5 Flashcards

1
Q

Quand est née l’immunologie? Quelles sont ses fondements?

A

L’immunologie est née de la bactériologie à la fin du 19e siècle. La découverte des agents infectieux a mené à la recherche de moyens pour augmenter la résistance des individus contre ces agents infectieux et, par voie de conséquence, à la découverte des vaccins contre diverses maladies infectieuses.

L’étude des mécanismes mis en jeu par l’organisme dans cette augmentation de la résistance contre l’infection a constitué les premiers fondements de l’immunologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Comment définie-t-on l’immunologie? Il est possible d’induire une réponse immunitaire contre quoi?

A

Primitivement, l’immunologie peut se définir comme la science qui étudie l’immunité, le terme immunité étant lui-même entendu dans son sens étymologique, c’est-à-dire l’exemption de quelque chose (exemption d’une infection dans le cas présent).

Cependant, il est vite devenu apparent que les mécanismes physiologiques mis en œuvre par un organisme animal dans sa réponse contre les agents infectieux sont très généraux et s’appliquent à toute substance reconnue comme étrangère. Ainsi, il est possible d’induire une réponse immunitaire contre des substances tout à fait inoffensives (protéines, polysaccharides), ou contre des cellules (globules rouges, cellules cancéreuses, organes greffés), et même contre les constituants propres de l’hôte (autoimmunité).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la définition de : antigène, système immunitaire et immunologie?

A

Antigène: Toute substance reconnue comme étrangère par le système immunitaire d’un organisme animal.

Système immunitaire: Ensemble des cellules et organes impliqués dans la réponse immunitaire.

Immunologie: Science qui étudie les réactions d’un organisme animal vis-à-vis des substances reconnues comme étrangères (antigènes).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Par quoi est caractérisé la réponse immunitaire? L’étude de l’immunologie est abordée par quoi?

A

La réponse immunitaire est caractérisée par l’acquisition de propriétés nouvelles par un organisme animal suite à une immunisation (c’est-à-dire la mise en contact du système immunitaire avec un antigène).

L’étude de l’immunologie sera abordée par la description de phénomènes observés expérimentalement en immunologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Comment se déroule l’expérience #1; réponse à médiation humorale?

A

Au jour «0» de l’expérience:
Prélèvement chez un cobaye adulte normal d’un échantillon de sang (sérum);
Injection à l’animal par voie intraveineuse (i.v.) d’une protéine étrangère, la S.A.H. (sérum albumine humaine).

OBSERVATIONS:
Le sérum de l’animal mis en présence de l’antigène (S.A.H.) dans un tube ne donne aucune réaction visible.
L’animal remis dans sa cage après l’injection ne présente aucune réaction anormale.

Trois semaines plus tard:
Nouveau prélèvement chez le même cobaye d’un échantillon de sang (sérum);
Seconde injection à l’animal, par voie intraveineuse (i.v.), de la même protéine étrangère (S.A.H.).

OBSERVATIONS:
Le sérum de l’animal mis en présence de l’antigène (S.A.H.) donne un précipité blanchâtre dans le tube.
L’animal remis en cage après l’injection montre des signes d’agitation, puis des spasmes bronchiques et une détresse respiratoire.
Les symptômes s’intensifient et l’animal meurt en quelques minutes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Comment interpréter l’expérience #1; réponse à médiation humorale?

A

INTERPRÉTATION:
Les observations décrivent un choc anaphylactique. L’injection à un animal d’une protéine étrangère (tout à fait inoffensive en elle-même) a provoqué chez lui l’apparition de propriétés, mises en évidence…

In vitro, par la capacité du sérum, contenant des anticorps d’isotype IgG anti-S.A.H., à précipiter avec cette protéine étrangère;

In vivo, par l’apparition d’une réaction d’hypersensibilité médiée par des anticorps d’isotype IgE anti-S.A.H., fatale pour l’animal dans les conditions expérimentales utilisées ici.

À l’aide de contrôles appropriés, il est possible de démontrer que l’acquisition de ces propriétés nouvelles est spécifique de la substance injectée à l’animal au début de l’expérience.

De plus, cette propriété nouvelle spécifique a pu être mise en évidence à partir du sérum de l’animal: il s’agit donc d’une réponse à médiation humorale médiée par des anticorps.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Comment se déroule l’expérience #2; réponse à médiation cellulaire?

A

Au jour «0» de l’expérience:
Utilisation de deux cobayes adultes normaux; l’un est injecté avec du B.C.G.1 et l’autre est non injecté.

  1. Bacille Calmette-Guérin: souche vivante atténuée de bacille tuberculeux bovin utilisée comme vaccin pour protéger contre la tuberculose chez l’homme.

OBSERVATIONS:
Les deux animaux, remis dans leur cage après l’injection, ne présentent aucune réaction anormale.

Six semaines plus tard:
Injection aux deux mêmes cobayes de la tuberculine2 par voie intra-dermique (i.d.).
2. La tuberculine est une mixture de protéines extraites du bacille tuberculeux.

OBSERVATIONS:
Chez le cobaye qui n’a pas été préalablement injecté avec le B.C.G., cette injection ne provoque aucune réaction.
Chez le cobaye qui a déjà reçu le B.C.G., on observe au site d’injection de la tuberculine une réaction qui se manifeste par une rougeur et une induration, atteignant un maximum environ 48h après l’injection et disparaissant progressivement sans laisser de traces.

10 jours plus tard:
Injection aux deux mêmes cobayes de bacilles tuberculeux virulents.

OBSERVATIONS:
Chez le cobaye qui n’a pas été préalablement injecté avec le B.C.G., cette injection entraînera une infection tuberculeuse et, éventuellement, la mort de l’animal.
Le cobaye ayant déjà reçu le B.C.G. survivra.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Comment interpréter l’expérience #2; réponse à médiation cellulaire?

A

INTERPRÉTATION:
Les observations décrivent le phénomène de résistance à la tuberculose. L’injection à un animal d’une substance étrangère, en l’occurrence le B.C.G., a provoqué chez l’animal l’apparition de propriétés nouvelles, mises en évidence:
Par une réaction locale à la tuberculine;
Par une résistance à l’infection tuberculeuse.

À l’aide de contrôles appropriés, il est possible de démontrer que l’acquisition de ces propriétés nouvelles est spécifique au bacille injecté à l’animal au début de l’expérience.
De plus, cette propriété nouvelle spécifique ne peut être mise en évidence à partir du sérum de l’animal, mais uniquement à partir des cellules lymphoïdes: il s’agit d’une réponse à médiation cellulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

À l’aide des expérience 1 et 2, que peut-t-on conclure?

A

À l’aide des deux exemples précédents, il est possible de conclure qu’un animal peut acquérir des propriétés nouvelles et spécifiques vis-à-vis de substances étrangères (antigènes) selon deux mécanismes distincts: la réponse humorale et la réponse cellulaire.

(La diversité de la réponse immunitaire adaptative)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

C’est quoi les produits de la réponse et où se situent-t-ils?

A

Les produits de la réponse humorale se retrouvent en circulation sous forme de protéines qui reconnaissent spécifiquement les antigènes extracellulaires: ce sont les ANTICORPS.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

La réponse cellulaire produit quoi?

A

Des lymphocytes T sensibilisés de manière spécifique vis-à-vis des antigènes sont retrouvés en circulation dans l’organisme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Au contact de l’antigène, les lymphocytes T peuvent faire quoi? Quel est le dénominateur commun des réactions immunitaires adaptatives?

A

Détruire cet antigène par des mécanismes de cytotoxicité (si l’antigène est à la surface d’une cellule);

Libérer des médiateurs chimiques, collectivement nommés cytokines. Même si la libération des cytokines est dépendante d’une réaction spécifique, les cytokines elles-mêmes n’ont aucune spécificité pour l’antigène.

Derrière le polymorphisme des réactions immunitaires adaptatives, on retrouve un dénominateur commun: l’acquisition de propriétés nouvelles et spécifiques (humorales ou cellulaires) vis-à-vis de substances qui sont reconnues comme étrangères (antigènes).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les types d’immunités adaptatives?

A

Immunité humorale : microbes extracellules. Les lymphocytes B sont les répondeurs et sécrètent des anticorps pour bloquer les infections et éliminer les microbes extracellulaires.

Immunité cellulaire :deux types
1) Microbes phagocytés dans e macrophage
Le lymphocyte active des macrophages pour tuer les microbes phagocytés.
2) Microbes intracellulaires (comme virus) faisant de la réplication dans les cellules infectés. Le lymphocyte T cytotoxique tue les cellules infectés et élimine le réservoir de l’infection.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Comment classer les évènements qui se produisent suite à l’introduction d’une substance étrangère (antigène) dans le corps?

A

Au début
Réponse non-spécifique: immunité innée

Suivi de la
Réponse spécifique: immunité adaptative

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Suite à l’introduction de l’antigène, que survient en premier en général? Cette première ligne de défense est représentée principalement par quoi?

A

Généralement, suite à l’introduction de l’antigène, les réactions non-spécifiques apparaissent en premier.

N.B. Les réactions non-spécifiques sont d’ailleurs les seules à survenir chez les invertébrés; la réaction immunitaire spécifique est l’apanage des vertébrés seulement.

Cette première ligne de défense est représentée principalement par:
-L’inflammation: augmentation de la perméabilité vasculaire (tumor, rubor, calor, dolor) et attirance localement de phagocytes (chimiotactisme) qui migrent de la circulation vers les tissus en traversant l’endothélium vasculaire (diapédèse).

-La phagocytose: effectuée par les phagocytes: polymorphonucléaires neutrophiles (PMNs) et macrophages.

-Les cellules NK (natural killer) et le système du complément.

L’efficacité des ces mécanismes de défense contre l’infection est variable selon l’agent microbien en cause. Pour celle raison, l’immunité spécifique adaptative doit entrer en jeu dans un deuxième temps pour le contrôle efficace de plusieurs agents microbiens.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Les réactions non-spécifiques sont les seules à survenir chez qui?

A

Les réactions non-spécifiques sont d’ailleurs les seules à survenir chez les invertébrés; la réaction immunitaire spécifique est l’apanage des vertébrés seulement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Comment fonctione l’imunité innée et l’immunité adaptative?

A

Les mécanismes de l’immunité innée constituent la première défense contre les infections. Certains mécanismes préviennent les infections (par exemple, les barrières épithéliales) et d’autres éliminent les microbes (par exemple, les phagocytes, les cellules tueuses naturelles [NK], le système du complément).

Les réponses immunitaires adaptatives se développent plus tard et sont médiées par les lymphocytes et leurs produits. Les anticorps bloquent les infections et éliminent les microbes, et les lymphocytes T éradiquent les microbes intracellulaires. La cinétique des réponses immunitaires innées et adaptatives est approximative et peut varier selon les infections.

La réponse innée survient après quelques heures, alors que la réponse adaptative peut prendre quelques jours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

La seconde ligne de défense réflète quoi? Ces réactions sont médiées par quoi?

A

La seconde ligne de défense reflète l’acquisition de propriétés nouvelles spécifiques, soit humorales, soit cellulaires, et, dans certains cas, à la fois humorales et cellulaires.

Ces réactions sont médiées par les cellules propres au système immunitaire: les cellules du système lymphoïde.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Les lymphocytes B (réponse humorale) sont les précurseurs de quoi? S’il s’agit d’un antigène ou d’une toxine produite par l’agent infectieux, que font les anticorps?

A

Les lymphocytes B sont les précurseurs des plasmocytes, lesquels sécrètent des protéines, les anticorps, capables de réagir spécifiquement avec les antigènes qui ont induit leur synthèse. Les anticorps sont responsables des manifestations de la réponse humorale.

S’il s’agit d’un antigène porté par un agent infectieux, les anticorps peuvent, par exemple, amener la destruction de cet agent ou bien encore neutraliser les récepteurs qui permettent à cet agent de pénétrer dans une cellule, donc neutraliser son infectivité.

S’il s’agit d’une toxine produite par l’agent infectieux, cette toxine peut être neutralisée par l’anticorps et ainsi devenir inoffensive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

De quoi sont responsables les lymphocytes T? Les lymphocytes peuvent faire quoi?

A

Les lymphocytes T sont les cellules responsables de la réponse immunitaire cellulaire. Ces cellules reconnaissent spécifiquement l’antigène et réagissent avec lui.

Les lymphocytes T peuvent soit détruire l’antigène avec lequel ils viennent en contact (cytotoxicité), soit sécréter des médiateurs chimiques non-spécifiques (cytokines). Parmi les nombreuses cytokines, certaines stimulent le chimiotactisme (chimiokines), d’autres activent les macrophages, etc., ce qui stimule les capacités de défense de l’organisme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

C’est quoi l’ontogenèse?

A

L’ontogenèse se définit comme le développement de l’individu depuis la fécondation jusqu’à l’âge adulte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

L’origine du système immunitaire est représentée par quoi?

A

ORGANES LYMPHOÏDES CENTRAUX
L’origine du système immunitaire est représentée par l’apparition des premières cellules souches hématopoïétiques au niveau du sac vitellin dans les premières semaines de la vie fœtale. À partir du sac vitellin, les cellules souches migrent vers le foie, la rate, et la moelle osseuse; des cellules souches seront ensuite retrouvées dans la moelle osseuse pendant toute la vie de l’individu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Les cellules souches hématopoiétiques de la moelle osseuse sont les précurseurs de quoi?

A

Les cellules souches hématopoïétiques de la moelle osseuse sont les précurseurs de toutes les lignées cellulaires sanguines: globules rouges (érythrocytes), granulocytes (neutrophiles, éosinophiles, basophiles), monocytes (précurseurs des macrophages tissulaires), lymphocytes, plaquettes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Les cellules souches de la moelle osseuse sont les précurseurs de quoi? Les cellules souches se transforment par quel phénomène et en quoi?

A

Les cellules souches de la moelle osseuse sont les précurseurs de toutes les cellules du système immunitaire. Les cellules souches se transforment en cellules matures par un phénomène de différenciation: à partir d’une cellule peu différenciée appelée «cellule blastique» (érythroblaste, lymphoblaste, etc.), des cellules matures différenciées (érythrocytes, lymphocytes, etc.) apparaissent par différenciation et prolifération.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Les cellules souches donnent naissance à quoi dans la moelle osseuse et comment? Chez l’oiseau, les cellules lymphoides vont coloniseer quels organes?

A

Les cellules souches donnent donc naissance à des lymphocytes dans la moelle osseuse, par différenciation et prolifération.

Chez l’oiseau, les cellules lymphoïdes, à partir de la moelle osseuse, vont coloniser deux organes lymphoïdes, le thymus (organe lymphoïde situé dans le cou chez les oiseaux et dans la cage thoracique en haut et en avant du cœur chez l’homme) et la bourse de Fabricius (organe lymphoïde située près de l’anus chez les oiseaux, mais qui n’existe pas chez l’homme).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Les cellules lymphoides en provenant de la moelle osseuse colonisant le thymus et la bourse de Fabricius vont se différencier en quoi?

A

Pour les oiseaux i think
Les cellules lymphoïdes en provenance de la moelle osseuse colonisant le thymus vont proliférer et se différencier dans ce nouvel environnement pour donner naissance aux lymphocytes T (Thymo-dépendants).

Les cellules lymphoïdes en provenance de la moelle osseuse colonisant la bourse de Fabricius vont proliférer et se différencier dans ce nouvel environnement pour donner naissance aux lymphocytes B (Burso-dépendants).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Comment s’appelle les organes lymphoides où s’effectue la prolifération et la différenciation des cellules lymphoides?

A

Les organes lymphoïdes où s’effectue la prolifération et la différenciation des cellules lymphoïdes (moelle osseuse, thymus, bourse de Fabricius) sont appelés collectivement les organes lymphoïdes centraux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Où s’effectue la différenciation en lymphocyte B pour les mammifères?

A

La différenciation en lymphocytes B s’effectue dans la moelle osseuse chez les mammifères.

Chez l’homme comme chez les mammifères, personne n’a réussi à mettre en évidence de collection lymphoïde équivalente à la bourse de Fabricius chez les oiseaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

La multiplication et la différenciation des lymphocytes primitifs en lymphocytes B ou T est indépendante de quoi?

A

La multiplication et la différenciation des lymphocytes primitifs en lymphocytes B ou T dans les organes lymphoïdes centraux s’effectue en absence d’antigène: elle est donc indépendante de l’antigène.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Où se déroule la maturation des lymphocytes et dans quels organes?

A

Les lymphocytes se développent à partir de précurseurs présents dans les organes lymphoïdes centraux (la moelle osseuse et le thymus).

Les lymphocytes matures pénètrent dans les organes lymphoïdes périphériques (ganglions lymphatiques, rate, tissus lymphoïdes muqueux et cutanés), où ils répondent aux antigènes étrangers et d’où ils recirculent dans le sang et la lymphe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quels sont les organes lymphoides périphériques? Quand vont les lymphocytes là-bas?

A

Les lymphocytes B et les lymphocytes T qui se sont différenciés dans les organes lymphoïdes centraux passent dans la circulation sanguine et vont coloniser les organes lymphoïdes périphériques.

Ces organes lymphoïdes périphériques sont:
Ganglions lymphatiques;
Rate;
Amygdales;
Plaques de Peyer;
Appendice caecal;
Toute autre collection lymphoïde moins importante retrouvée dans l’organisme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Les lymphocytes B et T acquièrent quoi dans le processus de prolifération?

A

Dans le processus de prolifération et de différenciation des lymphocytes dans les organes lymphoïdes centraux, les lymphocytes B et les lymphocytes T acquièrent des récepteurs de surface (BCR et TCR, respectivement) leur permettant de reconnaître spécifiquement une seule structure antigénique.

Il y a autant de lymphocytes différents qu’il y a de structures antigéniques à reconnaître.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quelle rencontre se fait au niveau des organes lymphoïdes périphériques?

A

C’est au niveau des organes lymphoïdes périphériques que s’effectuera la rencontre avec l’antigène, suivie de l’élaboration de la réponse immunitaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

La rencontre de l’antigène avec un lymphocyte T naif possédant un récepteur de surface (TCR) capable de le reconnaître amènera quoi?

A

RÉPONSE IMMUNITAIRE CELLULAIRE:
La rencontre de l’antigène avec un lymphocyte T naïf possédant un récepteur de surface (TCR) capable de le reconnaître amènera une prolifération et une différenciation en lymphocytes T sensibilisés (effecteurs), qui seront les cellules effectrices de la réponse immunitaire cellulaire, ainsi qu’en lymphocytes T mémoires qui confèrent une immunité à long terme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

La rencontre de l’antigène avec un lymphocyte B naïf possédant un récepteur de surface (BCR) capable de le reconnaître amènera quoi?

A

RÉPONSE IMMUNITAIRE HUMORALE
La rencontre de l’antigène avec un lymphocyte B naïf possédant un récepteur de surface (BCR) capable de le reconnaître amènera une prolifération et une différenciation en plasmocytes. Les plasmocytes sont des usines de synthèse protéique: ces protéines sont les anticorps. Tous les anticorps produits par un même plasmocyte sont identiques et ne peuvent réagir qu’avec une seule structure antigénique.

Une partie des lymphocytes B stimulés par l’antigène se différencie en lymphocytes B mémoires, responsables de l’immunité à long terme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Comment se déroule la vie d’un lymphocyte?

A

Les lymphocytes naïfs reconnaissent les antigènes étrangers pour déclencher des réponses immunitaires adaptatives. Une partie de la descendance de ces lymphocytes se différencie en cellules effectrices, dont la fonction est d’éliminer les antigènes. Les cellules effectrices de la lignée des lymphocytes B sont des plasmocytes sécrétant des anticorps (dont certains ont une longue durée de vie). Les cellules effectrices de la lignée des lymphocytes T CD4+ produisent des cytokines. (Les cellules effectrices de la lignée CD8+ sont des CTL ; ceux-ci ne sont pas représentés.) D’autres descendants des lymphocytes stimulés par l’antigène se différencient en cellules mémoire à longue durée de vie.

Mayb revoir diapo 36

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Un clone se définit par quoi? C’est quoi la théorie de la sélection clonale?

A

Un clone se définit comme l’ensemble des cellules dérivées d’une seule cellule initiale et possédant toutes la même constitution génétique.

La théorie de la sélection clonale a été proposée par BURNET vers la fin des années 50. Cette théorie postule que pour chaque antigène correspond une famille (ou clone) de lymphocytes B et/ou T porteurs de récepteurs spécifiques pour cet antigène. Ces clones se développent en l’absence de l’antigène dans les organes lymphoïdes centraux. Les clones ayant la capacité de réagir contre les antigènes propres de l’individu sont des «clones interdits» et seraient normalement éliminés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Quel est le rôle de l’antigène (sélection clonale)? Où cela est fait et comment?

A

Le rôle de l’antigène est de sélectionner le ou les clones capables de le reconnaître. Cette sélection s’effectue dans les organes lymphoïdes périphériques et engendre, par prolifération et différenciation du ou des clones sélectionnés (expansion clonale) la réponse immunitaire spécifique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Quels sont les étapes de la sélection clonale?

A

Des lymphocytes matures dotés de récepteurs pour de nombreux antigènes se développent avant la rencontre avec ces antigènes. Un clone fait référence à une population de lymphocytes possédant des récepteurs antigéniques identiques et donc des spécificités identiques ; toutes ces cellules sont vraisemblablement dérivées d’une seule cellule précurseur. Chaque antigène (par exemple, les exemples X et Y) sélectionne un clone préexistant de lymphocytes spécifiques et stimule la prolifération et la différenciation de ce clone. Le schéma montre uniquement les lymphocytes B donnant naissance à des cellules effectrices sécrétant des anticorps, mais le même principe s’applique aux lymphocytes T. Les antigènes présentés sont des molécules de surface de microbes, mais la sélection clonale s’applique également aux antigènes solubles.

diapo 39

41
Q

Peux tu faire un récap de ce qui passe dans les organes lymphoides centraux et les organes lymphoides périphériques?

A

La moelle osseuse et le thymus sont des organes lymphoïdes centraux où se déroule la maturation des lymphocytes B et T, respectivement, avant qu’ils ne soient capables de répondre aux antigènes. Les organes lymphoïdes centraux ne sont pas principalement associés à la réponse immunitaire active telle que celle observée dans les organes lymphoïdes périphériques. Cependant, ils jouent un rôle crucial dans la préparation des lymphocytes pour la réponse immunitaire adaptative.

Les organes lymphoïdes centraux, tels que la moelle osseuse et le thymus, sont principalement impliqués dans le développement, la maturation et l’éducation des lymphocytes.

Les organes lymphoïdes périphériques comprennent les ganglions lymphatiques, la rate, les plaques de Peyer, les amygdales et l’appendice caecal. Les lymphocytes B et T sont les principales cellules immunitaires présentes dans ces organes. Les lymphocytes B sont responsables de la production d’anticorps dans le cadre de la réponse immunitaire humorale, tandis que les lymphocytes T sont impliqués dans la réponse immunitaire cellulaire, où ils reconnaissent et éliminent les cellules infectées par des agents pathogènes.

Les antigènes sont des substances étrangères ou des molécules présentes sur les agents pathogènes qui déclenchent une réponse immunitaire.

Dans la réponse immunitaire adaptative, les lymphocytes subissent une sélection des clones réactifs, où seules les cellules qui reconnaissent efficacement les antigènes sont activées. Ensuite, les lymphocytes subissent une différenciation en cellules effectrices spécialisées dans la lutte contre l’infection. Enfin, il y a une expansion clonale des lymphocytes activés pour augmenter leur nombre et leur efficacité dans la réponse immunitaire.

42
Q

Au cours de leur maturation dans la moelle osseuse, les lymphocytes B acquièrent quoi? Quelle particularité associé à cette chose?

A

Les lymphocytes B, au cours de leur maturation dans la moelle osseuse, acquièrent des récepteurs de surface capables de reconnaître spécifiquement un antigène donné. Ces récepteurs sont des molécules protéiques qui sont attachées par leur fragment Fc à la membrane plasmique.

Les récepteurs sont mobiles à la surface de la membrane et leur mouvement peut se comparer à celui d’un bouchon de liège flottant sur l’eau.

43
Q

Quelles sont les phases de la réponse humorale?

A

Les lymphocytes B naïfs reconnaissent les antigènes et, sous l’influence des lymphocytes T auxiliaires et d’autres stimuli (non représentés), les lymphocytes B sont activés pour proliférer, donnant lieu à une expansion clonale et pour se différencier en plasmocytes sécrétant des anticorps. Certaines des cellules B activées subissent une commutation d’isotype de chaîne lourde et une maturation d’affinité, et certaines deviennent des cellules mémoire à longue durée de vie.

diapo 43

44
Q

L’apparition d’anticorps apparait après combien de temps? La réactivité d’un anticorps avec une structure antigénique donnée est liée à quoi? Cela est conditionée par quoi?

A

Cette suite d’événements s’effectue progressivement, et l’apparition des anticorps en circulation sera détectable seulement après plusieurs jours.

La réactivité d’un anticorps avec une structure antigénique donnée est liée à la complémentarité dans l’espace des deux molécules.
Imaginez une clé (antigène) et une serrure (anticorps).

Cette complémentarité est conditionnée par la séquence des acides aminés qui constituent la molécule d’anticorps.

Les récepteurs de surface qui reconnaissent l’antigène possèdent des structures communes.

45
Q

Les anticorps se retrouvent en circulation en quel quantité? Quel particularité ont les anticoprs? Quel nom a été donné à l’ensemble des protéines faisant partie de la famille des anticorps?

A

Les anticorps se retrouvent en circulation en grandes quantités, ce qui rend leur étude relativement facile.
Il existe une grande hétérogénéité d’anticorps, leurs masses moléculaires s’échelonnant d’environ 150 000 kDa à 900 000 kDa.
Le nom d’immunoglobulines a été donné à l’ensemble des protéines faisant partie de la famille des anticorps.

46
Q

L’étude de la structure générale des immunoglobulines révèle quoi?

A

L’étude de la structure générale des immunoglobulines révèle qu’elles possèdent des caractéristiques structurales communes.

47
Q

Comment est la structure des anticorps?

A

Des diagrammes schématiques d’une molécule d’IgG sécrétée sont présentés, illustrant les domaines des chaînes lourdes et légères et les régions des protéines qui participent à la reconnaissance des antigènes et aux fonctions effectrices. N et C font référence respectivement aux extrémités amino-terminales et carboxy-terminales des chaînes polypeptidiques.

Diapo 47

48
Q

Quels sont les deux régions distinctes et ses deux fonctions spécifiques comprises dans les molécules d’Ig (Immunoglobulines)?

A

Les deux régions : Région variable et région constante Fc.

Fonction de reconnaissance
- Constituée d’une région variable ayant la capacité de distinguer un nombre illimité de structures antigéniques distinctes;

Fonction effectrice
- Portée exclusivement par le fragment Fc (portion constante de la chaine lourde) qui est indépendante de la fonction de reconnaissance;
- La fonction effectrice est relativement peu diversifiée et prend différentes formes: le passage trans-placentaire, la fixation tissulaire, l’opsonisation, la fixation du complément, etc.

49
Q

Par quoi est défini l’isotype d’Ig? Chez l’espèce humaine, il existe combien d’isotypes d’IG? Les isotypes d’Ig on quoi en commun, et qu’est-ce qui varie? Comment est la nomenclature?

A

Un isotype d’Ig est défini par la structure primaire de sa chaîne lourde.
Chez l’espèce humaine, il existe 5 isotypes d’Ig;
C’est-à-dire 5 types de chaînes lourdes associées à des chaînes légères.

Toutes les isotypes d’Ig ont en commun une fonction de reconnaissance de l’antigène. Les propriétés effectrices de la molécule (portées sur le fragment Fc de la chaîne lourde) vont varier avec la structure de la chaîne lourde, donc vont varier d’un isotype à l’autre.

La nomenclature est simple: chaque isotype est désigné par le symbole Ig (immunoglobuline), suivi d’une lettre majuscule.
Les 5 isotypes d’Ig sont: IgG, IgA, IgM, IgE et IgD.

50
Q

Quelles sont les propriétés physico-chimiques et biologiques de l’igG?

A

Chaîne lourde : γ

Chaines légères : Communes à toutes les classes d’Ig

Masse moléculaire (kDa) : 150 000

Polymérisation : 1

Fixation du complément : +

Passage placentaire : +

Fixation tissulaire : -

Concentration sérique (mg/100 ml) : 1300

Demi-vie3 (jours) : 21

  1. Demi-vie: cette notion réfère au temps que prend à disparaître (catabolisme) la moitié d’une quantité donnée d’Ig.

Fonction : Neutralisation des agents pathogènes, activation du système du complément, opsonisation, immunité néonatal, anticorps dépendante médiation cellulaire cytotoxique

Forme sécrétée : Monomère, principal dans le sérum sanguin. IgG1

51
Q

Quelles sont les propriétés physico-chimiques et biologiques de igA?

A

Chaîne lourde : α

Chaines légères : Communes à toutes les classes d’Ig

Masse moléculaire (kDa) : 150 000 à
600 000

Polymérisation : 1 à 3

Fixation du complément : -

Passage placentaire : -

Fixation tissulaire :-

Concentration sérique (mg/100 ml) :300

Demi-vie3 (jours) : 6

  1. Demi-vie: cette notion réfère au temps que prend à disparaître (catabolisme) la moitié d’une quantité donnée d’Ig.

Fonction : Protection des surfaces muqueuses.
Forme sécrétée : Dimère, présent dans les sécrétions mucosales. igA

52
Q

Quelles sont les propriétés physico-chimiques et biologiques de l’igM?

A

Chaîne lourde : μ

Chaines légères : Communes à toutes les classes d’Ig

Masse moléculaire (kDa) : 900 000

Polymérisation : 5

Fixation du complément : +

Passage placentaire : -

Fixation tissulaire : -

Concentration sérique (mg/100 ml) : 120

Demi-vie3 (jours) : 5

  1. Demi-vie: cette notion réfère au temps que prend à disparaître (catabolisme) la moitié d’une quantité donnée d’Ig.

Fonction : Première réponse immunitaire, agglutination des antigènes. Récepteur d’antigène cellule B naif
Forme sécrétée : Pentamère ou hexamère. igM

53
Q

Quelles sont les propriétés physico-chimiques et biologiques de l’IgE?

A

Chaîne lourde : ε
Chaines légères : Communes à toutes les classes d’Ig

Masse moléculaire (kDa) : 180 000

Polymérisation : 1

Fixation du complément : -

Passage placentaire : -

Fixation tissulaire : +

Concentration sérique (mg/100 ml) : 0.03

Demi-vie3 (jours) : 3

  1. Demi-vie: cette notion réfère au temps que prend à disparaître (catabolisme) la moitié d’une quantité donnée d’Ig.

Fonction : Réponses allergiques et anti-parasitaires.
Forme sécrétée : Monomère. igE

54
Q

Quelles sont les propriétés physico-chimiques et biologiques de l’IgD?

A

Chaîne lourde : δ

Chaines légères : Communes à toutes les classes d’Ig

Masse moléculaire (kDa) : 170 000

Polymérisation : 1

Fixation du complément : -

Passage placentaire : -

Fixation tissulaire : -

Concentration sérique (mg/100 ml) : 3

Demi-vie3 (jours) :2.5

  1. Demi-vie: cette notion réfère au temps que prend à disparaître (catabolisme) la moitié d’une quantité donnée d’Ig.

Fonction : Régulation de l’activation des lymphocytes B. Récepteur antigène cellule B naive.
Forme sécrétée : Aucune? Présent principalement à la surface des lymphocytes B matures.

55
Q

Comment se déroule la réponse primaire? Isotopes, apparition de …

A
  1. Lors de l’injection d’un antigène à un animal naïf (un animal qui n’a jamais rencontré l’antigène), il est possible d’observer, après une phase de latence de quelques jours, l’apparition d’anticorps dans le sérum.
  2. Les anticorps de l’isotype IgM apparaissent les premiers, suivi des IgG.
  3. La quantité d’anticorps augmente progressivement au fil des jours et des semaines qui suivent, pour atteindre un plateau (phase de croissance).
  4. Les IgM disparaissent après quelques mois et seuls les IgG persistent pour toute la vie.
  5. La concentration d’anticorps présente dans le sérum décroît ensuite progressivement au fil des mois et des années (phase de décroissance).
56
Q

Quel anticorps persiste toute une vie?

A

IgG

57
Q

Comment se déroule la réponse mémoire (secondaire ou anamnestique)?

A

Une deuxième injection du même antigène entraîne une élévation beaucoup plus rapide de la concentration des anticorps
le temps de latence est donc raccourci.

La concentration d’anticorps atteinte est beaucoup plus élevée et persiste à long terme.

58
Q

Quelles sont les caravtéristiques des réponses primaires et secondaires?

A

Les réponses en anticorps primaires et secondaires diffèrent à plusieurs égards, illustrées schématiquement en A et résumées en B. Dans une réponse primaire, les cellules B naïves des tissus lymphoïdes périphériques sont activées pour proliférer et se différencier en cellules sécrétant des anticorps et en cellules mémoire. Certains plasmocytes sécrétant des anticorps peuvent migrer et survivre dans la moelle osseuse pendant de longues périodes. Dans une réponse secondaire, les cellules B mémoire sont activées pour produire de plus grandes quantités d’anticorps, souvent avec un changement de classe de chaîne lourde et une maturation d’affinité plus importants. De nombreuses caractéristiques des réponses secondaires (par exemple, changement d’isotype de chaîne lourde, maturation d’affinité) sont observées principalement dans les réponses aux antigènes protéiques, car ces changements dans les cellules B sont stimulés par les cellules T auxiliaires et seules les protéines activent les cellules T. La cinétique des réponses peut varier selon les antigènes et les types d’immunisation. Ig, immunoglobuline.

*add stuff tableau 54

59
Q

Comment se définit la mémoire immunologique? Qu’est-ce que cela implique?

A

L’existence de la réponse secondaire implique l’existence d’une mémoire immunologique, qui se définit comme la capacité d’un animal, suite à une seconde exposition à l’antigène, à réagir de façon accélérée contre cet antigène.

Cela implique des événements se déroulant au niveau cellulaire.
Lorsqu’un lymphocyte B possédant les récepteurs voulus rencontre un antigène, il prolifère et se différencie en plasmocyte et/ou en lymphocyte B mémoire.

La réponse humorale secondaire exige la commutation isotypique (isotype switching) d’IgM vers IgG, IgE ou IgA.

Cette commutation isotypique survient suite à l’exposition aux antigènes T-dépendants (protéïques) mais pas aux antigènes T-indépendants (polysaccharides).

60
Q

Quelles sont les caractéristiques des réponses anticorps à l’antigène T-dépendant et T-indépendant?

A

Diapo 57

Les antigènes T-dépendants (protéines) et les antigènes Tindépendants (non-protéines) induisent des réponses anticorps avec des caractéristiques différentes, reflétant largement l’influence des lymphocytes T auxiliaires dans les réponses aux antigènes protéiques. Ig, immunoglobuline (classe).

61
Q

La réponse humorale secondaire exige quelle commutation isotypique ? Elle survient suite à quoi?

A

La réponse humorale secondaire exige la commutation isotypique (isotype switching) d’IgM vers IgG, IgE ou IgA.

Cette commutation isotypique survient suite à l’exposition aux antigènes T-dépendants (protéïques) mais pas aux antigènes T-indépendants (polysaccharides).

Les lymphocytes B stimulés par l’antigène peuvent se différencier en cellules sécrétant des anticorps IgM ou, sous l’influence du ligand CD40 (CD40L) et des cytokines, certaines cellules B peuvent se différencier en cellules produisant différents isotypes de chaînes lourdes d’Ig. Les principales fonctions effectrices de certains de ces isotypes sont répertoriées; tous les isotypes peuvent fonctionner pour neutraliser les microbes et les toxines. BAFF est une cytokine activatrice des lymphocytes B qui peut être impliquée dans le passage aux IgA dans les réponses T-indépendantes. IFN, interféron ; IL, interleukine; TGF, facteur de croissance transformateur. (diapo 56)

62
Q

Comment fonctionne la vaccination contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la polio et l’Haemophilus influenzae?

A

-La vaccination est débutée à l’âge de 2 mois pour laisser le temps au système immunitaire de maturer chez le bébé et aux anticorps maternels d’être catabolisés.

-Une seconde dose de vaccin est donnée à l’âge de 4 mois, et une troisième à 6 mois.

-Une dose de rappel est donnée à 18 mois et une autre à l’entrée en milieu scolaire vers l’âge de 4 à 6 ans.

-Ultérieurement, on recommande de donner une dose de rappel contre le tétanos tous les 10 ans.

63
Q

Quels sont les deux méthodes pour détecter et quantifier les anticorps présents en circulation? (Diagnostic sérologique in vitro)

A
  1. Courbe d’apparition des anticorps
    Typiquement, lors d’une infection, après une phase de latence, des anticorps apparaissent contre l’agent infectieux impliqué. Il y a bcp de igG à la fin (après plusieurs semaines) et peu voir zéro d’IgM.

Les premiers anticorps à apparaître suite à une infection appartiennent à l’isotype IgM. Il est donc possible de les détecter assez précocement.
Les IgM disparaissent habituellement après quelques mois. Par conséquent, la présence dans le sérum d’anticorps IgM dirigés spécifiquement contre un agent infectieux permet de diagnostiquer une infection active ou récente.
Cette technique est couramment utilisée pour le diagnostic de plusieurs infections: hépatite A et B, rougeole, rubéole, toxoplasmose.

Les anticorps de l’isotype IgG apparaissent plus tardivement au cours de l’infection, sont en quantité plus abondante et persistent habituellement toute la vie.
Les IgG protègent l’hôte contre une réinfection ultérieure par le même microorganisme.

64
Q

Les IgG sont recherchés dans les sérologies de dépistage pour déterminer quoi?

A

Pour déterminer si une femme enceinte est immunisée contre la rubéole (soit par la maladie naturelle ou la vaccination), la présence ou l’absence d’anticorps IgG anti-rubéole dans le sérum fournira la réponse. Si la présence d’anticorps est négative, il sera alors possible d’offrir à cette femme une vaccination après son accouchement.

65
Q

Le principe de l’électrophorèse des protéines repose sur quoi? Pourquoi les protéines sont dites amphotères? Que permet cette méthode?

A

Le principe de l’électrophorèse des protéines repose sur le fait que les particules chargées migrent dans un champs électrique.

Les protéines sont dites amphotères, car elle possèdent à leur surface des charges positives NH3+ et négative COO-.

Les protéines en solution, placées dans un champ électrique, vont se déplacer vers le pôle positif (anode) ou vers le pôle négatif (cathode).

Cette méthode peut séparer les protéines en fonction de leur migration à l’électrophorèse.

66
Q

L’électrophorèse des protéines plasmatiques les sépare en quelles catégories? La quasi totalité des anticorps se retrouvent dans quelle fraction?

A

En quatre principales catégories en fonction de leur migration dans un champ électrique:
+
Albumine
Alpha-globulines
Bêta-globulines
Gamma-globulines
-

La quasi totalité des anticorps se retrouvent dans la fraction gamma des globulines humaines.

Ces gammaglobulines peuvent être purifiées par des méthodes physico-chimiques.

67
Q

Les gammaglobulines sont utilisées pour conférer quoi?

A

Les gammaglobulines sont utilisées pour conférer une immunité passive.

Il est possible de prévenir certaines infections en donnant des gammaglobulines soit avant ou après l’exposition à l’agent infectieux.

Dans un pool provenant de nombreux donneurs sanguins, des anticorps sont retrouvés contre une grande diversité d’agents microbiens, reflétant ainsi l’expérience immunologique de la population.

68
Q

Comment se fait la protection passive de la mère à l’enfant?

A

La synthèse d’IgG chez l’humain ne débute qu’après la naissance.

L’enfant à la naissance serait donc très vulnérable si la nature ne l’avait pourvu de mécanismes de défense hérités de la mère.

Pendant la grossesse, les IgG maternels traversent le placenta vers la circulation fœtale.

À la naissance, la concentration d’IgG dans le sérum du bébé est égale à la concentration dans le sérum de la mère.

Une protection passive est donc transférée de la mère à l’enfant.

Si la mère est immunisée contre la rougeole (soit par maladie antérieure ou vaccination), le bébé sera protégé lui aussi contre la rougeole.

Cependant, cette protection n’est que temporaire. Les IgG de la mère transférées à l’enfant ont une demi-vie de 3 semaines. Cette immunité passive n’est donc pas permanente et l’enfant devra constituer sa propre mémoire immunologique.

69
Q

V/F La protection passive de la mère à l’enfant est temporaire.

A

Vrai. Cette protection n’est que temporaire. Les IgG de la mère transférées à l’enfant ont une demi-vie de 3 semaines. Cette immunité passive n’est donc pas permanente et l’enfant devra constituer sa propre mémoire immunologique.

70
Q

Que peut faire le foetus s’il est exposé à une infection in utero? Les igM de la mère peuvent ils traverser le placenta? Que nous indiquent les igM?

A

Le fœtus, s’il est exposé à une infection in utero, possède la capacité de synthétiser des IgM.

Contrairement aux IgG, les IgM de la mère ne peuvent pas traverser le placenta.

Si des anticorps IgM contre la rubéole sont retrouvés en circulation chez le bébé à la naissance, cela indique que ces anticorps ont été fabriqués par le bébé et que le bébé a subit une infection par ce virus pendant sa vie utérine.

La recherche d’anticorps de type IgM possède donc une valeur diagnostique dans l’investigation d’une infection congénitale possible.

71
Q

Les lymphocytes T acquièrent quoi lors de leur maturation? À quoi ça sert? Comment sont ils constitués?

A

Les lymphocytes T acquièrent lors de leur maturation dans le thymus des récepteurs de surface (TCR) capables de reconnaître spécifiquement un antigène donné.

Il s’agit de molécules protéiques constituées de deux chaînes polypeptidiques différentes attachées à la membrane cellulaire et reliées entre elles par un pont disulfure (-S-S-).

Une partie de chacune des chaînes est constante et une partie est variable.

Il y a beaucoup d’analogies avec la structure des Ig, mais ce sont des protéines fonctionnellement différentes.

72
Q

Coment est la structure du récepteur d’antigène des lymphocytes T (TCR)?

A

Le diagramme schématique du TCR αβ (à gauche) montre les domaines d’un TCR typique spécifique d’un complexe peptide-CMH. La partie de liaison à l’antigène du TCR est formée par les domaines Vα et Vβ. N et C font référence aux extrémités amino-terminales et carboxy-terminales des polypeptides. Le diagramme en ruban (à droite) montre la structure de la partie extracellulaire d’un TCR révélée par cristallographie aux rayons X.

73
Q

Pour que l’antigène soit reconnu par les récepteurs des lymphocytes T (TCR), il faut quoi?

A

Pour que l’antigène soit reconnu par les récepteurs des lymphocytes T (TCR), il faut qu’il soit présenté aux lymphocytes T par des cellules présentatrices d’antigènes (APCs): les cellules dendritiques, les lymphocytes et les macrophages.

Il faut en outre que les APCs soient compatibles avec les lymphocytes T, c’est-à-dire que les lymphocytes T et les APCs possèdent les mêmes complexes majeurs d’histocompatibilité (MHC).

74
Q

Pour que les APCs soient compatibles avec les lymphocytes T, ils doivent posséder les mêmes quoi?

A

Il faut en outre que les APCs soient compatibles avec les lymphocytes T, c’est-à-dire que les lymphocytes T et les APCs possèdent les mêmes complexes majeurs d’histocompatibilité (MHC).

75
Q

Quelles sont les propriétés des anticorps et du TCR?

A

Les anticorps (également appelés immunoglobulines) peuvent être exprimés sous forme de récepteurs membranaires ou de protéines sécrétées; Les TCR fonctionnent uniquement comme récepteurs membranaires. Lorsque les molécules d’immunogloguline (Ig) ou de TCR reconnaissent des antigènes, des signaux sont délivrés aux lymphocytes par des protéines associées aux récepteurs d’antigènes. Les récepteurs d’antigènes et les protéines de signalisation attachées forment les complexes du récepteur des cellules B (BCR) et du TCR. Notez que les récepteurs d’antigène uniques reconnaissent les antigènes, mais la signalisation nécessite la réticulation de deux récepteurs ou plus en se liant à des molécules d’antigène adjacentes. Les caractéristiques importantes de ces molécules reconnaissant les antigènes sont résumées.

CD4: production de citokine
CD8 : reconnaissent les cellules cibles, exercent par cytotoxicité?

diapo 73

76
Q

Quelles sont les deux types de collaborateurs et quelles sont leurs fonctions?

A

CD4: production de citokine
CD8 : reconnaissent les cellules cibles, exercent par cytotoxicité?

77
Q

La différenciation des cellules T auxiliaires CD4+ naïves en cellules effectrices Th1, Th2 et Th17 se fait comment?

A

Chez les CDA, il existe des sous population avec rôle destiné.

Après activation par l’antigène et les costimulateurs, les lymphocytes T auxiliaires naïfs peuvent se différencier en différents sous-ensembles sous l’influence de cytokines produites sur le site d’activation. Les cytokines qui induisent le développement de Th1 comprennent l’IL-12 (et l’IL-18), qui sont produites par des cellules présentatrices d’antigènes (APC) activées par des microbes, telles que les cellules dendritiques et les macrophages. L’interféron-γ (IFN-γ) produit par les cellules tueuses naturelles (NK) ou par les cellules T répondeuses elles-mêmes est également essentiel au développement des Th1. Les cellules Th2 sont induites par l’IL-4, qui peut être produite par les cellules T elles-mêmes et par d’autres cellules, telles que les mastocytes. La différenciation Th17 est déclenchée par le TGF-β, qui peut être produit par de nombreux types de cellules, en présence de cytokines inflammatoires telles que l’IL-6, l’IL-1 et l’IL-23, qui peuvent être produites par les APC. Les principaux facteurs de transcription impliqués dans la différenciation des lymphocytes T auxiliaires sont présentés; ceux-ci incluent T-bet (pour les cellules Th1), GATA-3 (pour les cellules Th2) et RORγt (pour les cellules Th17). D’autres facteurs de transcription qui contrôlent ces voies de différenciation comprennent les protéines STAT activées par les cytokines (STAT, « signal transducers and activators of transcription ») ; ceux-ci ne sont pas affichés.

78
Q

Quelles sont les étapes pour l’activation des lymphocytes T?

A

Les lymphocytes T naïfs reconnaissent les antigènes peptidiques associés au complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) affichés sur les cellules présentatrices d’antigènes (APC) et d’autres signaux (non représentés). Les lymphocytes T répondent en produisant des cytokines, telles que l’IL-2, et en exprimant des récepteurs pour ces cytokines, conduisant à une voie autocrine de prolifération cellulaire. Le résultat est une expansion clonale des cellules T. Une partie de la descendance se différencie en cellules effectrices, qui remplissent diverses fonctions dans l’immunité à médiation cellulaire, et en cellules mémoire, qui survivent pendant de longues périodes.

Diapo 74

79
Q

Quelles sont les fonctions des cellules Th1?

A

Les cellules Th1 produisent la cytokine interféron-γ (IFN-γ), qui active les phagocytes pour tuer les microbes ingérés et stimule la production d’anticorps qui favorisent l’ingestion de microbes par les phagocytes. APC, cellule présentatrice d’antigène.

80
Q

Quelles sont les fonctions des cellules Th2?

A

Les cellules Th2 produisent les cytokines IL-4, qui stimulent la production d’anticorps immunoglobulines E (IgE), et IL-5, qui active les éosinophiles. Les IgE participent à l’activation des mastocytes par les antigènes protéiques et les helminthes, et les éosinophiles détruisent les helminthes. Les cellules Th2 stimulent la production d’autres isotypes d’anticorps qui peuvent neutraliser les microbes et les toxines, mais n’opsonisent pas les microbes pour la phagocytose ou n’activent pas le complément par la voie classique. APC, cellule présentatrice d’antigène; IL, interleukine.

81
Q

Quelles sont les fonctions des cellules Th17?

A

Les cellules Th17 produisent les cytokines IL-17, qui induit la production de chimiokines et d’autres cytokines à partir de diverses cellules, et celles-ci recrutent des neutrophiles (et des monocytes, non représentés) dans le site de l’inflammation. Certaines des cytokines produites par les cellules Th17, notamment l’IL-22, fonctionnent pour maintenir la fonction de barrière épithéliale dans le tractus intestinal et d’autres tissus.

82
Q

Lors d’une réaction allergique, qui est responsable de la bronchoconstruction et de la chute de tension?

A

Histamine et bradykinine

83
Q

Quelles sont les propriétés des principales cytokines produites par les lymphocytes T auxiliaires CD4+?

A

A, Les propriétés générales de toutes les cytokines et les mécanismes responsables de ces propriétés sont résumés.

B, Les fonctions effectrices de cytokines sélectionnées impliquées dans l’immunité médiée par les lymphocytes T sont résumées. Le TGF-β fonctionne principalement comme un inhibiteur des réponses immunitaires. IgE, immunoglobuline E; TCR, récepteur des lymphocytes T; TGF-β, facteur de croissance transformant-β.

84
Q

Comment se fait l’activation des lymphocytes T CD8+ ?

A

A, Dans certaines infections, les APC peuvent ingérer des cellules infectées et présenter des antigènes microbiens aux lymphocytes T CD8+ et aux lymphocytes T auxiliaires CD4+. Les lymphocytes T auxiliaires produisent alors des cytokines qui stimulent l’expansion et la différenciation des lymphocytes T CD8+. On pense également que les cellules auxiliaires pourraient activer les APC pour les rendre compétentes dans la stimulation des lymphocytes T CD8+ (non illustré).

B, Un lymphocyte T CD8+ reconnaît les peptides associés au CMH de classe I et reçoit des signaux de costimulation si un APC héberge un microbe cytoplasmique. APC, cellule présentatrice d’antigène; CTL, lymphocytes T cytotoxiques ; CMH, complexe majeur d’histocompatibilité.

85
Q

Les lymphocytes T activés reconnaissent spécifiquement quoi ? Ces lymphocytes T activés peuvent agir sur quoi?

A

Les lymphocytes T activés reconnaissent spécifiquement une structure antigénique donnée par leurs récepteurs de surface. Ces lymphocytes T activés peuvent agir sur l’antigène qu’ils reconnaissent par deux mécanismes:
La cytotoxicité directe;
La libération de médiateurs solubles (cytokines).

86
Q

Quelles sont les phases d’induction et d’effectivité de l’immunité à médiation cellulaire?

A

(1) Induction de la réponse: les lymphocytes T CD4+ naïfs et les lymphocytes T CD8+ reconnaissent les peptides dérivés d’antigènes protéiques et présentés par les cellules présentatrices d’antigènes dans les organes lymphoïdes périphériques. Les lymphocytes T sont stimulés pour proliférer et se différencier, et les cellules effectrices entrent dans la circulation.

(2) Migration des lymphocytes T effecteurs et d’autres leucocytes vers le site de l’antigène: les lymphocytes T effecteurs et d’autres leucocytes migrent à travers les vaisseaux sanguins des tissus périphériques en se liant aux cellules endothéliales qui ont été activées par les cytokines produites en réponse à une infection dans ces tissus.

(3) Fonctions effectrices des lymphocytes T: les lymphocytes T CD4+ activent les phagocytes pour détruire les microbes et les lymphocytes T cytotoxiques (CTL) CD8+ tuent les cellules infectées.

87
Q

Comment fonctionne l’immunité à médiation cellulaire contre les microbes intracellulaires?

A

A, les lymphocytes T effecteurs du sous-ensemble CD4+ Th1 reconnaissent les antigènes des microbes ingérés par les phagocytes et activent les phagocytes pour tuer les microbes et induire une inflammation. L’activation et l’inflammation des phagocytes sont des réponses aux cytokines produites par les cellules T (discutées plus tard). Les lymphocytes T CD8+ produisent également des cytokines qui provoquent les mêmes réactions, mais les lymphocytes T CD8+ reconnaissent les antigènes microbiens dans le cytoplasme des cellules infectées (non représenté). Les CTL B, CD8+ tuent les cellules infectées avec des microbes dans le cytoplasme. CTL, lymphocytes T cytotoxiques.

88
Q

Quelles sont les interactions médiées par les cytokines entre les lymphocytes T et les macrophages dans l’immunité à médiation cellulaire?

A

Les APC qui rencontrent des microbes sécrètent la cytokine IL-12, qui stimule la différenciation des lymphocytes T CD4+ naïfs en cellules Th1 sécrétant de l’IFN-γ et améliore la production d’IFN-γ. L’IFN-γ active les macrophages pour tuer les microbes ingérés. APC, cellule présentatrice d’antigène; IFN, interféron ; IL, interleukine.

89
Q

Comment se fait l’activation des macrophages par les lymphocytes T?

A

Les lymphocytes T effecteurs reconnaissent les antigènes des microbes ingérés sur les macrophages. En réponse à cette reconnaissance, les lymphocytes T expriment le CD40L, qui engage le CD40 sur les macrophages, et les lymphocytes T sécrètent de l’interféron-γ (IFN-γ), qui se lie aux récepteurs IFN-γ des macrophages. Cette combinaison de signaux active les macrophages pour produire des substances microbicides qui tuent les microbes ingérés. Les macrophages activés sécrètent également des cytokines qui induisent une inflammation (facteur de nécrose tumorale (TNF), interleukine-1 (IL-1), chimiokines) et activent les cellules T (IL-12), et ils expriment davantage de molécules du CMH et de costimulateurs, qui améliorent les cellules T. réponses. L’illustration montre un lymphocyte T CD4+ reconnaissant les peptides associés au CMH de classe II et activant le macrophage, mais la même réaction peut être provoquée par un lymphocyte T CD8+ qui reconnaît les peptides présentés par le CMH de classe I dérivés d’antigènes microbiens cytoplasmiques. CMH, complexe majeur d’histocompatibilité.

90
Q

Comment l’équilibre entre l’activation des cellules Th1 et Th2 détermine l’issue des infections intracellulaires?

A

Les lymphocytes T CD4+ naïfs peuvent se différencier en cellules Th1, qui activent les phagocytes pour tuer les microbes ingérés, et en cellules Th2, qui inhibent l’activation des macrophages. L’équilibre entre ces deux sous-ensembles peut influencer l’issue des infections, comme l’illustre l’infection par Leishmania chez la souris et la lèpre chez l’homme. IFN, interféron ; IL, interleukine; TNF, facteur de nécrose tumorale.

91
Q

Quelles sont les mécanismes de destruction des cellules infectées par les CTL CD8?

A

Les CTL reconnaissent les peptides de microbes cytoplasmiques associés au CMH de classe I dans les cellules infectées et forment des adhésions étroites (« conjugués ») avec ces cellules. Les molécules d’adhésion, telles que les intégrines, stabilisent la liaison des CTL aux cellules infectées (non représentées). Les CTL sont activés pour libérer (« exocytoser ») leur contenu granulaire vers la cellule infectée (appelée « cibles » de destruction des CTL). Le contenu des granules est absorbé dans la cellule cible par endocytose médiée par le récepteur et les granzymes sont libérés dans le cytoplasme par un mécanisme dépendant de la perforine. Les granzymes induisent alors l’apoptose.

92
Q

Quel est le principal mécanisme par lequel les greffes d’organes ou de cellules hématopoïétiques sont rejetées? Qu’est-ce qui peut prévenir le rejet?

A

La réponse immunitaire cellulaire est le principal mécanisme par lequel les greffes d’organes ou de cellules hématopoïétiques sont rejetées.

L’administration de médicaments immunosuppresseurs prévient le rejet, mais il peut en résulter une vulnérabilité accrue aux infections.

93
Q

Quels sont les mécanismes de rejet du greffon?

A

A, En cas de rejet suraigu, les anticorps préformés réagissent avec les alloantigènes de l’endothélium vasculaire du greffon, activent le complément et déclenchent une thrombose intravasculaire rapide et une nécrose de la paroi vasculaire. B. En cas de rejet cellulaire aigu, les lymphocytes T CD8+ réactifs avec les alloantigènes des cellules endothéliales du greffon et des cellules parenchymateuses provoquent des dommages à ces types de cellules. L’inflammation de l’endothélium est parfois appelée «endothéliite». Les anticorps alloréactifs peuvent également contribuer aux lésions vasculaires. C. En cas de rejet chronique avec artériosclérose du greffon, les lymphocytes T réactifs avec les alloantigènes du greffon peuvent produire des cytokines qui induisent la prolifération des cellules endothéliales et des cellules musculaires lisses intimales, conduisant à une occlusion luminale. Ce type de rejet est probablement une réaction chronique d’hypersensibilité retardée (DTH) aux alloantigènes présents dans la paroi vasculaire.

94
Q

Les cellules tumorales (néoplasiques) possèdent quoi à leur surfaces ? Quels cellules ont la capacité de les reconnaitres?

A

Les cellules tumorales (néoplasiques) possèdent à leur surfaces des antigènes (néoantigènes).

Les lymphocytes T cytotoxiques CD8+ ont la capacité de reconnaître ces antigènes et donc de tuer les cellules néoplasiques. Il est probable que le phénomène de cancérisation au niveau cellulaire est assez fréquent et habituellement contrôlé par les mécanismes immunitaires. Le cancer ne surviendrait que lorsque les mécanismes de surveillance immunologique sont perturbés.

95
Q

Quels types d’antigènes tumoraux sont reconnus par les cellules T?

A

Les antigènes tumoraux reconnus par les lymphocytes T CD8+ spécifiques d’une tumeur peuvent être des formes mutées de protéines du soi normales, des produits d’oncogènes ou de gènes suppresseurs de tumeurs, des protéines du soi surexprimées ou exprimées de manière aberrante, ou des produits de virus oncogènes. Les antigènes tumoraux peuvent également être reconnus par les lymphocytes T CD4+, mais on en sait moins sur le rôle que jouent les lymphocytes T CD4+ dans l’immunité tumorale. CTL, lymphocyte T cytotoxique ; EBNA, antigène nucléaire du virus Epstein-Barr; EBV, virus d’Epstein-Barr; gp100, glycoprotéine de 100 KD ; CMH, complexe majeur d’histocompatibilité.

96
Q

Quels preuves soutenient le concept selon lequel le système immunitaire réagit contre les tumeurs?

A

Observations histopathologiques et cliniques: les infiltrats lymphocytaires autour de certaines tumeurs et l’hypertrophie des ganglions lymphatiques drainants sont en corrélation avec un meilleur pronostic

Conclusion :Les réponses immunitaires contre les tumeurs inhibent la croissance tumorale

Expérimental : les transplants d’une tumeur sont rejetés par O des animaux préalablement exposés à cette tumeur ; l’immunité contre les greffes de tumeurs peut être transférée par les lymphocytes d’un animal porteur d’une tumeur

Conclusion : Le rejet tumoral présente des caractéristiques d’immunité adaptative O (spécificité, mémoire) et est médié par les lymphocytes

Clinique et expérimental: les individus immunodéprimés présentent une incidence accrue de certains types de tumeurs

Conclusion : Le système immunitaire protège contre la croissance des tumeurs (concept de « surveillance immunitaire »)

Plusieurs éléments de preuves cliniques et expérimentales indiquent que la défense contre les tumeurs est médiée par des réactions du système immunitaire adaptatif.

97
Q

Comment se fait l’induction de réponses des lymphocytes T CD8+ contre les tumeurs?

A

Les réponses des lymphocytes T CD8+ aux tumeurs peuvent être induites par amorçage croisé (également appelé présentation croisée), dans lequel les cellules tumorales ou les antigènes tumoraux (ou les deux) sont absorbés par les cellules dendritiques, traités et présentés aux lymphocytes T. Dans certains cas, les costimulateurs B7 exprimés par ces cellules présentatrices d’antigènes (APC) fournissent les seconds signaux pour la différenciation des cellules T CD8+. Les APC peuvent également stimuler les lymphocytes T auxiliaires CD4+, qui peuvent fournir des signaux pour le développement des CTL. Les CTL différenciés tuent les cellules tumorales sans nécessiter de costimulation ou d’aide des lymphocytes T. CTL, lymphocyte T cytotoxique.

98
Q

Quel est une démonstration naturelle de l’importance de l’immunité cellulaire dans la défense contre les infections? Pourquoi?

A

Le sida

Le VIH infecte et détruit les lymphocytes T CD4+.

En l’absence de traitement antirétroviral efficace, le patient est vulnérable à une grande diversité d’infections opportunistes.

99
Q

C’est quoi la dermatite de contact? Quels substances l’engendrent?

A

La dermatite de contact est une réaction eczémateuse à l’égard de diverses substances (antigènes). La réaction au niveau cutané des lymphocytes T sensibilisés par l’antigène entraîne une réaction inflammatoire par libération de cytokines.

Certaines substances (DNCB = DiNitroChloroBenzène ou les groupements penta-décylcatéchols de l’herbe à puce) engendrent ce type de réaction chez à peu près tous les individus, alors que d’autres ne l’engendrent que chez certains individus prédisposés.