4 Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 mécanismes d’échange d’information génétique chez les bactéries?

A
  1. Transformation
    2.Conjugaison
  2. Transduction
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2
Q

Qui a développé le mécanisme de transformation bactérienne?

A

Frederick Griffith (1928)
Étudie le transfert de la virulence de la bactérie pathogène Streptococcus pneumoniae.

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3
Q

Quels sont les principes de l’expérience de Griffith?

A

A. Types morphologiques de pneumocoques (S et R)

B. Transformation des pneumocoques de forme R en pneumocoques de forme S.

C. Agent transformant : l’ADN.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des pneumocoques S et R?

A

1) Pneumoccoques sauvages encapsuler et virulents (forme S) :
-Les pneumocoque entourés d’une capsule de polysaccharides (encapsulés) sont virulents (septicémie mortelle) et ils forment sur un milieu solide des colonies dont le contour est lisse (forme S: smooth ou forme L : lisse)

2) Pneumocoques mutants non capsulés et non virulents (forme R)

Les pneumocoques mutants sans capsule ne sont pas virulents et ils forment sur un milieu solide des colonies dont le contour est dentelé (forme R : rough, rugueuse)

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5
Q

Que décrit l’étape de transformation des pneumocoques de forme R en pneumocoques de forme S?

A

Des souris inoculées avec un mélange de pneumocoques S virulents tués par la chaleur (non pathogènes) et de pneumocoques R non virulents vivants (non pathogènes) meurent. De plus, des pneumocoques S virulents vivants sont isolés à nouveau de ces souris mortes.

Il semble que les débris (agent transformant) des pneumocoques S chauffés (non vivants) transforment des pneumocoques R vivants en forme S.

= transformation

Live Smooth S strain kills mouse

Heat killed s strain doesn’t kill mouse

Live Rough strain doesn’t kill mouse

Heat killed S strain + live R strain kills mouse

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6
Q

Qu’à découvert Oswald Avery? Quel est l’agent transformant?

A

-En 1944, Oswald Avery, C.M. Macleod et McCarthy ont démontré que l’ADN présent dans les débris des pneumocoques S tués par la chaleur est la seule classe de molécules qui transforme des colonies rugueuses (pneumocoques R vivants) en colonies lisses (pneumocoques S vivants). Les protéines et les lipides n’ont aucun pouvoir de transformation.

-La démonstration que l’ADN est l’agent transformant constituait pour la première fois une preuve que la substance responsable de l’hérédité (gènes) était l’ADN. On croyait jusque là que c’était les protéines car elles sont plus complexes que l’ADN.

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7
Q

C’est quoi le processus de transformation bactérienne?

A

Processus dans lequel une bactérie receveuse absorbe de l’ADN nu libéré dans le milieu par la lyse, accidentelle ou provoquée de bactéries donneuses.

Ces fragments d’ADN absorbés peuvent se recombiner au chromosome de la bactérie réceptrice pour ainsi produire des transformants (recombinants bactériens).

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8
Q

C’est quoi la compétence bactérienne? Quels paramètres peuvent influencer la compétence?

A

Aptitude de certaines bactéries à absorber des fragments d’ADN libre et de les incorporer dans son génome.

Facteurs de compétence : récepteurs, nucléaires, protéines liant l’ADN simple brin.

Paramètres pouvant influencer la compétence:
-Espèce bactérienne
-Phase de croissance
-Milieux de culture
-Changement rapide de température

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9
Q

Quels sont des exemples de bactéries compétentes?

A

Bactéries Gram + : Streptococcus pneumonia, Bacillus subtilis

Bactérie gram - : Neisseria gonorrhoea, Haemophilus influenzae

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10
Q

Quels sont les étapes de la transformation bactérienne?

A

a) Absorption de l’ADN (récepteur)
b) Entrée de l’ADN (simple brin)
c) Recombinaison homologue
d) Bactérie transformée (transformant ou recombinant)

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11
Q

Décrit les étapes d’une transformation bactérienne avec de l’ADN chromosomique et de l’ADN plasmique.

A

a) Dans le cas de la transformation non réussie avec l’ADN chromosomique, plusieurs choses peuvent se produire. Les fragments d’ADN du chromosome bactérien peuvent être pris par la bactérie, mais ils peuvent ne pas s’intégrer correctement au chromosome bactérien. Il peut être dégradé avant de pouvoir s’intégrer. Cependant, peut être pris une recombinaison non réciproque et être intégré, menant à une transformation stable.

b) En revanche, lors de la transformation avec un plasmide, le processus peut être plus réussi. Un plasmide est une petite molécule d’ADN circulaire distincte du chromosome bactérien. Lorsque la bactérie prend le plasmide, elle peut l’intégrer dans son propre cytoplasme et le reproduire activement. Cette intégration peut être stable, ce qui signifie que le plasmide reste dans la bactérie même lorsqu’elle se divise et se multiplie. Cela peut être avantageux pour la bactérie, car le plasmide peut contenir des gènes qui confèrent des capacités supplémentaires, comme la résistance aux antibiotiques ou la capacité de produire certaines protéines.

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12
Q

Le transfert génétique peut se faire de quels façons?

A

Horizontal ou latéral.

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13
Q

La génie génétique peut nous permettre de faire quoi?

A

-Induction de la compétence chez E.col (bactérie naturellement non transformable) par traitement au chlorure de calcium (CaCl2) et d’un choc thermique.

-Entrée forcée par la déstabilisation de la paroi par un choc électrique (électroporation)

-Clonage : de l’ADN de n’importe quelle origine peut être introduit dans des bactéries en l’insérant dans un plasmide avant transformation.

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14
Q

Que découvrent J.lederberg et E.Tatum? (1946)

A

Ils utilisèrent deux souches auxotrophes, présentant plusieurs exigences nutritionnelles différentes (poly-auxotrophes).

Les souches auxotrophes sont des organismes qui présentent un défaut génétique les empêchant de synthétiser un certain composé organique essentiel à leur croissance.

Source A : Bio- Phe- Cys- Th+ Leu+ Thi+

Source B : Bio+ Phe+ Cys+ Thr- Leu- Thi-

(+ = synthèse)
(- = abscence de synthèse)

Bio: Biotine
Phe: Phenylalanine
Cys : Cystéine
Thr : Thréonine
Leu :leucine
Thi: Thiamine

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15
Q

Quel est le principe de l’expérience de Lederberg et Tatum?

A

Ils étalèrent soit environ 10^8 bactéries de la souche A ou de la souche B (groupes témoins), soit un mélange de bactéries des deux souches (groupe expérimental: le mélange est préalablement incubé pendant 4 à 5 heures dans un milieu riche) sur des boîtes contenant du milieu minimal (eau, sels minéraux, glucose et agar).

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15
Q

Quelles sont les résultats de l’expérience de Lederberg et Tatum?

A

A) Groupes témoins
Aucune colonie n’apparaît sur les milieux ensemencés avec des bactéries de la souche A ou de la souche B (milieu minimal)

B) Groupe expérimental
Environ 10 colonies deviennent visibles (croissance) sur le milieu ensemencé avec le mélange de bactéries de la souche A et de la souche B (fréquence : 10^1 /10^8 = 10^-7 = 1/10 000 000 )

Ces colonies sont nécessairement prototrophes* puisqu’elles sont capables de croître sur milieu minimal sans supplément nutritionnel.

Un prototrophe est un organisme autotrophe qui peut produire tous les composants nécessaires à sa survie et à sa croissance à partir de matières premières simples telles que le dioxyde de carbone, l’eau, les sels minéraux et une source d’énergie comme la lumière ou des composés chimiques.

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15
Q

Quelle conclusion tirer des résultats de l’expérience de Lederberg et Tatum?

A

Les nouvelles colonies de type prototrophe (Bio+ Phe+ Cys+ Thr+ Leu+ Thi+) obtenues sur le milieu minimal sans supplément nutritionnel (groupe expérimental) sont des bactéries recombinantes résultant problablement d’un échange de matériel génétique entre les deux souches bactériennes.

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques essentielles de la conjugaison bactérienne?

A

1) Nécessite un contact physique entre les bactéries (B.Davis 1950)

2) Présence d’un facteur de fertilité (F) dans les bactéries donneuses (W. Hayes 1952)

3) Transfert linéaire de l’ADN (plasmide ou chromosome) de la bactérie donneuse dans la bactérie receveuse F- (E. Wollman et F. Jacob 1957)

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15
Q

Quel expérience justifie la nécessité d’un contact physique entre les bactéries (B.Davis 1950)

A

Expérience du tube en U.
Le contact physique entre les deux souches est essentiel pour produire des bactéries prototrophes (recombinants)

Met-THr+Leu+Thi+ et Met+ Thr-Leu-Thi- séparés par fritted glass filter.

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16
Q

C’est quoi un facteur de fertilité (F)? Quelles bactéries l’ont? Sur quoi se trouve-t-il?

A

W. Hayes 1952
Il démontra que le transfert de gènes observé par Lederberg et Tatum
s’effectuait dans un sens déterminé. Il émit donc l’hypothèse de la présence
d’un facteur de fertilité (F) dans les bactéries donatrices. Le facteur de fertilité est un élément génétique présent dans les bactéries donneuses, qui leur permet de transférer leur matériel génétique à d’autres bactéries lors de la conjugaison.

A) Bactéries receveuses: F- (sans facteur de fertilité)
B) Bactéries donneuses: F+ (avec un facteur de fertilité F)

Lors d’un croissement F+ x F, les descendants ne sont que rarement modifiés
dans leur auxotrophie, mais les souches F deviennent fréquemment F+

⇒Le Facteur de fertilité F est sur un plasmide

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17
Q

Le facteur de fertilité est intégré à quoi?

A

C) Bactéries donneuses: Hfr (haute fréquence de recombinants)
* Les bactéries donneuses transferts des gènes chromosomiques avec une
grande efficacité, mais ne transforment pas les bactéries receveuses en cellule
F+. (croissement Hfr x F: recombinants bactériens)

→Le facteur de fertilité F est intégré dans le chromosome bactérien à
des sites spécifiques

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18
Q

C’est quoi le transfert linéaire de l’ADN? Comment le

A

Transfert linéaire de l’ADN (plasmide ou chromosome) de la bactérie donneuse dans
la bactérie receveuse F-
(E. Wollman et F. Jacob 1957)

Le chromosome circulaire (Hfr) ou le plasmide F de la donneuse est transféré dans la receveuse F- de façon linéaire à partir d’un point spécifique appelé origine de
transfert [O] (transfert orienté et progressif).

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19
Q

Quelle différence entre les cellules F+ et les cellules Hfr?

A

Cellule F (F+) :

Dans les cellules F (ou F+), le facteur de fertilité F est généralement présent sur un plasmide séparé du chromosome bactérien. Il agit comme un élément distinct et peut être transféré en entier lors du processus de conjugaison.
Cellule Hfr :

En revanche, dans les cellules Hfr, le facteur de fertilité F est intégré dans le chromosome bactérien à des sites spécifiques. Cela signifie que le plasmide F est intégré dans le chromosome bactérien, et non pas présent comme une entité distincte. L’acronyme Hfr signifie “haute fréquence de recombinaison”.

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20
Q

C’est quoi la conjugaison bactérienne par définition?

A

Mécanisme qui consiste en un transfert linéaire et unidirectionnel du chromosome
bactérien (Hfr) ou du plasmide F de la cellule donneuse à la cellule receveuse (F-) à
l’aide d’un contact direct entre les cellules (contact initié par le pilus sexuel)

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21
Q

Quelles sont les étapes de la conjugaison bactérienne : F+ x F-?

A
  1. Rétraction du pilus
  2. Paire de cellules stabilisées.
    Plasmide F coupé sur un brin.
  3. Transfert d’un brin de la cellule F+ vers la cellule F-. Réplication simultanée du plasmide F dans la cellule F+.
  4. Début de la synthèse du brin complémentaire dans la cellule receveuse.
  5. Achèvement du transfert et de la synthèse d’ADN. Séparation des cellules. La cellule F- devient une cellule F+ contenant un plasmide F et un chromosome bactérien (la cellule F- avait juste un chromosome bactérien)

pilus : Le terme “pilus” fait référence à de fines extensions protéiques présentes à la surface de certaines bactéries. Certains types de pili, appelés pili sexuels, sont impliqués dans le processus de conjugaison bactérienne. Ils agissent en permettant la liaison entre une bactérie donneuse contenant des plasmides de conjugaison et une bactérie receveuse.

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22
Q

V/F. la cellule F- se réfère à une bactérie qui ne possède pas le plasmide F, également connu sous le nom de facteur de fertilité F.

A

Vrai

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23
Q

C’est quoi la structure générale du plasmide F (plasmide conjugatif)?

A

Le plasmide F est une petite molécule d’ADN bicaténaire circulaire de 95-100 kpb, extra ou intrachomosomique (épisome), autoréplicable et autotransférable.

Épisome
-Plasmide libre ou intégré au chromosome de l’hôte.

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24
Q

C’est quoi un épisome? Quand est-ce que son élément génétique est susceptible de se répliquer?

A

Plasmide libre ou intégré au chromosome de l’hôte.

Élément génétique suceptible de se répliquer dans l’un des deux états:

1) Intégré au chromosome de la cellule hôte (Hfr)
2) Libre dans le cytoplasme : plasmide F (F+)

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25
Q

Quels sont les Principaux types de plasmides

A
  • Plasmide F: Facteur de fertilité (Escherichia, Pseudomonas, Staphylococcus,…)
  • Plasmide R: Résistance aux antibiotiques et autres inhibiteurs…
  • Plasmide Col: Production et résistance aux bactériocines (colicine)
  • Plasmide de virulence: enterotoxines, invasion, antigènes,…
  • Production d’antibiotique (Streptomycine)

*Plasmide métabolique : dégradation de subtances inhabituelles

Peuvent être conjugatifs (transférables d’une bactérie à une autre durant une conjugaison promue ou non par un autre plasmide)

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26
Q

Intégration du plasmide F se fait à quels sites?

A

Intégration du plasmide F à des sites spécifiques : Hfr Hayes, Hfr C (Cavalli), Hfr B7

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27
Q

Que se passe lors de la conjugaison dentre une cellule Hfr lac+ pro+ et une cellule F- lac- pro-?

A

Conjugaison avec un temps court :

Lorsque la conjugaison a lieu sur une période courte, le transfert d’ADN est généralement partiel.
La cellule F- acquiert certaines caractéristiques du donneur Hfr, mais le transfert incomplet d’ADN peut ne pas suffire à modifier complètement le phénotype de la cellule F-. Ainsi, la cellule F- devient lac+ (positif pour le gène lac) mais reste pro- (négatif pour le gène pro) dans un temps court de conjugaison.
Conjugaison avec un temps long :

Si la conjugaison se poursuit sur une période prolongée, il y a une plus grande probabilité que davantage d’ADN soit transféré de la cellule Hfr à la cellule F-.
Dans ce cas, la cellule F- peut devenir lac+ (positif pour le gène lac) et pro+ (positif pour le gène pro) en raison du transfert plus complet d’ADN, ce qui se produit lorsque la conjugaison est prolongée.

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28
Q

Comment est utilisé la conjugaison (justifiant son importance)?

A

Transfert génétique horizontal ou latéral : La conjugaison bactérienne est l’un des mécanismes de transfert génétique horizontal, permettant aux bactéries d’échanger des fragments d’ADN entre elles. Cela contribue à la diversité génétique et à l’adaptabilité des populations bactériennes face à des environnements changeants, ainsi qu’à l’émergence de nouveaux traits et de résistances.

Cartographie du chromosome bactérien à l’aide de la conjugaison bactérienne
Cartographie par conjugaison interrompue :
unité de minute :
utilise des croisements entre des souches Hfr et des souches F-, permet de mesurer la fréquence de recombinaison entre les marqueurs génétiques.

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29
Q

Quel est le principe de la méthode de cartographie par conjugaison interrompue ?

A
  • Croisement Hfr x F-
  • Échantillons prélevés à intervalles de temps réguliers
  • Agitation courte mais violente (inhibition du transfert: conjugaison interrompue) - Étalement sur des milieux sélectifs différents permettant de dénombrer différents types de recombinants bactériens (conjugants)
  • La vitesse de transfert de l’ADN étant relativement constante, le temps d’entrée des marqueurs génétiques donne une idée exacte de la distance relative (en unité de temps) qui les sépare
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30
Q

Comment fonctionne la méthode de cartographie du chromosome bactérien en
unité de temps (minutes)?

A

À l’aide de différentes souches Hfr, la carte chromosomique d’ E. Coli fut divisée en 100 minutes, chaque minute
correspondant à environ 20 loci. Par convention, la position 0 (zero) se situe au locus thr de la souche HfrH (Hayes) et la direction du transfert s’effectue dans le sens horaire

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31
Q

Comment se passe la conjugaison F’ (sexduction) ?

A

La conjugaison F’ (sexduction)
Comme le plasmide F est un épisome, il peut quitter le chromosome bactérien et reprendre son statut autonome de facteur F. Au cours de ce processus, il arrive que le plasmide fasse une erreur d’excision et emporte une portion du chromosome. On l’appelle alors le plasmide F’ car in est génétiquement distinct du plasmide F.

Conjugaison F’ ou sexduction
Acquisition par une bactérie receveuse (F-), lors du processus de conjugaison, de gènes chromosomiques liés au plasmide F (F’)

Schéma diapo 31
Dans cellule Hfr:
Plasmide F
Ensuite : Excision anormale du facteur F, englobant une partie du chromosome bactérien

Dans cellule F’ :
Ex: F’A emporte le gène A
situé près de son site d’insertion

32
Q

Quelles sont les étapes de sexduction entre deux cellules F’ (cellules connectées par un système de sécrétion de type IV)?

A

Pont conjugal : Les deux cellules F’ se connectent via un système de sécrétion de type IV.

Réplication et transfert : La réplication du plasmide F’ démarre dans la cellule donneuse et le plasmide est transféré à la cellule réceptrice.

Continuité : La réplication du plasmide F’ se poursuit dans la cellule donneuse pendant le transfert.

Intégration : Une fois transféré, le plasmide F’ peut s’intégrer au génome de la cellule réceptrice ou rester extrachromosomique.

33
Q

C’est quoi un bactériophage?

A
  • Virus de bactéries constitué d’une capside protéique contenant une molécule mono ou bicaténaire d’ADN ou d’ARN et pouvant se retrouver sous deux stades: intracellulaire et extracellulaire
  • Les phages sont des parasites intracellulaires obligatoires
34
Q

C’est quoi les types de bactériophages?

A

A) Phages virulents: cycle lytique
* Les phages qui lysent (destruction) toutes les bactéries qu’ils infectent sont appelés phages virulents Ex.: phages de la série T

B) Phages tempérés: cycle lytique ou cycle lysogénique
* Le phage tempéré peut se comporter comme un phage virulent et suivre le cycle
lytique ou demeurer à l’état latent dans une bactérie hôte (cycle lysogénique) Ex.: P1 tempéré, P22 tempéré, lambda tempéré

C) Bactéries lysogènes
Bactéries qui possèdent et transmettent à leur descendance le pouvoir de produire des phages en absence d’infection (elles possèdent l’ADN du phage) Ex.: E. coli (lambda), E. coli (P1)

D) Prophage
* Forme latente du génome viral qui réside dans l’hôte sans le détruire Ex.: Prophage lambda de E. coli
- L’ADN du phage lambda s’intègre par recombinaison dans un site spécifique
du chromosome d’ E. coli et y demeure dans un état passif (prophage)

35
Q

Qui fait la transduction bactérienne?

A

La transduction bactérienne est un processus par lequel des fragments d’ADN bactérien sont transférés d’une bactérie donneuse à une bactérie réceptrice par l’intermédiaire de bactériophages, des virus qui infectent les bactéries. Les bactériophages, également appelés phages, sont des agents infectieux spécifiques des bactéries.

36
Q

Quelles sont les étapes du cycle lytique des bactériophages?

A
  1. Attachement
  2. Entrée de l’ADN du phage et dégradation de l’ADN de l’hôte
  3. Synthèse de génomes virales et de protéines
  4. Assemblée de phage
  5. Libération
37
Q

Quelles sont les étapes du cycle des bactériophages tempérés?

A

Lysogénie :

  1. Adsorption du phage et injection de l’ADN viral.
  2. Intégration stable de l’ADN viral dans le chromosome bactérien, formant un prophage.
  3. Réplication conjointe du chromosome bactérien et du prophage.
  4. Inactivité virale pendant la lysogénie.

Cycle lytique :

  1. Adsorption du phage et injection de l’ADN viral.
  2. Réplication de l’ADN viral et transcription de gènes viraux.
  3. Assemblage de nouveaux virions.
  4. Lyse de la cellule hôte et libération des virions pour infecter d’autres cellules.

En résumé, les bactériophages tempérés peuvent entrer en lysogénie, où leur ADN est intégré au chromosome bactérien et reste inactif, ou en cycle lytique, où ils répliquent activement leur ADN et causent la lyse de la cellule hôte pour libérer de nouveaux virions.

38
Q

Quel est l’action des bactériophages sur les bactéries?

A

Milieu solide :

Les bactériophages peuvent former des plaques de lyse sur des milieux solides, où chaque plaque représente une zone où les bactéries hôtes ont été lysées par les phages.
Sur un milieu solide, les bactériophages peuvent former des zones de lyse claires appelées plaques de lyse, indiquant l’endroit où les bactéries ont été détruites.
Milieu liquide :

En milieu liquide, les bactériophages peuvent se reproduire et se multiplier en infectant les cellules bactériennes.
Ils libèrent de nouveaux virions après la lyse des cellules hôtes.
Plage de lyse :

La plage de lyse est la zone où les bactéries sont détruites par les bactériophages. Elle est observable dans les milieux solides où les phages forment des plaques de lyse.
Densité cellulaire :

Une densité cellulaire élevée peut inhiber la diffusion des bactériophages, réduisant ainsi leur capacité à infecter les cellules bactériennes.
À des densités cellulaires réduites, les phages peuvent mieux se diffuser et infecter les bactéries avec une efficacité accrue.

39
Q

C’est quoi la transduction bactérienne? Quels types existent? Quel est l’importance de la transduction bactérienne?

A

Transfert génétique au cours duquel un ou plusieurs gènes bactériens sont transmis d’une bactérie donneuse à une bactérie receveuse par l’intermédiaire d’un bacteriophage transducteur qui agit comme vecteur en transportant une portion du chromosome bactérien de la donneuse à la receveuse

Il existe deux types de transduction: généralisée ou spécialisée

**Importance de la transduction bactérienne (généralisée et spécialisée)
Transfert génétique horizontal ou latéral Cartographie du chromosome bactérien

40
Q

C’est quoi la transduction généralisée?

A

Transduction généralisée
- Transduction dans laquelle les phages tempérés ou virulents transportent un exogénote bactérien qui peut correspondre à n’importe quel fragment du chromosome de la bactérie donneuse.

Ex. : P1/ E.coli, P22/ S. Typhimurium

41
Q

C’est quoi les deux étapes de la cinétique de la transduction généralisée?

A

Comme pour la transformation et la conjugaison, la cinétique de la transduction bactérienne consiste en deux grande étapes:

  • Transfert de marqueurs génétiques de la donneuse à la receveuse par l’entremise d’un vecteur phagique
  • Recombinaison de ces marqueurs au génome de la bactérie receveuse
42
Q

La cinétique de la transduction généralisée comprend quelles étapes?

A

1) Infection phagique des bactéries donneuses

2) Erreur lors de l’assemblage des phages (encapsidation)
- Lors de l’encapsidation du génome phagique, un court fragment d’ADN bactérien peut être incorporé (encapsidé) par erreur et au hasard dans la tête phagique, soit la formation d’un phage transducteur

3) Lyse des bactéries donneuses et libération de phages normaux et transducteurs - La très grande majorité (>99%) des phages produits sont normaux tandis qu’une minorité possèdent seulement de l’ADN bactérien dans leur capside (Phages transducteurs)

Les phages transducteurs ne contiennent pas d’ADN viral!
4) Infections des bactéries réceptrices par les phages normaux et transducteurs L’infection d’une bactérie par un phage transducteur (incapable de lyser la bactérie) produira un transductant (après intégration de l’ADN par recombinaison dans le génome de la bactérie réceptrice)

43
Q

Les phages transducteurs contiennent-ils d’ADN?

A

Non!

44
Q

Quelles sont les étapes de la transduction généralisée?

A
  1. Le phage injecte son ADN.
  2. Les enzymes du phage dégradent l’ADN de l’hôte.
  3. La cellule synthétise de nouveaux phages qui incorporent l’ADN du phage et, par erreur, une partie de l’ADN de l’hôte.
    Formation d’un phage avec l’ADN donneur (phage transducteur).
  4. Le phage transducteur injecte l’ADN donneur dans la cellule hôte réceptrice.
  5. L’ADN donneur est incorporé dans le chromosome du récepteur par recombinaison. Cellule transduite.
45
Q

C’est quoi la transduction spécialisée?

A
  • Transduction dans laquelle un phage tempéré, défectif pour une partie de son information génétique, a inséré, de manière stable dans son génome, un fragment d’ADN de la bactérie donneuse correspondant à quelques gènes bactériens spécifiques
    Ex.: lambda/ E. coli, 480/ E. coli
46
Q

Qu’implique la cinétique de la transduction spécialisée (ex. lambda / E.coli) ?

A

1) Libération du prophage du chromosome
d’une bactérie sauvage lysogène donneuse - Sous certaines conditions de culture (ex.: irradiation aux ultraviolets), le prophage devient susceptible à son excision du chromosome bactérien

2) Erreur d’excision du prophage

À l’aide d’enzymes phagiques spécifiques, il y a excision normale du prophage produisant ainsi un génome phagique et un génome bactérien intact

  • Avec une fréquence très faible (10-6 à 10-7), il peut se produire une erreur d’excision suite à des clivages incorrects. Cette erreur d’excision produit des fragments hybrides d’ADN (ADN phagique + ADN bactérien)
  • Puisque le prophage lambda s’intègre dans le chromosome bactérien entre les gènes bactériens gal et bio, certains phages transducteurs contenant gal [phage lambda défectif gal] ou bio [phage lambda défectif bio] peuvent être produits suite aux erreurs d’excision, d’où la transduction spécialisée

3) Lyse des bactéries donneuses et libération des phages normaux et des phages défectifs La majorité des phages libérés sont normaux tandis qu’une faible proportion sont transducteurs (fréquence de phages lambda défectifs: 10^-6 à 10^-7)

4) Infection de bactéries receveuses par des phages normaux/défectifs

5) Recombinaison homologue de l’ADN transduit au génome de la bactérie receveuse (transductant)

47
Q

En tant normale, quels sont les étapes de la transduction spécialisée?

A

Normalement :

-induction du phase lytique

-circularisation du génome phagique

-recombinason et excision du génome

-réplication du génome excisé

-assemblage des phages

-lyse cellulaire et libération des phages

48
Q

Rarement, quels sont les étapes de la transduction spécialisée?

A

rarement :

-induction du phase lytique

-circularisation du génome phagique

-mauvaise alignement du génome phagique

-recombinaison et excision

-réplication du génome excisé, contient des gènes chromosomiques, tous identiques

-assemblage des phages

-lyse cellulaire et libération des phages

-phages défectifs incapable de causer un cycle lytique, mais peuvent transmettre de l’ADN

49
Q

Peux tu expliquer les transfert suivants : transformation, transduction, conjugaison
(transfert plasmide) et conjugaison ( transfert chromosome) ?

A

Transformation :

La cellule donneuse libère de l’ADN dans le milieu.
Une cellule receveuse capte cet ADN et l’incorpore à son propre génome.
Transduction :

Le virus (phage) infecte une cellule donneuse, entraînant la fragmentation de son chromosome.
Lors de l’assemblage des nouveaux virus, des fragments d’ADN bactérien peuvent être incorporés dans le virus.
Ce virus infecte alors une cellule receveuse, transférant ainsi le matériel génétique de la cellule donneuse à la cellule receveuse.
Conjugaison :

Une cellule donneuse contenant un plasmide se connecte à une cellule receveuse via un pont cytoplasmique.
Le plasmide est transféré de la cellule donneuse à la cellule receveuse.
Conjugaison avec transfert chromosomique :

Une cellule donneuse contenant un fragment de chromosome intégré dans son génome se connecte à une cellule receveuse via un pont cytoplasmique.
Le fragment de chromosome est transféré de la cellule donneuse à la cellule receveuse.

50
Q

Résumé Échange d’information génétique chez les bactéries

A

1) Transformation
Streptocoque: R à S (non virulent à virulent) (Griffith)
ADN est l’agent transformant (Avery)
Compétence naturelle ou induite

2) Conjugaison
Auxotrophe à prototrophe (Lederberg et Tatum)
Contact physique (pilus), facteur de fertilité (F), transfert linéaire
Plamide (F, R, Col…), Hfr, F+, F-, F’(sexduction); cartographie

3) Transduction
Bacteriophage (virulent ou tempéré)
Généralisée ou spécialisée

51
Q

Le corps humain peut être comparé à quoi? Que transporte-t-nous? Quel est l’objectif de tous les êtres vivants ? Quel relation est importante?

A

Le corps humain peut être comparé à une multitude d’écosystèmes dans le sens où il est formé de plusieurs communautés de cellules qui vivent dans des conditions environnementales différentes (sec, humide, riche en nutriments, anaérobique…)

En plus des cellules eucaryotes qui nous constituent, il faut ajouter les microorganismes qui habitent les divers écosystèmes de notre corps. En fait nous transportons tous les jours plus de cellules procaryotes que nos propres cellules eucaryotes. En réalité nous pourrions renommer les divers systèmes qui nous composent d’écosystèmes (respiratoire, digestif, uro-génital, …)

Objectif de tous les êtres vivants: la survie

Relation d’équilibre ou homéostasie est importante,
sinon = infection  maladie

52
Q

C’est quoi le micorbiote humain? Il héberge combien de microorganismes?

A

Mélange de microorganismes que l’on trouve régulièrement dans un site anatomique spécifique (flore commensale, flore normale, microflore …)

Le corps humain héberge 1014 microorganismes

53
Q

Sachant que le foetus ne possède aucun microbiote, quel est l’origine du microbiote?

A

Colonisation au moment de la naissance par la flore vaginale et l’environnement (gens, nourriture, peau de la mère, …)
L’alimentation semble un facteur déterminant dans la colonisation bactérienne:

-L’enfant nourri au sein possède les mêmes espèces qu’un enfant nourri au lait maternisé, mais la concentration de chacune des espèces varie
-Ex.: Bifidobacterium bifidus en plus grande concentration que E. coli ou bacteroides chez les enfants allaités

-2 jours après la naissance la peau et les muqueuses sont colonisées, mais évolution…

-La composition majeure est obtenu vers 2-3 ans

-Preuve de leur présence:
Odeur (sueur, flatulence, haleine, plaque …)

54
Q

Quels sont les rôles du microbiote?

A
  1. Interférence à la colonisation
    Effet de barrière (compétition, inhibition)
  2. Contribution nutritionnelle et métabolique
    Digestion, vitamine B et K
  3. Stimulation du système immunitaire
  4. Source d’infections
    Opportuniste

Bénéfique: « bonnes bactéries »
Probiotiques/Prébiotiques

55
Q

Quel concentration de microbiote dans l’intestin grêle, bouche et le gros intestin (côlon)? Dans quels parties du corps il y a du microbiote?

A

Gros intestin : 10^11/ml
Bouche et oesophage : 10^10 bact totales.
Intestin grêle : 10^6/ml-10^8/ml-

Parties du corps en général:
Estomac
Peau
Urètre
Vagin
Gros intestin
Intestin grêle
Conjonctive
Oreille extérieur
Nez
Bouche et oropharynx

56
Q

Quel type de relation symbiotique les microorganismes ont-ils établi avec l’Homme ?

A

Mutualisme
Oui. Les micro-organismes apportent un certain bénéfice (vitamines produites par les bactéries du côlon). Chez les ruminants, les
micro-organismes (bactéries et protozoaires) de la panse sont indispensables car ils digèrent la cellulose.

Commensalisme : Oui. Certains micro-organismes tirent un avantage certain de l’hôte humain (nourriture, humidité, température) sans l’affecter

Parasitisme : Oui, lorsque seuls les micro-organismes en tirent profit. L’hôte est généralement lésé. Ex.: Pathogène lorsque l’hôte est affecté

57
Q

Les microorganismes commenseaux établissent un équilibre durable avec l’hôte sauf si quoi?

A

La relation entre un hôte et les microorganismes qu’il abrite est un équilibre précaire qui peut basculer en faveur de l’un ou de l’autre

-Normalement les microorganismes commensaux établissent un équilibre durable avec l’hôte. Ils profitent de l’hôte sans l’affecter. Ils peuvent même offrir une certaine protection contre l’invasion par les pathogènes (effet barrière)

-Par contre si par mégarde ils sont introduits dans un endroit qu’ils n’occupent pas normalement, ils peuvent se comporter comme des parasites et il peut s’en suivre une infection
Ex.: E. coli et infections urinaires

-De même si les défenses immunitaires de l’hôte sont affaiblies l’équilibre précaire peut être rompu à la faveur du microorganisme

**Pathogène opportuniste: microorganisme du microbiote qui devient pathogène dans certaines circonstances

58
Q

Quelle différence entre maladie transmissibe et maladie non transmissible?

A

Maladie transmissible:
- se transmet d’un hôte à un autre (directement ou indirectement)
= maladie contagieuse ex. : varicelle, MTS…

Maladie non transmissible: ne se transmet pas d’un hôte à un autre ex.: tétanos, septicémie…

59
Q

Pour induire une maladie, une bactérie pathogène doit faire quoi?

A

Pour induire une maladie, une bactérie pathogène doit conserver un réservoir et pouvoir être transportée vers un hôte pour y entrer

60
Q

Quelles sont des origines de l’infection EXOGÈNES?

A

Exogène: think food buffet, éternuement, mouches, hand shake
- Agents infectieux proviennent de l’extérieur de l’organisme (grippe, rhume,…)
- Contamination par des personnes (animaux) infectées, vecteurs, environnement

Transmission directe: - D’un hôte à une autre personne (toux, éternuements, contact corporel (MTS))

Transmission indirecte: - Agents pathogènes dispersés dans l’environnement par un hôte infecté (air, sol, eau, aliments, …)

Transmission par un vecteur: - Organisme différent de l’humain qui transmet les agents
pathogènes d’un hôte à une autre personne

Transmission par des aliments: - Viande cru, conserves mal préparés, …

61
Q

Quelles sont des origines de l’infection ENDOGÈNES?

A
  • Agents infectieux proviennent de l’intérieur de l’organisme suite à un déséquilibre entre l’hôte et les microorganismes qu’il abrite.
  • Suite à un affaiblissement du système immunitaire, rupture d’une barrière, infection d’une plaie,…
62
Q

Quelle différence entre incidence et prévalence? (fréquence)

A

Incidence
Nombre de nouveaux cas dans une période donnée
Ex. 56 000 cas de sida en 2007 aux USA

Prévalence
Nombre total de cas à une période donnée
Ex. 1 185 000 cas de sida en 2007 aux USA

63
Q

Quelles différences entre maladie sporadique, maladie endémique, maladie épidémique et pandémie? (fréquence)

A

Maladie sporadique
-Apparaît qu’occasionnellement et par cas isolés (ex. fièvre typhoïde)

Maladie endémique
-Constamment présente (ex. le rhume)

Maladie épidémique
-Grand nombre de cas dans un courte période de temps (ex. la grippe)

Pandémie
-Maladie épidémique à l’échelle mondiale

64
Q

Quelles différences entre maladie aigue, maladie chronique, maladie subaigue, et maladie latente (gravité et durée)?

A

Maladie aiguë
- Évolue rapidement mais dure peu longtemps (ex. la grippe)

Maladie chronique
-Évolue lentement mais constamment présente ou resurgit périodiquement (ex. mononucléose, tuberculose)

Maladie subaiguë
-Se situe entre aiguë et chronique

Maladie latente
-Inactif pendant une période +/- longue (ex. zona)

65
Q

Quelles sont les différents types de dommages causés à l’hôte?

A

-Infection locale

-Infection généralisée (systémique)

-Sepsie: état inflammatoire toxique

-Septicémie (empoisonnement du sang):
multiplication de pathogènes dans le sang

-Bactériémie: présence de bactérie dans le sang

-Toxémie: présence de toxine dans le sang

-Virémie: présence de virus dans le sang

-Infection primaire et infection secondaire

66
Q

Quelles sont les 5 phases du cycle infectieux?

A

Période d’incubation;
Période prodromique;
Période d’état;
Période de déclin;
Période de convalescence

67
Q

C’est quoi la phase d’incubation,
caractéristiques et durée? (cycle infectieux)

A

-Phase comprise entre l’entrée du microorganisme dans l’hôte et l’apparition des premiers symptômes de sa présence

Caractéristiques:
- Silencieuse, sans symptômes
- Porteur peut cependant transmettre la maladie

Durée:
- Très variable selon l’agent infectieux en cause
Jours: Scarlatine 4, varicelle 15, oreillons 21
Semaines: Tétanos 1 à 3
Mois: Tuberculose, rage Années: Sida

68
Q

C’est quoi la phase prodromique (cycle infectieux) et symptômes?

A

-Intervalle généralement court, apparition des premiers symptômes: Fièvre, courbatures, malaises non spécifiques ne permettant pas de poser un diagnostic précis.

69
Q

C’est quoi la phase de période d’état (cycle infectieux)?

A

-Phase la plus aigüe (invasion), signes et symptômes en intensité maximale

-Apparition des signes spécifiques permettant de diagnostiquer la maladie

70
Q

C’est quoi la phase de déclin?

A

-Signes et symptômes s’estompent

71
Q

C’est quoi la phase de convalescence?

A

Rétablissement des fonctions normales de l’organisme et réparation des dommages tissulaires le cas échéant : retour à l’homéostasie

72
Q

C’est quoi l’exaltation? Quelles sont les deux types et leurs caractéristiques?

A

Exaltation: Augmentation progressive de la virulence (potentiel d’agression)

Naturelle
-Microorganismes plus virulents en période d’épidémie qu’en période normale

Expérimentale
-Transferts successifs d’un microorganisme pathogène sur des hôtes sensibles.
Mécanisme inconnu

73
Q

C’est quoi l’atténuation et les caractéristiques des deux types?

A

Atténuation: Perte graduelle de la virulence

Naturelle
-Conditions plus favorables aux microorganismes moins virulents
-Perte de l’information génétique conduisant à la virulence

Expérimentale
-Vieillissement des cultures, actions de divers agents physiques (lumière, température) ou chimiques
-Repiquages successifs sur certains milieux de culture

74
Q

La virulence est importante pourquoi?

A

La virulence est variable
►Important pour la mise au point de vaccin (BCG, bacille de Calmette et Guérin, Sabin contre la polio). Pouvoir pathogène atténué n’affecte pas le pouvoir immunogène. Un organisme vivant mais atténué est généralement plus immunogène qu’un organisme mort

75
Q

Quels sont les facteurs de risque d’infection chez l’hôte?

A

Un certain nombre de facteurs de l’hôte le sensibilise aux maladies infectieuses

A) L’âge
B) Le stress (fatigue, exercice, changement climatique)
C) État nutritionnel
D) Prédispositions génétiques
E) Facteurs environnementaux
F) Circonstances favorables

76
Q

Comment l’âge peut être un facteur de risque d’infection chez l’hôte?

A

Jeunes:
- système immunitaire immature
- microbiote intestinal moins bien développé
- barrière placentaire chez le fœtus
- anticorps maternels

Personnes âgées:
- baisse des défenses antimicrobiennes
- moins de mictions (hypertrophie de la prostate)

77
Q

Comment le stress (fatigue, exercice, changement climatique) peut être un facteur de risque d’infection chez l’hôte?

A

La cortisone produite en grande quantité en période de stress réduit la réponse anti- inflammatoire et donc la stimulation de la réponse immunitaire

78
Q

Comment l’état nutritionnel peut être un facteur de risque d’infection chez l’hôte?

A

-La résistance aux maladies infectieuses est plus élevée chez une personne bien nourrie (protéines, vitamines, etc) que chez celle souffrant de malnutrition

-Nutriments nécessaires au maintien et renouvellement des tissus
Ex.: Vitamine C/scorbut; sucres/carie dentaire

-Modification du microbiote intestinal

79
Q

Comment les prédispositions génétiques
peuvent être un facteur de risque d’infection chez l’hôte?

A

-Selon les gènes hérités un individu possède un système immunitaire +/- efficace

-Mutation F508del dans le gène CFTR (fibrose kystique/mucoviscidose)

-Mutation delta 32 dans le gène CCR5: résistance VIH-1

80
Q

Comment les facteurs environnementaux
peuvent être un facteur de risque d’infection chez l’hôte?

A
  • Salubrité, surpopulation, installations sanitaires, qualité de l’eau, situations géographiques, conditions climatiques, latitude
81
Q

Comment les circonstances favorables
peuvent être un facteur de risque d’infection chez l’hôte?

A

-Tout événement (rupture d’une barrière naturelle, affaiblissement du système immunitaire) qui permet à un organisme pathogène de pénétrer et de se multiplier à l’intérieur d’un hôte

-Accidentelle: brûlure, traumatisme, éraflure
-Chirurgicale: incision, points de suture
-Affaiblissement du système immunitaire (immunosuppresseurs, HIV, cancers, etc.).

** De nombreuses personnes contracteront une infection à la suite de leur admission dans un établissement de santé (infection nosocomiale)

82
Q

L’interaction de quels facteurs contribue aux infections nosocomiales?

A

-La présence de microorganismes dans le milieu hospitalier
-L’état d’affaiblissement de l’hôte
-L’existence d’une chaîne de transmission

Les infections de voies urinaires, suivi des infections de la peau (et autres infections), suivi des infections d’une plaie chirurgicale, suivi de bactériémie et les infections des voies respiratoires inférieures sont les causes majeurs d’Infections nosocomiales.