4. Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Définissez l’anxiété

A

1) Sentiment désagréable de peur et d’appréhension marqué par des symptômes de tension et orienté vers le futur
Peur : Réponse émotionnelle à une menace imminente réelle ou perçue

2) Bénéfique en quantité modérée (normale)
• Améliore la performance physique et intellectuelle et sert de protection (signal d’alarme)

3) Réaction normal de fuite ou de combat (flight or fight)
• Les composantes de l’anxiété
1. Physiologique
2. Cognitive
3. Comportementale
4. Émotionnelle

4) Stresseurs : Changements/événements qui génèrent du stress

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que l’anxiété pathologique?

A
  • Lorsque l’anxiété est chronique, relativement intense et plutôt contraignante, souvent orientée vers le futur
  • Engendre une grande détresse (pour la personne anxieuse ou les autres autour d’elle)
  • On dx un trouble anxieux lorsque l’anxiété, subjectivement éprouvé, est présent dans une proportion trop éloignée de la situation réelle
  • Système d’alarme = trop sensible

C’est normal d’éprouver de l’anxiété de manière intense dans certains contextes… (p.ex., parler en public)
• Les personnes avec un trouble anxieux perçoivent la menace en l’absence de toute menace objective ou lorsque la situation est ambigüe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’anxiété?

A

1) Biologiques
• On constate une certaine hérédité génétique (études de jumeaux)
• Tr panique (32%)
• TAG: (28%)
• Phobies: entre 26 et 34% (dépendamment des phobies)
• Surtout via traits de personnalité et tempérament
• Névrotisme: Instabilité émotionnelle, affectivité négative, tempérament négatif
• Inhibition; gêne, timidité, évitement de la douleur

2) Environnementaux:
• Les précédents peuvent aussi s’appliquer… par le modeling
• Difficile de différencier… il existe un gène de la peur des animaux ou on a peur car notre figure d’attachement, celle qui nous protège, en a peur ?; On est instable
émotionnellement à la naissance ou on l’est en réaction aux réactions de nos figures d’attachement (réaction imprévisible) ?
• Événement stressants; pressions sociales

3) Psychologiques
• Croyances associés au danger concernant le contrôle et
l’incontrôlable et peur de ne pas pouvoir y faire face
• Évitement comme stratégie de gestion
• Attachement insécure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nommez des conséquences de l’anxiété

A
  • Risque suicidaire accru de 70% à 150%
  • Risque accru de dépression

• Altération du fonctionnement

  • Familial
  • Social
  • Occupationnel

• Impact économique

  • Coûts de santé
  • Productivité

• 40 % seulement recevraient un traitement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les symptômes communs de tous les TA?

A

1) Éveil somatique : activation du corps
2) Évitement comportemental (pour réduire l’éveil)

3) Perception subjective d’une menace
• Catastrophisation
• Expérience subjective de contrôle limitée sur la catastrophe à venir
• Hypervigilance
• Attention focusée sur soi

4) Se distinguent par le type d’objets ou le type de situations qui induisent la peur, l’anxiété ou le comportement d’évitement et le raisonnement cognitif
associé

5) Les troubles anxieux ont tendance à être
hautement comorbides
• 50% auraient au moins 2 TA

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Comment se distinguent les troubles anxieux dans le DSM 4 et 5?

A
1) • DSM-IV
• Phobie spécifique
• Trouble d’anxiété social
• Trouble panique
• Attaque de panique
• Agoraphobie
• Trouble d’anxiété généralisée
• ESPT (maintenant troubles liés à des trauma ou facteurs de stress)
• TOC (maintenant sa propre catégorie)
• Autres troubles anxieux
• Induit par une substance/rx ou dû à une affectation médicale
• Non spécifié
2) DSM-5
• Phobie spécifique
• Trouble d’anxiété social
• Trouble panique
• Attaque de panique
• Agoraphobie
• Trouble d’anxiété généralisée
• Anxiété de séparation (enfance)
• Mutisme sélectif (enfance)
• Autres troubles anxieux
• Induit par une substance/rx ou dû à une
affectation médicale
• Spécifié ou non spécifié
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Comment diagnostique-t-on la phobie spécifique?

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation spécifique.
B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
C. L’objet ou la situation est activement évité(e) ou est toléré avec une détresse intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
E. Elle est persistante (≥ 6 mois).
F. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
G. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Nommez des spécificateurs de phobies spécifiques

A

1) Animaux
• Araignées, insectes, chiens

2) Environnement naturel
• Hauteurs
• Tonnerre
• Eau

3) Sang-injection-accident

4) Situationnel
• Avions
• Ascenseurs
• Endroits clos

5) Autre
• Vomir
• S’étouffer
• Clown

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle est la prévalence de la phobie spécifique?

A
1) Prévalence
• À vie: 12%
• Sur 12 mois : entre 7 et 9%
• Inférieur en Asie, Afrique et Amérique latine (2-4%)
• 5% chez enfants et 16% chez 13-17 ans
• 2 femmes pour 1 homme
2) Les plus prévalentes
• Maladie/blessures
• Araignées
• Espaces clos
• Hauteurs
• Serpents

3) On peut développer une phobie de n’importe quoi
4) 75% des personnes atteintes d’une phobie en présentent plus d’une

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que le conditionnement en phobie spécifique?

A
  • Apprentissage vicariant
  • Généralisation de la peur
  • Comportements d’évitement renforcent ++
  • +++ facteurs biopsychosociaux qui rendent + vulnérables (ou non) en réaction à un objet de peur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Comment diagnostique-t-on le trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)?

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle (lesquelles) le sujet peut être exposé à l’observation attentive d’autrui.

B. Crainte d’agir de façon à être jugé négativement.

C. L’exposition provoque presque instantanément une réaction anxieuse.

D. L’objet ou la situation est évité(e) ou est vécu(e) avec une détresse intense.

E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.

F. Elle est persistante (≥ 6 mois).

G. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

I. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Nommez 3 spécificateurs du trouble d’anxiété sociale

A

1) Seulement de performance
• Lorsque la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public
• Ces patients tendent à avoir des peurs de performance qui sont typiquement invalidantes dans leur vie professionnelle

2) Situations de performance: faire un exposé oral; travailler en étant observé; uriner dans les toilettes publiques etc.
3) Situations interpersonnelle: parler à des gens en position d’autorité; aller à une soirée; rencontrer de nouvelles personnes etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle est la prévalence du trouble d’anxiété sociale?

A
• À vie: 8-12%
• Sur 12 mois : entre 3 et 7%
• Apparait souvent à l’adolescence
• Femmes > hommes
• Seulement 19% reçoivent un
traitement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que le conditionnement du trouble d’anxiété sociale

A
  • Apprentissage vicariant
  • Généralisation de la peur à plusieurs formes de contacts sociaux
  • Comportements d’évitement renforce ++
  • +++ facteurs biopsychosociaux qui rendent + vulnérables (ou non) en réaction à un objet de peur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Comment diagnostique-t-on le trouble panique?

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Un attaque de panique est une montée brusque de crainte ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques
minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
1. Palpitations, battements de coeur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de «devenir fou».
13. Peur de mourir.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :

  1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque).
  2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex., évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

D. Pas mieux expliqué par un autre trouble (ne survient pas juste dans le cadre d’un autre trouble).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Comment diagnostique-t-on l’agoraphobie?

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :

  1. Utiliser les transports en commun.
  2. Être dans les endroits ouverts (parking, ponts etc.)
  3. Être dans les endroits clos (voiture, théâtre etc.)
  4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
  5. Être seul(e) à l’extérieur du domicile.

B. Crainte ou évitement de ces situations parce qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours.

C. Elles provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Elles sont activement évitées, nécessitent un accompagnateur, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.

F. Elle est persistante (≥ 6 mois).

G. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

H. Si une affection médicale est présente, la peur ou l’anxiété est clairement excessive.

I. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

17
Q

Quelle est la prévalence du trouble panique avec ou sans agoraphobie?

A
1) Prévalence à vie
• AP seule: 22,7%
• TP seul: 3,7%
• AG seule: 1,7%
• AP-AG: 0,8%
• TP-AG: 1.1%
• À vie peu importe avec ou sans AG: 28.3% vont faire une attaque de panique

2) Chaque année…
• 1,7% = dx AG
• 11,2% = AP

3) Développement
• AP rare avant la puberté
• AP = 22-23 ans
• AG = 25-29 ans

18
Q

Quel est le conditionnement du trouble panique avec ou sans agoraphobie?

A

• Événement précipitant ou +++ anxiété peut mener vers une AP
• Inconfort lié = peur d’en refaire une
• Conditionnement intéroceptif
• Réactions physiologiques normale associée à AP = fausse alarme
• +++ facteurs biopsychosociaux qui modulent la sensibilité aux signaux du
corps

19
Q

Comment diagnostique-t-on le trouble d’anxiété généralisée (TAG)?

A

A. Anxiété et soucis excessifs (appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (1 seul chez l’enfant) :

  1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
  2. Fatigabilité.
  3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
  4. Irritabilité.
  5. Tension musculaire.
  6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non
    satisfaisant) .

D. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

E. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

F. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

20
Q

Quelle est la prévalence du trouble d’anxiété généralisée?

A
  • À vie: 9 %
  • Sur 12 mois (É-U) : 2,9 % (population générale) ; 0,9 % (adolescents)
  • Apparait souvent à l’adolescence
  • 2/3 femmes; 1/3 hommes
  • Âge de la première consultation: entre 30 et 45 ans
  • Début rare à l’enfance; + souvent à l’adolescence
  • Intolérance à l’incertitude
  • Anxiété maintenue et renforcée avec les stratégies utilisées pour contrôler
  • La personne n’apprend pas à tolérer l’incertitude
  • Facteurs de risque biopsychosociaux modulent l’intolérance à l’incertitude
21
Q

Comment diagnostique-t-on l’anxiété de séparation?

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes:

  1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales
    figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
  2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un
    malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
  3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (p. ex. se retrouver perdu, être kidnappé,
    avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
  4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en
    raison de la peur de la séparation.
  5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures
    d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
  6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
  7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
  8. Plaintes somatiques répétées (p. ex. céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors
    des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.

B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent pendant au moins 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant 6 mois ou plus chez les adultes.

C. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

D. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

22
Q

Quelle est la prévalence de l’anxiété de séparation?

A
  • Prévalence
  • Sur 12 mois: 0,9-1,9% chez les adultes; 1,6% chez les adolescents
  • Sur 6 à 12 mois: 4% chez les enfants
  • Décroit en vieillissant
  • Autant chez les garçons que chez les filles
23
Q

Caractérise l’anxiété de séparation (4 points):

A
  • La relation d’attachement permet à l’enfant d’éprouver un sentiment de sécurité -> mène l’enfant à l’exploration de son environnement et favorise le développement de son indépendance
  • Attachement insécurisé
  • Permanence de l’objet: l’objet existe et est rassurant même s’il n’est pas la/qu’on ne le voit pas
  • Outre le style d’attachement, peut survenir en réaction à un événement marquant (mort, maladie, divorce, déménagement etc.)
24
Q

Comment diagnostique-t-on le mutisme sélectif?

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex. à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations.

B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.

C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école).

D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.

E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de
l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.

25
Q

Quelle est la prévalence du mutisme sélectif?

A

• Relativement rare

• On estime entre 0,03 et 1% en fonction du contexte (clinique vs scolaire sv population
générale)

  • Ne semble pas varier en fonction du sexe
  • Plus d’observation chez l’enfant en comparaison à l’adolescent et l’adulte
  • Généralement observé avant l’âge de 5 ans mais la perturbation peut n’attirer l’attention qu’au moment de l’entrer à l’école
  • Tend à disparaître « en grandissant »
  • Mais information longitudinale limitée (peu d’études)
  • Le mutisme sélectif peut diminuer mais l’anxiété sociale demeurer
26
Q

Nommez 4 autres troubles anxieux:

A

1) Trouble anxieux induit par une substance/un médicament
• Les symptômes se sont développés durant ou rapidement après une intoxication ou un sevrage d’une
substance, ou une exposition à un médicament.
• La substance ou le médicament est capable de produire les symptômes.

2) Trouble anxieux dû à une autre affection médicale
• Démonstration que la perturbation (anxiété) est la conséquence physiologique directe d’une autre
affection médicale.

3) Autre trouble anxieux spécifié
• Symptômes d’un trouble anxieux, sans remplir tous les critères, détresse significative ou altération du
fonctionnement; On spécifie pourquoi le trouble ne répond pas à un autre trouble anxieux spécifique

4) Trouble anxieux non spécifié
• Symptômes d’un trouble anxieux, sans remplir tous les critères, détresse significative ou altération du fonctionnement; On se spécifie pas pourquoi le trouble ne répond pas à un autre TA spécifique

27
Q

Comment la thérapie cognitive-comportementale traite-t-elle le trouble anxieux?

A

1) Psychoéducation
2) Restructuration cognitive (challenger les pensées; semer le doute)

3) Exposition (et prévention de la réponse)
• In vivo
• En imagination
• In virtuo
• Sensation intéroceptives (p.ex., hyperventilation)
• Cibler la sensation et la reproduire: p.ex., faire le tourner le patient sur sa chaise ou debout (pour étourdissement); course sur place ou descente et monté d’escalier (pour battements cardiaques); respirer une paille (pour hyperventilation); fixer une lumière (pour vision flou) etc.

28
Q

Quelles prescriptions donne-t-on aux patients des TA?

A

Peuvent aider à diminuer l’intensité de la courbe d’anxiété:

  • Anxiolytiques
  • Antidépresseurs

Prudence à la rx : Peuvent interférer avec le traitement (p.ex., rx prn avant la séance)

29
Q

Comment la thérapie psychodynamique traite-t-elle le trouble anxieux?

A
  • Focus sur les conflits interpersonnels associés à l’anxiété (sociale ou généralisée)
  • Met l’emphase sur la relation positive patient/thérapeute afin de motiver de nouveaux comportements
  • Amène le patient à être plus conscient de ce qui suscite l’anxiété et de ses repercussions
  • Comme pour la TCC, on vise à tolérer les inconforts associés à l’anxiété et développer l’autonomie affective