2. Évaluation clinique, classification et diagnostic psychologique Flashcards

1
Q

Définissez l’évaluation psychologique

A

1) Acte d’observation attentive et intensive

« L’objectif des techniques d’évaluation psychologique est d’examiner les facteurs cognitifs, émotionnels, liés à la personnalité et comportementaux associés au fonctionnement psychopathologique. »

2) Doit être précédée par une demande
- Par la personne
- Par un tiers
- Une référence d’un autre professionnel

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2
Q

Quels sont les différents facteurs pouvant influencer le type d’évaluation qui sera effectué?

A

1) Les besoins du patient, la sévérité des difficultés et du
dysfonctionnement

2) Le contexte (ressources financière et temps)
3) Le milieu (p.ex., évaluation d’admission au CRDQ vs évaluation comme « entretiens préliminaires » à un traitement)
4) L’approche du professionnel
5) On évalue la problématique liée à la demande d’aide ou on prend aussi le temps d’évaluer le fonctionnement ?

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3
Q

Définissez l’entrevue clinique

A

« Une entrevue est un échange verbal dans lequel une personne, l’interviewer, se sert du langage comme principal moyen de mieux connaître une autre personne, l’interviewé. » (p.66)

Le paradigme adopté par l’interviewer influence:

  • L’information recueillie (p.ex., psychodynamique et cognitifcomportemental)
  • L’interprétation de l’information (p.ex., la manière de conceptualiser la compréhension des difficultés)
  • La durée de l’évaluation
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4
Q

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique?

A

Alliance avec le client
« Le désir de collaborer au traitement qui s’appuie sur les sentiments positifs du client envers le thérapeute (sympathie, attachement, sentiment d’être compris,
reçu, etc.). C’est surtout celle-ci qui témoigne de la qualité du lien. Elle suppose chez le client une capacité à faire confiance, une aptitude à se laisser guider, une
détermination à aller jusqu’au bout de la démarche malgré les difficultés rencontrées en cours de route.»

  • Monique Brillon, psychologue – revue OPQ

« L’alliance thérapeutique désigne le processus interactionnel qui lie patient et thérapeute autour de la finalité et du déroulement de la thérapie. Souvent
synonyme de relation thérapeutique, il croise aussi les concepts d’empathie, de relation d’aide et de transfert.»

  • Dunod, 2011

Dépend de plusieurs facteurs, dont la personnalité du thérapeute et du patient, des habiletés de communications, l’empathie etc.

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5
Q

Qu’est-ce qui est exploré lors de l’entrevue clinique?

A

Ce qui est exploré lors de l’évaluation peut varier selon le milieu et le professionnel mais certaines caractéristiques sont similaires d’un professionnel à l’autre.

1) Informations générales
Données sociodémographiques

2) Motif de consultation
Qu’est-ce qui amène la personne à consulter?

3) Histoire de la problématique actuelle
Description des symptômes
Type de symptômes
Moment d’apparition
Sévérité
Fréquence
Durée
Contexte et stresseurs

4) Conséquences des symptômes: Conjugales, familiales, sociales, légales, professionnelles, financières
5) Épisodes précédents: Traitements reçus, niveau d’engagement, résultats thérapeutiques

6) Ce que la personne fait actuellement pour s’aider
RDV avec un autre intervenant ? RX ?

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6
Q

Qu’est-ce que l’anamnèse en entrevue clinique?

A

L’histoire de vie.

On explore donc l’enfance, l’adolescence, et l’âge adulte

  • D’où la personne vient, type de famille, relation entre les membres de la famille, quel genre d’enfant (tempérament), premiers souvenirs
  • Histoire développementale (grossesse, accouchement, premières étapes développementales (motricité, langage, propreté, etc.))
  • Exploration des transitions (p.ex., garderie, école, déménagement)
  • Événements de vie bouleversants ? Deuils (animaux, proches etc.) ?
  • Relations interpersonnelles (meilleur ami ? confident ? drama ? intimidation ?)
  • Personnes significatives dans l’histoire (encore en contact ?)
  • Puberté, premières expériences
  • Sexualité (premières relations auto et allo-érotiques; préférences; types de comportements; fréquence; satisfaction; pornographie ? quel genre de
    pornographie ? etc)
  • Sphère académique, comportementale
  • Histoire professionnelle (comment la personne a gagné sa vie jusqu’à présent)
  • Finance (dettes ? économies ?)
  • Relations interpersonnelles actuelles
  • Intimité relationnelle et sexuelle
  • Relations amoureuses
  • Antécédents psychiatriques, personnels (incluant judiciaires), familiaux
  • Habitudes de consommations
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7
Q

Nommez 3 critères à ne pas négliger en entrevue clinique:

A
  • La compréhension du patient de ses difficultés
  • Ses attentes envers un traitement
  • Autre chose qu’il aurait souhaité aborder qui n’a pas été abordé ?
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8
Q

Quelles observations cliniques et impressions subjectives en entrevue clinique:

A
  • Apparence générale et physique (tenue vestimentaire; hygiène; signes distinctifs, tailles, etc.)
  • Attitude (collaborant ? séducteur ? hostile ? méfiant ? puérile ? Etc.)
  • Langage (qualité, débit, particularités)
  • Opération de la pensée (cohérent ? désorganisé ? logique ? Etc.)
  • Qualité du contact avec la réalité (troubles perceptuels ? halluciné ?)
  • Fonctions cognitives (orientation dans l’espace temps et personne; mémoire; attention et concentration)
  • Fonctionnement intellectuel estimé
  • Humeur et affect (euthymique ? déprimé ? irritable ? Etc.; concordant ? mobilisable ?)
  • Jugement (préservé ? altéré ? absent ?)
  • Autocritique (et évaluation des capacités de mentalisation)
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9
Q

Nommez 6 modalités d’évaluation:

A

1) Les entrevues non-structurées;
2) Les entrevues dirigées/structurées; semi-structurées
3) Les tests psychologiques;
4) L’évaluation biologique;
5) L’évaluation neuropsychologique;
6) L’examen médical;

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10
Q

Caractérisez l’entrevue non-structurée:

A

1) Verbalisations libre
2) Éléments abordés non prédéfinis

3) Avantages
Le patient aborde ce qu’il veut aborder
Il peut se sentir plus écouté, compris
Favorise l’alliance

4) Inconvénients
Risque d’oublier d’évaluer certaines sphères
Moins fiables (2 psychologues n’évalueront pas nécessairement de la même manière)

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11
Q

Caractérisez l’entrevue structurée:

A

1) Cueillette d’information standardisée
Questions préétablies
P.ex.: Entrevue clinique structurée pour les troubles du DSM-5 (Structured Clinical Interview for DSM)

2) Avantages:
Fait le tour des psychopathologies
Permet d’évaluer une large gamme de symptômes/critères

3) Inconvénients:
Manque de spontanéité
Peut inhiber le patient
Risque d’affecter l’alliance

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12
Q

Caractérisez l’entrevue semi-structurée:

A

1) Hybride entre les entrevues structurées et non-structurées:
Questions préétablies
Possibilité d’approfondir certains points ou poser des questions supplémentaires
P.ex.: Structured interview of personality organization-revised (STIPO-R)

2) Avantages
Cueillette de donnée structurée
Données qualitatives pertinentes
Moins rigide que les entrevues structurées

3) Inconvénients
Manque de spontanéité
Peut inhiber le patient
Risque d’affecter l’alliance

Moins rigides que les entrevues structurées

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13
Q

Caractérisez les tests psychologiques

A

1) « Instruments standardisés qui visent à mesurer la performance d’un sujet à l’égard d’une tâche donnée ou encore à évaluer sa personnalité ou ses pensées, sentiments et comportements. »

2) Les inventaires de personnalité
p. ex.: Inventaire multiphasique de la personnalité du Minnesota (MMPI); Million Clinical Multiaxial Inventory (MCMI).

3) Les tests projectifs (basés sur l’hypothèse projective psychanalytique)
P.ex.: test de Rorschach; test d’appréciation thématique (TAT).
Tests assez controversés, mais encore très utilisés

4) Les tests d’intelligence
Évaluer les capacités cognitives d’une personne.
Diagnostiquer les troubles d’apprentissage; cerner les forces et faiblesses; élaboration de programmes; évaluer la déficience intellectuelle et la douance; suivre le développement ou le déclin des capacités intellectuelles.
Bonne fiabilité et validité de critère
P.ex.: Échelles d’intelligence de Wechsler (enfants, adolescents, adultes);
Échelle d’intelligence Stanford-Binet.

5) Les entrevues et questionnaires d’autoévaluation
Mesure de symptômes
P.ex.: Beck Depression Inventory (Symptômes dépressifs); Beck Anxiety Inventory (Symptômes anxieux); Positive and Negative Syndrome Scales
(Symptômes psychotiques).

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14
Q

Caractérisez l’évaluation biologique:

A

1) L’imagerie cérébrale
-Techniques d’imagerie structurelle
Tomodensitométrie (TDM)
Imagerie par résonnance magnétique (IRM)
-Techniques d’imagerie fonctionnelle
Imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf)
Tomographie par émission de positons (TEP)

2) Utilité clinique
Mesures objectives
Clarifier le diagnostic et le traitement

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15
Q

Définir l’évaluation neuropsychologique:

A

Neuropsychologue: « Psychologue qui s’intéresse aux effets des anomalies du cerveau sur la cognition, les affects et les comportements. »

Objectifs: Mesurer les corrélats comportementaux des fonctions cérébrales;
Définir le profil caractéristique associé à un syndrome neurologique;
Déterminer l’emplacement, la latéralisation et l’étiologie d’une lésion cérébrale;
Déterminer la présence de déficits neuropsychologiques;
Définir forces et faiblesses neuropsychologiques;
Évaluer les sentiments du client face à son syndrome;
Recommander un traitement

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16
Q

Définir l’examen médical:

A

1) S’assurer que le trouble n’est pas mieux expliqué par une maladie physique
p. ex.: Hyperactivité de la glande thyroïde, dérèglement hormonal

Si problème physique, vérifier si concomitant ou facteur causal du problème psychologique. Importance d’examiner l’historique des deux conditions

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17
Q

Qu’est-ce que l’évaluation fondée sur des données probantes?

A

1) Prise de décision clinique intégrant les meilleures preuves scientifiques, l’expérience clinique et les caractéristiques du patient

2) Évaluation basée sur des données de recherche
Fiabilité
Validité
Caractéristiques du client (p.ex., niveau de lecture; âge; antécédents)

18
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic?

A

« Le processus d’identification d’un trouble en examinant les signes et symptômes y étant associés. »

Au terme de l’évaluation, on peut en venir ou non à un diagnostic officiel. Dans bien des situations, on partage au patient une compréhension de ses difficultés sans nécessairement émettre un diagnostic (particulièrement un diagnostic « frontière » de trouble de la personnalité)

19
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic différentiel?

A

« Le processus de distinction entre deux ou plusieurs troubles qui partagent des signes et symptômes. »

20
Q

Pourquoi le diagnostic est-il si important?

A

1) Offre un langage commun (actuellement DSM-5)
2) Permet d’identifier les causes et de planifier le traitement
3) Accès aux soins

4) Domaines touchés par la classification diagnostique en Santé Mentale:
Recherche
Pratique clinique
Industrie pharmaceutique
Système judiciaire
Public
21
Q

Distinguez le diagnostic psychologique du diagnostic psychiatrique

A

Diagnostic psychologique (Sultan 2004):

  • Décrire une dynamique individuelle, les forces et faiblesses, les déficits, les fonctions adaptatives, les réactions individuelles qui déterminent une conduite et son évolution. C’est donc la compréhension individuelle du cas
  • L’objectif est de comprendre une personne et non un dysfonctionnement. Donc, on s’intéresse à ce qui singularise un individu dans une catégorie

2) Diagnostic psychiatrique:
On situe un cas par rapport à une classification.

22
Q

Définir les modèles catégoriels traditionnels (restrictifs)

A

1880-1930
Principal représentant: Émile Kraepelin
Le patient doit posséder toutes les caractéristiques;
Pas de variation inter-groupe et aucun cas «frontière»;
Catégories mutuellement exclusives;
Aucune comorbidité

23
Q

Définir les modèles catégoriels traditionnels

A
Les troubles mentaux d’une même catégorie ont:
Des causes et une étiologie communes;
Des trajectoires évolutives identiques;
Des issues similaires et prévisibles;
Des réponses homogènes au traitement
24
Q

Pourquoi les systèmes catégoriels traditionnels causent-ils l’insatisfaction?

A
  • Plusieurs systèmes descriptifs différents
  • Absence de liens entre les catégories descriptives, un plan de traitement efficace (qu’est-ce qu’on fait avec lui ou elle?), et une compréhension approfondie de la maladie (pourquoi il hallucine, pourquoi il est maniaco-dépressif?)
  • Les deux grandes guerres mondiales ont fait émerger de nombreuses déficiences dans les systèmes de classification
25
Q

Définir les classifications étiologiques (dimensionnelles)

A

1930 à 1970
Conviction que le traitement des troubles mentaux ne s’améliorera que si on s’attarde aux causes de ces problèmes plutôt qu’à la description des symptômes

Il faut trouver le sens des symptômes et de la maladie

Considération des différences individuelles et de la nécessité de développer une classification plus flexible.

26
Q

Qualifiez la classification multi-axiale

A

Axe I: Toutes les catégories diagnostiques à l’exception des troubles de la personnalité et du retard mental;
Axe II: Troubles de la personnalité et retard mental;
Axe III: Affections médicales générales;
Axe IV: Facteurs psychosociaux et environnementaux;
Axe V: Fonctionnement global.

27
Q

Quand est-ce que les DSM ont été publiés?

A

1952: Publication du Manuel diagnostic et statistique (DSM) par
l’American Psychiatric Association.
1968-1969: Nouvelle version du CIM (CIM-II), DSM-II et Glossary of
Mental Disorders (Britannique).
1980: DSM-III
1987: DSM-III-R (Classification multiaxiale)
1994: Publication du DSM-IV
2000: Publication du DSM-IV-TR (révision de texte)
2013: Publication du DSM-5

28
Q

Distinguez les trois types de classifications:

A

1) Catégorielle:

  • Chaque trouble est unique
  • Aucun chevauchement entre les pathologies
  • Ne rend pas compte de la complexité des troubles psychologiques

2) Étimiologique:

  • Évaluation sur un continuum
  • Approche personnalisée
  • Diminue l’accord interjuges

3) Classification prototypique (approche hybride)

• Spécifie les caractéristiques essentielles des troubles, mais autorise certaines variations

29
Q

Nommez deux indices de fiabilité:

A

Sensibilité: accord sur la présence d’un diagnostic

Spécificité: accord sur l’absence d’un diagnostic

30
Q

Nommez des avantages du DSM:

A

Avantages:

Offre un langage commun
Permet de repérer rapidement les symptômes cliniques
Offre une homogénéité diagnostique

Depuis le DSM-III:

Couvre plus large que juste les symptômes, approche intégrative (ex. problèmes sociaux/environnementaux)
Meilleure description des catégories diagnostiques (+détaillée)
Intérêt pour l’expression des symptômes selon les cultures
Meilleure description des symptômes (+ précise)
Meilleure fiabilité des catégories diagnostiques

31
Q

Définir le système diagnostique de l’APA (DSM)

A

Système de classification au même titre que CIM (Classification prototypique)

Les comportements pathologiques sont une somme de symptômes (classement de troubles et non d’individus)

Basé sur un modèle explicatif multifactoriel (avant DSM-5)

Ne repose sur aucune approche/paradigme théorique

On le dit athéorique

Les troubles se regroupent en familles/catégories

Les critères furent établis par des comités consensuels et basés sur des données empiriques.

32
Q

Quels sont les changements apportés aux catégories du DSM-5?

A

Changements apportés aux catégories du DSM-5:

  • De nouveaux troubles (hyperphagie boulimique, thésaurisation pathologique)
  • De nouveaux critères (trouble de stress post-traumatique)
  • De nouvelles catégories regroupant d’anciennes sous-catégories (Trouble du spectre de l’autisme, Troubles addictifs)
  • Nouvelle conceptualisation des troubles actuels (troubles obsessionnels-compulsifs vs troubles anxieux)
  • De nouvelles désignations pour les troubles existants (Troubles somatoformes → troubles à symptomatologie somatique et apparentés).
  • De nouvelles notations dimensionnelles pour évaluer les symptômes de certains troubles (Évaluation dimensionnelle des symptômes psychotiques par le clinicien)
  • On y accorde davantage d’importance à la suicidalité dans la présentation des troubles
  • Format qui reflète les cycles de la vie
  • Troubles à l’enfance au début et troubles chez les personnes âgées vers la fin
33
Q

Quels sont les changements controversés apportés au DSM-5?

A
  • Le TSA constitue une nouvelle catégorie générale (élimination du syndrome d’Asperger)
  • L’ajout du trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
  • « Exclusion du deuil » a été supprimée dans le critère diagnostique du trouble dépressif caractérisé/majeur
  • Les TP sont encore conceptualisés sous l’approche catégorielle
  • Suppression de certains troubles (p.ex., trouble hypocondriaque)
34
Q

Catégories diagnostiques du DSM-5

A

Troubles neurodéveloppementaux;
Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques;
Troubles bipolaires et apparentés;
Troubles anxieux;
Troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés;
Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress;
Troubles dissociatifs;
Troubles à symptomatologie somatique et apparentés;
Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments.
Troubles du contrôle sphinctérien;
Trouble de l’alternance veille-sommeil;
Dysfonctions sexuelles;
Dysphorie du genre;
Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites;
Troubles liés à une substance et troubles addictifs;
Troubles neurocognitifs;
Troubles de la personnalité;
Troubles paraphiliques;
Autres troubles mentaux;
Troubles des mouvements et autres effets indésirables induits par un médicament;

35
Q

Que faire au terme de l’évaluation?

A
  • Partager une compréhension clinique des difficultés du patients
    Avec ou sans diagnostic
  • Discuter des facteurs pronostics favorables et défavorables que présente le patient
  • Recommander une suite pour l’aider dans ses difficultés
    Psychothérapie ou non ? Quel type ? Temps de traitement recommandés
    approximatif ? (dépend de la sévérité des enjeux et de l’approche de traitement recommandé, MAIS aussi de ce que veut le patient… au final c’est sa vie)
    Groupe ou individuel ? (dépend aussi de la structure des services disponibles)
    Hôpital de jour ?
    Etc.
36
Q

Que sont les facteurs pronostics?

A

facteurs permettant, dans une certaine mesure, de prévoir l’évolution de la maladie et l’efficacité du traitement

37
Q

Nommez des facteurs pronostics favorables (du client)

A
  • Croyances et attentes envers le processus
  • Personnalité et style d’attachement
  • Motivation à changer (égosyntone vs égodystone)
  • Type et gravité du dysfonctionnement
  • Autres facteurs documentés
    le courage, la persévérance, la flexibilité, l’engagement, la responsabilité, l’humour, l’empathie, la confiance et…
    des « avantages naturels », soit l’intelligence, la beauté, la position sociale, l’éducation, la richesse, le talent et… surtout la capacité et la soif d’une relation saine
38
Q

Nommez des facteurs pronostics défavorables (chez les patients avec un TP)

A
Absence de détresse
Motivation extrinsèque au tx
Refus de faire des sacrifices pour la psychothérapie
Absence de rôle productif/actif
Conditions de vie défavorables
Méfiance paranoïde
Hostilité/mépris
Incapacité à s’attacher
Défenses projectives
Attitudes rigides-antisociales
Sentiment chronique d’amertume et désir de vengeance
Envie
Contre-transfert massif
Traits psychopathiques
Sadisme
39
Q

Qui abandonne le plus souvent prématurément le traitement?

A

1) Hommes, plus jeunes et sans emploi
2) La combinaison de deux facteurs (Gains secondaires et dx Narcissisme pathologique) permet de prédire l’abandon ou la poursuite du traitement à 6 mois
3) La combinaison de trois facteurs (Gains secondaires, dx Narcissisme pathologique et faible motivation) permet de prédire l’abandon ou la poursuite du traitement à 3 mois

40
Q

Nommez des caractéristiques du thérapeute qui influencent les résultats de la psychothérapie:

A

Qualités personnelles
Personnalité chaleureuse et Style d’attachement sécure (Expérience relationnelle positive)

Expérience
Formation
Compétences

(relation entre client et thérapeute):
Concordance
Alliance thérapeutique

41
Q

Nommez des conclusions sur la psychothérapie par des chercheurs:

A
  • La thérapie est généralement utile
  • Nous observons une certaine amélioration rapidement
  • Les différentes thérapies donnent des résultats similaires
  • Les progrès seraient dus à des facteurs communs plutôt qu’à des facteurs particuliers aux thérapies
  • La relation client-thérapeute serait le meilleur prédicteur de progrès
  • Les thérapeutes apprennent davantage sur les techniques par l’expérience que par la recherche
  • Environ 10% des clients présentent un état aggravé à la suite d’une thérapie

Écarts entre la recherche et la pratique
Manuels de traitement trop rigides?
On tient difficilement compte des différences individuelles…
Efficacité expérimentale vs efficacité écologique
Expérimentale = Études en milieux contrôlés
Écologique = Études en contexte naturel
Le défi des soins intégrés (recherche et pratique)
Thérapies validées empiriquement vs Pratique basée sur les données probantes