3- Le cortex visuel, partie 2 Flashcards
Comment peut-on démontrer qu’une région est impliquée dans une fonction?
Il faut mettre en relation l’activation et l’exercice de la fonction grâce aux méthodes de régression.
Comment diminuer la qualité de la stimulation? (6 façons)
1- Masquage rétroactif 2- Occlusion 3- Bruit visuel 4- Image fragmentée "scrambled" 5- Réduction de la durée du stimulus 6- Réduction du contraste du stimulus
Pourquoi peut-il être difficile d’établir des aires visuelles distinctes à certain stimuli?
- Car les régions de haut niveau représentent une rétinotopie relativement floue comparativement aux aires de bas niveau (car champs récepteurs plus GROS en haut niveau. Plus facile de trouver la frontière entre les aires si rep. rétinotopique plus marquée, avec petits CR)
- Mais plus on avance dans la hiérarchie des airs visuelles, plus la spécificité des activations liées à une classe de stimulation ou à une dimension de la stimulation devient grande
Que les lésions cérébrales nous disent-elles sur la subdivision des aires visuelles?
- Certaines lésions causent des déficits spécifiques à certaines classes d’objets
- Compatible avec la subdivision des aires visuelles de haut niveau
Décrivez l’hypothèse actuelle de la hiérarchie dans le cortex visuel.
1- Aires de BAS niveau
- Traitement des aspects LOCAUX du stimulus liés de près aux caractéristiques de l’image rétinienne
- PETITS champs récepteurs
2. Aires de HAUT niveau - Traitement des aspects GLOBAUX, ABSTRAITS et invariants à certains aspects accidentels de l’image (illumination, contraste, orientation, composition spectrale, etc.)
- GROS champs récepteurs (observé aussi chez le singe)
- On constate au moins deux voies distinctes de hiérarchie de traitement : occipito-temporale et occipito-pariétale
Quelles sont les anciennes théories au sujet des aires de haut niveau, surtout pour LOC et VOT?
1- Système distribué unique “general purpose” pour la reconnaissance d’objet
2- Modules spécifiques visages et lieux + 3e module “general purpose” pour objets
3- Modules spécifiques aux attributs sémantiques des objets (catégories)
> Théorie folle
4- Système unique subdivisé en zones définies par ses particularités quant au traitement visuel effectué
(ex : discriminations visuelles fines entre les objets d’une même catégorie - yeux + bouche + nez = visage)
5- Ensemble d’aires rétinotopiques distinctes selon leur facteur de magnification corticale, certaines préférant la stimulation centrale (ex : visage) et d’autres la périphérie (ex : lieux)
*4 et 5 sont les théories actuelles
Décrivez la hiérarchie de la voie occipito-temporale par rapport au niveau de contraste.
- Plus on avance, plus les activations observées deviennent indépendantes du niveau de contraste.
1. V1 (bas niveau)
> Plus on augmente le contraste, plus il répond rigoureusement
2. LO (haut niveau)
> On a un seuil (pas de réponse jusqu’à 10 de contraste) - constant une fois qu’on a atteint le seuil.
Décrivez la hiérarchie occipito-temporale par rapport à la taille du stimulus.
- Plus on avance, plus les activations observées deviennent indépendantes de la taille du stimulus.
- Lié à la taille des champs récepteurs
1. V1 (bas niveau)
> Petits CR : on augmente l’étendue du stimulus (on doit activer + de neurones pour percevoir un + gros stimulus)
2. LO (haut niveau)
> Grands CR : insensibles à la taille car même si on augmente la taille du stimulus, le nombre de neurones recrutés reste le même.
Décrivez la hiérarchie occipito-temporale par rapport à la fragmentation.
- Plus on avance, plus les activations observées deviennent dépendantes de la fragmentation.
- La fragmentation augmente les détails et contrastes
1. V1 (bas niveau)
> Insensibilité au nombre de fragments (et à leur taille) dû au traitement local effectué par les petits CR
> Bcp de fragmentation = + grande activation de V1, car il est spécialiste du détail et contraste
2. VOT et LO (haut niveau)
> Sensibilité indique des plus grands CR qui effectuent un traitement sur des portions plus étendues de l’image (traitement global)
Y a-t-il un traitement top down en vision?
- Oui
- Il y a une modulation attentionnelle (attention visuo-spatiale en l’absence de stimulation module l’activité dans V2)
- L’attention portée sur 1) une classe spécifique de stimuli ou 2) une dimension du stimulus augmente l’activité des régions qui y sont spécialisées (ex : porter attention à des visages augmente l’activité de la FFA)
Pourquoi utiliser un stimulus dynamique?
- Pour un point d’une image, plus il correspond à l’activité de neurones à gros CR, plus la durée de stimulation de ces neurones est longue
- En le déplaçant, la durée pendant laquelle le stimulus couvre le CR est rapide si on a un petit CR
Vrai ou faux? Des travaux récents démontrent une augmentation de la taille des champs récepteurs entre V1 et hV4.
Vrai.
Vrai ou faux? Dans les aires de bas niveau (en particulier V1 et V2), il y a une activation très sélective.
Faux : il y a une activation dans pratiquement tous les cas de stimulation visuelle.
Quelles 2 aires sont fortement rétinotopiques, avec des champs récepteurs très sensibles aux propriétés locales du stimulus (ex : orientation de contours locaux), dont la réponse est fortement altérée par le contraste et varie en fonction des paramètres rétiniens de la stimulation?
V1 et V2.
Vrai ou faux? Plus l’amplitude d’une réponse est grande, plus la probabilité de détection de ce stimulus est grande.
Vrai. L’amplitude de la réponse covarie avec la probabilité de détection du stimulus, suggérant ainsi une relation causale.