2.8A Néoplasies d'origine lymphoïde (excluant la section sur les lymphomes) Flashcards

1
Q

Il existe deux grandes classes de néoplasies lymphoïdes. Quelles sont-elles ?

A
  • Néoplasies des précurseurs lymphoïdes

- Néoplasies des lymphoïdes matures

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2
Q

2 entités néoplasiques existent parmi les néoplasies des précurseurs lymphoïdes. Quelles sont-elles ?

A
  • Leucémie/lymphome lymphoblastique B

- Leucémie/lymphome lymphoblastique T

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3
Q

5 entités néoplasiques existent parmi les néoplasies lymphoïdes matures. Quelles sont-elles ?

A
  • Néoplasies à cellules B matures
  • Néoplasies à cellules T matures et NK
  • Lymphomes hodgkiniens
  • Maladies lymphoprolifératives post transplantation
  • Néoplasies à cellules histiocytaires et dendritiques
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4
Q

Qu’est-ce qui définit une leucémie aigue lymphoïde ?

A

> 20 % de blattes lymphoïdes dans la moelle osseuse.

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5
Q

Lorsqu’il y a présence d’une masse et < 20 % de lymphoblastes dans la moelle, comment on appelle ça ?

A

Un lymphome

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6
Q

V ou F

On peut rarement rencontrer des lymphoblastes dans les lymphocytoses réactionnelles ou les syndromes mononucléosiques

A

F

On ne les rencontre jamais

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7
Q

V ou F
Dans 80 % des cas, un simple examen du frottis sanguin permet de suspecter la présence de lymphoblastes dans le sang périphérique

A

V

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8
Q

Quelle tranche d’âge de la population est le plus souvent atteinte par la LAL ?

A

Les jeunes enfants (80 % des cas de leucémie sont lymphoïdes)

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9
Q

La LAL existe-t-elle chez l’adulte ? Quelle est sa prévalence parmi les leucémies ?

A

20 % des leucémies aigues après l’âge de 20 ans.

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10
Q

À quoi ressemble la survie de la LAL chez l’enfant ?

A

Assez élevé. On parle de 80-90 % de CURABILITÉ.

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11
Q

Quelle est l’étiologie principale de la LAL ?

A

Elle est inconnue comme pour toutes les leucémies aigues.

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12
Q

V ou F

La LAL touche plus le sexe masculin

A

F

Elle touche également les deux sexes.

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13
Q

Il existe trois sous-type de LAL. Quels sont-ils et comment peut-on les distinguer ?

A

Ce sont les L1, L2 et L3 qui se distinguent par leur morphologie

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14
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques et morphologiques de la LAL-L1 ?

A

Elle touche le plus souvent les jeunes (80 %) et donne une population blastique très homogène

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques et morphologiques de la LAL-L2 ?

A

Elle touche le plus souvent l’adulte (80 %) et donne une population blastique très HÉTÉROGÈNE

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques de la LAL-L3 ?

A

Elle représente 3-4 % des LAL et touche autant l’enfant que l’adulte

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17
Q

Quelles sont les caractéristiques morphologiques de la LAL-L3 ?

A

On peut y voir une population de lymphocytes B MATURES à cytoplasme hyperbasophile, souvent vacuolé ressemblant beaucoup aux cellules retrouvées dans le lymphome de Burkitt

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18
Q

Qu’est-ce qu’il est primordial de savoir dans le diagnostic d’un sous-type de LAL ?

A

Savoir si la LAL est issue de précurseur B ou T. La morphologie cellulaire NE PERMET PAS cette distinction.

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19
Q

V ou F

La majorité des LAL origine des lymphocytes B immatures

A

V

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20
Q

Quel antigène portent à leur surface les lymphocytes B immatures dans la majorité des LAL ?

A

CD19

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21
Q

Qu’est-ce qui permet d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les LAL ?

A

La cytogénétique

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22
Q

La présence d’un certain chromosome augmente avec l’âge pour les patients atteints de LAL. Quel est ce chromosome ?

A

Le chromosome de Philadelphie (t9:22 et gène BCR-ABL). On l’observe chez jusqu’à 30 % des patients atteints de LAL.

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23
Q

Outre le chromosome de Philadelphie, un autre gène peut se retrouver chez les patients atteints de LAL et est associé à un mauvais pronostic. Lequel ?

A

Le gène MLL (11q23)

Le carytotype hypodiploïde (<45 chromosomes) est également associé à un mauvais pronostic.

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24
Q

La LAL cause une insuffisance médullaire. Comment peut-elle se manifester ?

A
  • Anémie (dyspnée, pâleur, fatigabilité, tachycardie)
  • Neutropénie (infections)
  • Thrombopénie (pétéchies/purpura ecchymoses)
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25
Q

Qu’est-ce que peut entrainer la prolifération cellulaire retrouvée dans les cas de LAL ?

A

Un syndrome tumoral avec polyadénopathies, hépato-splénomégalie et parfois une masse médiastinale (surtout dans les LAL-T).

Attention à la compression vasculaire et respiratoire

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26
Q

Pourquoi on peut avoir des douleurs osseuses dans une LAL ?

A

C’est à cause de l’envahissement médullaire massif. On peut voir des soulèvements périostes à la RX osseuse.

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27
Q

La LAL se présente le plus souvent chez l’enfant par cet unique symptôme. Quel est-il ?

A

La douleur osseuse

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28
Q

Je suis une manifestation clinique assez fréquente des LAL qui entraine des céphalées, des douleurs rachidiennes, No/Vo, des raideurs nucales et même des signes neurologiques focaux. Qui suis-je ?

A

L’envahissement méningé!

On confirme son dx par ponction lombaire. Pas besoin d’IRM de routine.

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29
Q

Outre les méninges, la moelle et les organes lymphoïdes, un autre organe peut être envahi, particulièrement chez les garçons. Lequel ?

A

Les testicules!
Elles représentent en fait un territoire où les cellules leucémiques peuvent échapper aux médicaments et causer une récidive.

On peut confirmer le dx par une ponction cytologique.

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30
Q

Qu’est-ce qu’on peut retrouver à la formule sanguine d’une LAL ? (2)

A

Hyperleucocytose avec éléments mononucléés immatures

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31
Q

Chez les jeunes et les adolescents, le diagnostic différentiel d’une hyperleucocytose est à faire avec quelle autre pathologie que la LAL ?

A

Un syndrome mononucléosique

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32
Q

Qu’est-ce qu’on peut retrouver à la ponction de moelle chez un patient atteint de LAL ?

A

Un envahissement blastique (>20 %)

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33
Q

Quel examen permet d’identifier le précurseur d’origine des lymphoblastes ?

A

Une analyse cytofluorométrique

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34
Q

Pour classifier une LAL selon les critères de l’OMS, on doit avoir un hémogramme, une ponction de moelle, une cytométrie de flux et quels autres tests (2) ?

A

Un caryotype et une analyse FISH

On parle également de certaines autres analyses moléculaires.

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35
Q

En ce qui a trait au pronostic d’une LAL, qu’est-ce qui est en faveur d’un bon pronostic concernant l’ÂGE et le SEXE ?

A

Un patient entre 1 et 10 ans et le sexe masculin (pour les LAL-T seulement).

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36
Q

En ce qui a trait au pronostic d’une LAL, qu’est-ce qui est en faveur d’un bon pronostic concernant le caryotype ? (3)

A

Hyperdiploïdie
Absence du chromosome de Philadelphie
Absence du réarrangement du gène MLL (11q23) (LAL-B)

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37
Q

En ce qui a trait au pronostic d’une LAL, trouvez l’intrus qui n’est pas en faveur d’un bon pronostic.

  • Donneur compatible
  • Leucocytose initiale < 50 milliards/L
  • Protocoles intensifs de traitement
  • Rechute
  • Absence d’anomalies cytogénétiques complexes
  • Rémission à la fin du traitement d’induction
A

Rechute

:-)…

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38
Q

Est-ce que la LAL est curable chez l’adulte ?

A

Oui mais dans

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39
Q

Quelles sont les grandes lignes sommaires du traitement d’une LAL ? (3)

A
  • Polychimiothérapie pluriphasique
  • Chimio capable de traverser la BHE (pour envahissement méningé)
  • Allogreffe de cellules souches (si mauvais pronostic, état réfractaire ou rechute)
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40
Q

Dans quelles circonstances est-il justifié d’utiliser la radiothérapie crânienne pour une LAL ? (3)

A
  • Prophylaxie méningée
  • Hyperleucocytose initiale >100 milliards/L
  • Blastes encore présents dans le LCR au jour 18 de la chimiothérapie d’induction
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41
Q

V ou F
La probabilité de survie sans rechute à 5 ans chez les patients atteints de LAL atteignait moins de 10 % en 1960, mais dépasse 90 % de nos jours.

A

V

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42
Q

Qui suis-je ? Néoplasie chronique entrainant une lymphocytose anormale de morphologie mature.

A

Syndrome lymphoprolifératif chronique à expression LEUCÉMIQUE

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43
Q

Dans les syndromes lymphoprolifératifs chroniques à expression leucémique, on retrouve une lymphocytose. Quelle valeur doit-elle atteindre pour être considérée anormale ?

A

> 5 milliards par litre

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44
Q

V ou F
Dans les syndromes lymphoprolifératifs chroniques à expression leucémique, on peut retrouver des adénopathies et une splénomégalie

A

V

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45
Q

Combien de variantes des syndromes lymphoprolifératifs chroniques à expression leucémique reconnait-on maintenant ?

A

Une dizaine

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46
Q

Quelle est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population générale ?

A

La leucémie lymphoïde chronique LLC-B

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47
Q

Quelle tranche d’âge est affectée par les LLC-B ?

A

Les adultes uniquement. Généralement > 50 ans. L’incidence de la maladie augmente avec l’âge.

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48
Q

Quels sont les phénotypes du clone lymphocytaire B associés à la LLC-B ? (3)

A

CD5+
CD19+
CD23+

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49
Q

V ou F

La LLC-B est incurable et évolue sur plusieurs années

A

V

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50
Q

De quelle façon la moelle, le sang et les organes lymphoïdes sont affectés lors d’une LLC ? Physiopathologiquement parlant…

A

Le clone lymphocytaire s’accumule lentement dans la moelle osseuse, puis dans le sang et envahi finalement les organes lymphoïdes périphériques

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51
Q

À quoi ressemble la morphologie cellulaire des clones cellulaires d’une LLC-B ?

A

Les cellules sont de petite taille avec une chromatine condensée en carapace de tortue et SANS nucléole visible. Ils ressemblent aux lymphocytes inactivés (petits) du sang.

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52
Q

Comment peut-on démontrer la présence de lymphocytes anormaux ?

A

Par une cytométrie de flux. On pourra observer les phénotypes lymphocytaires CD5+, CD19+ et CD23+.

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53
Q

V ou F

On ne retrouve jamais de lymphocytes présentant le phénotype CD5+, CD19+ ou CD23+ chez les individus normaux

A

F

On peut en retrouver, mais

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54
Q

Qu’est-ce que la classification de Rai ?

A

Ce sont les stades d’évolution tumorale de la LLC-B

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55
Q

À quoi correspond le stade 0 de la classification de Rai ?

A

Lymphocytose isolée >5 milliards/L SANS manifestation tumorale. La leucocytose totale, composée principalement de lymphocytes, peut parfois être très élevée (>100).

Le plus souvent une découverte fortuite

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56
Q

À quoi correspond le stade 1 de la classification de Rai ?

A

Lymphocytose + polyadénopathie

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57
Q

Une LLC-B s’accompagne le plus souvent d’une polyadénopathie. Comment sont les ganglions à la palpation ?

A

Élargis, indolores, mobiles et de consistance NORMALE

Ils sont juste plus gros.

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58
Q

À quoi correspond le stade 2 de la classification de Rai ?

A

Lymphocytose + splénomégalie. PAS NÉCESSAIRE d’avoir une polyadénopathie.

Ce stade peut être asymptomatique et la splénomégalie peut être manquée à la palpation. L’échographie abdominale permet de l’objectiver.

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59
Q

À quoi correspond le stade 3 de la classification de Rai ?

A

Lymphocytose + anémie. PAS NÉCESSAIRE d’avoir une polyadénopathie ou une splénomégalie.

L’anémie sera normocytaire-normochrome et non-régénérative. On parle d’une anémie < 110g/L (modérée)

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60
Q

À quoi correspond le stade 4 de la classification de Rai ?

A

Lymphocytose + thrombopénie AVEC OU SANS les autres stades.

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61
Q

Une atteinte de l’état général peut survenir chez les patients atteints d’une LLC. Par quoi se manifeste-t-elle ?

A

Par de la fatigue, une perte de poids et des sudations nocturnes. Ces symptômes surviennent plus à mesure que le staging de la maladie progresse. Ils sont rares aux stade 0-1.

62
Q

Pourquoi dit-on que les LLC s’accompagne souvent d’un déficit immunitaire ? Par quel mécanisme ?

A

L’accumulation lymphocytaire s’accompagne (souvent, mais pas toujours) d’une hypogammaglobulinémie importante qui rend prône aux infections bactériennes répétées.

L’hypogammaglobulinémie survient assez tard dans l’évolution de la maladie.

63
Q

Quelle est la principale cause de décès des patients atteints d’une LLC ?

A

Le déficit immunitaire. Les gens meurent le plus souvent d’une infection bactérienne.

64
Q

On dit qu’un certain pourcentage des patients atteints d’une LLC peuvent développer des manifestations d’auto-immunité. Quel est ce pourcentage et de quelles manifestations parle-t-on ? (2)

A

Environ 10 % peuvent développer une anémie hémolytique à Coombs direct + ou une thrombopénie auto-immune (PTI)

65
Q

Quels éléments sont nécessaires au diagnostic d’une LLC-B ? (2)

A
  1. Lymphocytose >5 milliards/L d’aspect NON-BLASTIQUE (sinon c’est une LAL)
  2. Démonstration du phénotype CD5+/CD19+/CD23+ par cytométrie de flux
66
Q

À quoi correspond approximativement la survie médiane à 10 ans pour chacun des stades de la LLC-B ? Selon Rai.

Carte de gunner.

A

Stade 0 : 75 %
Stade 1 et 2 : 40 %
Stade 3 et 4 : < 20 %

*Ces données datent d’une étude de 1993….Pu à jour.

67
Q

À quoi correspondent les grandes lignes du traitement d’une LLC-B chez un patient stade 0-1 ?

A

Watchful waiting. Si aucun facteur de risque de mauvais pronostic et aucune atteinte systémique, on ne fait rien.

68
Q

Lorsqu’on décide de traiter une LLC-B, que doit-on faire avant d’amorcer le traitement ?

A

On doit faire une évaluation génétique plus approfondie de la maladie pour rechercher des facteurs qui pourraient modifier le traitement ou le pronostic (comme par exemple del 17p en FISH).

69
Q

Comment traite-t-on habituellement une LLC-B en première ligne ?

A

On combine un anticorps monoclonal anti-CD20 (rituximab le + souvent, ofatumumuab, obinutuzumab) avec une mono ou polychimiothérapie qui contient un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil).

70
Q

Quel protocole de traitement est classiquement utilisé chez les jeunes patients en forme atteints d’une LLC-B ?

A

Le protocole FCR :
Fludarabine (analogue de la purine)
Cyclophosphamide (alkylant)
Rituximab (anti-CD20)

71
Q

V ou F

La mutation del 17p est associée à un mauvais pronostic

A

V

72
Q

Quelles options de traitement sont disponibles après la première ligne de traitement et dans quelles circonstances les utilisera-t-on ?

A

Il existe notamment l’ibrutinib (inhibiteur de la TK de Bruton)
D’autres traitement sont à l’étude comme l’idelalisib (inhibiteur PI3K et le venetoclax (inhibiteur bcl-2)

On les utilise quand le pronostic est mauvais ou que la LLC progresse malgré la première ligne de traitement.

73
Q

V ou F
Plusieurs lymphomes hodgkiniens peuvent de présenter d’emblée par une expression leucémique sous forme d’une lymphocytose sanguine à morphologie mature faisant beaucoup penser à une LLC-B de bas grade.

A

F

Ce sont les lymphomes NON-HODGIKIENS.

74
Q

Quels sont les lymphomes leucémiques d’origine B les plus fréquents ? (4)

A

Lymphome du manteau
Lymphome folliculaire
Lymphome splénique de la zone marginale
Tricholeucémie

75
Q

Parmi les 4 lymphomes leucémiques d’origine B, un seul est morphologiquement différent des autres. Lequel et quelle est sa morphologie ?

A

La tricholeucémie. On y retrouvera des lymphocytes dits chevelus et à contour irrégulier

76
Q

Quel examen permettra non seulement de faire la distinction entre le lymphome leucémique et la LLC, mais également d’établir de quel type de lymphome leucémique un patient est atteint ?

A

La cytométrie de flux

77
Q

Quels sont les phénotypes (CD) associés à chacun des lymphomes leucémiques ?

Manteau
Folliculaire
Splénique de la zone marginale
Tricholeucémie
LLC-B (en bonus)
A
Manteau : CD5, CD19 et ± CD10
Folliculaire : CD19 et ± CD10
Splénique de la zone marginale : aucun
Tricholeucémie : CD19 et CD25
LLC-B : CD5, CD19, CD23
78
Q

Les syndromes lymphoprolifératifs T/NK sont beaucoup plus rares que les B. Il en existe beaucoup de variétés différentes et une analyse des marqueurs phénotypiques de leurs clones cellulaires (cytométrie de flux) permet la distinction entre les différentes variantes. Quelles sont les entités les plus fréquemment rencontrées ?

Il y en a 11 mais on va se contenter des 3 premières … :)

A
  1. Leucémie pro lymphocytaire T
  2. Syndrome de Sézary
  3. Mycosis fongoïdes
  4. Lymphome T associé aux entéropathies
  5. Lymphome T périphérique NOS
  6. Lymphome T angioimmunoblastique
  7. Lymphome anaplasie à grande cellule (ALK+ ou -)
  8. Lymphome T hépatosplénique
  9. Lymphome T cutané primaire gamma-delta
  10. Leucémie à grands lymphocytes T granulés
  11. Leucémie à lymphocytes NK
79
Q

Que sont les gammapathies monoclonales ?

A

Un groupe de maladies lymphoprolifératives de lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire

80
Q

Qu’est-ce qu’il est possible de détecter à l’électrophorèse des protéines sériques et/ou urinaire chez un patient atteint de gammapathie monoclonale ?

A

Une concentration très anormale d’une gammaglobuline dont toutes les molécules appartiennent à la même classe (IgG, IgM ou IgA) et possèdent une même chaine légère.

81
Q

V ou F

Les immunoglobulines du sérum sont normalement polyclonales

A

V

82
Q

De quoi est formée une immunoglobuline normale ?

A

Deux chaines légères identiques et deux chaines lourdes identiques reliées entre elles par des ponts désulfures.

83
Q

Qu’est-ce qui varie d’une classe d’immunoglobuline à l’autre ? Les chaines lourdes ou légères ? Quels types peuvent prendre chaque sorte de chaine ?

A

Les chaines légères peuvent être kappa ou lambda, mais restent identiques dans toutes les classes.

Ce sont les chaines lourdes qui changent et déterminent le type de classe d’immunoglobuline. On retrouve des chaines gamma (IgG), des chaines alpha (IgA), des chaines mu (IgM), des chaines delta (IgD), des chaines epsilon (IgE), etc.

84
Q

Quelle partie des chaines légères et lourdes est constante ?

A

La partie C-terminale

85
Q

Quel est le rôle de la partie N-terminale des chaines lourdes et légères ?

A

C’est sur cette partie que l’anticorps va s’attacher à l’antigène. Cette partie est variable en fonction de l’antigène contre lequel l’anticorps est synthétisé

86
Q

Quel type d’immunoglobuline retrouve-t-on en plus grande concentration dans le sérum ?

A

Les IgG

87
Q

Quel type d’immunoglobuline est le plus lourd ?

A

Les IgM

88
Q

Comment les chaines légères des immunoglobulines peuvent-elles se retrouver dans l’urine ?

A

Lorsqu’elle sont libres dans le sérum, elle passent facilement le filtre glomérulaire et sont éliminées via l’urine.

89
Q

À quoi servent les IgG ? Les IgM ?

A

Les IgG représentent le principal support des anticorps, mais pas la réaction initiale. Ce sont les IgM qui apportent l’immunisation initiale.

90
Q

Où retrouve-t-on les IgA ?

A

Dans les liquides de sécrétion

91
Q

Quel(s) type(s) d’immunoglobulines traverse(ent) la barrière placentaire ?

A

Les IgG

92
Q

Qu’est-ce qui sécrète les immunoglobulines ?

A

Les plasmocytes

Dans une moindre mesures, des lymphocytes B partiellement différenciés (lymphoplasmocytes) vont sécréter des IgM

93
Q

Quelles méthodes diagnostiques sont les plus couramment utilisées pour diagnostiquer une gammapathie monoclonale ? (2)

A

L’électrophorèse des protéines sériques et l’immunofixation

94
Q

V ou F
L’immunofixation permet d’identifier avec exactitude la monoclonalité (kappa ou lambda) ET la classe d’appartenance d’une Ig en excès

A

V

95
Q

Qu’est-ce que la protéinurie de Bence-Jones ?

A

C’est lorsqu’on retrouve des chaines légères kappa ou lambda dans l’urine

96
Q

Qu’est-ce que la méthode de turbidimètre et que permet-elle ?

A

C’est une méthode de quantification sérique des chaines légères kappa et lambda qui permet de SUSPECTER une gammapathie monoclonale (si le ratio K/L est anormal)

97
Q

V ou F

Les gammapathies monoclonales sont toutes des néoplasies malignes

A

F

La gammapathie monoclonale de signification indéterminée n’est pas considérée comme tel.

98
Q

Les gammapathies monoclonales entrainent généralement plusieurs conséquences hématologiques importantes. Quelles sont-elles ? (5)

A
  • Envahissement médullaire
  • Accélération très importante de la VS
  • Présence de rouleaux érythrocytaires au frottis
  • Hyperviscosité sanguine (surtout IgM)
  • Diminution des Ig normales
99
Q

Les gammapathies monoclonales sont toutes dites «de prolifération »sauf une, laquelle ?

A

La gammapathie monoclonale de signification indéterminée (qui survient surtout chez les personnes âgées)

100
Q

Quelle gammapathie monoclonales est de type lymphoplasmocytaire ?

A

La macroglobulinémie de Waldenström

101
Q

Quelles gammapathies monoclonales sont de type lymphocytaire ? (2)

A
  • LLC

- Lymphomes B

102
Q

Quelles gammapathies monoclonales sont de type plasmocytaire ? (3)

A
  • Myélome multiple
  • Myélome indolent
  • Plasmocytome extramédullaire
103
Q

V ou F

Les immunoglobulines monoclonales n’ont qu’une seule chaine légère et ne sont pas dirigées contre un antigène spécifique

A

V

104
Q

Qu’est-ce qu’un myélome multiple en trois éléments ?

A
  • Prolifération néoplasique de plasmocytes
  • Envahit la moelle en foyers
  • Synthétise une Ig monoclonale complète
105
Q

Qu’est-ce qu’un myélome à chaine légère ?

A

C’est un myélome qui synthétise seulement des fragments d’Ig

106
Q

Quelle tranche d’âge est surtout atteinte par le myélome multiple ?

A

Les plus vieux. Ça survient rarement avant 40 ans.

107
Q

Quelle est la principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques ?

A

IL-6

108
Q

IL-6 dans un myélome multiple induit la production de IL-1ß. Qu’est-ce que ça entraine ?

A

IL-1ß est un puissant activateur des ostéoclastes qui entraine une déminéralisation osseuse.

109
Q

La présentation clinique du myélome multiple est très variable. Elle peut comprendre quoi ? (8)

A
  • Symptômes systémiques (fatigue, amaigrissement)
  • Douleurs osseuses faisant penser à de l’arthrite ou une lombalgie chronique
  • Fractures du squelette axial
  • Anémie ±pancytopénie
  • VS très élevée
  • Insuffisance rénale (si protéine de Bence-Jones)
  • Infections bactériennes fréquentes et/ou rebelles
  • Hypercalcémie
110
Q

Comment diagnostique-t-on un myélome multiple ?

A

≥ 10% de plasmocytes dans la moelle OU plasmocytome isolé

Avec un des symptômes CRAB

  • HyperCalcémie >2.75 mmol/L
  • Insuffisance Rénale (créat > 177 umol/L ou Clcr < 40ml/min)
  • Anémie (<100 g/L >20 g/L sous la normale du patient)
  • Lésion osseuse (d’au moins 5 mm)

On peut également porter le diagnostic si un des éléments suivants est présent :

  • ≥60 % de plasmocytes dans la moelle
  • ≥ 100mg/L de chaines légères avec un ratio K/L ≥100
  • > 1 lésion focale osseuse ou médullaire
111
Q

Comment on diagnostique un myélome indolent ?

A

10-59 % de plasmocytes dans la moelle OU paraprotéine sérique monoclonale de 30g/L ou plus SANS CRAB.

112
Q

Quelles sont les lignes directrices de traitement d’un myélome indolent ?

A

Watchful waiting jusqu’à ce que ça devienne un myélome multiple

113
Q

Pourquoi l’aspiration médullaire ne suffit pas pour exclure un myélome multiple ?

A

Parce que l’infiltration plasmocytaire est faite en foyer et peut passer inaperçue. Ça prend une biopsie ostéomédullaire.

On fait également un FISH et une analyse cytogénétique conventionnelle sur la moelle qu’on aspire.

114
Q

Le bilan d’investigation et d’extension d’un myélome multiple est très vaste. Il comprend, en plus de la ponction/biopsie, 10 tests. Quels sont-ils ?

A
  • FSC
  • VS
  • Immunofixation des protéines sériques et dosage des Ig
  • Dosage des chaines légères libres dans le sang (turbidimétrie)
  • Collecte urinaire de 24h
  • Bilan de fonction rénale
  • Calcémie et albuminémie
  • LDH
  • Dosage de ß2-microglobuline sérique
  • RX du squelette axial complet + crâne, humérus et fémurs
115
Q

V ou F

Le dosage de la ß2-microglobuline sérique revêt une importance pronostique dans le myélome multiple

A

V

116
Q

Quel système de classification permet de stratifier l’évolution d’un myélome multiple ?

A

Les stades de Durie-Salmon

117
Q

À quoi correspond le stade 1 de Durie-Salmon dans la classification du myélome multiple ? (5)

A

TOUS les éléments suivants :

  • Hémoglobine > 100 g/L
  • Calcémie corrigée normale
  • ≤1 lésion osseuse
  • IgG monoclonale < 50g/L ou IgA <30g/L
  • Protéinurie de Bence-Jones <4g/jour
118
Q

À quoi correspond le stade 3 de Durie-Salmon dans la classification du myélome multiple ? (5)

A

UN SEUL des critères parmi :

  • Hémoglobine < 85g/L
  • Calcémie corrigée > 3mmol/L
  • > 3 lésions osseuses
  • IgG sérique monoclonale > 70g/L ou IgA > 30g/L
  • Protéinurie de Bence-Jones >12g/jour
119
Q

Qu’est-ce que désignent les suffixes A et B dans la classification de Durie-Salmon ?

A

La présence (B) ou l’absence (A) d’insuffisance rénale (valeur seuil créat 177 umol/L)

120
Q

Le Revised International Staging System permet de classer plus simplement le myélome multiple. Sur quoi se base-t-il ? (4)

A
  • Albumine sérique
  • LDH
  • Cytogénétique
  • ß2-microglobuline
121
Q

À quoi correspond le stade 1 du R-ISS pour l’évolution du myélome multiple ?

A

B2M < 3.5 mg/L et albumine >35g/L avec LDH normal et absence de cytogénétique à haut risque

Survie 5 ans 82 %

122
Q

À quoi correspond le stade 3 du R-ISS pour l’évolution du myélome multiple ?

A

B2M >5.5 mg/L ET LDH augmenté ET/OU cytogénétique à haut risque

Survie 5 ans 40 %

123
Q

À quoi correspond le stade 2 du R-ISS pour l’évolution du myélome multiple ?

A

Pas stade 1 ni 3

Survie 5 ans 62 %

124
Q

V ou F

Le myélome est une maladie à progression lente mais qu’on peut guérir.

A

F

C’est incurable

125
Q

L’évolution du myélome indolent vers un myélome multiple actif est-elle fréquente ?

A

Oui. 10 % d’activation par année pour les 5 premières années. Diminution par la suite.

126
Q

Quelles sont les trois complications principales du myélome multiple ?

A

Hypercalcémie
Compressions neurologiques
Insuffisance rénale

127
Q

Comment se manifeste l’hypercalcémie due au myélome multiple et comment la traite-t-on ?

A

Elle se manifeste par de la somnolence, une confusion, déshydratation, No/Vo et une perte d’appétit. On doit la traiter rapidement avec des biphosphonates, des corticostéroïdes et une réhydratation IV

128
Q

Comment peuvent survenir les compressions neurologiques d’un myélome multiple ? Comment se présentent-elles et comment les traite-t-on ?

A

C’est lorsque des tumeurs plasmocytaires originant de la moelle osseuse des vertèbres s’étendent. On voit souvent un patient atteint de myélome multiple se présenter initialement pour une parésie ou une paralysie des MI. On traite les compressions par une laminectomie et une radiothérapie locale complémentaire.

129
Q

Comment survient l’insuffisance rénale due à un myélome multiple ?

A

C’est la protéinurie de Bence-Jones qui entraine une IR irréversible. Il faut traiter rapidement le myélome pour éviter une hémodialyse à long terme.

130
Q

Quel est le traitement généralement utilisé en première ligne dans le cas d’un myélome multiple ?

A

Une chimiothérapie d’induction composée d’un trio d’agents actifs parmi :

  • Bortezomib (inhibiteur protéasome)
  • Lenalidomide (immunomodulateur)
  • Dexamethasone
  • Cyclophosphamide (alkylant)
  • Thalidomide
131
Q

Suite au traitement d’induction dans un myélome multiple, quelles modalités thérapeutiques utilisera-t-on ?

A

Une dose de chimiothérapie intensive de melphalan (alkylant) suivie d’une greffe autologue de cellules souches.

132
Q

Quel est le but de la greffe de cellules souches dans le traitement du myélome multiple ?

A

Réduire la période d’aplasie médullaire suivant le traitement au melphalan.

133
Q

Quels agents thérapeutiques peuvent être utilisés lors de rechute d’un myélome multiple ou lorsque le patient n’est pas éligible à une greffe de cellules souches ? (3)

A
  • Pomalidomide
  • Carfilzomib
  • Daratumumab
134
Q

Les rémissions complètes d’un myélome multiple existent-elles ?

A

Oui, mais elles sont généralement de courte durée. Une reprise de la progression tumorale surviendra tôt ou tard.

135
Q

Dans quels cas utilise-t-on la radiothérapie chez un patient atteint de myélome multiple ? (3)

A
  • Compression de la moelle épinière
  • Risque imminent de fracture vertébrale ou fémorale
  • Douleurs osseuses incapacitantes (grill costal)
136
Q

Quel est le rôle des biphosphonates dans le traitement du myélome multiple ?

A

Ils réduisent la fréquence des douleurs osseuses et fractures. On les administre par voie IV à chaque mois.

137
Q

Quelle est la survie d’un patient traité pour un myélome multiple de forme agressive ?

A

3-5 ans

138
Q

De quelles cellules origine la néoplasie de Waldenström ?

A

Des cellules lymphoplasmocytaires

139
Q

Quelles immunoglobulines peuvent être sécrétées par les lymphoplasmocytes ?

A

Des IgM uniquement

C’est pourquoi on appelle la maladie de Waldenström une MACROglobulinémie

140
Q

V ou F

La néoplasie de Waldenström touche surtout les jeunes et son incidence diminue avec l’âge

A

F

Elle touche surtout les vieux. Elle ne s’observe guère avant 60 ans et sa prévalence augmente avec l’âge.

141
Q

Comment se présente habituellement la néoplasie de Waldenström ?

A

Elle est le plus souvent asymptomatique et découverte fortuitement.

Elle peut se présenter par une atteinte inexpliquée de l’état générale avec HYPERVISCOSITÉ SANGUINE. On peut retrouver une polyadénopathie ± splénomégalie avec parfois une poly neuropathie ou un phénomène de Raynaud (à cause de l’hyperviscosité)

142
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du syndrome d’hyperviscosité sanguine ? (7)

A
  • Paresthésies
  • Étourdissements
  • Céphalées
  • Épistaxis
  • Ecchymoses
  • Vision floue
  • Anomalies du fond d’oeil
143
Q

Quelle est la définition des gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS) ?

A

Ce sont les gammapathies pour lesquelles l’investigation n’a pu mettre en évidence de prolifération tumorale qui expliquerait la paraprotéinémie monoclonale ou encore pour lesquels les critères de myélome multiple ou de néoplasie de Waldenström ne sont pas rencontrées

144
Q

Dans quelle tranche d’âge surviennent le plus souvent les MGUS ?

A

Chez les personnes âgées, le plus souvent après 70 ans. Cette une pathologie qui n’est pas exceptionnelle, elle touche 2-8 % de la population générale.

145
Q

Qu’est-ce qu’on observe à l’immunofixation dans les MGUS ?

A

Une concentration d’Ig faible ou modérée
<30g/L pour IgG
<10g/L pour IgA et IgM

146
Q

Qu’est-ce qu’on observe au myélogramme dans les MGUS ?

A

Une plasmocytose entre 10 et 30 %

147
Q

Comment évolue la concentration sérique des Ig et le l’Ig monoclonale dans une MGUS ?

A

L’Ig monoclonale reste stable en concentration et les Ig normales ne sont pas diminuées.

148
Q

Comment sont les radiographies du squellette axial lors d’une MGUS ?

A

Normales

149
Q

Les MGUS se transforment parfois en myélome multiple ou en néoplasie de Waldenström. Quelle est l’incidence annuelle de cette transformation ?

A

1 %

70-70 % des cas vont rester isolées et même parfois disparaitre.

150
Q

Quel est le traitement des MGUS ?

A

Watchful waiting