213- Syndrome mononucléosique Flashcards
<p>Définition du syndrome mononucléosique :</p>
<p>=hyperlymphocytose polymorphe, bénigne, fréquente, le plus souvent asymptomatique</p>
<p>Diagnostic du syndrome mononucléosique :</p>
<p>Le diagnostic repose sur l'hémogramme et l'examen du frottis sanguin, ainsi que sur la réversibilité des anomalies de la lignée lymphoïde en quelques semaines.</p>
<p>Principales étiologies du syndrome mononucléosique :</p>
<p>Les principales étiologies du syndrome mononucléosiquesont par ordre de fréquennce:</p>
<p>1) la mononucléose infectieuse (MNI),</p>
<p>2) l'infection à cytomégalovirus (CMV)</p>
<p>3) la toxoplasmose.</p>
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<p>- La primo-infection VIH peut aussi se manifester par un syndrome mononucléosique.</p>
<p>Signes à l'hémogramme du syndrome mononucléosique :</p>
<p>L'hémogramme montre une hyperleucocytose modérée (jusqu'à 30giga/l), composée, par définition, de plus de 50% de lymphocytes et de plus de 10% de grandes cellules lymphoïdes, polymorphes, hyperbasophiles.</p>
<p>Ces cellules, appelées aussi cellules lymphoïdes atypiques ou grandes cellules mononucléées bleutées, correspondent à des lymphocytes T cytotoxiques activés en réponse à un pathogène, le plus souvent viral.</p>
<p>Dans la forme habituelle et non compliquée, les autres paramètres hématologiques de l'hémogramme sont normaux ou peu modifiés. En particulier, une thrombopénie modérée peut être observée.</p>
<p>Signes au frottis sangui d'un synndrome mononucléosique :</p>
<p>Il confirme le syndrome mononucléosique en mettant en évidence plus de 10% de cellules lymphoïdes polymorphes hyperbasophiles morphologiquement anormales.</p>
<p>•cellules de taille petite, moyenne et grande;</p>
<p>•noyau de contour régulier ou non, avec une chromatine dense «mature»;</p>
<p>•cytoplasme abondant, de basophilie variable, parfois intense ou formant un liseré bleu à la périphérie de la cellule.</p>
<p>Le <u><strong>polymorphisme cellulaire</strong></u>, avec des aspects s'étendant de celui proche du lymphocyte normal au grand lymphocyte au cytoplasme hyperbasophile, est essentiel au diagnostic.</p>
<p>=> Ces anomalies sont spontanément régressives en quelques semaines.</p>
<p>L'examen du frottis ne détecte pas de cellules leucémiques immatures et les autres cellules (non lymphoïdes) du frottis sanguin sont morphologiquement normales.</p>
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<p><u><em>=> Figure 13.1 page 170</em></u></p>
<p>Indications du myélogramme :</p>
<p>Dans cette forme de diagnostic évident, la réalisation d'un myélogramme n'est pas justifiée.</p>
<p>Daignsotic différentiel du syndrome monocléosique :</p>
<p>Aucun diagnostic différentiel n'est à évoquer devant cette hyperlymphocytose polymorphe.</p>
<p>En effet, l'aspect cytologique d'une leucémie aiguë lymphoblastique est une population lymphoïde immature monomorphe, et celui d'un syndrome lymphoprolifératif chronique, notamment de la leucémie lymphoïde chronique, est une hyperlymphocytose mature monomorphe.</p>
<p>Cause la plus fréquente de syndrome mononucléosique :</p>
<p>= MIN = mononucléose infectieuse.</p>
<p>Caractéristqiues infectieuses de la MNI (= mononucléose infectieuse) :</p>
<ul> <li>Définition</li> <li>Agent patogène</li> <li>Physiopathologie</li> <li>Daignostic</li> <li>Transmission</li> <li>Terrain</li> <li>Incubation</li></ul>
<p>= primo-infection par le virus Epstein-Barr(EBV). Ce virus à ADN a un fort tropisme pour les cellules épithéliales et les lymphocytes B.</p>
<p>=> Il infecte les lymphocytes B en se fixant sur son récepteur membranaire, la molécule CD21 puis entraîne leur prolifération.</p>
<p>- L'infection primaire déclenche une réponse immunitaire humorale et cellulaire.</p>
<ul> <li>La réponse humorale n'a pas d'efficacité anti-infectieuse vis-à-vis de l'EBV mais permet le diagnostic de l'infection par l'analyse du profil sérologique anti-EBV montrant la positivité des IgM puis IgG anti-EBV.</li> <li>La réponse cellulaire permet le contrôle de l'infection et de l'expansion des lymphocytes B infectés. Elle consiste en une expansion polyclonale transitoire de lymphocytes T cytotoxique CD8+qui explique l'hyperplasie ganglionnaire et le syndrome mononucléosique.</li></ul>
<p>- L'EBV est transmis par voie salivaire. Après contage salivaire, il infecte l'épithélium oro-pharyngé et le tissu lymphoïde amygdalien.</p>
<p>- L'infection par l'EBV a lieu le plus souvent pendant l'enfance mais dans les pays de niveau socio-économique élevé, la primo-infection est parfois retardée à l'adolescence ou chez l'adulte jeune.</p>
<p>- Alors que la primo-infection par l'EBV est le plus souvent asymptomatique chez l'enfant, environ un tiers des adolescents développent une MNI qui survient, après une durée d'incubation de deux à six semaines.</p>
<p>Signes clinique de la forme typique de la MNI :</p>
<p>Le diagnostic doit être évoqué devant la présence de signes généraux avec fièvre et syndrome pseudo-grippal (asthénie, myalgies). L'examen clinique met en évidence:</p>
<p>•une angine érythémateuse, érythématopultacéeou pseudomembraneuse et épargnant la luette, parfois sévère et de type ulcéro-nécrotique; un purpura pétéchial du voile du palaisest parfois présent;</p>
<p>•des adénopathies prédominant dans les aires cervicales y compris postérieures;</p>
<p>•une splénomégalie modérée et/ou une hépatomégalie, inconstantes;</p>
<p>•un exanthème avec rash du visage ou une éruption maculeuse inconstants et parfois provoqués par la prise d'ampicilline.</p>
<p>Rares formes compliquées de MNI : (5)</p>
<p>•Anémie hémolytique auto-immune(AHAI) caractérisée par la positivité du test de Coombs directet la présence d'agglutinines froides.</p>
<p>•Thrombopénie auto-immune.</p>
<p>•Pancytopénie, habituellement modérée; exceptionnellement, aplasie médullaire.</p>
<p>•Atteinte neurologique avec neuropathie périphérique ou syndrome de Guillain-Barré, méningite ou encéphalite.</p>
<p>•Hépatite aiguë.</p>
<p>Terrain à risque de gravité de la MNI :</p>
<p>La symptomatologie est souvent grave chez le sujet atteint de <u><strong>déficit immunitaire cellulaire inné sévère</strong></u>, en particulier, chez le jeune garçon atteint de déficit immunitaire lié à l'Xq25(X-linked Lymphoproliferative syndrome) ou après transplantation d'organe ou greffe de moelle osseuse. La mise en évidence de la primo-infection par l'EBV ou de sa réactivation repose sur la mesure de la charge virale EBV. Le traitement relève d'une prise en charge spécialisée.</p>
<p>Signes biologiques de MNI :</p>
<p>L'hémogramme et l'examen du frottis sanguin montrent la présence d'un syndrome mononucléosique.</p>
<p>Certains examens ne font que suggérer le diagnostic de mononucléose infectieuse:</p>
<p>•une cytolyse hépatique modérée;</p>
<p>•un MNI-test,ou test rapide d'agglutination sur lame d'hématies formolées par le sérum du patient (recherche d'anticorps hétérophiles non spécifiques); c'est un test qui manque de sensibilité.</p>
<p>Diagnostic de la MNI :</p>
<p>Le diagnostic d'infection par l'EBV est affirmé par le profil sérologique anti-EBV.</p>
<p>Les anticorps les plus précoces sont les IgM dirigées contre les antigènes capsidiques VCA (Virus Capsid Antigen) et les IgG anti-antigènes EA (Early Antigen).</p>
<p>Les IgG dirigés contre les antigènes nucléaires EBNA (Epstein-Barr Nuclear Antigen) sont plus tardifs, ainsi que les IgG anti-VCA.</p>
<p>=> <u><strong>Le diagnostic de primo-infection par l'EBV est affirmé par la positivité des IgM anti-VCA enl'absence d'anticorps IgG anti-EBNA. </strong></u></p>
<p>On obverse aussi une ascension du taux d'IgG anti-EBV à deux examens successifs</p>
<p>La présence des anticorps IgG anti-EBNA est le témoin d'une infection ancienne.</p>
<p>Carcatéristqiues infectieuses de l'infection à CMV :</p>
<ul> <li>Aget infectieux</li> <li>transmission x3</li></ul>
<p>- Le CMVest un virus à ADN de la famille des Herpès virus, transmis par contact cutané ou muqueux direct avec des excretas des patients infectés (urines, salive, lait maternel, sécrétions cervicales, sperme).</p>
<p>- L'adulte excrète le virus dans l'urine et la salive pendant des mois après l'infection. Celui-ci persiste ensuite à l'état de latence, et peut être excrété à nouveau en cas d'immunodépression.</p>
<p>- La transmission congénitale se faitin uteropar voie transplacentaire hématogène (1% des nouveau-nés) ou lors de l'accouchement ou de l'allaitement Le virus est excrété pendant plusieurs années à la suite d'une infection congénitale.</p>
<p>- Enfin, le risque de transmission transfusionnelle est maintenant prévenu par la déleucocytation.</p>