2. Escherichia coli Flashcards
coloration gram
famille
environnement
- négative
- entérobactéries
- sol et eau, plantes, flore digestive des humains (surtout intestin) et des animaux
quelles sont 2 caractéristiques des entérobactéries
- réduisent les nitrates en nitrites : analyse d’urine révélatrice
- fermentent le glucose
quelles sont les 2 types d’infections de E. coli + régions du monde
- infections intestinales : pays en voie de développement
- infections extra-intestinales : pays industrialisés
quels sont les 3 enterobacteriaecae les plus fréquents
- E. coli
- klebsiella
- proteus
+ shigella
taille
forme des bouts
mobilité
sporulation
moyenne
arrondis
mobile
non sporulé
culture :
- température
- complexité du milieu
- types de milieux
- besoin d’oxygène
- facile entre 32 et 40 degrés C (mésophile)
- milieux peu complexes
- milieux sélectifs et différentiels
- aérobie, anaérobie facultatif
exemple de gélose + caractéristiques pour la culture de E. coli
- gélose MacConkey
- sélectivité : sels biliaires et crystal violet qui inhibent les gram +
- différentiel : lactose
4 caractéristiques de la paroi de E. coli
- paroi rigide
- LPS (endotoxine) feuillet externe
- paroi de peptidoglycans
- membrane cellulaire mince
quelles sont les 3 composantes de la structure de LPS
- lipide A
- core
- chaines polysaccharidiques (antigène O)
quelles sont les 2 fractions du lipide A
- fraction riche en glucosamine
- fraction toxique qui est responsable du choc endotoxinique
qu’est-ce que le core et est-il semblable chez tous les Gram-
- séquence répétée de polysaccharides
- oui
que représentent les chaines polysaccharidiques et à quoi servent-elles d’un point de vue microbiologique
- Ag O de surface
- identification des souches
comment se manifeste la toxicité de l’endotoxine aux mammifères
- par action directe : hémolysine
- par action indirecte : reconnu par le système immunitaire
faible quantité d’endotoxine vs large quantité
- faible quantité = fièvre
- large quantité = hypotension, marginalisation des PMNs et des plaquettes (coagulation vasculaire disséminée)
quelles sont les 5 caractéristiques des entérotoxinogène
- diarrhée acquise sous les tropiques
- contrôle plasmidique de la toxine
- plasmide transférable
- toxine St (stable à la chaleur) et Lt (sensible à la chaleur)
- pas d’inflammation
concernant la toxine St:
- température à laquelle elle survit et durée
- où exerce-t-elle son action
- qu’est-ce qu’elle entraine
- quel est son type d’activité
- survit à 100 degrés C pour 30 minutes
- seulement sur les entérocytes
- sécrétion de liquide
- anti-absorbante
concernant la toxine Lt :
- température et durée
- protection + explication
- qu’est-ce qu’elle sécrète
- quelle est la conséquence finale
- détruite à 65 degrés C pour 30 minutes
- vaccin contre la choléra à cause de ses ressemblances avec la toxine
- sécrétion active de chlore (eau et sodium suivent passivement)
- perte importante de liquides et d’électrolytes
quelles sont les 2 conséquences de la vérotoxine (shiga-toxine)
- interfère avec la synthèse protéique
- lyse des cellules endothéliales rénales et intestinales chez l’humain
quelle est la principale cause d’IRA chez les jeunes enfants et une des causes d’ischémie par thrombose des petits vaisseaux + explication
- vérotoxine
- la toxine endommage l’endothélium et va exposer les antigènes qui activent les plaquettes = coagulation dans les vaisseaux
quels sont les autres facteurs dans l’e. coli
- hémolysines
- hémagglutinies
- leucocidines
que représente l’antigène
- H
- O
- K
- flagelle
- antigène polysaccharidique (LPS)
- capsule
quels sont les principaux pathogènes dans les infections urinaires
e. coli
k. pneumoniae
proteus ou entérococcus
à quel bactériémie pour un patient symptomatique et asymptomatique y-a-t-il un problème
- symptomatique : > 10^8 bactéries/L
- asymptomatique : >10^8 bactéries/L
vrai ou faux : nous traitons aucun patient asymptomatique même si leur bactériémie est significative
faux : on doit traiter par exemple les femmes enceintes ou ceux qui vont avoir des procédures
qu’est-ce qu’une cystite et quels sont les 6 signes et symptômes
- infection urinaire basse
1. dysurie, pollakiurie
2. nycturie
3. urgence micitionnelle
4. sensibilité sus-pubienne
5. hématurie macroscopique
6. pas de signes systémiques
quels sont les 4 signes et symptômes de la pyélonéphrite
- fièvre, frisson
- dysurie, pollakiurie
- fréquence, urgence
- douleur au flanc
quelles sont les 2 pathogénèses des infections urinaires
- voie ascendante
- voie hématogène
quels sont les traitements des infections urinaires
- antibiotiques (durée dépend si c’est une cystite ou une pyélonéphrite)
- prophylactique (pour les cas très récidivants et pour les risques de résistances)
quelles sont les origines diverses des problèmes de septicémie avec E. coli
- peau
- système génito-urinaire
- système respiratoire
- système digestif
- acquise dans la communauté
- maladie nosocomiale (particulièrement des souches résistantes aux antibiotiques)
quelles sont les 4 pathogénèses de la septicémie à E. coli
- colonisation et infection de corps étranger (sonde urinaire et infection urinaire)
- bris de peau et des muqueuses
- obstruction
- abcès
quels sont les 4 signes et symptômes de la septicémie
- fièvre et frissons
- hypothermie
- hyperventilation
- altération de l’état de conscience
comment faisons-nous le diagnostic de la septicémie
- clinique
- hémocultures
- culture du site d’origine suspecté
quels sont les 4 traitements de la septicémie
- antibiotiques
- enlever les corps étrangers
- drainer les abcès et prise en charge des causes chirurgicales
- traitement du choc (maintenir la TA)
pourquoi le choc septique est-il une urgence médicale
car ça a une mortalité de 7%/h
quelles sont les 3 types de méningites à E. coli
- méningite néonatale
- méningite lors de trauma crânien (nosocomial)
- méningite secondaire à septicémie
quelles sont les 3 principales infections entériques causées par E. coli
- ETEC : entérotoxinogène
- EIEC : entéroinvasive
- EHEC : entérohémorragique
quelle infection entérique produit une toxine non inflammatoire
E. coli ETEC
quelles sont les souches d’entérobactéries qui font l’invasion et la destruction de la muqueuse
- shigella
- E. coli entéroinvasif
- salmonella typhi
quelles sont les toxines et que ce passe-t-il dans la diarrhée du voyageur causée par E. coli
Lt et St
sécrétion d’eau dans la lumière du petit intestin
concernant les signes et sx de la diarrhée du voyageur :
- durée
- crampes ou non
- diarrhée hémorragique ou non
- signes systémiques ou non
- 1 à 5 jours
- crampes abdominales
- diarrhée non sanguignolente
- absence de signes systémiques
quelle est la période d’incubation de la diarrhée du voyageur pour ETEC et les autres étiologies
ETEC : quelques heures à 2 jours
autres étiologies : 4 à 14 jours
comment faisons-nous le diagnostic de la diarrhée du voyageur
- clinique
- pas de test de routine au labo
quels sont les traitements de la diarrhée du voyageur
- réhydratation orale
- lomotil - imodium (agent anti-motilité)
- subsalicylate de Bismuth (agent anti-motilité)
- pas d’antibiotiques
le E. coli entéroinvasif utilise les mêmes mécanismes et facteurs de virulence que quelle autre souche
shigelle
quand est-ce que survient le E. coli entéroinvasif, facteur important et quelle est une de ses capacités
- épidémie
- inoculum important (10^8 bactéries)
- capacité d’envahir la muqueuse du gros intestin
quels sont les 4 symptômes de E. coli entéroinvasif
- fièvre et crampes abdominales
- ténesme
- selles sanguignolentes
- durée de 5 à 7 jours
comment faisons-nous le diagnostic de E. coli entéroinvasif
diagnostic clinique
pas de test de routine de laboratoire
sérogroupage
traitement de E. coli entéroinvasif
réhydratation
antibiotiques ?
qui est touché par le E. coli entérohémorragique + réservoirs
- les enfants et les vieillards
- viande hâchée insuffisamment cuite
- lait crû
- eau contaminée
mécanisme de l’infection à l’E. coli entérohémorragique
- toxine qui inhibe la synthèse protéique (portée par un bactériophage) -> vérotoxine
- production de toxines augmentée lors de stress (ABX) et induit la lyse de la cellule d’E. coli (libération de toxine augmentée)
- mort des cellules de la muqueuse et des cellules endothéliales (syndorme hémolytique urémique et purpura thrombocytopénique thrombotique)
quels sont les 4 signes et symptômes de E. coli entérohémorragique
- douleurs abdominales
- diarrhée aqueuse -> hémorragique
- pas de fièvre
- durée : 7 à 8 jours
que se passe-t-il 7 à 10 jours après une infection à l’E. coli entérohémorragique s’il ne s’améliore pas
- anurie, oligurie, léthargie
- convulsions
- coma
- décès 5%
comment faisons-nous le diagnostic du E. coli entérohémorragique
- recherche de E. coli 0157:H7 (moins de 50% des cas)
- recherche de la vérotoxine (détection d’ADN)*
- la culture doit distinguer de la shigelle qui possède la même toxine
quel est le traitement du E. coli entérohémorragique
- réhydratation
- traitement des complications (rénales et cérébrales)
- pas d’antibiotiques (pour ne pas amplifier le problème)
réservoir de la vérotoxine
intestin des jeunes vaches + herbivores
concrètement, qu’est-ce qu’une pyélonéphrite
infection du rein
quel diagnostic : fièvre, céphalée, raideur de la nuque, Vo, altération de l’état de conscience et complications cérébrales
méningite
concernant la diarrhée du voyageur :
- quelle est la souche responsable dans + de 50% des cas
- quelles sont les 3 autres étiologies + préciser celle qui est la cause #1 au canada
- E. coli
- shigelle
- campylobacter (canada)
- salmonelle