1.4 Anticonvulsivants Flashcards
Quâest-ce quâune CRISE ĂPILEPTIQUE ?
Activation transitoire, gĂ©nĂ©ralement imprĂ©visible, excessive, dĂ©sordonnĂ©e et synchrone dâune population de neurones.
Expliquer comment les crises épileptiques se développent.
1- Augmentation de la transmission synaptique et synchronisation des potentiels dâaction.
2- Perte du potentiel dâinhibition post-synaptique par les interneurones inhibiteurs (GABA).
3- Polarisation synchronisĂ©e sâĂ©tend aux rĂ©seaux neuronaux voisins.
4- Décharges électriques synchronisées, répétitives, massives.
5- Perte de conscience possible.
6- Atonie musculaire si décharge motrice ou autres manifestations.
7- ArrĂȘt spontanĂ© de la crise
Quâest-ce que des CRISES PARTIELLES ?
Environ 66% des crises.
Origine dâune zone dâun hĂ©misphĂšre cĂ©rĂ©bral.
- SIMPLES : localisées, état de conscience conservé (20 à 30 sec). Elles sont caractérisées par une sensation étrange ou inhabituelle, par exemple, une odeur ou une anomalie visuelle.
- COMPLEXES : Ă©tat de conscience altĂ©rĂ© (30 secondes Ă 2 minutes). La personne semble hĂ©bĂ©tĂ©e et confuse - elle peut parfois dĂ©ambuler sans but prĂ©cis, marmonner, tourner la tĂȘte de cĂŽtĂ© et dâautre ou tirer sur ses vĂȘtements.
- SECONDAIREMENT GĂNĂRALISĂES : Il sâagit de crises partielles qui Ă©voluent en crises gĂ©nĂ©ralisĂ©es souvent tonico-cloniques (1 Ă 2 minutes). Lâavertissement ou lâaura qui prĂ©cĂšde parfois ces crises est en fait une crise partielle simple.
Quâest-ce que des CRISES GĂNĂRALISĂES DâEMBLĂE ?
Origine diffuse et touchent rapidement les 2 hémisphÚres (bilatérales).
- Convulsions tonico-cloniques (Grand Mal) : Durant la phase tonique, la personne perd connaissance et sâeffondre, puis elle se raidit. Pendant la phase clonique, les membres sont saisis de secousses successives. AprĂšs la crise, la personne reprend conscience lentement.
- Absences (Petit Mal): Apparition soudaine et rĂ©currente de pertes de conscience (5 Ă 30 s) La personne peut fixer le vide. Elles sont plus souvent vues chez lâenfant.
- Convulsions myocloniques : Sursauts brefs (1 sec) localisés ou généralisés.
- Spasmes infantiles (syndrome de West)
- Tonique
- Clonique
- Atonique
Quâest-ce que le STATUS EPILEPTICUS ?
Crise Ă©pileptique de durĂ©e anormalement longue (plus de 5 minutes) qui peut induire des sĂ©quelles neurologiques ou la mort. Elle doit ĂȘtre traitĂ©e en urgence.
Quel est le BUT du traitement de lâĂPILEPSIE ?
Vise à diminuer le risque que le patient développe des crises épileptiques. On cherche à moduler certains facteurs de régulation qui agissent sur le déclenchement des convulsions. Ainsi, les médicaments disponibles visent à atténuer les facteurs excitateurs et favoriser les facteurs inhibiteurs
Nommez les ANTIĂPILEPTIQUES de 1Ăšre gĂ©nĂ©ration.
⹠Barbituriques: Phénobarbital; Primidone (MysolineMD)
- Benzodiazépines: Diazépam (ValiumMD); Clonazépam (RivotrilMD); Lorazépam (AtivanMD); Clobazam (FrisiumMD); Nitrazépam (MogadonMD).
- Phénytoïne, (DilantinMD)
- Carbamazépine (TégrétolMD)
- Ethosuximide (ZarontinMD)
- Valproates : Acide ValproĂŻque (DĂ©pakĂšneMD) ; Divalproate sodique (ĂpivalMD)
Nommez les ANTIĂPILEPTIQUES de 2e gĂ©nĂ©ration.
- Gabapentin (NeurontinMD)
- Vigabatrine (SabrilMD)
- Lamotrigine (LamictalMD)
- Topiramate (Topamax MD)
- Oxcarbazépine (TrileptalMD)
- Lévétiracétam (KeppraMD)
- Prégabaline (LyricaMD)
- Lacosamide (VimpatMD)
- Rufinamide (BanzelMD)
- Perampanel (Fycompa MD)
- Ezogabine (PotigaMD)
- Eslicarbazépine (AptiomMD)
- Brivaracetam (BrivleraMD)
Quel serait le PRINCIPAL avantage des 2e génération VS 1Úre ?
Mieux tolérés
Comment les ANTIĂPILEPTIQUES peuvent diminuer la DĂCHARGE et la FORMATION de lâinflux ?
Modulation des canaux sodium (Na+), potassium (K+) et calcium (Ca2+, T, N ou L)
Comment les ANTIĂPILEPTIQUES peuvent renforcer des processus inhibiteurs ?
- Activation de la neurotransmission de GABA, de glycine et taurine: ĂlĂ©vation du seuil dâexcitabilitĂ© (hyperpolarisation).
- Diminution de lâactivitĂ© des neurotransmetteurs excitateurs: glutamate et aspartate.
- Effet limitant lâexpansion de lâinflux nerveux.
Pour lâANTIĂPILEPTIQUE suivant :
PHĂNYTOĂNE
Quels CYP induit-il et/ou inhibe-t-il ?
Par quel CYP est-il métabolisé ?
Induit le 2C et 3A (puissant)
Métabolisé le 2C9 et 2C19
Pour lâANTIĂPILEPTIQUE suivant :
CARBAMAZĂPINE
Quels CYP induit-il et/ou inhibe-t-il ?
Par quel CYP est-il métabolisé ?
Induit le 2C9 et 3A
Métabolisé par le 1A2, 2C8, 2C9 et 3A4
Pour lâANTIĂPILEPTIQUE suivant :
PHĂNOBARBITAL
Quels CYP induit-il et/ou inhibe-t-il ?
Par quel CYP est-il métabolisé ?
Induit le 2C et 3A
Métabolisé par le 2C9 et 2C19
Pour lâANTIĂPILEPTIQUE suivant :
ACIDE VALPROĂQUE
Quels CYP induit-il et/ou inhibe-t-il ?
Par quel CYP est-il métabolisé ?
Inhibe le UGT/2B7/2C9
Métabolisé par le 2C9, 2C19 et UGT
Par quoi est métabolisé le LAMOTRIGINE ?
surtout UGT
Pour lâANTIĂPILEPTIQUE suivant :
OXCARBAZĂPINE
Quels CYP induit-il et/ou inhibe-t-il ?
Par quel CYP est-il métabolisé ?
Induit le 3A4/5
Inhibe le 2C19
Métabolisé par UGT
Comment est métabolisé le GABAPENTIN et le PREGABALIN ?
Rénal seulement
Pour lâANTIĂPILEPTIQUE suivant :
TOPIRAMATE
Quels CYP induit-il et/ou inhibe-t-il ?
Par quel CYP est-il métabolisé ?
Induit le 3A4
Inhibe le 2C19
Métabolisé par 3A4 et UGT
Nommez les EFFETS SECONDAIRES de la PHĂNYTOĂNE.
- Concentration thérapeutique :
- Hyperplasie gingivales (15-50% en tx chronique)
- Hirsutisme (10% en Tx chronique)
- Neuropathie périphérique légÚre (10%)
- Ostéomalacie (diminue métabolisme de vit D)
- NausĂ©es, vomissements, perte dâappĂ©tit, constipation
- Hépatite
- 80 umoles/L :
- Nystagmus (vision double)
- 120 umoles/L :
- Ataxie, élocution ralentie, tr. coordination
- 160 umoles/L :
- Léthargie, coma
- NON RELIĂS Ă la dose :
- Ăruption cutanĂ©e (rash), effet lupus et syndrome de Stevens-Jonhson
- Dyscrasie snaguine (perturbation de coagulation sanguine)
- TératogÚne, troubles de coagulation chez le nouveau-né
La CINĂTIQUE de la PHĂNYTOĂNE est-elle LINĂAIRE ?
NON
La phénytoine induit son propre métabolisme
Son métabolisme est saturable.
Comment ajuste-t-on la DOSE de PHĂNYTOĂNE ?
Augmentation de 25-30mg Ă la fois chez lâadulte
OU
5 mg/kg/jr chez lâenfant
Pour quels types de crises la PHĂNYTOĂNE est-elle efficace ?
Crises partielle
Crises tonico-cloniques généralisées
Aussi utilisée pour le status epilepticus (fosphénytoïne)
INEFFICACE pour : spasmes infantiles, crises myocloniques
Peut aggraver les absences.
Quels sont les INCONVĂNIENTS des BARBITURIQUES ?
Tolérance, dépendance et index thérapeutique relativement étroit