118.2 sauf fiches feu Flashcards

1
Q

PERSONNE ENSEVELIE La difficulté est accrue par le fait que :

A

‒ il y a souvent plusieurs personnes ensevelies simultanément ;

‒ les victimes sont souvent dans l’impossibilité de manifester leur présence ;

‒ le risque pour les personnes ensevelies est le décès par :

  • l’asphyxie dans des volumes clos ; - le manque de soins ;
  • la privation d’aliments.
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2
Q

PERSONNE ENSEVELIE Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou sauvetage, du fait :

A

‒ de l’insuffisance ou l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action ;

‒ du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches ;

‒ des chutes de matériaux.

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3
Q

PERSONNE ENSEVELIE Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :

A

‒ d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important;

‒ d’exiger le silence en toutes circonstances.

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4
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Les risques pour la personne qui est tombée sont :

A

‒ le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie ;

‒ la difficulté à manifester sa présence.

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5
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pour le sauveteur, le risque est lié à :

A

‒ une chute pendant la progression, liée à un problème matériel ;

‒ une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage.

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6
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Avant l’opération, le sauveteur doit :

A

‒ chercher à entrer en contact avec la personne ;

‒ essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique ;

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7
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR ‒ rechercher des renseignements

A

‒ rechercher des renseignements :

  • auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident,
  • auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier, …) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.), - auprès des voisins,
  • en consultant les plans spécifiques ;

‒ contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation.

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8
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pendant l’opération, il faut :

A

‒ n’engager que le personnel strictement nécessaire ;

‒ amarrer les sauveteurs ;

‒ que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi ;

‒ si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prend toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion ;

‒ pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface.

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9
Q

PERSONNE REFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE Du fait de l’aspect traumatisant de la notion de hauteur pour la personne, l’ACTION PSYCHOLOGIQUE est déterminante. A cet effet, le commandant des opérations de secours (COS) doit :

A

‒ RASSURER LA PERSONNE, au besoin à l’aide du porte-voix ;

‒ LA CALMER, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré. Dans certaines situations, le médecin pourra faire appel à un « médecin référent IMP », dont les spécificités GRIMP et l’expérience de ce genre d’interventions peuvent apporter une réelle plus-value à l’action des secours. Ce dernier progressera sous la responsabilité du chef d’unité du GRIMP, et interviendra sur ordre du COS.

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10
Q

PERSONNE REFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances :

A

‒ de la voie la plus facile et la moins risquée pour :

  • atteindre la personne ;
  • assurer son sauvetage ;

‒ des moyens à employer pour dégager la personne, Un périmètre de sécurité sera systématiquement établi à l’aplomb.

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11
Q

CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE CONDUITE À TENIR FORME DE DIALOGUE POSSIBLE (COS), NÉGOCIATION D’UN SPÉCIALISTE Le cos doit entamer le dialogue en suivant les quelques règles:

A

‒ bien rappeler à la personne que l’on veut seulement discuter avec elle, sans chercher à se rapprocher, ni à l’attraper, et que l’on respecte son « choix » ;

‒ intervenir seul, à mains nues, non casqué et sur le même plan si possible, en respectant une distance « intime » (3 m. environ) ;

‒ veiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à proximité, liée par exemple à la mise en place d’équipes dans les étages supérieurs ou au déploiement des échelles ;

‒ éloigner la foule et surtout les médias qui risqueraient par leur présence d’encourager un passage à l’acte ;

‒ déculpabiliser les intervenants : lorsque toutes les dispositions sont prises en termes de sécurité, le choix de la personne de sauter ou non n’appartient qu’à elle ; elle pourra donc le faire malgré toutes les tentatives de dialogue ;

‒ toujours prendre un suicidaire au sérieux : penser que le sujet ne cherche qu’à attirer l’attention est une erreur. Cela peut même constituer une raison supplémentaire pour le suicidaire, dans sa détermination à passer à l’acte ;

‒ le degré de préparation est révélateur : les sujets les plus dangereux sont ceux qui ont planifié précisément leur passage à l’acte. Dès lors qu’apparaissent des indices de « préparation » du suicide, il faut craindre une détermination absolue de la personne. Des « dernières volontés » exprimées par la personne peuvent également être le signe de son passage à l’acte ;

‒ prendre le temps nécessaire : le facteur « temps » est fondamental. Le processus qui conduit une personne à vouloir se donner la mort est un mécanisme lent et progressif qui passe par des étapes : hésitation, perte de repères, bouffée dépressive, ressenti de lâcheté, colère, dépression, peur, retrait, doute… Il ne faut donc pas être pressé d’intervenir même si le recours à la force semble souvent l’une des options évidentes pour résoudre la crise ;

‒ la méthodologie d’intervention : s’il y a un primo intervenant qui semble efficace, il faut lui laisser poursuivre le dialogue. S’il semble dépassé par la situation, ou montre des signes de fatigue, prendre le relais dès le départ. Toute attente est potentiellement préjudiciable ;

‒ laissez la famille à l’écart, sans la négliger : l’emploi des membres de la famille n’est pas une bonne idée car ils sont souvent « partie prenante » dans l’affaire, et malgré toute leur bonne volonté, ils peuvent aggraver la situation au lieu de la débloquer ;

‒ les actions de derniers recours : le changement d’interlocuteur peut être envisagé car on crée ainsi une rupture, qui peut aussi être obtenue avec une tierce personne mise au contact. Quand rien ne marche : tenter éventuellement une ultime stratégie, en évoquant les conséquences de son acte, en parlant de la réalité physique de la mort, de la possibilité de survie avec un handicap majeur (conséquence fréquente). Lui demander ce que vont penser ses proches en voyant ce spectacle… En cas de réussite du dialogue : ne pas brusquer les choses et agir toujours en respectant le rythme de l’autre : valoriser sa décision, sur un ton de sagesse et de compassion. Tendre la main pour que la personne vienne vers le sauveteur, et non l’inverse : elle sauve ainsi les apparences

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12
Q

CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE CONDUITE À TENIR QUELQUES POINTS-CLÉS À RESPECTER AU COURS DU DIALOGUE

A

‒ toujours vouvoyer la personne ;

‒ sourire, sans excès : c’est une manière pour « créer de la sympathie » et passer un message indirect : « je suis quelqu’un de gentil » ;

‒ donner son prénom et lui demander le sien ;

‒ expliquer pourquoi il y a un tel déploiement de secours, et préciser que l’on a tout notre temps ;

‒ apparaître calme et tenter de tenir une conversation d’allure naturelle, sans dramatiser, ni banaliser ;

‒ parler avec des mots simples, et lentement ; ‒ ne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes ;

‒ écouter le sujet au maximum : l’écoute doit être sincère, et il faut montrer son implication : « j’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé ma place à quelqu’un d’autre » ;

‒ se contenter d’écouter en acquiesçant, ou utiliser des mots de soutien. Ne pas juger, ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider le ressenti du sujet ;

‒ informer que le désir de mourir est quelque chose de non permanent qui évolue: c’est un élan « réversible ». Attention : parfois, la victime trouve la force de se suicider lorsque son état semble s’améliorer : l’humeur devient parfois soudainement joyeuse, car il a pris sa décision. C’est un paradoxe de comportement.

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13
Q

CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE NÉGOCIATION D’UN SPÉCIALISTE Le COS / le médecin, ceux-ci pourront d’un commun accord demander:

A
  • groupe négociation du RAID (extra-muros)
  • de la BRI (intra-muros)

Cette demande, quel que soit le secteur d’intervention, se fait de la façon suivante : Je demande négociateur du RAID pour tel motif, telle adresse

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14
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :

A

‒ personne bloquée dans la cabine entre deux étages (pas d’intervention en règle générale) ;

‒ personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine ;

‒ personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine ;

‒ personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine ;

‒ personne tombée dans la gaine.

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15
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS CONDUITE À TENIR AVANT L’INTERVENTION, IL FAUT

A

‒ recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement ;

‒ localiser la machinerie et y placer, le cas échéant, pour toute la durée de l’intervention un sapeur-pompier formé pour manoeuvrer manuellement la cabine à la demande ;

‒ couper l’alimentation électrique ;

‒ s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin ;

‒ s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute ;

‒ demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération.

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16
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS CAS PARTICULIER Certains ascenseurs peuvent être équipés d’un système anti vandalisme interdisant le déverrouillage direct de la porte palière avec une clé ascenseur. Un dispositif permettant de le désactiver manuellement est situé soit dans le local de la machinerie d’ascenseur soit dans l’armoire de commande. Il risque également d’être placé ailleurs lorsque la règlementation n’est pas appliquée. Il est identifié par un pictogramme Conduite à tenir :

A

‒ Pour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti vandalisme.

‒ Un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de commande.

‒ Le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur.

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17
Q

PERSONNE MENACÉE DE NOYADE CONDUITE À TENIR

A

Si la personne est près de la rive, lui tendre une perche ou lui lancer une corde, une bouée ou tout autre objet flottable auquel elle est susceptible de pouvoir s’accrocher afin de la tirer jusqu’à la berge. Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances :

‒ d’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré ;

‒ d’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique) ;

‒ de faire intervenir les spécialistes en interventions subaquatiques. Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval :

‒ par sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes ;

‒ en apnée par un sauveteur amarré.

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18
Q

PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau :

A

‒ faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord ;

‒ plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ;

‒ rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant.

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19
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION Le risque d’explosion est généré par la présence :

A

‒ d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité1 ;

‒ de poussières en suspension dans l’air ;

‒ de produits explosifs par nature ;

‒ d’un récipient ou d’une conduite sous pression.

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20
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION L’explosion peut être déclenchée par :

A

‒ une source externe (étincelle, flamme) ;

‒ un échauffement trop important (surpression) ;

‒ un refroidissement trop rapide (choc thermique) ;

‒ un choc mécanique ;

‒ un apport brusque de comburant.

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21
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION Dans tous les cas, l’intervention, qui est avant tout une mission de sauvegarde, consiste à :

A

‒ RECONNAÎTRE le risque ;

– PROTÉGER l’environnement ;

‒ SUPPRIMER le risque. La première phase est sans conteste déterminante car elle conditionne la sécurité des intervenants et la juste évaluation des mesures de protection à prendre.

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22
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION LA RECONNAISSANCE DU RISQUE

A

‒ identifier la nature du produit générateur du risque (gaz, poussières, explosifs) ;

‒ déterminer la source du risque (origine de la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.) ;

‒ délimiter la zone dans laquelle le risque s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous les locaux et bâtiments concernés. Cette recherche se fait de manière concentrique, en partant de la source du risque ;

‒ rechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion (appareils électriques à déclenchement automatique, contacteurs, sources de courant, de chaleur, de friction, etc.).

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23
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

A

‒ évaluer l’étendue des dommages et dégâts possibles en cas de survenance de l’explosion (dommages humains et matériels) ;

‒ établir un large périmètre de sécurité dont les limites sont surveillées par des détecteurs multigaz en fonction « balise » ;

‒ mettre en place des moyens d’intervention proportionnés aux dommages évalués ;

‒ localiser les différents barrages possibles lorsqu’il s’agit de fuites de gaz ou liquide;

‒ s’il est décidé de procéder à une coupure de courant, elle doit se faire le plus loin possible de la zone dans laquelle a été délimité le risque. Une telle décision est précédée impérativement par l’évacuation TOTALE de la zone. D’une façon générale, si l’atmosphère explosible est considérée comme devant se maintenir longtemps, il peut être préférable de prendre le risque de couper le courant. Si au contraire, il est possible de supprimer rapidement la cause, mieux vaut maintenir l’alimentation et ne pas prendre le risque de perturber l’équilibre existant ;

‒ éviter de faire subir à la situation des modifications brusques par des courants d’air involontaires, par la manoeuvre d’appareils électriques, par la création d’étincelles lors de chocs ou de frictions en déplaçant des objets, etc. Si des outils sont utilisés, il convient de faire particulièrement attention aux étincelles. Les outils de sécurité « peu étincelants » peuvent être utilisés, sous réserve d’en respecter les conditions d’emploi.

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24
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION LA SUPPRESSION DU RISQUE

A

‒ demander l’intervention des services publics (ErDF, GrDF, LCPP, CPCU, voirie, égouts, …) et des responsables de l’établissement ;

‒ arrêter la fuite. Pour les gaz et les liquides, il suffit généralement de manoeuvrer le robinet de barrage. Sinon, il convient (excepté le gaz de ville) de colmater ou d’obstruer la fuite, voire d’aplatir la conduite. Dans le cas du gaz de ville, seuls les robinets de branchement peuvent être manoeuvrés par les sapeurs-pompiers. En aucun cas il ne faudra essayer d’obstruer ou d’écraser une conduite de gaz de ville, celle-ci pouvant comporter une conduite en polyéthylène susceptible de propager le gaz loin de la fuite initiale. Au-delà (robinets de distribution), la manoeuvre est du ressort du GrDF, conformément au BSP 350 ;

‒ procéder à l’absorption du produit lorsqu’il s’est répandu en faible quantité et en dégageant des vapeurs explosibles. Sinon, recouvrir la nappe d’un tapis de mousse pour éviter les évaporations ; ‒ ventiler jusqu’à disparition complète du danger dans tous les locaux et immeubles concernés. Si la ventilation est mécanique, l’opération ne doit être entreprise qu’après la suppression de toute cause de déclenchement possible d’une explosion, avec des moyens antidéflagrants, utilisés généralement en aspiration afin de maîtriser les flux. Lorsque l’atmosphère initiale est non explosive car saturée en gaz (au-delà de la LSE), la ventilation fera systématiquement repasser le mélange gazeux par la plage d’explosibilité.

25
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS

A

‒ demander l’intervention de la police ;

‒ ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations dans les environs immédiats de l’objet, même s’il a été initialement déplacé ;

‒ prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m au minimum en zones dégagées ; en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre ;

‒ demander les moyens supplémentaires jugés nécessaires pour lutter contre les dommages que provoquerait l’explosion.

26
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION FUITE DE GAZ DE VILLE ENFLAMMÉE Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels et après concertation entre le commandant des opérations de secours et le responsable du gaz de France sur place, il peut être nécessaire de procéder à l’extinction alors que la fuite n’est pas arrêtée. Pour ce faire, la conjonction des quatre facteurs suivants est nécessaire :

A

‒ urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.) ;

‒ impossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ;

‒ possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ;

‒ absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptibles de provoquer une ré-inflammation spontanée.

27
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION CAS DES BOUTEILLES DE GAZ

A

‒ éviter toute action mécanique ou thermique brutale ;

‒ ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL ;

‒ ne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène.

28
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION CAS DES BOUTEILLES DE GAZ Le chef de détachement doit alors, avant tout déplacement de la bouteille :

A

‒ en mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH), ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud ;

‒ la refroidir en jet diffusé d’attaque, en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (acétylène : 65°C et CO2 et GPL : 100°C et oxygène : 350°C) ;

‒ dans le cas d’une bouteille d’acétylène, demander l’intervention du LCPP si la température externe a dépassé celle du seuil de rupture.

29
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUETrès basse tension (TBT)Courant alternatif Courant continu

A

T ≤ 50 AlternatifT ≤ 120 continue

30
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUEBasse tension (BT)Courant alternatif Courant continu

A

50 < T ≤ 1 000 Alternatif 120 < T ≤ 1500 Continue

31
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUEHaute tension (HT)Courant alternatif Courant continu

A

T > 1 000 AlternatifT > 1 500 Continue

32
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INSTALLATIONS BASSE TENSION S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en oeuvre d’une LDJR, seul le jet diffusé d’attaque est autorisé, en respectant une distance minimale de: La manoeuvre est effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :

A
  • 2 Metres

‒ manoeuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension ;

‒ procéder par gestes lents et précis ;

‒ reculer à la moindre sensation de picotement ;

‒ faire attention au risque d’électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement qui peuvent conduire le courant ;

‒ rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc.).

33
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INSTALLATIONS HAUTE TENSION CAT

A
  • Demander ERDF HAUTE TENSION
  • Ne toucher aucun appareil
  • Aucune extinction
  • Conduite de reconnaissances de tous les lieux qui pourraient être concernés
  • lutter contre des propagations il convient de respecter dans tous les cas une distance minimale de sécurité de 3 mètres entre l’eau projetée et l’installation alimentée HT.
34
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ

A

Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact, les secours ne doivent en aucun cas s’approcher à une distance inférieure ou égale à 3 mètres de la caténaire, tant qu’ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est coupé (cf. BSP 370).

Aucune mise en oeuvre de moyen hydraulique ne doit être envisagée en-deçà d’une distance de sécurité minimale de 3 mètres de tout conducteur, avant la confirmation de la COUPURE D’URGENCE

35
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ Dans tous les cas, il faut :

A

‒ prendre les mesures de sécurité prévues par le BSP 370 ;

‒ ne jamais toucher aux caténaires tombées, aux câbles et aux pièces qui sont en contact avec ces derniers ;

‒ ne pas monter aux poteaux supportant les fils conducteurs et ne pas s’approcher de ceux sur lesquels apparaissent des phénomènes anormaux ;

‒ ne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous tension ou trop près de celles-ci ;

‒ se méfier des courants de retour et des courants induits, ainsi que des amorçages d’arc qui peuvent survenir jusqu’à 40 cm d’un conducteur ;

‒ tenir compte du fait que les gaz chauds dégagés par un incendie peuvent être conducteurs de l’électricité ;

‒ s’assurer que les échelles et les outils employés ne peuvent être en contact avec les installations électriques ou placés trop près de ces dernières.

36
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTIONS EN PRÉSENCE D’INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES Une installation photovoltaïque est constituée :

A

‒ d’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 mA ;

‒ d’un ou plusieurs onduleurs ;

‒ de câbles reliant l’ensemble des composants ;

‒ de boitier de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux ;

‒ et exceptionnellement des batteries.

37
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTIONS EN PRÉSENCE D’INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES Citez les 2 types de dijoncteurs

A
  • Disjoncteur de production « côté photovoltaïque » Il ne coupe pas l’alimentation en courant continu situé entre les panneaux photovoltaïques et l’onduleur.
  • Disjoncteur de consommation « côté branchement ErDF » : dispositif principal permettant de mettre hors tension l’installation électrique d’un bâtiment. Attention : ces deux disjoncteurs ne sont pas obligatoirement localisés au même endroit.
38
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTIONS EN PRÉSENCE D’INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES RISQUES POUR LES INTERVENANTS

A

De jour, en présence ou non de soleil, les panneaux photovoltaïques produisent un courant continu. Les câbles situés entre les panneaux photovoltaïques et l’onduleur restent sous tension en permanence. Les risques pour les intervenants sont les suivants

‒ électrisation et/ou électrocution (panneaux, boîtes de jonction, câbles, onduleur) ;

‒ chute liée à la hauteur d’intervention après choc électrique sur les intervenants ;

‒ chute des panneaux par fonte des dispositifs de fixation en toiture ;

‒ intoxication potentielle liée aux émissions de gaz toxiques provoqués par la combustion des panneaux ;

‒ passage au travers des panneaux.

39
Q

LE RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTIONS EN PRÉSENCE D’INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES EXTINCTION

A

‒ revêtir l’ensemble des EPI (tenue 41 bis) ;

‒ informer l’ensemble des intervenants et limiter le nombre de personnel engagé ;

‒ couper le disjoncteur de consommation et le disjoncteur de production ;

‒ localiser les panneaux photovoltaïques, les onduleurs et, si possible, les câbles (DC) ;

‒ établir un périmètre de sécurité ;

‒ éviter les propagations au pourtour de l’installation de panneaux ;

‒ conduire l’extinction en limitant les moyens hydrauliques: LDJR à plus de trois mètres, extincteurs à eau pulvérisée, poudre ou CO2 ;

‒ proscrire tout contact avec les panneaux, structures métalliques ou câbles détériorés ;

‒ ne pas progresser ou appuyer d’échelle sur les panneaux ;

‒ ne pas démonter, débrancher ou découper un panneau photovoltaïque ;

‒ ne pas chercher à couvrir les panneaux photovoltaïques situés sur le bâtiment sinistré (la mousse ne tient pas sur les panneaux, les bâches ne sont pas parfaitement opaques et peuvent propager l’incendie) ;

‒ limiter, à proximité des panneaux photovoltaïques, les phases de déblai et de dégarnissage au strict nécessaire ;

‒ ne pas hésiter à demander le concours d’un agent ErDF ou de l’installateur ;

‒ de nuit, ne pas éclairer les panneaux avec des projecteurs.

40
Q

LE RISQUE NRBC Les types d’accidents susceptibles d’être rencontrés par les services de secours sont de quatre ordres :

A

‒ l’incident ou l’accident dans une installation industrielle ou commerciale ;

‒ l’incident ou l’accident dans le cadre du transport des matières dangereuses ;

‒ l’acte de malveillance ou l’attentat ;

‒ la négligence.

41
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE NUCLÉAIRE ET RADIOLOGIQUE PENDANT L’INTERVENTION

A

‒ prendre contact avec les responsables de l’établissement, des spécialistes ou le transporteur ;

‒ se faire préciser les points où se trouvent les matières ;

‒ établir un périmètre de sécurité doté d’un sas d’entrée et sortie ;

‒ mener les reconnaissances et l’attaque le plus loin possible avec le minimum de personnel, muni de l’appareil respiratoire isolant ;

‒ limiter l’emploi de l’eau au strict minimum pour éviter les écoulements (ne jamais attaquer un feu en présence de radioéléments avec un jet droit au risque d’engendrer un accident de criticité) ;

‒ ne pas stationner au voisinage des matières ;

‒ demander les moyens NRBC (CRR - CMIR1) ;

‒ demander le laboratoire central de la Préfecture de police (LCPP) ;

‒ demander les secours médicaux.

42
Q

LE RISQUE NRBC APRES INTERVENTION

A

Isoler le personnel ayant participé à l’intervention et le soumettre à un contrôle de contamination approfondi par les équipes spécialisées :

‒ le personnel ayant opéré avec l’appareil respiratoire isolant ne le quitte que sur ordre ;

‒ tout personnel sur lequel des traces, même légères, de contamination sont décelées, est isolé et doit être décontaminé par des spécialistes. Les intervenants susceptibles d’être contaminés ne doivent en aucun cas boire, manger ou fumer avant une décontamination complète sous peine de contamination interne.

43
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE CHIMIQUE Les produits chimiques sont des substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leurs réactions à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent :

A

‒ accélérer et propager un incendie ;

‒ faire naître un danger d’explosion ;

‒ provoquer de graves brûlures ;

‒ produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants.

44
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE CHIMIQUE On les trouve sous trois états, qui peuvent se combiner entre eux :

A
  • les solides : soufre, sels alcalins, les goudrons …

‒ les liquides : solvants organiques (benzène, toluène, tétrachlorure de méthane), hydrocarbures (octane, fioul, kérosène, etc.) ;

‒ les gaz : méthane, chlorure d’hydrogène, dioxyde de soufre, etc.

45
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE CHIMIQUE Classeés en fonction des catégories de danger qu’ils représentent :

A

‒ explosible :

‒ comburant :

‒ inflammable

‒ toxique :

‒ corrosif

46
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE CHIMIQUE Il existe trois catégories de pesticides.

A

‒ NOCIF : substances faiblement toxiques ;

‒ TOXIQUE : substances modérément toxiques ;

‒ TRÈS TOXIQUE : substances très toxiques.

47
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE CHIMIQUE Dans tous les cas, le COS doit :

A

‒ rechercher et obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits (direction de l’établissement, fiches de sécurité des produits dangereux, au CO : fiches toxicologiques Ŕ CAMEO Ŕ OSIRIS Ŕ MIDAS Ŕ TRANSAID) et sur la conduite à tenir en fonction du type d’accident ;

‒ imposer le port de l’appareil respiratoire isolant tant que la dangerosité des produits n’a pas été levée ;

‒ établir un périmètre de sécurité ;

‒ utiliser systématiquement l’explosimètre et faire de fréquents relevés ;

‒ mettre en place un dispositif de ventilation en espace clos ;

‒ porter une attention particulière sur la « chambre infernale » si elle existe (local isolé construit en matériaux incombustibles et contenant les produits les plus dangereux) ;

‒ demander les moyens NRBC ;

‒ demander les secours médicaux ;

‒ isoler le personnel susceptible d’avoir été contaminé ;

‒ prendre des mesures visant à protéger l’environnement (pollution terrestre, atmosphérique) ;

‒ demander le laboratoire central de la Préfecture de police (LCPP).

48
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE CHIMIQUE Dans tous les cas, les intervenants doivent :

A

‒ respecter les règles de sécurité concernant le port des EPI (appareil respiratoire isolant, gants) ;

‒ éviter d’entrer en contact direct avec les produits ;

‒ ne pas s’engager seul dans une reconnaissance ;

‒ garder les liaisons avec un équipier, un voisin ou un gradé.

49
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE BIOLOGIQUE Les agents biologiques empruntent trois formes :

A

Agents bactériens : Les bactéries sont des micro-organismes unicellulaires capables de se reproduire et survivre dans l’environnement (eau, air, sol) et de coloniser les êtres vivants. Certains micro- organismes ont la capacité de se transformer en spores (prendre la forme d’une graine) et de survivre ainsi pendant de longues périodes (ex : anthrax).

Agents viraux : Les virus sont plus petits que les bactéries et ne peuvent se reproduire qu’à l’intérieur d’une cellule qu’ils parasitent. L’infection virale produit une destruction des cellules hôtes parasitées.

Toxines biologiques : Les toxines sont des substances toxiques provenant d’animaux, de plantes ou de bactéries et sont plus toxiques que la plupart des produits chimiques provenant de l’industrie. Elles peuvent contaminer des produits alimentaires, des sources d’approvisionnement en eau et des personnes.

50
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE BIOLOGIQUE MÉTHODOLOGIE D’INTERVENTION DANS LE CAS DES ENVELOPPES OU COLIS CONTENANT UN PRODUIT SUSPECT La tenue de protection revêtue par les intervenants est fonction des renseignements obtenus à l’appel, confirmés par ceux récupérés sur les lieux de l’intervention :

A

‒ Présence de poudre : tenue de protection biologique (combinaison TYVEK® jaune, calots, gants médicaux, masque chirurgical, lunettes de protection et bottes butyl) ;

‒ Présence de liquide : tenue de protection NRBC (TLD + ANP avec cartouche spectre large, gants butyl et bottes butyl).

51
Q

LE RISQUE NRBC LE RISQUE BIOLOGIQUE MÉTHODOLOGIE D’INTERVENTION DANS LE CAS DES ENVELOPPES OU COLIS CONTENANT UN PRODUIT SUSPECT Dans tous les cas, lors d’une opération de secours mettant en cause des agents biologiques, le COS doit :

A

‒ mettre la radio dans un sac étanche (ex : sac de congélation alimentaire) ;

‒ faire arrêter tous les systèmes de ventilation ;

‒ ne pas toucher l’objet suspect ;

‒ isoler et condamner l’accès au local où se trouve l’objet suspect ;

‒ placer les éventuelles personnes ayant été en contact direct avec l’objet suspect dans un local immédiatement attenant;

‒ sur-habiller les victimes ayant été en contact direct avec le produit avant leur évacuation par VSAV dédié ;

‒ mettre en place un périmètre de sécurité (avec entrée et sortie) ;

‒ relever l’identité des victimes ayant été en contact physique avec l’objet suspect, susceptible d’avoir inhalé de la poudre ou qui a été en contact physique immédiat avec elle (cercle n° 1) ;

‒ désinfecter les tenues des intervenants, puis suivre le protocole de déshabillage ;

‒ mettre les tenues dans des sacs étanches de la manière suivante :

  • 1er sac : TLD,
  • 2e sac : ANPVP + cartouches,
  • 3e sac : tenues TYVEK + gants + masques chirurgicaux à usage unique ;

‒ désinfecter sur place au niveau du sas, conformément au protocole, les bottes et les gants butyl, ainsi que les lunettes de protection.

‒ suivre les consignes médicales fixées par le SSSM, en fonction du résultat des analyses des produits prélevés ;

‒ faire mettre par l’équipe de prélèvement l’enveloppe suspecte dans un sac étanche ; le fermer hermétiquement ;

‒ transmettre les messages par téléphone urbain.

52
Q

LE RISQUE NRBC LE TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES Citez les N° de classe Libellé de classe

A

1 Matières et objets explosibles

2 Gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression

3 Matières liquides inflammables

  1. 1 Matières solides inflammables
  2. 2 Matières sujettes à l’inflammation spontanée
  3. 3 Matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables
  4. 1 Matières comburantes 5.2 Peroxydes organiques
  5. 1 Matières toxiques
  6. 2 Matières infectieuses

7 Matières radioactives

8 Matières corrosives

9 Matières et objets dangereux divers

53
Q

LE RISQUE NRBC LE TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES Citez les N° et codes de dangers

A

N° de danger Code du danger

2 Émanation de gaz résultant de pression ou d’une réaction chimique

3 Inflammabilité de liquides (vapeurs) et gaz

4Inflammabilité de solides

5 Comburant (qui favorise l’incendie)

6 Toxicité ou danger d’infection

7 Radioactivité

8 Corrosivité

9 Danger de réaction violente spontanée

54
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAINS Presentez le reseau CPCU

A

Un réseau de chaleur fonctionne en circuit fermé : il comprend au moins deux canalisations :

l’une pour conduire le fluide chaud vers l’utilisateur,

l’autre pour retourner le fluide après utilisation vers les centrales de production. Les réseaux de chaleur impliquent donc trois éléments fondamentaux :

‒ les sources de chaleur ;

‒ le réseau de distribution ;

‒ les sous-stations, qui fournissent la chaleur aux utilisateurs.

Les chaufferies comportent de très grosses chaudières, qui ont pour rôle de récupérer l’eau des condensats, qui est à environ à 60 °C, pour la transformer en vapeur. La température en sortie de chaudière est d’environ 235 °C pour une pression de 20 bars. Celle-ci permet à la vapeur de se transporter d’elle même et de circuler à environ 70 km/h sur l’ensemble du réseau. Elle n’est jamais à une pression inférieure à 5 bars.

55
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAINS MÉTHODOLOGIE D’INTERVENTION Les mesures permanentes doivent être observées :

A

‒ port des gants obligatoire ;

‒ port de la tenue de feu ;

‒ en fonction des dégagements de vapeurs possibles, les lunettes de protection peuvent être ajustées ou l’écran facial positionné. En cas de doute, l’engagement des équipes de secours se réalise sous ARI, conformément aux procédures en vigueur en ce qui concerne les reconnaissances en espace clos. Un contrôle de l’atmosphère ambiant peut être réalisé

56
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAINS MÉTHODOLOGIE D’INTERVENTION De plus, les précautions suivantes doivent être observées :

A

‒ s’engager prudemment et prendre garde aux risques de chute ;

‒ prendre garde à la température des eaux de ruissèlement et au contact avec les éléments du réseau.

‒ En tout état de cause, il ne faut jamais descendre dans un ouvrage sans être accompagné par un agent de la CPCU, hormis dans le cas d’un sauvetage. C’est le chef d’incident local de la CPCU qui confirme au COS l’autorisation de s’engager dans l’ouvrage.

57
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAINS MÉTHODOLOGIE D’INTERVENTION CONDUITE À TENIR Cas général

A

A l’arrivée des secours et après avoir évalué le caractère évolutif et l’importance du sinistre, le COS peut demander :

‒ des moyens Brigades proportionnés aux risques et aux dommages possibles ;

‒ des moyens de la CPCU sous la forme : « Je demande CPCU d’urgence, telle adresse, pour tel motif » ;

‒ des moyens des services publics en fonction de leur nécessité, notamment la police.

58
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAINS MÉTHODOLOGIE D’INTERVENTION CONDUITE À TENIR Cas particulier Incident, bruits suspects et/ou inondation dans une sous-station

A

En cas de besoin, le barrage de l’arrivée vapeur peut être réalisé de plusieurs façons au niveau de la sous-station, soit par :

‒ une vanne située près de l’entrée de la sous-station ;

‒ une commande à distance ;

‒ un tiré lâché ;

‒ une vanne sous trottoir.