118.1 Sauf modules Flashcards

1
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant :

A

la stricte observation des ordres reçus ;

la recherche, à son niveau, du résultat escompté et l’exécution parfaite de tous les actes y concourant.

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2
Q

la discipline au feu impose

A

de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés ;

 de conserver son sang-froid et sa sérénité ;

 d’opérer en silence en toute circonstance ;

 de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ;

 De de rendre compte sans délai des actions menées mais aussi de tout fait nouveau ou de toute initiative.

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3
Q

De la part du chef, le commandement de l’intervention implique

A

De la part du chef, le commandement de l’intervention implique l’acquisition rapide d’une vision globale de la situation et la définition d’une tactique d’engagement et d’action des moyens.

Aucun renseignement technique ne doit être négligé.

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4
Q

ZONE D’EXCLUSION (ROUGE)

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou proximité des véhicules concernés su un accident de la route).

L’accès y est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

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5
Q

ZONE CONTROLÉE (ORANGE)

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion

(équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

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6
Q

ZONE DE SOUTIEN (VERTE)

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent.

Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zones de remise en condition du personnel, etc…

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7
Q

MESSAGE DE RENSEIGNEMENTS. Il est obligatoirement transmis en phonie dans les cas suivants

A

lorsque le motif de départ ou l’intervention concerne un feu,

une explosion,

une fuite de gaz ou présente un caractère NRBC ;

 lorsqu’un plan spécial est déclenché ;

 lorsque des moyens de renforcement ont été demandés (à l’exclusion des moyens de prompt secours), y compris les moyens médicalisés ;

 s’il y a présence d’une personnalité ou d’une autorité sur les lieux de l’intervention, qu’elle soit impliquée ou non ;

 lorsqu’il y a découverte d’une victime dont le décès est certain, même en présence de la police;

 à partir de 2 victimes sur l’intervention.

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8
Q

LE PREMIER MESSAGE DE RENSEIGNEMENTS Contexture générale

A

nature et importance , « consécutif à » le cas échéant…) ;

 adresse exacte (y compris l’étage) ;

 destination et nombre d’étages du bâtiment (pour feu);

 mesures prises ou en cours par les SP : indiquer ce qui est fait par les SP ;

 bilan provisoire (en présence de victime(s)) ;

 services publics et spécialisés et autorités (« sur les lieux », « présenté à telle heure » ou « se présente ») ;

 incidence prévisible de l’événement (le cas échéant) ;

 appréciation du chef de garde sur l’évolution prévisible de la situation

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9
Q

poursuivons reconnaissances

A

si la situation présente un risque prévisible d’extension du sinistre et/ou de danger pour les personnes

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10
Q

ORGANISATION FONCTIONNELLE PC TAC Le poste de commandement tactique est organisé autour de huit fonctions

A

1) coordination PC ;
2) renseignements-synthèse (S2) ;
3) conduite (S3) ;
4) moyens (S4) ;
5) anticipation - manoeuvre future (S35) ;
6) SIC - transmissions (S6) ;
7) communication (COMOPS) ;
8) santé (MED).

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11
Q

LE PRINCIPE DE LA MANŒUVRE

A
  • SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ ;
  • LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS;
  • VENTILATION ;
  • ATTAQUE et EXTINCTION ;
  • PROTECTION.
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12
Q

Feu circonscrit :

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

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13
Q

Maître du feu :

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum.

Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.

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14
Q

Feu éteint :

A

Le feu est éteint lorsqu’il ne subsiste plus aucune flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent.

L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.

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15
Q

Définition RECONNAISSANCES

A

Les reconnaissances : Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :

  • procéder sans délai aux sauvetages ;
  • rechercher d’éventuelles victimes ;
  • cerner les limites du sinistre ;
  • déterminer la nature des matières en combustion ;
  • déterminer le mode d’extinction approprié ;
  • définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir.
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16
Q

Définition

Reconnaissances d’attaque :

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.

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17
Q

Définition

Reconnaissances périphériques :

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

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18
Q

Définition Reconnaissances à vue :

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

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19
Q

Définition

Le confinement

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.

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20
Q

Définition

L’évacuation

A

Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

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21
Q

Définition

Le sauvetage :

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.

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22
Q

La mise en sécurité :

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

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23
Q

LA VENTILATION Action qui consiste à :

A

mettre en oeuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique ;

  • mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre ;
  • maîtriser le sens du tirage.
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24
Q

OBJECTIFS DE LA VENTILATION

A

favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations ;

 sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques;

 faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées ;

 favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu.

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25
Q

ÉVÈNEMENTS POUR LESQUELS LE LCPP DOIT ÊTRE DEMANDÉ D’URGENCE

(déversement émanation)

8 CAS

A

émanation ou fuite d’hydrocarbure dans un espace clos dont l’origine est indéterminée ou lorsque la quantité déversée est importante ;

  • fuite ou émanation de gaz naturel lorsque la société distributrice ne trouve pas l’origine ;
  • Pollution d’un cours d’eau ou des egouts
  • intervention mettant en cause des radioéléments;
  • intoxication oxycarbonée
  • Emanation suspecte
  • Bouteille d’acétylene dans un incendie
  • Accident chimique
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26
Q

ÉVÈNEMENTS POUR LESQUELS LE LCPP DOIT ÊTRE DEMANDÉ D’URGENCE

(incendie explosion)

4 CAS

A

Découverte d’engin explosif ou de matière explosive

  • Explosion de toute nature
  • feu avec victime décédée ou en etat grave
  • Feu en IGH, ERP, batiment institutionnel sur lequel les membres du groupe RCCI se deplacent, afin de constituer la cellule CIAI
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27
Q

ÉVÈNEMENTS POUR LESQUELS LE LCPP DOIT ÊTRE DEMANDÉ D’URGENCE

(ACCIDENTS)

2 CAS

A
  • Choc électrique d’origine inconnue
  • Accident d’ascenseur et de monte-charge avec victime
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28
Q

ÉVÈNEMENTS POUR LESQUELS LE LCPP DOIT ÊTRE PREVENU

A
  • Arrachement de conduite de gaz réseau
  • feu pour lequel un renfort “incendie” ou “habitation” a été demandé
  • Intervention concernant un réseau de distribution de chaleur (CPCU…)
  • Pollution des sols
  • Pollution en eau stagnante
  • Présence de produits chimiques courants et de déchets divers identifiés
29
Q

Cas ou RTE doit être demandé d’urgence

10 CAS

A

Feu sous une ligne électrique RTE

  • Feu ou explosion dans un poste de transformation RTE
  • Fuite d’huile d’un transformateur RTE
  • Fuite d’huile d’une liaison souterraine RTE
  • Fuite de matière dangereuse à proximité des ouvrages RTE
  • Chute d’un cable électrique RTE
  • chute d’un pylone electrique RTE
  • Mise à decouvert ou endommagement d’un cable sous terrain RTE
  • inondation d’un poste RTE ou d’une galerie RTE
  • Ascension en cours ou imminente d’un pylone RTE
30
Q

TAUX D’APPLICATION

A

Exprimé en litres de solution moussante par mètre carré et par minute, ce taux correspond au débit indispensable pour que le déversement de mousse sur les produits en feu soit efficace.

31
Q

LA TEMPORISATION

A

Action de première phase d’attaque et de protection visant à limiter la propagation du sinistre. Elle débute avec l’engagement de la première lance. Il s’agit d’un maximum égal à 50% des moyens calculés comme nécessaires pour obtenir l’extinction. Elle est obtenue par une application réduite de solution moussante selon deux principes :

  • soit le nombre de lances calculées comme nécessaires pour obtenir l’extinction divisé par deux avec un taux de concentration normal ;
  • soit le nombre de lances calculées comme nécessaires pour obtenir l’extinction avec un taux d’application réduit de moitié.
32
Q

L’extinction

A

Elle succède à la phase de temporisation. Elle n’est entreprise qu’après la mise en oeuvre de tous les moyens calculés comme nécessaires pour assurer sa conduite durant au moins 20 minutes avec des taux d’application et de concentration correspondant à la nature du produit en feu.

33
Q

TAUX DE FOISONNEMENT

A

Rapport du volume de mousse sur le volume de solution moussante. On distingue trois gammes de foisonnement :

  • bas foisonnement, inférieur à 20 ;
  • moyen foisonnement, de 20 à 200 ;
  • haut foisonnement, supérieur à 200.
34
Q

SOLUTION MOUSSANTE

A

Mélange d’eau et d’émulseur appelé aussi prémélange.

35
Q

TAUX DE CONCENTRATION

A

Rapport entre le volume d’émulseur et le volume de solution moussante.

  • 3% pour lutter contre les feux d’hydrocarbures ;
  • 6% pour lutter contre les feux de solvants, alcools et produits polaires.
36
Q

Combien d’EP à la brigade

A

117

37
Q

Combien de F à la brigade

A

26

38
Q

Combien de PS à la brigade

A

PSE 71

9 PSE à 6

5 PST

Soit 85

39
Q

Combien de CCR à la brigade

A

6

dont 1 à EP6

40
Q

Combien de VSAV à la brigade

A

134

dont

  • 9 de renforcement
  • 6 de surcouche
41
Q

Combien de MEA à la brigade

A

51

42
Q

Citez les 5 détachements préconstitués

A
  • Module de base
  • Les complements de 1er départ
  • Les renforts
  • Les groupes ou cellules spécialisés
  • Les détachements plans spéciaux et concepts tactiques
43
Q

Que retrouve t’on dans le module de base ?

A
  • LE DN
  • Le module commandement
  • Le module depollution
44
Q

Que retrouve t’on dans les compléments de 1er départ ?

A
  • Le complément de DN
  • Le complément par anticipation
  • Le complément pour feu ou explo dans un ETARE
45
Q

Que retrouve t’on dans les renforts ?

A
  • RI
  • RH
  • RC

(renfort poste de commandement)

  • RS

(renfort secours)

46
Q

Qu’est il requit lors d’un renfort ?

L’envoie de…

A

La présence de:

  • VE2I
  • Module commandement
47
Q

Que retrouve t’on dans les groupes ou cellules spécialisés ?

A
  • Les cellules d’intervention NRBC
  • Le GELD
  • Le GRIMP
  • Le GEPE
  • Le groupe violence urbaine
  • Le groupe extraction - Le GRCP
  • Le GRSD
  • Le groupe mousse ventilation
48
Q

Que retrouve t’on dans les les détachements plans spéciaux et concept tactiques ?

A

Feu s/s tunnel de grande longueur

  • Feu d’espace naturel
  • Feu/explo/effondrement en milieu souterrain
  • INTERFER
  • IGH
  • Chute d’aéronef
  • PR
  • PRA
  • PJ
  • Pollution en eaux intérieurs
49
Q

Citez LES DÉTACHEMENTS TEMPORAIRES

A
  • le Détachement d’Intervention et d’Appui au Commandement (DIAC) ;

o l’Élément de Reconnaissance et d’Évaluation (ERE) ;

o le Détachement Avancé de Coordination Opérationnelle (DACO) ;

o le Détachement d’Appui Médicalisé (DAM) ;

o le Détachement de Renfort Urbain en cas de Feux de Forêts (DRUFF).

50
Q

Citez la COMPOSITION DE LA GARDE en CS

A

 un officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement ;

 un chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier du grade de sergent-chef1 minimum dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours ;

 le personnel équipant les engins en service ;

 le personnel du poste de veille opérationnelle (PVO) ;

 le service de jour.

51
Q

Citez la COMPOSITION DE LA GARDE niveau GPT

A

La garde comprend :

 un officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ;
 un officier poste de commandement (OPC) capitaine TCT au moins, titulaire de la qualification « officier poste de commandement » ;
 le personnel du poste de commandement tactique (PC TAC) qui accompagne systématiquement l’OPC en intervention ;
 un officier NRBC groupement ;
 le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ;
 les conducteurs.

Nota : le groupement prend en charge la désignation d’un officier de liaison au centre opérationnel départemental (COD) lorsque ce dernier est activé. L’officier désigné doit être a minima du grade de capitaine (voire lieutenant ancien) et titulaire du stage « OGC ».

Un autre officier peut être envoyé, sur décision de l’OSG ou du CO, au CIC de la DTSP (direction territoriale de sécurité et de proximité) du département 92, 93 ou 94.

52
Q

Citez la COMPOSITION DE LA GARDE niveau de la brigade

A

 le commandant opérationnel Brigade ;
 le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO) ;

 le médecin-chef Brigade de garde ;

 le chef CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel de garde et d’astreinte du centre opérationnel (CO) jusqu’au niveau 3 inclus ;

 le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée du vétérinaire de garde, du psychologue et du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du véhicule poste de commandement médical (VPCM) et du véhicule d’appui santé (VAS) ;

 les officiers ou sous-officiers « environnement poste de commandement tactique » : officiers de garde contrôle de zone, prévention, sécurité, presse et dessinateur opérationnel ;

 les officiers ou sous-officiers « experts de garde » : officier NRBC Brigade, directeur de plongée, chef de section sauvetage déblaiement, représentants des cultes, investigateurs RCCI;

 les officiers de liaison Brigade (COZ2, SIC DOPC3, DSPAP4) ;

 le personnel du GSS, du GAS et du GFIS armant les moyens spéciaux ou d’appui à la couverture opérationnelle ;

 la section de brancardiers du GFIS ;

 le sous-officier du service général ;

 les conducteurs de la section transport ;

 le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative (STI, ST, BAJCP,…).

53
Q

Citez les cas de départ de

L’OFFICIER DE GARDE COMPAGNIE

Obligatoire

A

 complément par anticipation ;

 demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ;

 départ pour feu ou explosion dans un établissement répertorié de niveau 2 dès lors qu’un complément au module de base « premier départ » est prévu ;

 demande d’un chef d’agrès ;

 départ d’un premier échelon « plan spécial » ou « concept tactique » ;

 départ pour feu ou explosion dans un établissement répertorié de niveau 3 ;

 intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique ;
 tous cas prévus par la grille de départ des secours ;
 accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps.

54
Q

Citez les cas de départ de

L’OFFICIER DE GARDE COMPAGNIE

à son initiative

A

 lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude ;

 pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes.

55
Q

L’officier poste de commandement (OPC) se rend obligatoirement sur les lieux d’une intervention

A

 complément par anticipation ;
 à partir de 2 engins-pompe demandés par le COS sur feu ou explosion ;
 demande de renfort (incendie, habitation, secours) ;
 déclenchement d’un plan spécial ou d’un concept tactique ;
 sur demande du COS ;
 sur ordre de l’officier de garde CO ou de l’officier supérieur de garde groupement ;
 intervention avec possibilité de répercussions sur l’opinion ou les relations publiques ;
 sur initiative de l’officier PC, si l’intervention revêt un caractère particulier ou s’il le juge nécessaire

56
Q

ORGANISATION

CO Niveau 1

A

il est constitué du CTA 18/112

coordination médicale

57
Q

ORGANISATION

CO de niveau 2

A

constitué du CO de niveau 1 et de la salle opérationnelle. Il est destiné à allouer les moyens demandés par le COS en liaison avec les CSO et le COZ.

58
Q

ORGANISATION

CO de niveau 3

A

constitué du CO de niveau 2 et de la salle de gestion de crise.

59
Q

ZONE D’EXCLUSION

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès y est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

60
Q

ZONE CONTROLÉE

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

61
Q

ZONE DE SOUTIEN (VERTE)

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zones de remise en condition du personnel, etc…

62
Q

Il existe deux types de secteurs

A

le secteur géographique, qui correspond en principe à chaque face du sinistre et à chaque point « difficile » ;

le secteur fonctionnel, qui correspond aux grandes missions pouvant être confiées sur intervention (attaque, reconnaissances, sauvetages, regroupement des victimes, etc.).

63
Q

LE CHEF DE SECTEUR

Il utilise ces liaisons pour

A

 demander des moyens ;
 rendre compte de l’évolution du sinistre dans son secteur ;

 rendre compte des mesures prises, au moins toutes les demi-heures ;
 demander la modification de son dispositif.

64
Q

LE CHEF DE SECTEUR

A

Il commande généralement plusieurs chefs d’agrès ou de détachements.

Il doit avoir le contact à la vue ou à la voix avec les chefs de secteurs voisins, avec qui il précise les limites de chaque secteur.

Le choix et la délimitation du secteur géographique, auquel il est lié et qu’il ne quitte qu’exceptionnellement, lui permettent de commander directement au geste et à la voix.

Il suit attentivement la marche des opérations dans son secteur, observe tout ce qui peut intéresser la sécurité du personnel sous ses ordres, en liaison avec l’officier sécurité.

En cas de risque d’explosion ou d’effondrement ou si les reconnaissances sont difficiles et doivent être opérées à l’aide d’appareils respiratoires isolants, le chef de secteur veille à ce que le minimum de binômes soit engagé simultanément et qu’ils soient suivis (TGR).

Quand il envoie une (ou des) équipe(s) en reconnaissance d’attaque ou en reconnaissance périphérique, il organise les relèves, fait constituer une réserve de bouteilles d’air et conserve à sa disposition une équipe de sécurité, prête à intervenir sans délai.

Il commande les remplacements d’établissements qu’il juge nécessaires, en prenant contact avec ses voisins pour éviter que plusieurs établissements ne soient privés d’eau en même temps. Il fait, au besoin, changer l’emplacement des porte-lance, mais en rend compte au PC TAC.

Il fait mener les opérations de protection en même temps que l’attaque, chaque fois que cela est possible, en ayant toujours présent à l’esprit de limiter des dégâts.

Dès que la situation le permet, le chef de secteur fait serrer le plus possible les tuyaux le long du trottoir, pour permettre la reprise de la circulation.

65
Q

La fréquence des messages de renseignement

A

Le premier message, est transmis au plus vite par le COS, idéalement dans les 15 mn après la présentation du premier engin sur les lieux de l’intervention. Ce délai peut être porté à 30 mn si un message d’ambiance est transmis entre temps.

Pendant les phases actives, le délai entre deux messages ne doit pas dépasser 45 mn. Cependant, après les phases actives, le délai peut être porté à 90 mn.

66
Q

La ventilation.

la ventilation doit être mentionnée selon les règles suivantes

A

 la ventilation naturelle ne doit pas apparaître dans le message ;

 la ventilation mécanique doit apparaître dans le message au travers ses deux composantes :

  • le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle :
  • si les ventilateurs en service à la Brigade sont utilisés, transmettre :
     « …ventilation opérationnelle en manoeuvre… » ;
  • si le désenfumage mécanique) est mis en oeuvre transmettre :
     « …désenfumage mécanique en cours… » ;
  • si le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle, sont utilisés transmettre :
     « …désenfumage mécanique en cours et ventilation opérationnelle en manoeuvre… » ;
  • lorsque la ventilation opérationnelle et/ou le désenfumage mécanique sont terminés transmettre :
     « …ventilation opérationnelle et/ou désenfumage mécanique terminé… ».
67
Q

Les victimes
Notions de bilans provisoires et de bilan définitif

A

Les victimes
Notions de bilans provisoires et de bilan définitif

Dans le cas où plusieurs messages de renseignements vont être passés, des bilans provisoires devront être transmis avec la mention « bilan provisoire ». Ils sont évolutifs par définition, tant à la hausse qu’à la baisse (à éviter toutefois).

Un bilan définitif n’est passé qu’en fin d’opération, sans notion de vecteur de transport et de destinations précisés dans le message de rentrée.

Il est simplement indiqué le nombre de victimes évacuées par moyen médicalisé et moyen non médicalisé.

68
Q

SINUS

Que veut dire SINUS?

Quand est-il mis en oeuvre ?

Particularité des messages ?

A

Le SINUS (Système d’Information Numérique Standardisé) est mis en œuvre dès :

 le déclenchement d’un plan rouge, d’un plan rouge alpha ou d’un plan jaune ;
 sur décision du COS (préconisation de la ZDSP dès 5 victimes).

Dès l’utilisation du système, le COS transmet : « …SINUS activé… ».
Après l’activation de SINUS : les différents bilans, provisoire ou non, seront associés à un groupe horaire et feront état simplement de la catégorisation des victimes.
Exemple :
« …bilan provisoire à 15h30 : 1 DCD, 6 UA, 12 UR… ».

69
Q

Combien de SAV à la brigade?

A

145

9 AR

134 VSAV

2 VRM