118.1 / Fiches feu et IGH / ITGH Flashcards

1
Q

Définition espace clos

A

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes,
naturellement obscur, qui se trouve généralement en
partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de
stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques,
etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il
peut se trouver en étage.

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2
Q

Espace clos

Suivant les cas, cet espace peut :

A

► être indépendant ou non des structures de la
construction
► déboucher sur des communications empruntées par
le public
► comporter des cages d’escalier ou des gaines
pouvant propager le feu et les fumées
► receler des charges calorifiques importantes, des
produits toxiques, inflammables, voire explosifs
► permettre le passage de conduits ou canalisations
de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité, etc.

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3
Q

La pénétration à l’intérieur des locaux et
la localisation des foyers sont difficiles
en raison de :

A

la chaleur ambiante, de la
visibilité très réduite et de la complexité des
cheminements.

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4
Q

Ces feux sont difficiles et souvent dangereux, car:

A

le
risque d’embrasement ou d’explosion y est permanent.

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5
Q

C’est pourquoi, dès lors qu’il n’existe pas de présence
avérée de victimes et que la configuration des lieux s’y
prête, le COS engagera:

A

le minimum de personnel et
privilégiera l’utilisation de la mousse.

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6
Q

Dans le cas des feux de chaufferie et avant tout
engagement, le chef de détachement fait:

A

couper
l’alimentation en combustible (vanne « police » pour le
fioul, robinet d’arrêt pour le gaz), ainsi que l’alimentation
électrique, théoriquement située à l’extérieur du local.

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7
Q

L’intervention dans un espace clos impose l’emploi
simultané et coordonné des moyens:

A

D’exploration,
d’extinction, de ventilation et d’éclairage.

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8
Q

Lutte contre les propagations dans un espace clos:

A

► rechercher tous les accès, conduits et éléments de
construction (gaines, cages d’escaliers, joints de
dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du
feu, parfois jusqu’en partie haute
► fermer les portes
► barrer toutes les conduites de fluides (gaz,
hydrocarbures, électricité)

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9
Q

Avec l’évolution des nouvelles technologies, la Brigade doit prendre en compte l’apparition des véhicules
électriques dans les PSC :

A

► soit en station de charges, pouvant regrouper jusqu’à 10 véhicules
► soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et dans tous les PSC

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10
Q

La situation à l’arrivée des secours peut être particulièrement défavorable, avec notamment :

A

► un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés
► un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés
► un effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse l’attaque au niveau sinistré
► une température élevée entrainant une fragilisation de la structure allant jusqu’à l’effondrement partiel le cas
échéant
► éventuellement une notion de victimes à l’intérieur du parc

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11
Q

La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2 impératifs :

A

► l’engagement des moyens le plus rapidement possible
► la sécurité du personnel

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12
Q

Néanmoins, certains éléments d’ordre général
méritent d’être pris en compte par le COS : (SMDC)

A

► la stabilité au feu des planchers intermédiaires
d’un PSC peut varier de une ½ heure à 1 h 30,
même en IGH.
► les PSC peuvent disposer de moyens de secours
type colonnes sèches et/ou système d’extinction
automatique à eau
► les PSC ayant plus d’un niveau peuvent être
également dotés de moyens de désenfumage mécanique dont les commandes manuelles sont en
général situées au niveau de la rampe d’accès du
parc
► la coupure de l’alimentation générale doit rester
exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le
désenfumage mécanique du PSC

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13
Q

Plusieurs éléments, de nature constructive principa-
lement, peuvent favoriser un développement rapide
du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent
donc être confrontés à :

A

► une propagation horizontale rapide, du fait de la
proximité des véhicules, de la présence éventuelle
de cloisons métalliques (boxes grillagés), voire de
stockages anarchiques (fort potentiel calorifique)
► une propagation verticale par les joints de
dilatation et/ou les gaines techniques (absence de
recoupement)
► une propagation descendante par les écoulements
d’hydrocarbures au travers de la dalle fissurée ou
déstructurée
► un risque d’envahissement par les fumées
des niveaux supérieurs du PSC
car les PSC se trouvent
en règle générale sous un bâtiment

► la présence d’éventuelles victimes dans les étages
supérieurs, car les fumées peuvent se propager
par les conduits d’évacuation des eaux usées en PVC, détruits par la chaleur, mais également
dans les voitures et les SAS qui servent parfois
d’hébergement à une population défavorisée
► différents types de motorisation des véhicules

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14
Q

Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 6 éléments primordiaux : (PRLADM)

A

► une prise en compte des moyens de secours propres
► des reconnaissances approfondies dans
l’ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants
► une localisation rapide du foyer (CTHE)
► une attaque massive du foyer
► l’utilisation du désenfumage mécanique du
à l’établissement
PSC, lorsqu’il existe, ou de nos moyens de
ventilations propres
► une utilisation de la mousse qui peut s’avérer
judicieuse dans certains cas

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15
Q

La soudaineté et la violence des phénomènes constatés
lors de l’emballement des batteries (inflammation) qui
survient approximativement:

A

45 minutes

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16
Q

Les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être protégées par:

A

un système d’extinction
automatique à eau.

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17
Q

Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la
localisation du sinistre, il doit :

A

► s’appuyer sur la présence éventuelle d’un poste de
surveillance avec ou sans caméras, d’un gardien,
d’un résident ayant une bonne connaissance des
lieux, etc.
► se munir d’un plan affiché dans un hall, un sas, le
parc ou la rampe
► couper l’alimentation électrique des éventuelles
stations de charges des véhicules électriques
► barrer le gaz si les canalisations traversent le niveau
sinistré

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18
Q

La mousse agit par:

A

isolement, étouffement, refroidissement et diminution du rayonnement.

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19
Q

3 taux de foisonnement existent :

A

► bas (0 à 20)
► moyen (20 à 200)
► haut (> 200, « grosses bulles »)

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20
Q

FEUX DE CAGE D’ESCALIER

Caractéristiques :

A

Dans les immeubles anciens ou traditionnels, les
escaliers sont souvent en bois et les cages d’escalier
sont utilisées pour le passage des canalisations (gaz,
eau, électricité, etc.).
Généralement, les appartements ouvrent directement sur la
cage d’escalier ou sur une circulation non protégée, ce qui
les rend vulnérables au feu et met en péril leurs occupants.

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21
Q

Extinction feu de cage d’escalier:

A

► rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
paniqués
► barrer immédiatement la conduite de gaz montante
de l’immeuble
► ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et les bloquer en
position ouverte2
► si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder
si nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance
verticalement dans la cage, pour abattre les flammes,
refroidir et préparer la progression des porte-lance
► progresser du niveau inférieur du feu vers le haut
avec deux lances, l’une en avant, abattant les
flammes et l’autre immédiatement derrière, en
protection, pour combattre les réinflammations et
terminer l’extinction

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22
Q

FEUX DE CHEMINÉE ( def ) :

A

Tout feu existant dans un conduit d’évacuation desservant un foyer est dénommé feu de cheminée.

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23
Q

les feux de cheminé se caractérise par:

A

l’odeur qui s’en dégage, par le ronflement anormal dans
le conduit, par la fumée abondante variant de l’ocre au
noir qui en sort et par l’apparition d’étincelles, voire de
flammes, au débouché supérieur.

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24
Q

l’extinction est souvent longue et difficile en raison de:

A

l’étroitesse
et du cheminement irrégulier des conduits.

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25
Q

Après avoir déterminé rapidement le conduit intéressé
par le feu (liaison à la voix par le conduit, envoi de
petits objets à l’intérieur, ordre des conduits sur le
toit), l’extinction se fera de la manière suivante :

A

► éteindre tout d’abord le foyer situé dans l’âtre.
La vapeur dégagée par l’extinction peut, dans certains
cas, suffire à éteindre le foyer à l’intérieur du conduit :
à l’aide d’un miroir, tenté de localiser le foyer à l’intérieur du conduit
*
si l’action n’a pas été suffisante, procéder à
l’extinction complète sur toute la hauteur du
conduit, en déversant de l’eau par petites
quantités (éviter un refroidissement trop rapide du
conduit, ce qui pourrait provoquer son éclatement)
le long des parois internes du conduit au moyen
du seau-pompe ou de la LDT en jet diffusé. Cette
manœuvre nécessite au préalable de protéger
l’âtre des déversements d’eau mélangée de suie,
et de mettre en place un dispositif de liaison (canal
tactique par exemple) entre les deux extrémités du
conduit, afin de coordonner l’envoi de l’eau
► s’il persiste un point de chaleur anormale et
inaccessible depuis une trappe de ramonage, il
pourra être nécessaire de pratiquer une trouée
de dégagement. Cette trouée, dont la section doit
permettre l’enlèvement aisé des matières en ignition,
sera réalisée légèrement en dessous du point où la
chaleur est la plus intense

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26
Q

Feu d’habitation caractéristiques:

A

► présence de gaz et d’électricité
► propagation horizontale possible vers :
*les autres cellules de l’appartement
*les appartements voisins, les couloirs et les escaliers lorsque la
porte de l’appartement en cause est restée ouverte ou n’a pas
résisté
► propagation verticale possible vers les étages par les escaliers,
gaines, courettes, façades, balcons
► dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent
généralement directement sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie
pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers
les étages supérieurs et s’y accumulent
► pour les personnes :
*risque de ne pas pouvoir évacuer l’appartement
*tentation de se réfugier sur les toits, balcons et corniches, voire
de se jeter dans le vide

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27
Q

L’extinction, est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :

A

► en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances
► en coupant les propagations

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28
Q

Le feu intéresse un local de
petit volume:

A

Il s’agit de locaux exigus ne comportant qu’une seule
pièce (chambre de bonne, débarras, etc.) et ne disposant
que d’un seul accès, pourvus ou non d’une ouverture sur
l’extérieur (fenêtre, lucarne, etc.).
On les trouve généralement aux niveaux supérieurs
des immeubles d’habitation traditionnels. Ils sont
desservis par un ou plusieurs escaliers de service. Les
cheminements sont souvent étroits, complexes et de
grande longueur. Un même niveau peut comporter un
grand nombre de locaux de ce type.

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29
Q

Les occupants
Ce sont le plus souvent des:

A

étudiants, des personnels de
service ou des personnes de condition modeste, parfois
non francophones.

30
Q

Les installations techniques y sont souvent:

A

vétustes, ce qui explique la présence
de systèmes précaires en matière d’éclairage et de chauffage

31
Q

Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer
particulièrement vigilant. Outre le strict respect des
devoirs généraux sur intervention, il convient de :

A

► se renseigner sur l’occupation de l’étage concerné
notamment auprès du concierge
► n’engager que le personnel strictement nécessaire
à l’attaque, disposant d’un moyen hydraulique lui permettant de délivrer au minimum un débit de 500 l/min.
► ne pas stationner dans la circulation horizontale du
niveau sinistré, trajectoire fortement probable d’un
phénomène thermique
► rechercher rapidement les possibilités de création
de sortants et mettre en œuvre la ventilation
opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés)
► s’appuyer sur l’existence de plans qui pourraient
renseigner sur la configuration des lieux, toujours
différente, des niveaux courants
► prendre les plus grandes précautions lors de
l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des
modifications aérauliques brutales
► lors de la reconnaissance de locaux enfumés,
refermer la porte derrière les explorateurs

32
Q

Le feu se limite à une seule
pièce de l’habitation:

A

► extinction menée par l’intérieur en utilisant le
volume d’eau strictement nécessaire et après avoir
neutralisé le risque d’accident thermique
► investissement des locaux ou volumes adjacents
► reconnaissances dans la totalité de l’immeuble

33
Q

Le feu s’est propagé à plusieurs
pièces:

A
  • isoler le foyer principal dans son volume initial
  • combattre les propagations dans toutes les
    directions autour du volume initial
  • compléter le dispositif à l’intérieur de l’appartement, afin de faciliter la pénétration et d’achever l’extinction
34
Q

Lorsque le feu est violent et qu’il menace de se propager
aux étages supérieurs par l’extérieur avant que les
moyens hydrauliques établis par les communications
existantes soient efficaces, le chef de garde peut
exceptionnellement faire établir:

A

une lance de plain-pied
ou sur échelle, en étroite coordination avec les équipes d’attaque engagées par l’intérieur.

35
Q

Elle doit être de:

A

courte durée et cesser dès
que le feu baisse d’intensité.

36
Q

Le feu s’est propagé à la façade:

A
  • rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
    paniqués
  • barrer le gaz sur rue
  • ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
    au niveau d’accès des secours et les bloquer en position
    ouverte
  • réaliser l’attaque par l’intérieur selon les règles
    habituelles, mais aussi de plain-pied et au moyen des
    échelles afin d’éviter la propagation rapide du sinistre
    et de limiter la production de fumée qui s’engouffre à
    chaque niveau par les baies brisées
  • reconnaître tous les locaux
  • porter une attention particulière au dégarnissage des
    parties de façade non brûlées. L’utilisation de la caméra
    thermique est fortement conseillée
37
Q

En cas d’incendie dans des immeubles comprenant
plusieurs étages au-dessus du sinistre et/ou plusieurs
cages d’escaliers des reconnaissances, menées au moyen d’échelles
si nécessaire, doivent être entreprises sans délai
pour :

A

► secourir au plus tôt les personnes les plus menacées
par les manifestations du sinistre (gaz chauds et
fumées)
► découvrir rapidement les éventuelles victimes,
au besoin en employant rapidement la caméra
thermique dans les zones enfumées, mais encore
froides

38
Q

Les moyens du « renfort habitation » permettent
d’entreprendre rapidement et simultanément :

A

► les missions de reconnaissances
► la prise en charge des victimes et des personnes
impliquées
► les opérations d’extinction

39
Q

DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE

Le déblai et le dégarnissage sont
conduits avec précaution. De surcroît, il faut qu’ils soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin :

A

► d’éviter la détérioration des objets, dont certains
sont précieux ou ont une valeur affective et
irremplaçable pour leur propriétaire
► d’optimiser les investigations, dans les meilleures
conditions, de la garde RCCI et de la cellule
investigation après incendie (CIAI)
► de préserver les scènes soumises à une éventuelle
enquête

40
Q

la cellule
investigation après incendie (CIAI) qui est
composée :

A

-groupe de recherche des causes et des
circonstances des incendies (GRCCI)

-laboratoire central de la préfecture de police
(LCPP)

41
Q

Les combles, lorsqu’ils ne sont pas réaménagés en
locaux d’habitation, sont des endroits peu fréquentés, qui
servent généralement à entreposer les objets délaissés
et dont l’entretien est souvent négligé.
C’est pourquoi, les feux qui y prennent naissance et
qui ont le plus souvent pour origine une défectuosité:

A

Electrique

42
Q

Les feux de terrasse prennent le plus souvent naissance
lors de travaux de:

A

travaux de réfection d’étanchéité, voire lors de la
pose à chaud de revêtements à base de goudron ou de
brai.
Ces feux d’hydrocarbures solides, particulièrement
fumigènes, sont très spectaculaires.

43
Q

Le principal danger réside en la présence de:

A

Bouteilles de gaz

44
Q

Depuis 2020, la BSPP est très régulièrement sollicitée pour étudier les projets de construction d’immeubles en
structure bois, et ce, malgré l’absence d’une règlementation nationale.
De nouvelles préconisations s’appuient sur les mesures constructives existantes pour améliorer la sécurité des
occupants et des intervenants sont décrites :

A

► renforcement de la DECI (180 m3/h pendant 2h00)
► sanctuarisation des circulations verticales, de
l’accès des secours et la protection des circulations
horizontales
► gradation des mesures constructives selon la
hauteur du bâtiment et la présence de bois apparent
► mise en place de deux barrières de sécurité, l’une active (système d’extinction automatique à eau :
SEAE) et l’autre passive (isolation des structures
par « encapsulage »)
► renforcement des mesures d’isolement vers ou
depuis un bâtiment tiers

45
Q

EXTINCTION
L’intervention des secours doit s’appuyer sur l’application simultanée des modes opératoires liés aux feux d’habitation,
verticaux et d’éléments de construction (BSP 118.2) tout en étant en mesure de les compléter si nécessaire :

A
46
Q

Les éléments de construction sont très variés quant
aux matériaux employés et aux modes de pose. Les
habitations modernes comprennent de plus en plus
souvent :

A

► des matériaux synthétiques pour l’isolation
acoustique et thermique (mousses de polyuréthane
ou de polystyrène)
► des cloisons en préfabriqué, à pose rapide et en
matériaux légers
► des faux-plafonds, qui cachent le passage de
canalisations et de fils et masquent les défauts de
recoupement entre locaux ou étages

47
Q

Le caractère essentiel d’un ERP est la présence de
public, qui méconnaît les lieux et dont la composition,
l’effectif et la vulnérabilité varient en fonction du type
et de la catégorie de l’établissement :

A

► public de passage dans les magasins, centres
commerciaux, salles d’expositions, etc.
► enfants dans les établissements d’enseignement
► personnes dépendantes dans les établissements
sanitaires

48
Q

Le risque principal en cas de feu dans un ERP est donc:

A

La panique

49
Q

Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside
également dans leur implantation. Généralement
installées au rez-de-chaussée d’immeubles :

A

► elles disposent d’une devanture donnant sur la
rue et d’une arrière-boutique contiguë, dont les
ouvertures peuvent donner sur une cour. On y
trouve fréquemment le logement du commerçant,
au-dessus ou au même niveau que la boutique et en
communication avec elle
► les réserves, servant au stockage de la marchandise
et disposant le plus souvent d’accès distincts,
présentent un potentiel calorifique élevé et sont
également en communication avec la surface de
vente
► associés à l’isolement avec les tiers, qui est souvent
insuffisant, tous ces éléments concourent à favoriser
les propagations et le développement du feu,
horizontalement vers les zones de l’établissement
et verticalement, vers les habitations

50
Q

L’engagement doit être conduit selon les règles
habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des
dispositifs techniques de prévention existants : (IDCD)

A

► implantation pour l’accès des secours
► dégagements pour les évacuations de personnes
► cloisonnement pour la lutte contre les propagations
► désenfumage pour l’évacuation des fumées

51
Q

Il doit systématiquement rechercher les victimes
potentielles et les personnes isolées par le feu, en
particulier :

A

► dans les locaux attenants
► dans le voisinage immédiat, en élargissant les
reconnaissances à toutes les parties de l’immeuble
où des personnes pourraient s’être retranchées Si
le public peut être évacué, s’assurer de sa totale
évacuation par des reconnaissances poussées et
en interrogeant les témoins

52
Q

L’attaque se fait avec le souci de préserver
les dégagements, en complétant le dispositif
éventuellement mis en place par le service de
sécurité. Elle est conduite simultanément :

A

► de façon directe sur les développements visibles du
feu
► de façon indirecte sur les parties arrières et cachées
des locaux, pour couper les propagations et
rechercher les zones envahies par la fumée et les
gaz chauds (cages d’escalier, ascenseurs, gaines,
combles, sous-sols)

53
Q

Un IGH ou ITGH est divisé en
compartiments dont les parois ne doivent pas permettre
le passage du feu de l’un à l’autre en moins de:

A

2H

54
Q

La stabilité au feu des éléments de la structure des IGH
(poteaux, poutres, planchers, etc.) est de degré :

A

2H

55
Q

La stabilité au feu des éléments de la structure des ITGH
(poteaux, poutres, planchers, etc.) est de degré :

A

3H

56
Q

Les parois séparant l’immeuble de grande hauteur d’un
parc de stationnement qui ne lui est pas intégré sont
coupe-feu de degré:

A

4H

57
Q

Disposition de sécurité

Un IGH ou un ITGH dispose généralement des
installations de sécurité suivantes, sur lesquelles doit
s’appuyer en permanence le COS :

A

► un poste central de sécurité (PCS), avec SSI de catégorie A
► les tableaux de commande et de contrôle de
l’ensemble des installations techniques
► les liaisons internes
► les liaisons externes
► les colonnes sèches ou humides
► les RIA
► le système d’extinction automatique à eau
(obligatoire en ITGH après 2013)
► un ou des ascenseurs prioritaires
► un local de sécurité incendie à disposition des
secours aux deux tiers de leur hauteur dans les
ITGH.

58
Q

La majorité des sinistres en IGH ou ITGH devrait se limiter à un feu de compartiment. Cependant, une
progression du feu de compartiment à compartiment ne doit pas être exclue dans les cas suivants :

A

► certains immeubles construits avant la première règlementation de 1967.
► les immeubles construits conformément à la réglementation mais dans lesquels la sécurité est dégradée par suite de carence du propriétaire
► les immeubles non recensés comme IGH mais qui répondent à la définition réglementaire
► les IGH et ITGH en travaux

59
Q

l est à noter qu’un local de gestion d’intervention,
contigu au poste central de sécurité, est installé dans:

A

Les ITGH

60
Q

Le LGI a une surface d’au moins:

A

150 m2

61
Q

Le local de gestion d’intervention a une surface d’au moins 150 m² et dispose :

A

d’un moyen de liaison direct avec le poste central de sécurité incendie ainsi que d’une liaison téléphonique urbaine fixe.

62
Q

Un local identique à celui défini ci-dessus, appelé « local
de sécurité incendie avancé », est installé à un niveau
situé sensiblement aux:

A

Deux tiers de la hauteur de l’ITGH

63
Q

Les principes fondamentaux d’une intervention en
IGH ou ITGH consistent à :

A

► envoyer en priorité des moyens au niveau du feu
► assurer l’évacuation du niveau sinistré, la reconnaissance des niveaux immédiatement
supérieurs et inférieurs et attaquer le sinistre
► utiliser les moyens propres à l’établissement : RIA,
communications radios, plans
► organiser rapidement la chaine de commandement le poste de commandement
avancé (PCA) et le poste de commandement
principal (PCP)
► exploiter au plus tôt l’ensemble des informations et matériels fournis au PCS
► établir au plus tôt la liaison au PCA et au PCP
► assurer le balisage
► coordonner l’engagement des renforts

64
Q

L’engagement d’un groupe ÉTARÉ constitue la base de l’intervention dans les IGH ou ITGH. Ainsi,
systématiquement et quel que soit le bâtiment :

Les 2 premiers engins-pompe :

A

► emportent le matériel nécessaire à l’établissement
de moyens hydrauliques et le matériel d’ouverture
de porte
► font alimenter, le cas échéant, les colonnes sèches
par les conducteurs
► passent obligatoirement au PCS pour recueillir les
renseignements (en cas de PCS déporté, le premier
engin-pompe se rend directement à l’adresse afin
de débuter la MGO) :

-localisation du sinistre
-fonctionnement des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS)
-évacuation du compartiment concerné
-toutes autres informations utiles que communiquera le chef d’équipe du service de sécurité incendie
présent au PCS
► se dotent des moyens de communication et des
dispositifs propres à l’établissement (émetteurs-
récepteurs, clés, plans…)
► rejoignent le niveau N-2 (ou le plus proche en
infrastructure) au moyen de l’ascenseur prioritaire
► font assurer la gestion du ou des ascenseurs
prioritaires par du personnel désigné (équipe d’un
engin-pompe, SSIAP…)
► rejoignent le niveau sinistré par les escaliers
► font effectuer les 1ères missions de la marche générale
des opérations (MGO)
► s’assurent que le niveau sinistré a été évacué et
ordonnent, si nécessaire au vu de l’ampleur du
sinistre, l’évacuation des niveaux immédiatement
supérieurs et inférieurs
► vérifient :

-la fermeture des différentes portes coupe-feu
(ascenseurs, circulations horizontales communes)
-le fonctionnement de l’interphone et des émetteurs-
récepteurs fournis par le PCS

65
Q

Le 3e engin-pompe : (Missions)

A

► se rend au PCS
► agit en fonction des comptes- rendus ou des ordres
► prépare la réalimentation des réservoirs

66
Q

Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée doit:

A

► doit impérativement monter au niveau du sinistre
► peut exercer le commandement depuis ce niveau ou
à N-2
► demande des moyens de renforcement si nécessaire
► renseigne le commandement le plus rapidement
possible
► constitue l’embryon du PCA et établit les
communications avec le PCP
► fait un point de situation à l’OGC situé au PCP

67
Q

Le MEA : (Missions)

A

► dépose le DOP au PCS, effectue le balisage «accès engins - PCS ascenseurs » au moyen d’une
tresse ou d’un dispositif non entravant, puis se met
à disposition du COS

68
Q

Le VSAV : (Missions)

A

Se met à disposition du COS

69
Q

L’OGC : (Missions)

A

► fait le point de situation au PCS d’où, selon le cas, il
prend le commandement
► si l’OSG prend le COS, l’OGC rejoint le PCA

70
Q

Un feu évoluant normalement doit rester limité au compartiment dans lequel il a pris naissance.

L’évacuation des occupants est normalement prévue :

A

► au niveau du feu
► aux niveaux immédiatement supérieur et inférieur si l’incendie prend de l’ampleur

71
Q

Si les fumées ou le feu sortent de ces limites, pour se propager aux compartiments supérieurs ou inférieurs,
l’évacuation totale ou partielle de l’IGH doit être décidée.
Il en est de même lorsque le COS estime que l’extinction ne sera pas obtenue dans les délais normaux.
C’est une décision extrêmement grave en raison des risques qu’elle comporte ; confusion, affolement, panique. Une
fois la décision prise, le responsable de la sécurité doit être associé à la procédure d’évacuation.

L’évacuation doit être :

A

► progressive ;
► effectuée niveau par niveau ;
► accompagnée.

72
Q

Les circonstances peuvent éventuellement nécessiter
l’intervention d’hélicoptères. Le COS ne doit pas négliger
les possibilités de ce moyen d’intervention :

A

► reconnaissance aérienne
► treuillage (et exceptionnellement dépose) du GELD
et du matériel
► très exceptionnellement, s’il y a possibilité de se poser sur la terrasse, évacuation des personnes
bloquées par les flammes et les fumées