11. Les relations intergroupes Flashcards

1
Q

Que sont les relations intergroupes?

A

Tout aspect de l’interaction humaine qui implique des individus se percevant, ou étant perçus par les autres, comme membre d’une catégorie sociale

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2
Q

Qu’est-ce que la catégorisation sociale? Comment se définit le eux et le nous?

A

Se définir en tant que membre d’un groupe particulier
Eux: exogroupe
Nous: endogroupe

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3
Q

Définir stéréotypes

A

Perceptions qu’un groupe de personnes entretiennent au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe.

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4
Q

Définir Préjugé

A

Attitude négative généralisée envers les membres d’un exogroupe et fondée uniquement sur leur appartenance à ce groupe.

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5
Q

Définir discrimination. Quel est son inverse?

A

Comportement négatif dirigé contre une personne et reflétant une attitude défavorable uniquement fondée sur l’appartenance à un exogroupe donné.

  • L’inverse de la discrimination est le favoritisme (biais) pro endogroupe
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6
Q

Qu’est-ce que l’essentialisme psychologique?

A

Lorsqu’une catégorie sociale est perçue comme le reflet de la vraie identité, de la vraie nature, de l’essence même d’un groupe, inaltérable et immuable.

Lorsque l’appartenance à un groupe est visuellement observable, la catégorie sociale est perçue comme étant plus «naturelle» et «fondamentale».

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7
Q

Quelles conséquences amènent l’essentialisme psychologique?

A

Les stéréotypes qui découlent de l’essentialisme par rapport à une catégorie sociale dévalorisée, servent alors à légitimer la supériorité de l’endogroupe sur les exogroupes dévalorisés.

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8
Q

Qu’est-ce que l’ethnocentrisme?

A

Point de vue selon lequel le groupe auquel on appartient est le centre du monde et la référence pour juger tous les autres (Sumner, 1906).

Tendance à privilégier les valeurs et les normes de son groupe d’appartenance et à en faire le seul modèle de référence pour porter des jugements négatifs et dévalorisants sur les autres ethnies (Barrette et coll., 1996).

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9
Q

Que provoque l’ethnocentrisme?

A
  1. Attitudes positives à l’endroit de l’endogroupe
  2. Attitudes négatives à l’égard des exogroupes
  3. Conviction que les exogroupes sont inférieurs à l’endogroupe
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10
Q

Définir le biais pro endogroupe: son origine, ses effets et des exemples

A

Catégorisation sociale: La définition de groupe en tant que «nous» implique la définition des autres en tant que «eux» -=– -
-L’expérience d’être placés en groupe créé un biais pro endogroupe
= Favoritisme envers les membres de notre groupe
= Injustice envers les autres
Ex: Exemples: Les pays, les villes, les équipes, avoir la même date de fête!

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11
Q

Qu’est ce que la théorie des conflits réels (Shérif, 1966; Sherif & Sherif, 1953)?

A

La concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une cause fondamentale des préjugés et de la discrimination
= Compétition intergroupe = Conflit
= Coopération intergroupe = Harmonie

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12
Q

Décrivez la méthodologie des études de Sherif (1966) et Sherif & Sherif (1953):

A

Participants : Jeunes garçons américains de classe moyenne dans une colonie de vacances

  1. Première phase: Formation des groupes au hasard (catégorisation). Début perception négative exogroupe (graffiti anti exogroupe)
  2. Deuxième phase: Tâche de compétition intergroupe (tournois de basket-ball avec un trophée et des canifs), qui engendre du biais pro endogroupe (ex. choix de 90% des meilleurs amis dans l’endogroupe), surtout par l’équipe gagnante, ainsi que des conflits (bagarres entre groupes).
  3. Troisième phase: Tâche de coopération intergroupe (dépannage en commun du camion de livraison); Attitudes et comportements plus harmonieux (prennent le même autobus pour retour en ville)
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13
Q

Décrire le Paradigme des groupes minimaux (PGM) (5)

A
  1. Deux groupes sont créés sur la base d’une répartition arbitraire ou aléatoire (par exemple, pile ou face).
  2. Il n’y a pas de conflit d’intérêt ou de compétition intergroupe qui existe entre ces groupes.
  3. L’anonymat des participants est complet, ce qui élimine les effets des affinités interpersonnelles.
  4. Aucune interaction sociale n’a lieu entre les participants, ni entre les membres de l’exogroupe.
  5. Tâche: Attribuer des ressources (points symboliques, argent, congés, etc.) entre des individus de l’endogroupe (excluant soi-même) et de l’exogroupe, donc pas de conflit d’intérêt.
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14
Q

Dans le PGM, quelle est la seule variable indépendante manipulée?

A

La catégorisation : eux et nous

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15
Q

Quels sont les résultats du PGM? (2) Et qu’est-ce qui explique ces résultats?

A
  1. Plus de ressources allouées aux membres de l’endogroupe qu’aux membres de l’exogroupe
  2. Effet classique du favoritisme pro endogroupe qui constitue de la discrimination (biais pro endogroupe)

Explication: Théorie de l’identité sociale fournit une explication du biais pro endogroupe observé dans les études utilisant le Paradigme des Groupes Minimaux (PGM)

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16
Q

Décrire la théorie de l’identité sociale de Tajnel et Turner (1986)

A
  1. La CATÉGORISATION sociale permet de se définir en tant que membre d’un groupe particulier
  2. L’individu en vient à s’identifier en tant que membre d’un groupe
  3. L’identité sociale = partie du concept de soi qui relève de l’appartenance à un des groupe(s) social(aux). Puisqu’on peut l’évaluer et la comparer, l’identité sociale a une valeur (positive/négative)
17
Q

Quelle est la motivation ultime de la théorie de l’identité sociale de Tajnel et Turner (1986) et comment s’atteint-elle?

A

MOTIVATION ULTIME : Maintenir ou atteindre une identité sociale distincte et positive en tant que membre de son propre groupe

  • C’est par la discrimination que les membres de groupes maintiennent ou acquièrent une identité sociale distincte et positive
  • La discrimination permet de favoriser l’endogroupe et de renforcer la perception que l’endogroupe est positivement distinct
  • C’est par des comparaisons sociales favorables que l’identité sociale positive peut être assurée. Le choix des dimensions de comparaison permet d’assurer cet avantage
18
Q

C’est par les comparaisons sociales favorables que l’identité sociale positive peut être assurée. Comment peut-on assurer cet avantage?

A

En choisissant le choix des dimensions de comparaison

19
Q

Comment est décrite l’identité sociale positive par la personne membre du groupe? (3)

A
  1. « En général, je suis heureux d’être membre des groupes sociaux auxquels j’appartiens. »
  2. « Dans l’ensemble, mes groupes sociaux sont bien vus par les autres. »
  3. Respect pour nous-mêmes et fierté envers notre groupe
20
Q

Comment est vécue l’identité sociale négative par la personne membre du groupe? (5)

A

= Impact sur l’identité personnelle (diminution de l’estime de soi personnelle)
= Impact sur l’identité sociale (diminution de l’estime de soi collective)
= Rejet du groupe d’appartenance comme groupe de référence
= Surévaluation de l’exogroupe
- Liens avec terrorisme

21
Q

Quel lien peut être fait entre l’identité sociale négative et le terrorisme? Chez qui?

A

Selon Taylor et Louis (2004), une identité sociale négative pourrait amener au terrorisme fondé sur des principes culturels ou religieux clairs non négociables afin d’augmenter l’estime de soi collective

  • Chez des privilégiés vivant dans une société sans avenir
  • Aussi selon Sageman (2004) chez des expatriés marginalisés et immigrants de seconde génération.
22
Q

Il existe 2 types de stratégies pour acquérir une identité sociale positive. Lesquelles?

A

Individuelles

Collectives

23
Q

Quelles sont les stratégies INDIVIDUELLES pour acquérir une identité sociale positive? (2)

A
  1. Mobilité sociale: Tentation de se joindre à l’exogroupe dominant
    Ex: Langue, valeur, changer de nom
  2. Comparaison intragroupe :Se comparer à des individus de l’endogroupe qui sont moins favorisés
    Ex. plus pauvres
24
Q

Quelles sont les stratégies COLLECTIVES pour acquérir une identité sociale positive? (3)

A
  1. Créativité sociale :Créations de nouvelles dimensions de comparaison
    Ex: Le français et la culture au Québec
  2. Redéfinition positive des caractéristiques de l’endogroupe:
    Ex: Le mouvement « Black is beautiful » aux USA
  3. Compétition sociale: Favoritisme pro endogroupe, ainsi que préjugé et discrimination envers l’exogroupe