VOC(CM1-CM8) Flashcards
Memoriser les definitions des termes
Semiologie
Ensemble des signes et des symptômes qui permettent de reconnaître une maladie mentale ou un état pathologique.
Un signe, ou un symptôme, tout seul, n’a aucune valeur diagnostique. Ce n’est qu’en association avec d’autres signes, ou symptômes, qu’il va prendre sens dans un tableau pathologique.
Symptôme/signe Transnosographique
Un signe/symptômes qui apparait dans des tableaux cliniques différentes
Le Symptôme/Le Signe
Le symptôme représente ce dont se plaint, dit et ressent le patient.
Le signe est ce que voit et entend le clinicien et se situe du côté de l’observateur.
Le Syndrome/Trouble
Regroupement de signes ou de symptômes qui, ensemble, font sens et qui appartiennent à la même catégorie.
Plusieurs syndromes peuvent se retrouver dans différentes pathologies.
L’Ethologie
Recherche des causes des troubles mentaux
La Nosologie
Discipline qui étudie les caractères distinctifs des maladies, en vue de leur classification.
Nosographie
Classification des maladies mentales
Le Diagnostic
Discussion des signes qui pourraient évoquer différentes pathologies mentale.
Diagnostic Psychiatrique
Acte de regrouper des signes/symptômes et de les
rattacher à une maladie mentale qui à sa place dans la nosographie.
Il se fonde sur le relevé sémiologique des symptômes et des syndromes.
Le Diagnostic Psychologique
Déterminer et qualifier le fonctionnement psychique du sujet.
Il porte donc sur les processus psychiques impliqués dans la
survenue des symptômes.
Pronostic
Réflexion sur l’évolution et l’issue de la maladie mentale.
Psychopathologie
Englobe l’étude des maladies mentales et des dysfonctionnements psychiques des sujets réputés normaux.
Son but est de décrire le fonctionnement, la genèse/étiologie
et les processus qui en permettent le changement.
Elle s’appuie sur la connaissance du fonctionnement normal pour dégager, décrire et analyser les comportements pathologiques et essayer de comprendre leur origine.
Pathologique
- Les symptômes deviennent invalidants pour le sujet. Ils ont des répercussions et des conséquences
négatives dans les différents domaines de la vie du sujet : social, familial, professionnel, financier… - Ces symptômes ou modalités de fonctionnement sont sources de souffrances pour le sujet, pour
l’entourage et/ou pour la communauté. - Le fonctionnement psychique devient rigide, sans capacité d’adaptation, avec des répétitions de ce
fonctionnement psychique.
Normalité comme Conception Statistique
19ème siècle, Quetelet: Courbe de Laplace-Gause(un distribution normal) pour décrire la normalité.
En 1943, Canguilhem:
La normalité est définie comme la meilleure adaptation de l’organisme à son milieu.
Normalité comme Norme Sociale
La normalité serait ce qui est socialement accepté ou approuvé.
–> Dangereux, “normalité” different selon culture etc. + Adolescent = déviant?
Selon J. Selosse, aucune conduite n’est déviante en soi :
C’est la signification qu’on lui prête en fonction de critères normatifs individuels et sociaux qui lui confère ce caractère. Certains comportements socialement réprouvés peuvent être source de changements, d’ajustements, et de facteur de progrès.
La normalité comme absence de maladie
La normalité serait de ne pas être malade. –> Tres subjective
Beauchesne théorise la « normalité fonctionnelle », selon laquelle « on considère comme normal un état approprié à un individu en raison de ses caractéristiques et de ses buts ».
= Il est important de tenir compte des principes, des valeurs de l’individu, et ce qui est important pour lui. Il faut forcément tenir compte de critères subjectifs.
3 Critère d’une Anormalité
- Une souffrance dans un contexte qui ne s’y prête pas.
- Une difficulté d’adaptation à l’environnement social dans lequel évolue l’individu.
- Une inefficacité du comportement et du fonctionnement psychique pour faire face à l’anxiété générée par les éléments de la réalité extérieure.
= Toutes les stratégies mises en place par l’individu ne lui permettent pas de faire face à une situation.
Il faut donc sortir des concepts de « normalité/anormalité » pour se situer plutôt dans une vision de fonctionnel/dysfonctionnel et adaptatif/non-adaptatif.
Décompensation
La rupture de l’équilibre que l’organisme a trouvé pendant une certaine période de temps pour faire face à un conflit, un
traumatisme, une frustration ou, plus généralement, pour faire face aux exigences de la réalité extérieure.
Elle signe le passage d’un état stable à une rupture d’équilibre.
Synonyme: «Désorganisation psychique» –> l’effondrement de la personnalité du sujet, autrement dit, la perte de l’équilibre psychique aménagé jusque-là par le sujet, à l’intérieur de la lignée structurelle de personnalité qui est la sienne.
La décompensation est une rupture d’un équilibre, qui se fait au sein d’une structure propre au sujet.
Elle concerne à la fois:
- Les investissement narcissiques (relation du sujet à lui-même, dimension intrapsychique, construction identitaire)
- Les investissement objectaux (relation du sujet aux autres, relations interpersonnelles),
qui sont essentielles au bon fonctionnement du sujet.
Si décompensation il y a, le sujet présente un certain nombre de symptômes invalidants en accord avec sa structure de personnalité ou avec l’organisation psychique de la personnalité.
➢ Un individu, qui a une structure psychotique, = Symptômes de type psychotique
➢ Un sujet qui a une organisation de type névrotique = Symptômes névrotiques.
➢ Un sujet ayant une structure limite = Symptômes limites.
Structure
Organisation psychique de personnalité qui correspond à un mode d’organisation permanent, le plus profond de l’individu.
Elle n’est pas directement observable(=latent, inconscient…)
Pour Bergeret, il en serait de même pour la structure psychique, qui s’organise et se cristallise progressivement au cours du développement post-natal de l’individu.
C’est un structure stable qui ne peut pas passer d’une structure à une autre, mais en revanche, la personnalité, elle, peut évoluer.
La décompensation correspond donc à la structure du sujet qui se brise. Avec une prise en charge adaptée, l’individu pourra retrouver une structure psychotique compensée.
On retient quatre choses de l’approche structuraliste
- La structure n’est pas visible. Elle correspond à un mode d’organisation inconscient qui se constitue dans les premières années de la vie du sujet. À partir de 7-8 ans, on peut dire que la structure psychique s’est
mise en place. - Tout le monde a une structure/organisation psychique de la personnalité. Cette structure n’est pas pathologique.
- De la structure dépend le type de pathologie que peut développer le sujet s’il y a décompensation. Par exemple, un sujet, ayant une organisation de type psychotique, va présenter des troubles de type psychotique s’il décompense.
- On accorde moins d’importance aux signes visibles/aux symptômes, parce qu’un même symptôme peut apparaître dans des structures différentes et y avoir des sens différents.
La fonction du symptôme ne sera
pas la même. Par exemple, un syndrome dépressif peut apparaître dans les trois types de structure.
Structure Psychotique
➢ Une régression, ou une stagnation, à un stade précoce, compris entre 0 et 6 mois
➢ La structure de type psychotique, qui s’exprime majoritairement par des angoisses de morcellement.
➢ À cet âge-là de l’existence, l’image du corps est parcellaire : il y a une indifférenciation entre le dedans (soi) et le dehors (non-soi).
La représentation de soi est donc totalement dépendante des sensations internes et externes : elle n’est donc pas unifiée dans l’espace et dans le temps.
➢ La relation d’objet est de type fusionnel. L’individu psychotique perçoit son corps comme des morceaux séparés, dont chaque morceau correspond à des sensations indépendantes.
Les enfants et adultes psychotiques perdent le contact avec la réalité extérieure.
Structure Névrotique
➢ Une régression, ou une stagnation, à un âge compris entre 3 et 6 ans
➢ La structure névrotique et engendre une angoisse de castration, qui correspond à une angoisse de perdre ce que l’on pense, à tort, être ce que l’on a de plus cher.
➢ Quand il y a décompensation de type névrotique, l’individu présente une souffrance importante qui amène le sujet à échouer, à éviter certaines situations (phobies), à subir des peurs paniques… Il y a cette impossibilité de bien vivre sa vie. Le sujet fait face à des échecs ou des inhibitions qui l’invalident.
➢ Les symptômes, présentés par l’individu, sont vécus et perçus comme irrationnels. La relation d’objet est de type génital: la relation est triangulaire avec la notion très claire de différenciation des sexes et des générations.