Histoire PAT2 Flashcards
HIPPOCRATE
Est l’un des premiers à avoir proposer une classification des maladies mentales.
À l’époque, on les considérait toutes
comme des psychoses.
Hippocrate a également été le premier à donner une explication cohérente aux maladies et à reconnaître le rôle du cerveau.
Il a été le premier à désacraliser l’épilepsie.
Il propose la théorie des humeurs(basé sur Aclémon de Crotone et sicilien Empédocle), qui lui a permis de combiner des éléments du corps et des éléments liés aux 4 éléments.
Il associait des éléments du corps avec le feu, l’air, l’eau et la terre: le sang (cœur), la phlegme (cerveau), la bile jaune (foie) et la bile noire (rate).
Ainsi, toutes les maladies étaient dues à un déséquilibre de ces quatre qualités qui correspondaient à quatre
humeurs du corps.
La maladie mentale = Un déséquilibre entre ces différentes composantes du
corps et le traitement doit permettre de rétablir l’harmonie entre les différentes humeurs.
AUGUSTE CORNELIUS CELSUS
Toutes les maladies sont encore considérées comme des psychoses (syndrome délirant).
Il fait la distinction entre maladies aigues (frénésie) et maladies chroniques (mélancolie), selon leur durée.
ARRETEE DE CAPPADOCE
La frénésie et la léthargie sont
considérés comme des maladies aiguës
Alors que, la mélancolie et la manie sont comme des maladies chroniques.
À l’époque, psychose = un trouble non compréhensible psychologiquement.
La psychose renvoie à un défaut d’insight (non-conscience du caractère
pathologique des troubles).
Peu à peu le terme de psychose disparait pour certaines pathologies, aujourd’hui c’est considéré comme un trouble bipolaire.
PHILIPPE PINEL
C’est le premier à distinguer et à prôner
que la maladie mentale est différente des autres maladies.
De plus, il a considéré la
folie comme un objet d’étude scientifique. Grâce à lui, le terme
de folie a été remplacé par le terme d’aliénation mentale (« vésanie »).
Pour lui il y a un
dérèglement de l’esprit, ce n’est pas un insensé mais un aliéné de l’esprit. Ainsi, la communication est possible car
sa raison n’est pas totalement perdue de façon totale ni durable.
= Cela va permettre de faire naitre le traitement
moral, le traitement psychique.
Cela a débuté sur l’ancêtre de la psychothérapie, appelé traitement moral (=psychique).
La naissance de la psychiatrie, datée de 1800, correspond à l’invention d’une nouvelle thérapeutique qui s’intéresse au psychisme de l’individu.
Il prend en compte la part affective de l’individu.
Il oppose le délire général (manie) du délire partiel (mélancolique). Pour lui le délire partiel est dirigé sur une
série particulière d’objet mais pas sur l’ensemble de l’individu.
JEAN-ÉTIENNE ESQUIROL
Elève et successeur de Pinel.
« Les passions comme considérés comme causes, symptômes et moyens curatifs de
l’aliénation mentale » –> Il n’y a qu’une différence quantitative entre folie et passion.
Il cherche également à s’intéresser à l’étiologie de l’aliénation mentale. Pour lui, les passions deviennent les
causes de l’aliénation mentale.
Donc propose une nosographie des maladies mentales.
Il est l’un des premiers à faire une distinction entre ce qui est de l’ordre de l’insuffisance du développement mental et ce qui est de l’ordre de l’affaiblissement psychique, dans laquelle il range la démence.
C’est lui qui inaugure le diagnostic différentiel entre démence et idiotie.
Il reprend la mélancolie, décrite par Pinel, en la remplaçant par deux types de pathologies : la lypémanie (délire
partiel triste avec certaines formes qui conduisent au suicide) et les monomanies (délire limité à un petit nombre d’idées).
–> Le premier dans l’Histoire à avoir fait la distinction entre trouble de l’humeur et trouble du jugement.
Les troubles de l’humeur ce sont donc distingués des psychoses.
Grâce à lui, la tristesse peut être considérée comme pathologique par sa seule intensité.
MAC CULLEN
1777, proposa le terme de névrose qui séigne les maladies nerveuses(les maladies liées à une altération directe du système nerveux)
= À l’époque, l’étiologie des névroses est donc organique –> pas le cas acutellement
ERNEST VON FEUTCHERLSEBEN
Introduit le terme de psychose, au 20eme siècle, en Allemagne, en analogie au terme de névrose.
Désigne le trouble mental en général. On disait que c’était une maladie de
l’âme.
Névrose = l’individu est conscient du caractère pathologique de ses
troubles.
–> Le pronostic est favorable puisque son évolution est réversible. L’étiologie est psychogène,
psychologique.
AUJOURD’HUI
Névrose = Troubles, soient superficiels ou graves, mais dont l’individu garde la
conscience. L’évolution est souvent réversible. L’étiologie est psychogène.
Psychose = Troubles graves du comportement, dont l’individu n’a pas conscience, avec une évolution et un pronostic plus réservé (perte du contact avec l’environnement extérieur) L’étiologie est épigénétique.
La schizophrénie de Bleuler
En 1911, Bleuler va introduire le terme de schizophrénie
Il part de la description de Kraepelin et il
dit qu’il ne s’agit pas d’une démence en 2 niveau:
1. Récuse l’idée d’une désagrégation complète de la
personnalité,
2. Et qu’elles ne sont pas précoce(qu’elles ne débutent pas toutes à l’adolescence
(cela est faux !).
!Il introduit le terme de schizophrénie à partir d’un phénomène, qu’il observe chez les patients, qui est la dissociation, et notamment la dissociation des différentes fonctions psychiques.
Cela veut dire qu’il va y avoir une
altération majeure de la pensée ainsi que de la façon de ressentir les émotions et le monde.
Il y a donc des atteintes cognitives et émotionnelles fortes, qui conduisent à une perte de contact avec la réalité extérieure.!
schizophrénie = désorganisation, dissociation, la dislocation des activités psychiques.
La schizophrénie vient du terme «skhizein», qui signifie «fendre, cliver, déchirer», et de «phrên», qui signifie «pensée (cœur, intelligence, volonté)».
Sa théorie psychopathologique est basée sur la compréhension des signes de la maladie, sur leurs sens et sur la prise en compte du sujet.
Il met l’accent sur les processus et les mécanismes qui participent à la survenue des symptômes(approche processuelle). Sa perspective étiologique est à la fois
organiciste mais aussi psychodynamique/psychogène, même si l’origine organiciste prédomine.
La démence précoce de Emil Kraepelin(1856-1926):
Il s’inscrivait dans une perspective catégorielle («on l’est ou on ne l’est pas»). –> ajd critiqué et tend à disparaitre au profit d’une perspective dimensionnelle.
Entre 1883 et 1915, il a créé la nosologie classique(classification des maladies)
Sa nosographie est basée sur l’idée que le clinicien doit repérer objectivement les symptômes, permettant de faire notamment le pronostic des maladies mentales. Le vrai diagnostic est celui qui permet un pronostic précis, d’où la nécessité d’observer longuement les patients et d’être au plus près de ces derniers de voir l’évolution de leur nosologie.
« Traité de psychiatrie », publiée entre 1909 et 1915:
- Les affections endogènes représentent les « psychoses évoluant vers une détérioration totale ».
- Au sein de ce groupe des maladies endogènes, il range dedans la démence précoce (=ancien nom de la
schizophrénie) et ses différentes formes, les paraphrénies et la psychose maniaco-dépressive.
- Ainsi, il oppose:
➢ Les maladies dites endogènes, transmises héréditairement (étiologie organique) ou qui proviennent de
l’interaction entre une prédisposition et un facteur extérieur (étiologie épigénétique), avec l’idée que
la maladie vient de la constitution de base de l’individu
➢ Les maladies dites exogènes, dues à des causes extérieures et à des facteurs déclencheurs
→ Puisque la société n’a rien à voir avec la maladie mentale et ne peut rien y faire, le patient psychotique endogène doit s’amender lui-même.
S’il ne le peut pas, la société a le droit de l’isoler et de l’exclure. La maladie endogène s’accompagne de l’idée d’incurabilité.
La solution thérapeutique de l’époque était l’enfermement pour que la société puisse se protéger contre les personnes qui ne pouvaient pas être soignées.
En effet, pour Kraepelin, il est inutile d’écouter le patient, seule l’observation est importante.
La nosographie de Kraepelin se fait donc en fonction du devenir(future) de la maladie mentale.
Kraepelin avait un profond pessimisme
thérapeutique.
Au sein des psychoses endogènes, il en distingue deux grands types et participa à une différenciation très claire entre ces derniers :
La démence précoce est caractérisée par une atteinte marquée de la vie affective (émotionnelle) et de la volonté.
Ces états morbides évoluent progressivement vers une désagrégation complète de la personnalité, qui prend un aspect de plus en plus déficitaire.
Chez ces patients, on va donc:
constater un affaiblissement de la mémoire et de l’attention ainsi que des difficultés de l’orientation temporo-spatiale.
Ce groupe de maladie débute souvent avant l’âge adulte.
Il en décrit trois grandes formes:
- La démence précoce de type hébéphrénique:
Avec une passivité importante, un comportement assez infantile et une désagrégation marquée de la personnalité. Les aspects déficitaires intellectuels sont au premier plan. - La démence précoce de type catatonique:
Le syndrome catatonique domine au premier plan, avec une phase dépressive, une phase d’excitation, puis apparait la stupeur catatonique et s’en suit une période de confusion. - La démence précoce de type paranoïde/délirante:
Le syndrome délirant est au premier plan.
On retrouve un délire incohérent qui s’accompagne d’hallucinations cénesthésiques (impression corporelles type décharge électrique), d’hallucinations psychiques (voix à l’intérieur de la tête du patient) qui se caractérise par des phénomènes de transmission de pensée.
Quelque soit la forme de cette démence, cette dernière évolue vers un état terminal.
La psychose maniaco-dépressive, aujourd’hui appelée trouble bipolaire.
La schizophrénie de Bleuler:
En 1911, Bleuler va introduire le terme de schizophrénie
Il part de la description de Kraepelin et il
dit qu’il ne s’agit pas d’une démence en 2 niveau:
1. Récuse l’idée d’une désagrégation complète de la
personnalité,
2. Et qu’elles ne sont pas précoce(qu’elles ne débutent pas toutes à l’adolescence
(cela est faux !).
!Il introduit le terme de schizophrénie à partir d’un phénomène qu’il observe chez les patients, qui est la dissociation, et notamment la dissociation des différentes fonctions psychiques.
Cela veut dire qu’il va y avoir une
altération majeure de la pensée ainsi que de la façon de ressentir les émotions et le monde.
Il y a donc des atteintes cognitives et émotionnelles fortes, qui conduisent à une perte de contact avec la réalité extérieure.!
schizophrénie = désorganisation, dissociation, la dislocation des activités psychiques.
La schizophrénie vient du terme «skhizein», qui signifie «fendre, cliver, déchirer», et de «phrên», qui signifie «pensée (cœur, intelligence, volonté)».
Sa théorie psychopathologique est basée sur la compréhension des signes de la maladie, sur leurs sens et sur la prise en compte du sujet.
Il met l’accent sur les processus et les mécanismes qui participent à la survenue des symptômes(approche processuelle).
Sa perspective étiologique est à la fois
organiciste mais aussi psychodynamique/psychogène, même si l’origine organiciste prédomine.