Virus de l'hépatite C Flashcards
Caractéristiques générales du virus de l’héatite C :
- Virus à ARN à polarité positive.
- L’ARN code pour une grande polyprotéine qui sera clivée en plusieurs protéines virales matures.
- La réplication et la maturation virale se fait entièrement au niveau cytoplasmique (il n’y a pas d’intégration dans le génome) et donc il n’y a pas de réservoire possible pour le virus, une guérison est équivalente à une éradication du virus (il n’y aura jamais de réactivation du VHC (comme pour l’herpes par exemple)). Ceci implique qu’une RT-PCR à partir de sang détectant la présence du virus prouve la présence de l’infection et que cette infection est actuelle.
- Présence de 6 à 7 génotype car l’ARN polymérase est très peu fidèle ce qui laisse au virus la capacité de développer des résistances et donc les antiviraux seront utilisés en association.
- La transmission se fait surtout par voie sanguine.
- Le problème majeur avec l’hépatite C est son passage à la chronicité dans 75 % des cas !!!
Citer et décrivez brièvement les 3 classes de médicament anti-VHC :
- Inhibiteurs de nouvelle génération de la protéase NS3. C’es une protéase qui s’autoclive pour se libérer de la polyprotéine et qui clive la polyprotéine pour libérer les autres protéines virales matures : Siméprévir (existence du Télaprevir qui est un inhibiteur de première génération mais qui va se faire retirer du marcher car présente plus d’effets indésirables que le Siméprévir).
- Inhibiteur de NS5B : C’est une réplicase (ARN polymérase ARN dépendante) : Sofosbuvir.
- Inhibiteur de NS5A : protéine impliquée dans la réplication et l’assemblage des nouveaux virions : Daclatasvir et Lédipasvir.
Complications de l’infection à l’hépatite C :
En cas de passage à la chronicité on peut développer une cirrhose ou un carcinome hépato-cellulaire.
Quel élément caractérise le passage à la chronicité pour l’infection virale à l’hépatite C :
Persistance de l’ARN viral dans le sérum (virémie) au delà de 6 moi.
Dans quelle situation se trouve-t-on si on a :
Sérologie -
Virémie -
Patient sain n’ayant jamais d’hépatite C.
Dans quelle situation se trouve-t-on si on a :
Sérologie +
Virémie -
Patient sain ayant eu une hépatite C.
Dans quelle situation se trouve-t-on si on a :
Sérologie -
Virémie +
Infection précoce à l’hépatite C (l’incubation virale avec apparition de virus dans le sérum précède logiquement la réponse immunitaire).
Dans quelle situation se trouve-t-on si on a :
Sérologie +
Virémie +
Infection à l’hépatite C (aigue ou chronique).
Diagnostic :
- Sérologie VHC (anti-IgM ou anti-IgG, ici cela à peu d’importance).
- En cas de résultat positif faire une RT-PCR pour rechercher la présence de du virus dans le sérum pour marquer une infection actuelle. La séroreconversion prenant du temps, on fait laRT- PCR même en cas de résultat négatif pour : un accident d’exposition au sang récent // devant le diagnostic d’une hépatite aigue non-due au VHA ou VHB // le dianostic d’une hépatite chronique de cause inconnue (surtout chez l’immunodéprimé).
Citer et décrire brièvement les 4 situations possibles de réponses au traitements anti-VHC :
- Réponse virologique prolongée : Le traitement fait chuter la virémie et ceux de manière prolongée (absence de détection du virus dans le sérum 6 mois après arrêt du traitement).
- Absence de réponse virologique : pas de chute de la virémie pendant et après le traitement.
- Rechute virologique : baisse de la virémie durant le traitement et remontée de la virémie après le traitement.
- Echapement du virus au traitement : chute de la virémie en début de traitement puis remontée de la virémie durant le traitement (cas rare).
Pronostic : Expliquer brièvement l’intérêt du génotypage après diagnostic :
Les génotypes 2 et 3 ont une réponse virologique prolongée très élevée pour le traitement classique du VHC (l’Interféron pégylée + Ribavirine), ce qui n’est pas le cas pour les génotypes 1, 4, 5 et 6. Le génotypage sert donc à choisir le traitement (et même si l’on traite) en fonction du génotype, de l’état du foie et des possibilités thérapeutiques (avec les nouveaux traitements antiviraux VHC).
Présenter brièvement les trois étapes obligatoires de suivi de traitement :
- Mesure de la virémie pré-traitement.
- Mesure de la virémie à 12 semaine de traitement. Si l’on observe une chute de la charge virale inférieur à 2 log, on change de stratégie thérapeuthique.
- Mesure de la virémie à 6 mois post-traitement : marque ou la réponse virologique prolongée.
Citer sans les décrire les trois étapes facultatives de suivi de traitement :
- Quantification de la virémie à 4 semaines.
- Quantification de la virémie en fin de traitement.
- Quantitification de la virémie à 3 mois post-traitement.