Virus de l'hépatite B Flashcards
Généralités sur le virus de l’hépatite B :
- Virus à ADN en partit double brin, très résistant, à transmission sanguine ou sexuelle et à très grande contagiosité.
- Réservoire humain
- Virus possédant 4 cadres de lectures qui se chevauchent (les gènes se chevauchent)
- Possède une ADN polymérase à fonction de réverse transcriptase.
- L’évolution vers la chronicité dépend de l’âge du patient.
Décrire brièvement les étapes de la réplication virale :
1) Fixation de la particule de Dane (virus) à son récepteur sur l’hépatocyte.
2) Pénétration de la capside et décapsidation.
3) Formation d’un cccDNA (forme super-enroulée de l’ADN). Ce cccDNA peut persister lontemps sous forme épisomale dans la cellule, ce qui explique que l’on puisse avoir réactivation du virus de l’hépatite B en cas d’immunodépression acquise.
4) Transcription de l’ADN super-enroulé en ARNm pré-génomique et transcription en ARNm plus courts (qui eux seront traduits en protéines virales).
5) Rétrotranscription (par l’ADN polymérase) de l’ARNm pré-génomique en ADN complémentaire (on rappelle que le virus de l’hépatite est un virus à ADN).
6) “Grignottage” de l’ADN complémentaire par l’ADN polymérase, ceci en vu de former un ADN de polarité positive. Plus le virion sera expulsé tard de l’hépatocyte, plus l’ADN de polarité positive sera court (aura été grignotté).
7) Finalisation de la synthèse du virion avec formation de l’enveloppe possédant les antigènes anti-HBs et excrétion des antigènes anti-HBs en excès sous forme de sphérules et bâtonnets.
Citer les différents modes possibles de transmission du VHB :
- mode de transmission parentérale (les polytransfusés (avant les nouvelles normes de vérification lors des dons du sang), les hémodialysés)
- transmission par voie percutanée (toxicoman)
- transmission par voie sexuelle (partenaires multiples)
- transmission materno-fœtale (périnatale)
- transmission intrafamiliale (contact étroit, salive, virus relativement stable dans l’environnement).
Les deux derniers modes de contamination dominent dans les pays en voie de développement ce qui explique que les sujets s’infectent très jeunes dans l’enfance.
Décrire les trois moment où il peut y avoir une transmission materno-foetale :
- En anté-partum : peu ou pas de transmission pendant la grossesse, uniquement les enfants nés de mère Ag HBe + et ayant des charges virales très élevées
- Per natale (= au moment de l’accouchement : Mode de contamination dominant !)
- Post-partum : transmission via l’allaitement au sein
Quels sont les facteurs de risque d’infections au virus de l’hépatite B :
- Comportements sexuels à risque
- Voyages en zones endémiques
- Expositions familiales
- Vie en institution
- Toxicomanie
Eléments principaux de l’histoire naturelle de l’infection au VHB :
On s’infecte par le VHB, après contage il y a une incubation de 4 à 28 semaines et là on déclenche une hépatite aigue dont : 70% seront asymptomatiques // 30% seront symptomatiques et parmi eux 0,1% donneront une hépatite fulminante (dont le seul traitement est la transplantation hépatique).
Après l’hépatite aigue on a soit dans 90 % des cas guérison, soit dans 10 % des cas passages à la chronicité.
Quels sont les marqueurs de guérison d’une hépatite B :
Persistance des anticorps anti-HBs, anti-HBc et de l’anticorps qui seront toujours présents MAIS la disparition de l’antigène HBs.
Ainsi l’antigène HBs est un marqueur du caractère actif de l’infection.
Définition d’une hépatite chronique :
Portage pendant plus de 6 mois de l’antigène HBs.
Décrire brièvement les deux situations possible d’un patient passant à la chronicité pour une hépatite virale :
Portage actif : hépatite chronique peut évoluer vers une cirrhose qui elle-même peut évoluer vers un carcinome hépatocellulaire.
- Portage inactif : patient sain pouvant cependant transmettre le virus de l’hépatite B. Ces patients ont la possibilité un jour où l’autre de développer une hépatite chronique.
Décrire les 4 types de réactions immunitaires possibles vis-àvis de l’infection à l’hépatite B :
- Réaction immunitaire forte : hépatite aiguë qui évolue vers la guérison : il y aura élimination, notamment par la réponse cytotoxique, des virus circulants et des hépatocytes infectés. Si la réaction est trop forte, suraiguë il y aura une réponse immunitaire massive ce qui entraine la nécrose hépatocellulaire et donc l’hépatite fulminante, le fameux 0,1%.
- Réaction immunitaire faible, mais adaptée : l’infection reste asymptomatique puis elle évolue vers la guérison.
- Réaction immunitaire faible, mais inadéquate : ce qui définit la tolérance partielle : on a une réplication prolongée et une atteinte hépatique chronique qui peut éventuellement évoluer vers la cirrhose et le carcinome hépato-cellulaire.
- Réaction immunitaire nulle : porteur chronique asymptomatique qui tolère une réplication parfois massive sans lésion hépatique (puisqu’il n’y a pas de réaction immunitaire qui se développe contre les hépatocytes).
Citer les tests de diagnostics direct d’une infection au VHB (détailler), vous préciserer si la positivité de ces tests permet d’attester du caractère actif de l’infection :
- Diagnostic direct par sérologie : on recherche les antigènes HBs ou HBe
- Diagnostic direct par PCR : on recherche l’ADN viral
Avoir des tests directs positifs prouvent que l’on a une infection active
Citer le test de diagnostic indirect d’une infection au VHB (détailler), vous préciserer si la positivité de ce test permet d’attester du caractère actif de l’infection :
Test Elisa permetant de rechercher des Anticorps anti-HBs, Anticorps Anti-HBc et des Anticorps anti-HBe.
Ces tests n’attestent pas du caractère actif de l’infection (les seront positifs si le patient est vacciné…).
Précier dans quelle situation se trouve-t-on si le patient a des antigènes HBs +, des IgM anti-HBc + et des IgM et IgG anti-HBs - :
On a un patient avec une hépatite chronique
Les anticorps anti-HBs arrivent tardivement durant l’infection, c’est pour cela qu’il ne sont pas détectés dans la phase aigue de l’infection.
Préciser dans quelle situation se trouve-t-on si le patient a des Antigènes HBs -, des anticorps anti-HBs + et IgG anti-HBc + :
Dans cette situation le patient est-il protégé contre une réinfection ?
Quelle association d’antigènes ou d’anticorps permet d’atester que l’on est dans cette situation ?
On est devant un patient en guérison.
Le taux d’HBs obtenu pour un patient infecté guéri est trop faible pour protéger d’une nouvelle infection et donc le patient n’est pas protégé contre une réinfection.
L’association Anticorps anti-HBs, IgG anti-HBc permet d’attester que l’on est devant un patient anciennement infecté qui est guéri.
Préciser dans quelle situation se trouve pur un patient qui a uniquement des anticorps anti-HBs+ :
On est devant un patient vacciné contre l’hépatite B. En effet le vaccin de l’hépatit B Comprend uniquement des antigènes HBs et stimule donc uniquement la production d’anticorps anti-HBs (a des taux plus importants que pour un patient infectés puis guéri).
La quantité d’anticorps doit être de 10 UI/L