VIH, SIDA Flashcards

1
Q

Combien de grands types de VIH ont été identifé chez l’homme ? Lequel est le plus présent à l’échelle mondiale ?

A

2 : VIH-1 et VIH-2. Le 1 est le plus contaminant.

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2
Q

Quelles sont les cellules cibles du VIH ?

A

Lymphocytes T CD4+ (helper), les monocytes, les cellues dendritiques, les cellules de Langherans, les cellules de la microglie.

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3
Q

Le VIH est délétère à travers 2 mécanismes. Lesquels ?

A
  • Destruction progressive du système immunitaire par lyse cellulaire (mécanisme direct) et par activation pathologique du système immunitaire avec destruction des LT CD4+ (mécanisme indirect)
  • Activation immunitaire chronique, délétère pour de nombreux organes
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4
Q

Quelles sont les 3 grandes voies de transmission du VIH ? Quelle est la voie prédominante dans le monde ?

A

Voie sexuelle, sanguine, materno-foetale. La voie sexuelle est prédominante.

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5
Q

A quelles périodes a lieu la transmission materno-foetale ?

A

Dernier trimestre de la grossesse, à l’accouchement et lors de l’allaitement

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6
Q

Quels sont les 2 paramètres biologiques clés permettant l’appréciation du stade de l’infection par le VIH ?

A

Le taux de lymphocytes T CD4 circulants, et la charge virale plasmatique

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7
Q

Au bout de quel seuil de lymphocytes T CD4 le risque de survenue d’une infection opportuniste est-il considérablement majoré ?

A

<200/mm3. Ce seuil corresponde à la définition du SIDA aux USA

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8
Q

Quel est l’objectif thérapeutique vis à vis de la charge virale ? Qu’entraine une charge virale élevée ?

A

L’objectif thérapeutique est d’atteindre une charge virale inférieure à 50 copies/ml.

Une charge élevée entraine une accélération de la diminution des CD4, et un risque de contamination plus élevé.

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9
Q

(Maintenant on arrête de rigoler) : Madame X. vient vous voir dans le cadre de sa consultation initale post-diagnostic du VIH. Quel est votre interrogatoire ?

A
  • Mode de vie, partenaires sexuels, existence d’un conjoint et son statut virologique, désir d’enfant
  • Activité professionnelle , couverture sociale
  • Principaux ATCD médicaux (IST, hépatites A B C) et familiaux
  • Symptomes liés à la primo infection, ou au SIDA
  • Comorbidités (diabète, dyslipidémie, toxico, tabac, alcool)
  • Traitements en cours
  • Allergie médicamenteuse, vaccination à jour
  • Mode de contraception
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10
Q

Vous poursuivez votre consultation avec madame X. par votre examen clinique. Outre l’examen général des différents organes et systèmes, que doit il comporter ?

A
  • Le poids, tour de taille et de hanche, pression sanguine
  • Recherche d’adénopathies, d’une splénomégalie, d’une hépatomégalie
  • Examen de la peau et de la cavité buccale à la recherche de lésions de Kaposi, d’une candidose bucale, d’une leucoplasie chevelue de la langue
  • Examen des organes génitaux et de l’anus, à la recherche de condylomes, d’ulcérations.
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11
Q

Quel bilan biologique prescrivez vous dans le cadre de la consultation initiale de madame X ?

A
  • Sérologie VIH
  • Typage lymphocytaire CD4/CD8
  • ARN VIH plasmatique (charge virale)
  • Génotypage VIH (recherche résistances)
  • NFS, PQ, BES
  • Bilan hépatique
  • Créatininémie
  • Glycémie à jeun
  • Bilan lipidique (cholestérol, HDL, LDL, TG)
  • Sérologie HVA, HVC, TPHA-VDRL
  • Marqueurs de l’HVB : Ag HBs, Ac HBs, Ac HBc
  • Sérologie Toxoplamsose et CMV
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12
Q

Enfin, vous terminez votre consultation avec madame X en la renseignant sur sa maladie. Que devez vous lui expliquer ?

A
  • Physiopathologie + conséquences sur l’organisme de l’infection
  • Paramètres à surveiller régulièrement (CD4 + charge virale)
  • Infomer sur mode de transmission et moyens de prévention
  • Informer sur le traitement
  • Informer sur les objectifs de la prise en charge et sur le bénéfice apporté par les traitements.
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13
Q

En l’état, madame X ne présente pas de signes cliniques de gravité de l’infection, et son statut immunologique (CD4 > 500/mm3) est très acceptable. Commencez vous une tri thérapie ? Si oui, que doit elle comporter ? Quel est l’objectif à atteindre et en combien de temps ? Quels sont les éléments à prendre en compte à l’initiation du traitement ?

A

Selon les dernières recommandations, toute personne vivant avec le VIH doit bénéficier d’un traitement anti rétroviral, quelque soit le nombre de CD4 !! On initie un traitement au dessus de 500 CD4 pour rechercher surtout un bénéfice collectif.

On initie une tri thérapie comportant un inhibiteur de protéase (éviterait l’invasion des réserves en CD4 de l’organisme, notamment digestive).

Les éléments à prendre en compte sont : l’efficacité, la tolérance, la simplicité d’administration, le coût.

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14
Q

Primo infection VIH : date de survenue, signes cliniques et biologiques

A

La primo infection survient 2 à 6 semaines après la contamination. Les signes cliniques sont :

  • Syndrome pseudo-grippal pendant + de 7 jours
  • Angine avec dysphagie, pharyngite
  • Eruption maculo papuleuse
  • Polyadénopathies
  • Douleurs abdo, diarrhée
  • Méningite, mono/polyradiculonévrite, encéphalite
  • Infection opportuniste (candidose orale)

Les signes biologiques sont :

  • Leuconeutropénie
  • Syndrome mononucléosique
  • Lymphopénie, thrombopénie
  • Cytolyse hépatique
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15
Q

Après la phase aiguë de l’infection au VIH s’installe une phase chronique. Quels en sont les signes cliniques ?

A
  • Adénopathies généralisées
  • Manfestations générales : AEG, fièvre modérée et constante, sueurs nocturnes, diarrhée idiopathique au dela d’un mois
  • Manifestations cutanéo muqueuses : Dermite séborrhéique, prurigo, folliculite, zona, verrues, condylomes, candidose récidivente buccale ou génitale, leucoplasie chevelue, psoriasis extensif
  • Manifestations hématologiques : Thrombopénie, anémie, leucopénie
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16
Q

Signes cliniques, radiologiques, diagnostic de certitude et molécule utilisée dans le traitement et la prévention de la pneumocystose pulmonaire.

A

Signes cliniques : Toux sèche avec dyspnée d’intensité croissante, fièvre

Radio : Pneumopathie intersitielle ou alvéolo interstitielle diffuse et bilatérale

Diagnostic : Examen direct de l’expectoration ou du liquide de lavage bronchoalvéolaire de kystes ou de trophozoïtes de Pneumocystis jiroveci

Traitement : Cotrimoxazole

Prévention : Dès que CD4<200, prophylaxie secondaire avec cotrimoxazole

17
Q

Signes cliniques, imagerie, traitement et prophylaxie de la toxoplasmose cérébrale.

A

Signes cliniques : Céphalées progressives, troubles du comportement, crise comitiale, déficit moteur

Imagerie : TDM/IRM images d’abcès cérébraux multiples, l’injection de produit de contraste accentue l’aspect en cocarde entouré d’un halo hypodense d’oedème

Traitement : Pyriméthamine + Sulfadiazine + Acide folinique

Prophylaxie : Pyriméthamine + Sulfadiazine + Acide folinique (à moitié dose) OU le cotrimoxazole !

18
Q

Quel type d’infection sont la cryptosporidiose, microsporidiose et l’isosporose ? Quel signe clinique apparait lors de ces infections ? Comment en fait on le diagnostic ?

A

Ce sont des protozooses opportunistes responsables de diarrhées d’intensité très variable. Le diagnostic repose sur la mise en évidence du parasite dans les selles.

19
Q

Quel est l’atteinte la plus fréquente dans l’infection à CMV ? Quels autres systèmes peuvent être atteints et quels signes en traduisent l’atteinte ?

A

Atteinte la plus fréquente : Rétinite, avec nécrose hémorragique.

On peut trouver des atteintes digestives (douleurs, crampes, diarrhées, fièvres, AEG), neurologiques (encéphalite, myéloradiculite, névrite, méningite) et d’autres atteintes diverses (hépatiques, spléniques, pancréatiques, surrénaliennes, plumonaires)

20
Q

Qu’est ce que la leucoencéphalopathie multifocale progressive ? Quels en sont les symptomes ? L’absence de quel symptome et quelle différence au TDM permettent de faire la différence avec la toxoplasmose cérébrale ? Comment fait on le diagnostic ?

A

La leucoencéphalopathie multifocale progressive est une affection démyélinisante de la substance blanche du SNC liée au virus JC (famille papovavirus).

Les symptomes sont des troubles neuro (déficit moteur/sensitif, troubles du comportement, syndrome cérébelleux) d’apparition progressive. Contrairement à la toxo, il n’y a pas de céphalées et le TDM est normal.

Le diagnostic se fait par l’IRM devant des lésions à limite nette de la substance blanche. Il est confirmé par PCR du virus JC dans le LCR.

21
Q

Qu’entraine l’immunodépression du SIDA vis à vis des virus HSV et VZV ?

A

Lésions d’autant plus sévères et récurrentes à HSV que l’immunodépression est intense. Des formes extensives et parfois récidivantes d’infection à VZV peuvent se voir.

22
Q

Dans le SIDA, quelles régions sont les plus concernées par la candidose ?

A

Tube digestif haut : oropharynx et oesophage.

23
Q

Dans le SIDA, commet se traduit principalement une infection par un cryptocoque ?

A

Méningite frustre

24
Q

Le SIDA est il un facteur de risque de développer une tuberculose ? Si oui, comment se manifeste t’elle ?

A

Oui ! 7 fois plus de chances. Elle sera volontié extra pulmonaire ou disséminée.

25
Q

Le SIDA peut se compliquer de mycobactérioses atypiques. Quelle bactérie est la plus fréquemment responsable ? Quels en sont les grands symptomes ?

A

Mycobacterium avium intracellulare +++. Elle est responsable d’infection disséminée avec fièvre, AEG, sueurs. Signe évocateur = Fièvre + imunodépression + apparition/aggravation d’une anémie

26
Q

Quel agent est responsable de la maladie de Kaposi ? Quelle population est très à risque chez les caucasiens ? Quels sont les symptomes ? Comment fait on le diagnostic ?

A

L’agent responsable est HHV8. En Europe, elle touche +++ les sujets homosexuels hommes.

Signes : nodules ou plaques violacées plus ou moins infiltrées débutant volontiers aux extrémités des membres inf. Lésions muqueuses (buccales+++) fréquentes

Le diagnostic est évoqué par la clinique et confirmé par l’histologie.

27
Q

Quelle manifestation clinique tardive et sévère n’est due qu’au VIH lui même ? Est ce une atteinte irrécupérable ?

A

L’encéphalite à VIH. La réponse au traitement (antirétroviraux diffusant à travers la BHE) est spectaculaire.

28
Q

Quel génotype HLA impliqué dans des maladies immunitaires (notamment la spondylarthropathie) procure une résistance au VIH ?

A

Le HLA b27

29
Q

Quels sont les objectifs biologiques du traitement de l’infection du VIH ? Quels sont les bénéfices individuels et collectifs ?

A

Objectif : CD4>500 + charge viraleun séronégatif, et une suppression du risque de contamination.

30
Q

Quelles sont les différentes classes d’anti rétroviraux disponibles ?

A

Inhibiteur d’entrée (comprenant les inhibiteurs de fusion et les antagonistes de CCR5), les inhibiteurs de la transcriptase inverse (comprenant les inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosidiques), les inhibiteurs de l’intégrase, les inhibiteurs de la protéase.

31
Q

De quoi est composée une tri thérapie ?

A

2 inhibiteurs nucléosidiques + 1 inhibiteur non nucléosidique ou 1 inhibiteur de protéase avec un booster ou 1 inhibiteur de l’intégrase

32
Q

A partir de combien de CD4 débute t’on une chimioprophylaxie primaire des infections opportunistes ? Quel molécule utilise t’on ? Pour couvrir quelles pathologies ?

A

On débute la chimioprophylaxie primaire pour un taux de CD4<200. On utilise le cotrimoxazole pour prévenir la toxoplasmose cérébrale et la pneumocystose.

33
Q

Devant quelqu’un dont les taux de CD4 sont inférieurs à 200 et qui développe une infections opportunistes, quelle à la conduite à tenir en matière de chimioprophylaxie secondaire ?

A

On continue quoi qu’il arrive la chimioprophylaxie par cotrimoxazole, jusqu’à que ses CD4 soient remontés au dessus des 200.

34
Q

Quels sont les effets indésirables de la trithérapie ?

A

A court terme : rash cutané, diarrhées, vomissements
A moyen et long terme : lipodystrophie, troubles métaboliques, diabète, risque CDV (HTA, dyslipidémie, diabète…), risque rénal, ostéoporose et ostéopénie.

35
Q

Quels vaccins sont contre indiqués chez le séropositif ? Lesquels sont fortement recommandés ?

A

Les vaccins vivants sont contre indiqués : BCG, fièvre jaune, coqueluche.
Les vaccins fortement recommandés sont la grippe, le pneumocoque, VHB, VHA.

36
Q

Madame X. vous appelle à votre cabinet (ouesh ma gueule ça c’est du cas clinique progressif), elle a oublié la date de son prochain rendez vous pour le suivi biologique de son infection au VIH. Quand doit elle revenir ? Quels examens vont être réalisés ?

A

Le suivi biologique se construit en fonction du nombre de CD4 !
Si madame X a des CD4>200, elle reviendra dans 6 mois. Si elle en a moins, elle reviendra sous 3 mois.

On réalisera la mesure de la charge virale et des CD4, avec un bilan standard : NFS PQ BES enzymes hépatiques glycémie et bilan lipidique.

37
Q

Qu’est ce que le syndrome de restauration immunitaire inflammatoire (IRIS)?

A

C’est la révélation d’infections opportunistes ou une aggravation paradoxale après initiation d’n traitement anti rétroviral efficace.