Vie individuelle Flashcards
Les 5 privilèges / importances de l’assurance vie
(BFF CS)
- Privilège de la clause Bénéficiaire :
Permet un droit de créance direct, ainsi la somme d’assurance ne tombe pas dans la masse successorale.
- Privilège de Faillite :
Pour le conjoint et les enfants à l’encontre des créanciers du preneur d’assurance.
- Privilège Fiscal :
Sous forme d’allègement fiscal. En 3A, l’assuré assume certaines obligations légales en échange d’avantages fiscaux. En 3B, la personne assurée ne rencontre aucune restriction légale, en contrepartie les allègements fiscaux sont plus limités. + Actuel taux d’intérêt technique maximum à 0.25% (contre 0.75% en 2016).
- Privilège de l’assurance vie comme instrument de Crédit :
Mise en gage de la police d’assurance auprès d’une banque comme garantie pour un crédit selon les conditions suivantes :
- Pour 3A, pas de prêt sur police mais uniquement mise en gage pour l’acquisition du propre logement.
- La police originale est transférée au créancier gagiste
- Notification écrite du nantissement à l’assureur
- Contrat de gage sous forme écrite
- Privilège Successoral :
Pour le conjoint, les descendants directs, les parents, les frères et sœurs ou les grands-parents en cas de répudiation de la succession, soit quand l’héritage est “surendetté”. Art. 85 LCA.
Les 7 différences entre le 3A et le 3B
(PDCBIIM)
- Personnes :
3A :
- Activité lucrative avec revenu AVS
- Domiciliées en Suisse
- Les PA et la personne assurée doivent être identiques
3B :
- Libre
- Durée :
3A : En cas de vie,
- Au plus tôt 5 ans avant l’âge AVS
- Au plus tard 5 ans après l’âge AVS
3B :
- Libre selon produit de l’assureur
- Conversion, rachat et mise en gage :
3A :
- La conversion est autorisée (libération du paiement des primes)
- Le rachat est autorisé uniquement pour certaines raisons
- La mise en gage est uniquement autorisée dans le cadre de l’encouragement à la propriété
3B :
- Pas de restriction
- Bénéficiaires :
3A : Selon OPP3
3B : Libre choix
- Impôts sur le revenu :
3A :
- Pendant la durée du contrat = Les primes sont déduites du revenu imposable (revenu imposable est donc réduit)
- Lors du versement = 100% (à taux réduit) pour le capital et impôt sur le revenu pour les rentes
3B :
- Pendant la durée du contrat = Déduction forfaitaire selon canton
- Lors du versement = Pas d’imposition
- Impôts sur la fortune :
3A :
- Pendant la durée du contrat = Pas d’imposition
- Lors du versement : Imposition
3B :
- Pendant la durée du contrat = La valeur de rachat est soumise à l’impôt sur la fortune
- Lors du versement = Pas d’imposition (valeur de rachat ajoutée sur la fortune tout de même)
- Montants limites :
3A :
- Salarié = CHF 6’768.- (8% du salaire LPP max)
- Indépendant = CHF 33’840.- (max 20% du salaire AVS et plafond à 40% du salaire LPP max)
3B :
- Libre selon limitation du produit de l’assureur.
Les 8 possibilités autorisées de versement anticipé (rachat) en 3A
(A2REIDVR)
- Autre prévoyance. Transfert de l’avoir total à une autre forme de prévoyance reconnue. Le splitting n’est pas possible (partage de l’avoir dans plusieurs contrats)
- 2ème pilier. Transfert dans une institution de prévoyance professionnelle. Attention : cela ne permet pas de racheter des années de cotisations manquantes ou des prestations qui ont servi à l’acquisition du propre logement.
- Retraite anticipée. Rachat dans les 5 ans précédant l’âge de la retraite AVS.
- EPL. Rachat partiel ou total pour l’encouragement à la propriété du logement. Consentement du conjoint nécessaire.
- Indépendant. Rachat suite au démarrage d’une activité lucrative indépendante ou changement d’activité avec changement de branche en tant qu’indépendant. Cela est possible dans un délai d’ 1 an. Consentement du conjoint nécessaire.
- Départ à l’étranger. Consentement du conjoint nécessaire.
- Valeur de rachat du 3A inférieure à la cotisation annuelle.
- Rente AI entière versée et que le risque invalidité n’est pas assuré (sans tenir compte de la libération du paiement des primes). Mais ce serait absurde puisque l’assureur prend à sa charge le paiement de la prime suite IG.
Les 5 types de produits non autorisés en 3A
(2PVET)
1) Les polices sur deux têtes.
2) Les polices avec paiements échelonnés.
3) Les polices viagères.
4) Les polices avec enfants.
5) Les polices sur la vie de tiers.
Les différences entre banque et assurance
Les avantages de l’assurance :
- Prestation garantie (taux d’intérêt technique)
- Risque
- Libération des primes en cas d’IG
- Epargne forcée
- Privilège successoral
Les inconvénients de l’assurance :
- Epargne forcée
- Transparence faible
- Coûts
- Déduction de rachat
Les avantages de la banque :
- Coûts
- Intérêts préférentiels
- Aucun paiement régulier obligatoire
- Transparence totale
- Pas de frais de conclusion
Les inconvénients de la banque :
- Pas de prestation garantie,
- Couverture de risque séparée
- Pas de libération du paiement des primes
- Pas de rappel de paiement
- Pas de privilège successoral
7 exclusions de couverture possibles, notamment pour l’IG
Que se passe-t-il si :
- L’assuré se suicide
- S’il prend part à une guerre
- Si la Suisse rentre en guerre
SMVVCPR
- Suicide ou tentative de suicide
- Mutilation volontaire
- Violation du devoir d’information et de l’obligation de preuve
- Violation de l’obligation de restreindre le dommage (mesures médicales et professionnelles requises)
- Consommation, dépendance ou abus de médicaments, alcool ou drogues
- Participation à une guerre ou des troubles civils
- Refus ou empêchement des examens demandés par l’assureur (obligation de collaborer et délier de l’obligation de garder le silence les médecins traitants)
En cas de suicide de l’assuré :
La plupart des assureurs vie renoncent à leur droit de réduire leurs prestations si l’événement assuré a été causé par faute grave.
Seule la réserve mathématique est versée en cas de suicide dans les trois ans à compter du début ou de la remise en vigueur de l’assurance. Au-delà de ce délai, l’assureur fournit les prestations intégrales.
S’il prend part à une guerre :
Seule la réserve mathématique est due en cas de décès.
Si la Suisse rentre en guerre :
Seule une contribution unique de guerre, en accord avec l’autorité de surveillance, est versée aux personnes pouvant réclamer une prestation en cas de décès.
Qu’est-ce que l’effet d’anti-sélection
L’effet d’anti-sélection est souvent lié à des informations cachées sur les risques.
En effet, des personnes pour lesquelles le risque est plus élevé peuvent bénéficier des mêmes conditions contractuelles que des personnes à risque faible (en raison justement des données non prisent en compte de l’assureur).
Cela génère une majoration du tarif liée à l’augmentation de la charge de sinistre et fait que les “bons risques” ne souhaitent pas souscrire la police.
Autre exemple : Les personnes souscrivant une assurance de rentes viagères, sont celles qui pensent vivre encore longtemps.
Les obligations de diligence selon la LBA
A partir d’une prime annuelle supérieur à CHF 5’000.- ou d’une prime unique de CHF 25’000.- (pas nécessaire pour une 3A ou risque pur) :
1) Vérification de l’identité du cocontractant
2) Identification de l’ayant droit économique
3) Identification du destinataire du paiement
4) Clarification du contexte
5) Etablissement d’une documentation sur ces procédures
En cas de soupçon de blanchiment, l’assureur vie est obligé de communiquer au Bureau de communication et bloquer les avoirs
Selon la Loi fédérale sur l’analyse génétique humaine (LAGH), une demande d’analyse médicale présymptomatique par l’assureur est possible à partir de quels montants ?
CHF 400’000.- de capital en risque et CHF 40’000.- en rente.
Les bases de la technique actuarielle
- Les 3 facteurs influençant le calcul des primes
- La composition de la prime
- Définition de : la réserve mathématique; la réserve mathématique “zillmérisée”; la prime de risque; Le capital-risque; la prime de coûts
- Les 3 facteurs influençant le calcul de primes
- Les intérêts :
Les placements de capitaux + Taux d’intérêts technique (0.25% en 2017) - Les causes de sorties :
Le décès; l’invalidité; l’annulation - Les coûts :
Frais de conclusion + Frais d’encaissement + Frais de gestion
- La composition de la prime
Prime d’épargne + Prime de risque + supplément de sécurité = prime nette
Prime nette + prime de coûts = prime brute
Prime brute - escompte et rabais = prime au comptant
- Les définitions
- La réserve mathématique = La prime d’épargne + les intérêts.
C’est le “contenant” des recettes et dépenses, passées et futures selon le principe d’équivalence. - La réserve mathématique “zillmérisée” = la réserve mathématique - les frais de conclusion non encore amortis.
- La prime de risque : Le capital-risque + la probabilité annuelle de décès. Ces deux éléments varient, donc la prime de risque également.
- Le capital-risque = La différence entre la réserve mathématique et la prestation assurée dans une mixte.
- La prime de coûts = Frais de conclusion + Frais d’encaissement + Frais de gestion
Le principe d’équivalence
- Individuel
- Collectif
Le principe d’équivalence veut que la valeur actuelle des prestations futures corresponde à la valeur actuelle des paiements futurs. Il est respecté au moyen de la réserve mathématique.
Soit, la prime payée = prestations futurs envisagées + intérêts
Il s’agit du principe d’égalité de prestation entre l’assureur et le PA.
Le principe d’équivalence individuel :
Valable pour chaque assuré selon une tarification avec une distinction sur des caractéristiques individuelles (fumeurs vs non-fumeurs)
Le principe d’équivalence collectif :
l’égalité doit uniquement être atteinte au niveau d’un groupe. Il n’est donc pas nécessaire de saisir des données individuelles. Les possibilités de classification sont définies de manière globale (ex : catégories d’âge, sexe, …)
L’examen du risque
- Ses 3 objectifs
- Distinction entre risques subjectifs et objectifs
- les 4 manières de gérer un risque aggravés
Les souscripteurs en sont les responsables. Un bon examen du risque est réalisé à l’aide de manuel de tarification du réassureur, l’aide du médecin-conseil, l’expertise propre, littérature spécialisée.
Objectifs :
1) Appliquer une tarification adaptée au risque : accepter les risques normaux à des conditions nor-males et taxer les risques aggravés aux bonnes conditions.
2) Eviter tout abus (antisélection).
3) Maintenir la charge de sinistres au plus bas niveau possible.
Risques :
- Objectifs = âge, sexe, type d’assurance souhaité, personne assurée, durée du contrat
- Subjectifs = Traits de caractère personnels tels que l’honnêteté, la fiabilité, la propension à prendre des risques.
Particulièrement difficile à évaluer et peut conduire au rejet de la proposition s’il semble incalculable.
Gestion des risques aggravés :
1 ) Contre-proposition avec une réserve (clause d’exclusion ou restrictive)
2 ) Contre-proposition avec surprime de risque
3 ) Ajournement (par ex. lorsque le client est en traitement médical ou en cours d’IG)
4 ) Rejet de la proposition (le motif n’est pas obligatoire)
Définitions des provisions
- La provision pour risques en cours
- Le report de rente
- Les provisions forfaitaires
- Les provisions pour cas d’invalidités survenus
- Les provisions pour cas d’assurance en suspens
- Les provisions non techniques
- La provision pour risques en cours
Elle est la part de la prime qui échoit avant la date du bilan, mais qui n’est pas encore acquise du point de vue comptable par l’assureur (fonction corrective du bilan).
- Le report de rente
Il est censé représenter la réserve mathématique à son niveau effectivement correct le jour du bilan par rapport au versement des rentes (fonction corrective du bilan).
- Les provisions forfaitaires
Il y a des tarifs d’assurance pour lesquels des provisions sont définies forfaitairement pour un porte-feuille entier (par exemple : les rentes d’incapacité de gain ou les assurances adulte-enfant). Elles s’effectuent en pourcent des primes (pour les rentes d’incapacité de gain) ou en pour-mille de la somme d’assurance (pour les assurances adulte-enfant).
- Les provisions pour cas d’invalidité survenus
Lorsqu’un cas donnant droit à prestations survient, des provisions sont calculées à l’aide de formules actuarielles pour couvrir les rentes d’incapacité de gain en cours. Ces formules prennent en compte la valeur actuelle temporaire de la rente (jusqu’à l’échéance du contrat), mais également l’éventuelle sortie du portefeuille de la personne en incapacité de gain.
Les deux principales raisons de la sortie du portefeuille sont le succès des mesures de réinsertion ou le décès (probabilité plus élevée en cas d’invalidité).
- Les provisions pour cas d’assurance en suspens
Lorsque les cas de décès déclarés ou les cas de vie arrivant à échéance au cours de l’exercice sous revu et les rachats n’ont pas pu être traités, ces prestations doivent être portées au bilan.
- Les provisions non techniques
Ce sont des provisions spéciales qui, d’après les principes actuariels, ne sont pas nécessaires au bon déroulement des affaires d’assurance. Ces provisions se composent des excédents que l’entreprise d’assurances a réalisés.
Elles permettent de financer la participation aux excédents des clients et de compenser les fluctuations des risques survenant à court terme.
Résiliation d’un contrat vie
- Délais et conséquences
- Valeur de rachat
- Transformation
- Délais
Le contrat peut être annulé dès l’acquittement de la première 1ère prime annuelle par écrit avant la nouvelle période (art. 89 LCA).
Avant le délais de 3 ans selon art. 90 LCA ou plus court selon les CGA, le PA n’a droit a aucune prestations pour cause de renonciation.
En cas de résiliation après 3 ans, le PA a droit à la valeur de rachat.
- Valeur de rachat
Valeur de rachat = Primes épargnes + intérêts et excédent - la déduction de rachat.
La déduction de rachat est un pourcentage de la différence entre la SA et la réserve mathématique.
La valeur de rachat et de déduction de rachat est propre à chaque compagnie selon art. 91 LCA.
La valeur de rachat ne peut pas être inférieure au 2/3 de la réserve mathématique.
Le client peut demander à la FINMA de vérifier gratuitement le calcul selon art. 92 LCA.
- Transformation
Même si le PA ne souhaite plus payer les primes, il peut maintenir la valeur de réduction. La police se transforme en assurance libérée du paiement des primes.
La valeur de rachat est utilisée pour la constitution du nouveau capital réduit en cas de vie ou de décès et couvre également les frais de gestion (pas de nouveaux frais de conclusion lors de la transformation)
Dans le cas d’une risque pur, si le contrat a plus de 10 ans, elle doit être transformée.
Modification du contrat
- Conséquence de modification technique et non-technique
- La garantie d’assurance complémentaire possible avec 5 événements
- La valeur d’imputation ou de transfert
- Modification technique et non-technique
En cas de modification technique, la prestation ou la prime est touchée.
En cas de modification non technique, c’est surtout la partie personnelle qui est touchée
- La garantie d’assurance complémentaire
Il s’agit d’augmentation des prestations sans nouvel examen de santé suite à des événements comme :
- Le mariage
- Une naissance
- Mise en indépendant
- Acquisition de son propre logement
- Adaptation à la déduction fiscale maximale admise
- La valeur d’imputation ou de transfert
Il s’agit de la valeur utilisée comme avoir pour la nouvelle combinaison tarifaire. La plupart des compagnies utilises la réserve mathématique.
Les coûts de conclusions continuent à être amortis sur le nouveau produit. Il n’y en a pas de nouveaux.