Industrie Flashcards

1
Q

Les groupes d’intérêts et leurs thèmes en intéraction

A

Également appelé Stakeholders (BECOCAC F)

Bailleurs de fond/ institutionnels

a. Plus-value supérieure à la moyenne
b. Distributions régulières de bénéfices
c. Aucun investissement risqué

Etat/ Autorités de régulation

a. Bon développement des entreprises
b. Respect des prescriptions
c. Bon contribuables

Clients

a. Couverture d’assurance meilleur marché
b. Règlement arrangeant des sinistres
c. Transparence, fiabilité, confiance

Opinion publique/ médias

a. Création d’emplois
b. Reconnaissance de « bonne gouvernance »
c. Soutien des aspirations de l’opinion publique

Collaborateurs

a. Rémunération conforme au marché
b. Emplois sûrs et intéressants
c. Ambiance de travail agréable

  1. Analystes / agences de notation
    a. Franchise dans leurs rapports
    b. Accent mis sur la valeur actionnariale
    c. Réalisations de bénéfices à court terme

Concurrents

a. Acteurs loyaux
b. Ouverture d’esprit/ fiabilité
c. Engagement dans des associations/ Fédérations

Fournisseurs

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2
Q

Assurances sociales et dates de mise en vigueur

A
1948 : AVS
1960 : AI
1965 : prestations complémentaires 
1985 : LPP
1987 : 3eme pilier
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3
Q

Le modèle de management de St-Gall distingue 6 catégories de concepts

A
  1. Sphères environnementales (SEET)
  2. Groupes d’intérêts (stakeholders ou parties prenantes, BECOCAC F)
  3. Thèmes en interaction
    Ce sont les différences d’intérêts de l’entreprise par rapport à ses groupes d’intérêts.
    Exemple : Gain en efficacité du fait de la délocalisation des postes de travail à l’étranger contre maintien des emplois.
  4. Processus
    a. Les processus de management (régissent les tâches de direction essentielles, conception, conduite, développement d’une organisation).
    b. Les processus commerciaux (comprend les activités-clés et sont directement orientés sur les clients).
    c. Les processus de soutien (veillent à la fourniture optimale des prestations internes, informatiques, gestion du personnel, etc..).
  5. Moments d’ordre
    Pour pouvoir s’imposer face é la concurrence, chaque compagnie doit organiser un grand nombre d’activités de manière efficiente et efficace. Une série de règles génériques facilite cette tâche. Les moments d’ordre d’une organisation instaurent une certaine routine dans le devenir de l’entreprise et réduisent ainsi la complexité tout en accélérant les processus (ex. concentration sur les marchés de base, etc…).
  6. Modes de développement
    Etant donné la forte dynamique de l’environnement et du marché, chaque entreprise est amenée à se développer en permanence, Il peut s’agir d’efforts permanents d’optimisation ou d’un renouvellement en profondeur de l’activité de l’entreprise (ex. renforcement du service externe, etc..).
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4
Q

Un problème est considéré comme complexe lorsque

A
  • Les relations et les interférences entre les domaines impliqués ne sont plus appréciable ni appréhendables facilement.
  • Ces relations évoluent en permanence, sans qu’il soit vraiment possible de prévoir à l’avance ce qu’il va se passer.
  • Ces relations entraînent des résultats qui découlent de l’interaction des réactions de tous les domaines confondus.
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5
Q
Qu'est-ce qu'un modèle ?
Son but ?
3 exemples ?
2 fonctions ?
3 niveaux de modélisation ?
A

Il s’agit d’une image simplifiée d’une réalité et sert à réduire le degré de complexité de départ d’un problème.

Ils permettent la création d’une langue commune au sein de l’entreprise, cela renforce la capacité d’une organisation à pouvoir agir.

Un modèle ne fournit pas de modes d’emploi concrets, ni de recettes.

3 Exemples, ci-dessous :

  • Une carte (modélisation) qui représente un paysage (système réel)
  • Une maquette qui représente une construction dans un format réduit
  • Un bilan qui représente les portefeuilles d’une entreprise sous formes de grandeurs économico-financières.

Les modèles remplissent 2 fonctions suivantes :

  1. Décrire, expliquer et comprendre
  2. Concevoir, décider et modifier

Ils se classent en fonction de leur profondeur, de leur étendue et de leur précision. On distingue 3 niveaux de modélisation :

  1. Les cadres de références (frameworks)
    Ils donnent un aperçu général d’une problématique et aident à s’y retrouver lorsque le domaine est vaste.
    Exemple : Le modèle de management d’une compagnie d’assurance (voir ci-dessous).
  2. Les modèles mentaux
    Au sens strict représente un objet de moindre importance.
    Exemple : La chaine de valeur d’une entité et ses facteurs critiques de réussite (voir chapitre 3)
  3. Les modèles formels
    Représente les objets sous forme de structure évidente, logique et, la plupart du temps, mathématique.
    Ils sont plus précis.
    Exemple : Les modèles de gestion des risques (voir chapitre 6)
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6
Q

Les défis d’aujourd’hui découlent de 3 évolutions décisives

A
  1. La dérégulation des marchés de l’assurance a entrainé une forte concurrence (début environ 1994).
  2. Les changements de visions en matière de surveillance des compagnies, changement des règles du jeu.
  3. Les nouvelles technologies de l’information et de communication obligent à repenser les processus commerciaux. Les modèles économiques traditionnels des compagnies se voient ainsi remis en question.
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7
Q

La récolte d’information est devenue nettement plus ardue essentiellement en raison de 2 développements

A
  1. L’environnement des entreprises est de plus en plus complexe (environnement concurrentiel au niveau mondial et intensification de la concurrence).
    Conséquences : le projet économique doit être complété par des réflexions d’ordre sociétal, technologique, écologique et politique.
  2. L’environnement évolue de plus en plus vite (les innovations technologiques et les mutations sociétales contribuent à cette dynamique environnementale).
    Conséquences : les entreprises ayant de moins en moins le temps de réagir aux mutations environnementales, la récolte et l’évaluation les plus en amont possibles des informations essentielles jouent un rôle de plus en plus important.
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8
Q

Différentes étapes de l’analyse environnementale

A
  1. Analyse environnementale générale
  2. Analyse des groupes d’intérêts
  3. Analyse de branche
  4. Analyse de la concurrence
  5. Analyse de la clientèle
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9
Q

Dans l’environnement d’une assurance, on distingue 4 sphères ou niveaux

A

Mnémotechnique « SEET » :

  1. Niveau de l’environnement sociétal.

Également appelé environnement socioculturel, son analyse s’intéresse au rôle de facteurs qui sont applicables à un pays ou un marché en particulier (immigration/émigration, pyramide des âges, croissance de la population, etc..). Les informations ainsi recueillies interfèrent les une avec les autres et influent directement ou indirectement sur les compagnies d’assurances.

  1. Niveau environnementale écologique.

L’activité implique toujours la destruction de ressources naturelles et une atteinte à l’environnement. Contrairement aux autres secteurs, l’industrie de l’assurance est considérée comme une branche « propre ». Cependant, elle assure des entreprises issues des branches diverses qui polluent
(le sol, l’air et l’eau).

Les impacts écologiques sont de 2 ordres :

  • Aspects matériels et énergétiques (exemple : production de déchets, pollution des eaux, impacts écosystèmes, pollution sonore, etc…)
  • Aspects socioéconomiques (attentes de la société, priorités politiques, comportement de la demande, etc…).
    3. Niveau environnementale économique.

Son analyse porte sur les conditions économiques de base du secteur de l’assurance. Celles-ci se divisent en structures de l’offre et de la demande ainsi qu’en conditions dites macroéconomiques.

Les entreprises disposent d’un grand nombre d’informations sur leur environnement économique. L’office fédéral de la statistique diffuse un grand nombre de données macroéconomiques (croissance, taux d’inflation, taux d’intérêt, taux de change, efficacité des marchés financiers…).

Les infos sur le marché suisse de l’assurance sont disponibles sur le site de la FINMA (autorité fédérale de surveillance des marchés financiers).

  1. Niveau environnementale technologique.

Son analyse examine les conséquences des évolutions et des innovations technologiques sur l’industrie de l’assurance.

A gagné de l’importance ces dernières années ! Développement de nouveaux matériaux, de nouveaux produits, de nouveaux processus de production, de nouvelles formes de production d’énergie, de nouveaux systèmes de communication, de nouvelles méthodes de diagnostic et thérapeutiques.

L’utilisation des nouvelles technologies affecte le processus de création de valeur des compagnies d’assurances et ont d’importants effets sur l’industrie d’assurance.

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10
Q

Les 4 étapes de l’analyse partenariale

A
  1. Identification des groupes d’intérêts
  2. La matrice d’importance

Détermination de l’importance des groupes d’intérêts par leur classement :

a. Influence des parties prenantes sur l’entreprise
b. La vulnérabilité des parties prenantes face à l’entreprise

4 types de parties prenantes :
- Les meneurs de jeu (ex : clients importants)
Influence la plus importante sur l’entreprise mais également dépendant du marché, c’est-à-dire influençable.
- Les jokers (ex : surveillance, FINMA)
Exercent une force influence mais sont peu influençables
- Les posés (ex : les fournisseurs)
Facile à influencer mais sont peu influençables sur l’entreprise
- Les seconds rôles (pas de rôle décisif)

  1. Concrétisation des attentes

a. Quelles sont les attentes des groupes d’intérêts ?
b. Comment peut-on répondre à ces attentes ?

  1. Elaboration d’un plan d’action
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11
Q

Modèle à 4 niveaux de l’influence de l’état

A

1er niveau : Conditions légales relevant de décrets spéciaux. Exemples : élaboration de la Loi sur la Surveillance des assurances (LSA), réglementation spéciale des relations « assureur-assuré » (LCA), accord sur les assurances Suisse/UE.

2ème niveau : Interventions renforcées de l’Etat. Exemple : Dispositions réglementaires (p.ex. LPP, LAA), RC VM

3ème niveau : Assureurs de droit public en concurrence avec assureurs de droit privé, avec obligation d’assurance, sans obligation d’assurance. Cela pose un problème, les assureurs de droit privé ne bénéficient pas des mêmes conditions pour exercer leurs activités (en terme de subvention de réglementation et de fiscalité).Exemples : Diverses obligations en assurance privée et en assurance sociale, assurance incendie des biens mobiliers dans le canton de Glaris.

4ème niveau : Assureurs de de droit public en situation de monopole. Exemples : assurances sociales (AVS , AI, SUVA), assurance incendie des bâtiments dans plusieurs cantons ECA.

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12
Q

LSA, objectifs et mesures qu’elle impose

A

Loi publiée en 1885, révisée en 2004 puis mise en vigueur en 2006

Objectifs :

  • Protection des assurés contre les risques d’insolvabilité et les abus ainsi que les lésions.
  • Garantie d’un bon fonctionnement du marché

Mesures imposées :

  • Introduction d’un test de solvabilité
  • Désignation d’un actuaire responsable et d’un service de révision interne
  • Subordination des intermédiaires en assurance à la surveillance fédérale
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13
Q

FINMA et ses objectifs

A

Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).

Elle a été créée en remplacement de la Commission fédérale des banques (CFB), de l’Office fédéral des assurances privées (OFAP) et de l’Autorité de contrôle en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AdC LBA) au 1er janvier 2009.

Ses objectifs :

  • Protection du bon fonctionnement des marchés par exemple par le biais du test de solvabilité.
  • Protection des individus
  • Promotion de la réputation (Place financière Suisse fiable, professionnelle, suivant les règles, etc…)
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14
Q

CICERO, définition et objectifs

A

Cicero Certified Insurance Competence® est une initiative du secteur suisse de l’assurance prônant le renforcement de la compétence professionnelle de ses conseillers à la clientèle.

Début au 1er janvier 2015, il s’agit d’un registre des différents intermédiaires en assurance en leurs attribuant des points de compétences en matière de conseils.

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15
Q

BREXIT, définition et conséquences

A

Le “Brexit” est une abréviation de “British Exit”.

Votation britannique du 23 juin 2016. Résultats : 51.9% ont choisi de quitter l’Union européenne.

C’est un processus qui pourrait durer encore deux ans, le temps de négocier de nouveaux accords avec l’UE.

Les conséquences ne sont pas encore certaines mais certains économistes prévoient un maintient des taux monétaires bas en raison de la peur et de la perte de confiance envers l’euro.

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16
Q

Phase de développement de l’idée de l’Etat social

3 évènements expliquant l’évolution de priorités

Les 4 phases d’évolution de l’idée de l’Etat (exemple AVS)

A

Le 19ème siècle se caractérise par l’aspiration à la liberté puis le 20ème siècle est celui de la lutte pour l’équité et la protection sociale.

Les 3 évènements :

  • Courant philosophique : Les lumières, la pauvreté était jusque-là considérée comme une volonté de Dieu.
  • La Révolution française : processus de démocratisation a fourni les conditions politiques aux interventions de l’Etat social.
  • La première révolution industrielle : le principe d’une économie fondée sur la répartition du travail a anéanti le système de protection sociale.

Les 4 phases :

  1. Naissance de l’Etat social
    - Premières interventions en faveur de l’introduction de l’AVS
  2. Phase de développement de l’Etat social
    - Entrée de l’AVS (1948)
  3. Phase de maturité de l’Etat social
    - Introduction des prestations complémentaires de l’AVS (1965)
  4. L’Etat social durable
    - Interventions en faveur du financement durable de l’AVS

A savoir, les budgets sociaux de tels Etats représentent près de 30% du Produit Intérieur Brut (PIB).

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17
Q

Les objectifs des mesures sociales

A
  1. De se prémunir en cas de perte de gain durable :
    - À l’âge de la retraite (Prévoyance-vieillesse)
    - En cas de décès (Prévoyance pour les survivants)
    - En cas d’incapacité de gain (prévoyance invalidité)
  2. De se prémunir en cas de perte de gain provisoire
    - Survenue à la suite d’une maladie ou d’un accident (AM,AA,AMiL,AI)
    - Due au chômage (AC)
    - Découlant du service militaire ou du service (APG)
  3. Indemniser des dépenses exceptionnelles :
    - Engagées à la suite d’une maladie ou d’un accident (frais de traitement, frais médicaux, mesures de réintégration)
    - Consécutives à des charges familiales (allocations)
  4. La maitrise des conséquences non financières liées aux risques encourus :
    - Concernant des prestations ciblées à l’âge de la retraite ou en cas d’incapacité de gain
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18
Q

Les principaux défis de l’Etat social

A
  1. L’Etat social a absolument besoin de croissance économique
  2. L’Etat social est un obstacle à la compétitivité internationale.
  3. Les systèmes d’incitation de l’Etat social sont problématiques (effets de l’aléa moral)
  4. La complexité du système de financement dissimule les coûts réels.
  5. L’Etat social est instrument important de préservation du pouvoir politique.
  6. Il n’y a pas de consensus politique concernant l’évolution de l’Etat social.
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19
Q

Les 2 aspects de la sécurité, ses 2 fonctions et ses aspects négatifs

A

La sécurité extérieure
qui représente l’absence objective de danger (sécurité financière, sécurité routière, assurance vie garantie…).

La sécurité intérieure
qui représente un sentiment de fiabilité, de protection et de stabilité.

Deux catégories de fonction, effets directs et indirects :

  1. Fonction primaire de sécurité (directe)
    Consiste à la maîtrise de l’incertitude et du risque. Un contrat garantit la sécurité financière et économique (sécurité extérieure) ce qui contribue également au renforcement d’un sentiment de sécurité intérieure
  2. Fonction secondaire (indirecte)
    Consiste à l’amélioration de la marge de manœuvre de l’assuré puis :
    - Réduit le besoin de liquidités
    - Accroît la crédibilité ce qui permet une obtention de crédit plus facilement.

Aspects négatifs : l’effet de l’aléa moral (prendre plus de risques), la fraude etc…

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20
Q

Les données à tenir compte pour améliorer les processus et la différence entre “efficacité” et “efficience”

A

Données :
stratégiques, organisationnelles, techniques et culturelles.

Lorsqu’une entreprise sait qu’elle est fiable, elle est plus à même de renoncer à la constitution de réserves (en temps, matériaux, personnel). Les coûts diminuent et l’efficience de la création de valeurs augmente.

Le fait de renoncer à la constitution de réserves permet également d’accroître la vitesse et la flexibilité par rapport aux clients, ce qui améliore l’efficacité de la création de valeurs.

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21
Q

Les 3 processus selon le modèle de gestion de St-Gall

A
  1. Les processus de soutien

Fourniture des prestations internes et préservation d’une infrastructure en bon état (exemple : gestion du personnel, de l’informatique, services financiers, comptabilité, logistique, support vente).

Selon le modèle de la chaine de valeur de M. Porter, il y’a 4 activités de soutien (Infrastructure, RH, développement technologique et approvisionnements).

  1. Les processus de réalisation / commerciaux

Ils représentent la concrétisation des activités-clés directement axés sur la génération d’un apport client.

Les processus de réalisation classiques :

a. Développement de produits
b. Processus de développement
c. Conseil et vente
d. Souscription
e. Exécution du contrat
f. Administration
g. Fonction de service
h. Gestion des sinistres et des prestations
i. Gestion des actifs

  1. Les processus de management

Contribuent à planifier, diriger, et contrôler les activités de l’entreprise. Il s’agit du développement stratégique, de la direction financière, de la gestion des risques, direction des collaborateurs et de plus en plus la coordination des réseaux de fournisseurs de prestations.

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22
Q

Les approches de l’industrialisation des processus

A
  1. Excellence opérationnelle et gestion de la performance

selon 2 approches :

  • Six Sigma (définir, mesurer, analyser, améliorer, contrôler)
  • Capability Maturity Model Integration (CMMI), structuré en niveau.
  1. Standardisation et automatisation
  • D’éviter les processus inutiles
  • D’harmoniser les processus
  • De réduire la complexité des produits
  1. Segmentation et mutualisation

Plus les activités sont segmentées en catégories différentes dès le début du processus et plus les ressources sont utilisées de manière efficace et efficiente.

  1. Intégration et approvisionnement (sourcing)

On distingue 2 variantes d’approvisionnements :

  • Externalisation (outsourcing) : certains processus sont externalisés chez un prestataire externe, un tiers qui est responsable ! (exemple : facturation, informatique, etc.).
  • Co-sourçage (co-sourcing) : certains processus sont exécutés en collaboration avec un ou plusieurs partenaires (exemple : BEB, Xpert Center SA, central qui récolte les donnés clients mais ne traite pas).
  • Offshoring : lorsque l’externalisation s’effectue vers des pays aux conditions avantageuses (coût du travail plus faible).
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23
Q

Les 6 étapes de la gestion stratégique des processus

A
  1. Etat des lieux stratégique (fixer les objectifs)
    La première étape porte sur la définition de l’objectif. L’ensemble de l’équipe de direction doit s’accorder sur la destination finale.
  2. Identification des processus
    A cet effet, il faut une représentation commune de la cartographie des processus : quel sont les 10-12 principaux processus de l’entreprise ?
  • Efficacité des processus : décrit la contribution relative par rapport à l’apport perçu par le client en comparaison avec la concurrence (faire les bonnes choses)
  • Efficience des processus : décrit la mesure de l’implication moyenne (temps, coût) par rapport é la concurrence (faire les choses correctement).
  1. Stratégie en matière de processus
    Une fois les processus essentiels identifiés et évalués, il faut définir dans quelle direction ils doivent évoluer.
  2. Analyse des processus
    La visualisation des processus routiniers repose essentiellement sur des entretiens avec le plus grand nombre de collaborateurs. La difficulté est que les collaborateurs n’aiment pas mentionner des chiffres concrets car ils craignent que ceux-ci ne servent ensuite à mettre en évidence leurs points faibles.
  3. Mobiliser
    Il s’agit d’impliquer activement et le plus rapidement possible la majeure partie des collaborateurs concernés. L’implication des collaborateurs concernés dès le début du projet apaise les peurs et améliore la compréhension. Quels groupes doivent se trouver et à quel moment, pour quels sujets, etc..
  4. Qualifier
    Les processus de mobilisation nécessitent des processus de qualification. Étude de cas lors de jeux de rôle donnant lieu à des discussions, ateliers, etc..
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24
Q

Aspects du Management Stratégique (MS)

A

Aspects factuels :

  • Implique une vision globale du développement de l’entreprise
  • Est axé sur les résultats (développement du potentiel de résultats)
  • Est également orienté vers l’extérieur (analyse de force et faiblesses)
  • Est orienté vers l’intérieur (développement de ressources, de compétences-clés)
  • Est axé sur la constitution d’avantages concurrentiels

Aspects formels :

  • Est proactif, orienté sur le long terme et tourné vers l’avenir
  • Repose sur une multitude de méthodes et d’instruments
  • Repose sur la représentation d’un développement rationnel et planifié
  • Repose sur un grand nombre d’incertitudes et d’hypothèses
  • Consiste en une phase d’apprentissage impliquant des décisions émotionnelles et intuitives
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25
Q

Le Management Stratégique

  • 3 niveaux stratégiques
  • 3 difficultés
  • 2 phases
A

3 niveaux stratégiques :

  1. Stratégie de l’entreprise (corporate strategy)
    Fixe les objectifs premiers de l’entreprise dans son ensemble (Sur quels marchés exerçons-nous ?)
  2. Stratégies commerciales (business unit strategies)
    Définissent les principales missions des différentes unités opérationnelles (Quel est notre position sur le marché ?)
  3. Stratégies fonctionnelles
    Fixent des objectifs pour les différents services fonctionnels et d’assistance dans la réalisation de leurs objectifs (Qu’attend-on du service du personnel ?)

3 difficultés :

  1. Ils estiment que l’ambition de planifier le développement de l’entreprise dans le détail n’est pas réalisable en raison de la complexité et du manque de prévisibilité du futur.
  2. Les concepts stratégiques exercent généralement une influence négative sur la flexibilité et la capacité de l’entreprise à réagir rapidement.
  3. Nombre de projets stratégiques ne rencontrent pas l’acceptation nécessaire et échouent lors de leur phase de mise en œuvre.

2 phases :

  1. La formulation de la stratégie
  2. Mise en œuvre de la stratégie
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26
Q

Une stratégie est délicate pour 4 raisons

A

1 Stratégie sur 3 finit par être mise en oeuvre car :

  1. Facteur humain
    Membres de l’organisation ne disposent pas des connaissances, de la volonté ou des compétences
  2. La culture de l’organisation
    Les adaptations culturelles se traduisent par de nouvelles valeurs, règles ou modèles. Lorsqu’elles sont réalisables, les modifications culturelles prennent beaucoup de temps.
  3. Les structures organisationnelles doivent être adaptées
  4. Les processus et les systèmes de conduites
    La mise en œuvre implique de nombreuses interventions, cela risque d’accroître la complexité de l’organisation et d’entraîner des adaptations de plus en plus onéreuses.
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27
Q

4 étapes d’un modèle de base de planification stratégiques

A
  1. Analyse de la situation de départ
    - Analyse des forces d’influences de l’environnement
    - Analyse des forces d’influence de l’entreprise
  2. Intégration des forces d’influences
    - Analyse SWOT (Strenghts, Weakness, Opportunities, Threats)
    - Evolution des options stratégiques
  3. Formulation de la stratégie
    a. Choix des options stratégiques
    - Stratégies concurrentielles
    - Stratégie de différenciation (services complémentaires)
    - Stratégie de domination (Différentions / Coûts : selon le modèle des stratégies génériques de PORTER et le phénomène “Stuck in the middle”)
    b. Fixation des objectifs stratégiques pour
    - Les différents niveaux de l’entreprise
    - Les domaines d’activités
    - Les stratégies fonctionnelles
  4. Mise en œuvre de la stratégie
    a. Application de la stratégie selon 4 questions :
    - Idée commerciale/ marché : En quoi consiste notre activité ?
    - Avantage concurrentiel : Comment sécurisons-nous nos résultats ?
    - Unique Selling Proposition (USP) : Comment attachons-nous nos clients ?
    - Concept de mise en œuvre : Comment arrivons-nous là où nous voulons ?
    b. Contrôle de la stratégie
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28
Q

6 étapes de l’analyse et configuration de la création de valeur

A
  1. Quelles activités relèvent de la création de valeur de la branche ?
  • La représentation la plus connue est la chaîne de création de valeur qui a comme principales activités ; pouvoir proposer son offre de prestations
  • Les activités secondaires exercent une fonction de soutien et les activités primaires génèrent directement la création de valeur
  1. Quelles sont les règles du jeu déterminantes ? Quels sont les facteurs-clés du succès ?
    Objectif : réaliser les différentes activités de la chaîne de valeur avec davantage de réussite que nos concurrents.

Principaux facteurs de succès :

  • Neutres en termes de concurrence
    a. S’ils ne remplissent pas ces facteurs de succès appliqués aux prestataires, ils sont pénalisés.
  • Décisif en termes de concurrence
    a. Ils confèrent un avantage concurrentiel par rapport aux concurrents.
  1. Quelles sont les évolutions et tendances à venir?

Le rôle le plus important : analyse environnementale :

  • Les modifications réglementaires
  • Les innovations technologiques
  • Les nouveaux concurrents
  • L’évolution du comportement du client
  1. De quelles ressources avons-nous besoin ? Quels sont nos points forts et nos points faibles ?

Etudier les points forts et faibles de l’entreprise au regard de ces ressources. Cette étape facilite l’élaboration d’une stratégie de création de valeur beaucoup plus novatrice et donc mieux de générer des avantages concurrentiels.

  1. Quelle étapes de la création de valeur prenons-nous en charge ? lesquelles externalisons-nous ?

Make or Buy : Les entreprises étudient les étapes de la création de valeur qu’elles entendent effectuer elles-mêmes et celles qu’elles préfèrent acquérir :

I. Analyse des compétences-clés

a. Désigne une faculté qu’une entreprise est mieux à même d’utiliser que ses concurrents
i. Cette compétence-clé confère au client une plus-value notable
ii. Est compliqué à imiter ou à copier
iii. Donne accès aux « marchés de demain »
iv. Résulte souvent de la combinaison de facultés spéciales et de technologies d’avenir
v. Débouche sur un avantage concurrentiel (durable)
b. Lorsque tous ces critères sont remplis, on peut parler de compétence-clé ; ces dernières ne peuvent ni être externalisées, ni achetées. Elles constituent le cœur et le point de départ de la propre création de valeur

II. Détermination du degré de création de valeur

a. Elle se détermine en mesurant la part ou la valeur du propre produit par rapport à l’ensemble de la production
b. Un degré de création de valeur de 100% signifie qu’une entreprise produit sa prestation de marché sans rien acheter à l’extérieur. Un faible degré de création de valeur (ou intégration) signifie qu’une entreprise achète l’intégralité de sa prestation de marché à l’extérieur et qu’elle se concentre uniquement sur la distribution.
c. La réduction du degré de création de valeur découle d’un « outsourcing » = externalisation d’activités créatrices de valeur à des entreprises tierces.

III. Réflexions sur l’architecture de la création de valeur

a. Une réduction du degré de création de valeur conduit à des modèles ou à des architectures de création de valeur différente.
b. 4 types d’architectures :
i. Les intégrateurs = optimisation des coûts
ii. Les orchestrateurs = (externalisent d’autres activités) conservent le contrôle de l’ensemble du système de création de valeur
iii. Les Layer Players= se concentrent sur un seul élément ou quelque éléments de la chaîne de valeur ; ceci permet de réaliser des économies.
iv. Les Market Makers = s’efforcent d’introduire de nouvelles étapes de création de valeur dans les chaînes de valeur existantes et de générer un nouveau marché sur la base de standard qu’ils ont élaborés.

  1. Quelle est notre priorité en matière de création de valeur ? Notre système de création de valeur est-il consistant ?

Se demande si la stratégie de création de valeur obtenue est suffisamment ciblée et consistante. Certains de ces objectifs potentiels peuvent conduire à des conflits d’intérêt, raison pour laquelle il faut éviter le plus possible la possible qui consiste à proposer un peu de tout (stuck in the middle).

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Q

5 Tendances et perspectives en matière de création de valeur dans le secteur de l’assurance

A
  1. Les processus des compagnies d’assurances sont industrialisés

i. Standardisation ; uniforme
ii. Application de paramètres
iii. Modularisation des produits
iv. Consolidation, intégration
v. L’externalisation ou outsourcing

  1. La tendance vers une suppression de la chaîne de valeur intégrée se renforce
  2. Les nouveaux concurrents sont de moins en moins souvent des compagnies d’assurances
  3. Les exigences réglementaires pénalisent le modèle de création de valeur des assureurs
  4. Les dispositions relevant du droit de la surveillance, la pression concurrentielle et les innovations technologiques stimulent l’émergence de nouveaux modèles commerciaux
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Q

Un modèle commercial concrétise la stratégie de création de valeur au niveau de 4 dimensions

A
  1. Le modèle d’offre de prestations
    a. Produit et services qui permettent de répondre aux besoins des clients.
  2. Le modèle de fourniture de prestations
    a. En quoi nos prestations sont-elles uniques ?
  3. Le modèle de commercialisation
    a. Concrétise la relation entre le client et l’entreprise
  4. Le modèle du résultat
    a. Réponds aux questions sur la mécanique du rendement.
31
Q

Valeur actionnariale et valeur partenariale

A

Approche de la valeur actionnariale (shareholder value)

L’idée maitresse de la valeur actionnariale réside dans le fait d’axer la politique d’entreprise de telle sorte que la valeur de la compagnie (valeur des fonds propres) soit maximisée. En fonction des actionnaires.

Approche de la valeur partenariale (stakeholder value)

Qui tient compte des intérêts de tous les groupes d’intérêts et qui a pour objectif de faire concorder les besoins des différentes parties prenantes. L’inconvénient est qu’il n’est pas vraiment possible d’établir un ordre de priorité entre les différents groupes.

32
Q

Comptabilité externe, principe et composante

A

Principe de la comptabilité externe

  • Sert à l’illustration chiffrée des opérations réalisées pendant la période sous revue
  • Exerce une fonction de contrôle ainsi que de planification (interne)

Les comptes annuels permettent de présenter la situation patrimoniale, financière et bénéficiaire à la date de clôture du bilan. En outre, ils peuvent service de base dans le cadre de l’imposition de l’entreprise et de la détermination des dividendes.

Composante de la comptabilité externe

  • Le bilan comprend des renseignements sur la fortune (actifs, assets), les engagements (passifs, liabilities, fonds de tiers/fonds étrangers) ainsi que sur la fortune nette (actifs moins passifs).
  • Le compte de résultat permet de recenser les revenus, les dépenses et le bénéfice annuel en résultant.
  • Le tableau des mouvements de trésorerie présente toutes les entrées et les sorties de trésorerie de l’entreprise. Dans le secteur de l’assurance, le tableau des mouvements de trésorerie revêt une importance secondaire, car elles perçoivent leurs revenus (primes) dès le départ et ensuite peuvent les placer.
33
Q

Particularités des bilans établis selon les normes IFRS (International financial reporting standards)

A

Depuis 2005, les entreprises basées en Suisse ou dans un pays de l’UE dont les titres sont négociés sur un marché régulé (les entreprises orientées sur le marché des capitaux) sont tenues d’établir leurs comptes conformément aux normes IFRS ou aux normes US GAAP.

L’objectif des normes IFRS réside dans le rôle informatif joué par les comptes annuels, ils contribuent à la transmission de renseignements utiles pour la prise de décision.

A l’inverse, le CO et le code du commerce allemand (HGB) mettent l’accent sur la fonction de protection des créanciers, principe de la prudence.

! Voir tableau pages 25 et 26 du résumé !

34
Q

Le test suisse de solvabilité (SST) et détermination du capital-cible

A

Le test suisse de solvabilité (SST)
Après une perte énorme, une entreprise a besoin de suffisament de capital pour poursuivre son activité ou pouvoir transmettre celle-ci à une autre entreprise.

Objectifs :

  • L’objectif premier du SST n’est pas la surveillance, mais la sécurité des sociétés.
  • Le SST est le fruit de la collaboration de l’Office fédéral des assurances privées (OFAP, aujourd’hui FINMA) et de l’Association Suisse d’Assurance (ASA).
  • Le SST est un accord avec le projet Solvabilité II de l’UE. Le SST a été introduit en 2006. La date de son introduction au sein de l’UE n’est pas encore fixée.

Détermination du capital-cible
À l’instar de Solvabilité II, le droit suisse de la surveillance applique une approche en 2 étapes en matière d’exigences en capital.
- 1ère étape : dite de Solvabilité minimale est déterminée au niveau de l’Union européenne, comme les règles de Solvabilité I.
- 2ème étape : est celle du capital-cible proche du marché. Si le capital-cible n’est pas atteint, des mesures réglementaires sont prises en fonction du degré de non-réalisation.

Le SST détermine le capital-cible nécessaire pour pouvoir faire face, selon une certaine probabilité, aux fluctuations des transactions survenant sur une année ainsi que le montant minimal requis pour garantir le traitement des portefeuilles d’assurés en cas de survenance d’une insolvabilité.

35
Q

Les 10 chiffres clés

A
  • Bénéfice excédentaire
    Gain sur les fonds propres investis. Ils correspondent à une progression effective de la valeur
  • Embedded value (profit)
    Il s’agit d’un chiffre prospectif : valeur actuelle des produits futurs, après déduction des coûts du capital
  • Taux des coûts d’exploitation
    Dépenses d’exploitation / cotisations brutes acquises. Taux des coûts d’exploitation ? taux des coûts d’acquisition. Non-vie
  • Taux de sinistre
    Dépenses pour cas d’assurance / cotisations brutes acquises. Non-vie.
  • Ratio combiné
    Rapport sinistre / somme des taux de frais et taux de sinistre par rapport aux primes acquises. Non-vie
  • Taux de frais administratifs
    Dépenses administratives / cotisations brutes acquises. Sert essentiellement à l’analyse des coûts du personnel et des coûts matériels. Vie et non-vie
  • Excédents actuariels bruts
    Résultat actuariel pour compte propre + dépenses pour participation aux bénéfices. Dépend de la constitution et de la dissolution de réserves l’attentes / charges. Vie.
  • Ratio de solvabilité
    Fonds propres / actifs pondérés en fonction des risques + affaires hors bilan. Vie et non-vie
  • RORAC / RAROC
    Résultat net / capital-risque ou résultat net ajusté au risque. Vie et non-vie
  • Ratio de couverture technique
    Provisions actuarielles / cotisations brutes acquises. Varie en fonction des branches. Non-vie
36
Q

Contrôle et financement des risques

A

Contrôle des risques
Techniques permettant de prévenir les risques, les mesures conservatoires (réduire le risque, ex. Sprinkler) et de sauvegarde (concepts qui réduit la probabilité d’un sinistre, ex. paratonnerre) et ainsi que certaines formes de transfert de risques (transférer un risque à un tiers, locataire responsable des sinistres à l’objet loué).

Financement des risques
Quelques-unes des principales formes de financement des risques :

Captives : Ce sont surtout les groupes industriels actifs à l’international qui transfèrent une partie de leurs risques dans une compagnie d’assurance qu’ils ont eux-mêmes créée à cet effet (captives).
But : Optimisation des flux financiers et aspects fiscaux (habituellement basées dans des régions avantageuses).

Assurance directe et réassurance : Le preneur d’assurance transfère un risque contre une rémunération fixe (prime) à une compagnie d’assurance directe. La réassurance constitue une forme importante d’assurance directe, certaines portions du risque sont transférées au réassureur.

37
Q

Principaux types de risque dans le secteur de l’assurance

A
  • Risques liés au marché financier
    Jouent un rôle dans le domaine des investissements, fluctuations de valeur des actifs (par exemple : actions ou biens immobiliers).
  • Risques de crédit
    Regroupent les risques de défaillance en raison de l’insolvabilité d’un partenaire contractuel, le risque dit de défaut (par exemple : défaillance d’un réassureur).
  • Risques actuariels
    Concernent en principe les primes encaissées qui sont insuffisantes pour indemniser les sinistres en cours.
    Peut être exceptionnel (catastrophe du siècle) ou récurrent (calcul de primes inadéquat).
  • Risques stratégiques, risques d’entreprise et risque de réputation
    Le risque stratégique consiste en une évolution exceptionnelle des affaires découlant d’une décision qui relève de la politique commerciale (exemple : fusion, acquisition d’une entreprise).
    Le risque d’entreprise réside dans l’écart important par rapport aux prévisions, dont les causes ne relèvent pas de l’une des catégories indiquées.
    Le risque de réputation est une détérioration importante de la perception de l’entreprise par les principaux groupes d’intérêts qui débouche sur une dégradation des données financières.
  • Risques opérationnels
    Définition très générale, comporte des types de risques très importants dans la vie d’une entreprise (escroquerie, erreur de système, erreur dans les processus de contrôle interne, etc..).
38
Q

Réassurance

  • Ses 4 buts
  • Ses 3 fonctions
  • Ses 2 formes
  • Ses 2 types
A

Assurance de l’assureur, transfert des contrats d’un assureur sur un second assureur qui n’est pas lié contractuellement avec le PA.

But :

  • compenser les fluctuations de l’évolution des risques
  • protéger l’assureur en cas de catastrophe
  • augmenter les capacités de l’assureur
  • possibilité pour l’assureur de souscrire des risques importants

Fonction :

  • actuarielle : réassureur réduit les risques actuariels de l’assurance (aléatoires et d’erreur)
  • De financement/crédit : augmente stabilité financière et sécurité de l’assurance
  • De service : fournit infos techniques et économiques, conseils pour évaluer les risques..

2 formes :
Réassurance facultative (individuelle) : risques individuels, ass. libre de céder le risque ou non, réass. libre d’accepter le risque ou non

Réassurance obligatoire (par signature de contrat) : portefeuilles entiers, ass. s’engage à céder parts prévues, réass. s’engage à prendre en charge part prévues.

2 types :
Réassurance proportionnelle : engagement du réass. proportionnelle aux primes et aux sinistres, en %.
Forme : quote-part et réass. en excédents de pleins

Réassurance non proportionnelle : contrat définit jusqu’à quel montant l’ass. pait lui les sinistres et quand le réassureur prend en charge (au-delà d’un montant, système de franchise)
Forme : réass. en excédent de sinistres et réass. en excédent de perte annuelle (Stop Loss)

39
Q

Mesure et évaluation des risques

A

Ce sont les risques non identifiés qui sont particulièrement dangereux !

Mesure des risques

Permet d’établir une modélisation du risque selon une distribution de probabilités. La mesure du risque utilise des données statistiques pour évaluer le risque. L’écart-type (ou volatilité) est une valeur importante, surtout lors de la mesure des catégories et des portefeuilles d’actifs.

La « valeur à risque » (value-at-risk) est un indicateur dans la gestion des risques. Elle désigne la valeur d’une certaine position à risque qui n’est pas dépassée selon une probabilité et au cours d’une période.

Evaluation des risques

D’une manière générale, la valeur d’une prétention future et aléatoire dépend :

  • Des montants des règlements
  • Des probabilités de règlements
  • Des dates de paiement

Si le montant des futures paiements aléatoires peut être évalué selon un grand nombre d’approches, celles-ci reposent toute sur deux modes de pensée différents.

  • Modèles à la valeur actuelle
  • Approches dites orientées vers l’application
40
Q
Gestion holistique (globale) des risques et Entreprise risk management (ERM)
- 5 étapes de gestion des risques
A

L’ERM comprend des méthodes et processus permettant l’identification des nombreux risques auxquels une entreprise est exposée. Il ne s’agit pas d’éviter les risques mais de les appréhender en toute connaissance de cause et de les canaliser.

L’ERM coordonne la stratégie de l’entreprise, les collaborateurs, les processus, les technologies et les connaissances vis-à-vis des risques

1ère étape : détermination
de la stratégie et des objectifs en termes de risques (domaine de direction en accord avec la stratégie globale de l’entreprise).

2ème étape : identification
des risques pouvant influer sur le succès de l’entreprise (voir point 6-2, p.178).

3ème étape : évaluation 
des risques (risk assessment). Les risques identifiés sont ensuite évalués en fonction de leur impact sur la réalisation des objectifs, et ce à l’aide de mesure et d’évaluation des risques (voir point 6-2, p.178).

4ème étape : classement
des risques par ordre de priorité et traitement des risques.

5ème étape : contrôle et monitoring 
des risques (mise en place d’activités permettant de contrôler les plans d’actions définis, évaluation de la qualité des étapes précédentes).
41
Q

4 exemples de tendances qui influencent la relation prestataire-client

Et outils qui comportent un potentiel énorme en matière de redéfinition des processus

A

Les 4 tendances :

  • la pression tarifaire
  • la consolidation
  • l’internationalisation
  • la polarisation

Outils redéfinissant les processus :

  • Les applications Internet
  • Les application sur Smartphones
  • Les médias sociaux
42
Q

1ère manières de générer de la customer value

création de valeur pour le client

A

Système P (produits, prestations de services) :

La 1ère manière est l’approche traditionnelle et prend en compte la prestation de la compagnie comme point de départ, le produit est élargi jusqu’à constituer un paquet de prestations et d’avantages pour le client (ledit système P). La compagnie s’appuie sur sa propre chaîne de création de valeur et en déduit des améliorations possibles, moyens de générer de la plus value (exemple : couverture élargie, nouveaux circuits d’achats).

Configuration de la prestation :
La configuration a pour mission de déterminer les secteurs sur lesquels une compagnie souhaite exercer (et ceux qui ne l’intéressent pas), définir les limites en termes de produits, géographiques, etc… .

Produit + :
le produit ou la prestation est au centre des préoccupations et est enrichi de manière ciblée par des services complémentaires.

Impact et degré de la prestation :
Afin de simplifier les systèmes pour les clients, les systèmes de prestations sont subdivisés.

Chaîne et canaux de valeur :
Le système de prestations repose sur les chaînes de valeur du marché et des partenaires.

Processus de clientèle :
L’orientation clients est déjà plus prononcée.

Avantage pour le client :
Permet de simplifier la communication et la commercialisation de la prestation du fait de la plus grande proximité avec le client.

Il n’est pas aisé de distinguer nettement ces cinq configurations possibles, bien souvent elles se combinent entres elles.

43
Q

2ème manières de générer de la customer value
(création de valeur pour le client)

+ Détails coopération
+ diagnostics externe et interne

A

Système C (communautés, clients, communication) :

La 2ème approche part du point de vue du client et s’efforce d’apporter des réponses. Elle tient compte des tendances sociétales et développe des solutions en se mettant à la place du client.

Grâce aux nouvelles technologies, les clients ne sont plus des consommateurs passifs, mais des acteurs actifs (connaissances, compétences, propres expériences, etc..).

En plus de son rôle classique de consommateur, le client rempli les missions suivantes :

  • Co-développeur (contribue au développement des produits via feedback et réclamations)
  • Co-créateur de valeur (suit un cours de conduit spécialisé donc moins d’accidents)
  • Collaborateur (établissement d’une déclaration de sinistre en ligne)
  • Concurrent (est aussi collaborateur d’une autre compagnie d’assurances)

Le modèle des 7C :
Pour générer de la valeur pour le client, les compagnies disposent de sept champs d’action (lesdits 7C) :

  • (orientation sur la) Clientèle
  • Configuration
  • Communication
  • Commercialisation
  • Compétence
  • Coopération
  • Contrôle.

Pour le C : coopération, Les 7 principaux éléments stratégiques à prendre en compte sont : (MOICCPP)

  • Mode d’intervention des partenaires de coopération
  • Objectif du concept de prestations
  • Intensité de la coopération
  • Choix des partenaires de coopération
  • Contenue de la coopération
  • Propre domaine de prestations
  • Processus de coopération

Diagnostics externe et interne (doit permettre de sonder les tendances en matière de comportement client ou d’analyser la méthode de détermination de la valeur client).
Le diagnostic de l’environnement, du marché et de l’entreprise comporte 3 étapes essentielles :

  • formulation des questions-clés
  • détermination des personnes et des sources permettant de répondre à ces questions
  • définition de méthodes appropriées
44
Q
  • 10 avantages pour le client

- 3 manières de calculer la valeur d’une relation client (Customer equity)

A

Les plus values ressenties, Identification et confiance du client viennent de : (RECRE ISIE Q)

  • Relation
  • Emotion
  • Coordination
  • Rapidité
  • Economicité
  • Innovation
  • Soulagement et sécurité
  • Individualisation
  • Explication
  • Qualité

3 manières :

  • La « valeur vie client » (customer lifetime value) est la somme des profits actualisés sur la durée de vie d’une relation client.
  • Pour le calcul du prix de revient direct, les dépenses et les recettes concernant certains client sont confrontés et additionnées.
  • Dans le cadre d’une analyse ABC, les clients sont évalués et classés en fonction (par exemple : CA (volume de primes, etc..), selon l’importance !
45
Q

Ces dernières années, l’industrie de l’assurance s’est mise en mouvement à cause de 3 phénomènes :

A
  1. Durcissement de la réglementation officielle
  2. Concurrence féroce
  3. Modification de la demande
46
Q

Concept de produit élargi : modèle à 3 niveaux

A

Niveau 1 : Produit-clé
Élément essentiel, couverture d’assurance pure.
Se compose de 2 éléments : couverture négociée (sécurité extérieure) et conscience de cette couverture (sécurité intérieure).

Niveau 2 : Fonctions / prestations principales
Tout ce qui est lié au conseil, mesures d’accompagnement, explications des polices, règlement des sinistres.

Niveau 3 : Fonctions / prestations élargies
Tout ce qu’on peut donner/offrir en plus ! Bouquet de prestations complémentaires, doit permettre d’approfondir la relation client. Exemple, stratégie de prévention, aide, secours, organisation de la réparation du véhicule, de l’enterrement, etc.. .

Conjugués aux prestations des niveaux 1 et 2, ils contribuent alors grandement à la génération de valeur pour le client.

47
Q

Dans la stratégie de vente multicanaux,

3 stratégies se distinguent en matière d’intensité

A
  • Stratégie intégrée de vente multicanaux
  • Stratégie orientée sur le service externe et
  • Approche concurrentielle entre les canaux

Ces 3 approches ont un objectif commun : pouvoir offrir au client le bon circuit d’achat au bon moment.

48
Q

Conséquences pour les compagnies d’assurances en raison des mutations économiques et sociétales

A

Modifications au niveau des produits

Les produits ont généralement tendance à être regroupés par segments de clients. Ce phénomène présente un potentiel de croissance, surtout en assurance non-vie, à l’exception de la branche VM.
Le client pourra bientôt se couvrir par le biais d’un produit tout-en-un. Pour les assureurs, ce type de contrat présente des avantages et des inconvénients : d’une part, une telle assurance « exploite » la totalité du potentiel client ; à l’inverse en cas de changement d’assureur, le client disparaît avec la totalité du portefeuille.

Segmentation et tournant technique

Il faut que les produits soient conçus très précisément pour les groupes-cibles. Les styles de vie multi-optionnels ont rendu obsolètes les approches de segmentation sociodémographiques, car les caractéristiques âge, sexe, revenus, etc.. N’expliquent plus vraiment les différences lors du comportement effectif de l’achat. Les approches reposant sur les points de vue des valeurs et des comportements se sont affirmés.

Concurrence tarifaire

Dans le long terme, il faut revoir les processus en conséquence et mettre l’accent sur le client (orientation client). Les processus interne doivent être standardisés et automatisés pour des raisons de coûts. En matière d’automatisation, on retire le facteur « humain » source d’erreurs, de coûts et de pertes de temps.

49
Q

Stratégies de segmentation et de tarification

  • 5 Importances
  • 3 Conditions posées aux caractéristiques
  • 5 Caractéristiques de la segmentation
  • 3 Objectifs
A

Importances : (TSUSE)

  • Taux de croissance en baisse
  • Saturation importante du marché
  • Utilisation efficace des stratégies de marketing
  • Segmentation active du marché et des clients dans le cadre d’une tarification adaptée aux risques
  • Exigences accrue des clients en termes de qualité des produits et des services en raison du niveau de l’information élevé

Conditions : (MRS)

  • Mesurabilité
  • Rentabilité
  • Stabilité dans le temps

Caractéristiques : (GDPC)

  • Géographiques (ex. canton plus cher)
  • Démographiques (ex. sexe)
  • Psychographiques (ex. motivation)
  • Comportementales (ex. jeunes -18, habitudes)
  • Socioéconomiques (ex. profession)

Objectifs : (MEC)

  1. Meilleures réponse apportée aux besoins des clients
  2. Exploitation du potentiel de la clientèle
  3. Concentration sur les groupes de clients les plus rentables

La segmentation s’effectuait aussi en fonction du sexe : or, cela n’est plus permis en vertu de la décision du 1er mars 2011 prise par la Cour européenne de justice et applicable à partir du 21 décembre 2012 (également en assurance sur la vie).

50
Q

Critères de segmentation en assurance maladie

Critères de segmentation en assurance de dommages

A

Assurance-maladie

Critères en fonction du risque individuel :

  • l’âge
  • le sexe
  • l’état de santé
  • la prestation convenue

Avant de souscrire le contrat, les assureurs maladie demandent un examen médical et éventuellement une attestation médicale.

Assurances de dommages

Degré de segmentation le plus élevé ; et plus particulièrement, l’assurance VM

Critères subjectifs :

  • Catégorie du véhicule
  • Classe
  • Etc..

Critère objectifs :

  • Âge
  • Domicile
  • Nationalité
  • Etc..
51
Q
  • 3 raisons qui font que la gestion des sinistres est importante
  • 3 tâches principales de la gestion des sinistres
A

3 raisons :

  1. La survenance d’un sinistre est l’heure de vérité, c’est le moment où le client peut constater si la confiance qu’il témoigne est justifiée.
  2. Les sinistres et leur traitement constitue l’un des postes de dépenses les plus importants. Selon la branche et la sinistralité, entre 50% et 100% des primes encaissées sont reversés au bénéficiaires/lésés.
  3. Le traitement des sinistres peut donner des impulsions importantes en matière d’orientation d’autres activités. Les données récoltés dans le cadre d’un sinistre sont extrêmement précieuses pour l’articulation de la couverture, calcul tarifaire, etc..

Tâches principales :

  1. Gestion optimale des sinistres et des prestations tenant compte des besoins des clients.
  2. Maintenir les coûts des sinistres et leur traitement à un niveau le plus bas possible.
  3. Livraison de données pour d’autres processus d’entreprise tels que conception de produit, souscription, gestion des risques, réassurance, gestion du portefeuille, etc..
52
Q

Règlement de sinistre orienté sur la clientèle

  • 5 Besoins clientèles
  • 3 dimensions à respecter
  • 3 critères à respecter
A

Besoins clientèles :

  • Rapidité de l’accord de prise en charge et du versement des prestations
  • Conformité et transparence de la prestation financière
  • Accessibilité et amabilité lors du contact direct
  • Processus simple, rapide et transparent
  • Comportement actif et ouvert en matière d’information de la clientèle

Dimensions à respecter :

  1. Prestation financières
  2. Maitrise des conséquences matérielles du sinistre
  3. Conséquences psychosociales du sinistre

Critères à respecter :

  1. Impact sur les personnes n’ayant pas subi de dommages (clients ne subissant aucun dommage ne se sente pénalisés).
  2. Clients contre lésés (intérêts divergents, prestations versées doivent être justes)
  3. Dispositions légales (dans le domaine des assurances sociales pratiquées par les assureurs privés, l’articulation est encadrée par les directives légales comme LAA ou la LAMal.
53
Q

8 Facteurs qui influencent les coûts d’un sinistre

3 Outils utilisés dans la gestion des sinistres pour réduire les coûts

A

Facteurs internes (CCSEE)

  • CGA
  • Composition du portefeuille
  • Structure tarifaire, y compris rabais
  • Efficacité des mesures de prévention
  • Efficience du traitement des sinistres

Facteurs externes (EJT)

  • Evolution des prix des choses endommagées
  • Jurisprudence
  • Tendances économiques, sociétales, écologiques

Outils de réduction des coûts : (ATG)

  1. Approches « traditionnelles » : efficacité du traitement des sinistres au sens strict
    Détection et prévention des cas de fraudes, prétention abusive, etc..
  2. Traitement des sinistres adaptés aux besoins
    Orienté sur la clientèle et les besoins, permet de réduire les coûts de sinistres.
  3. Gestion des sinistres et indemnité en nature (mandater et payer en direct)
    Prise en charge intégrale de la maîtrise matérielle, prestation purement financière entre le fournisseur de la prestation (médecin, artisan, garagiste, etc..) et l’assuré/lésé. Dans le cadre de la gestion des sinistres, cela se déroule en revanche avec l’intervention de la compagnie d’assurance.
54
Q

5 Améliorations de la création de valeur grâce aux données accumulées pendant le traitement des sinistres

A

(CPRGG)

  • Conception des produits et souscription
  • Prévention et gestion des risques
  • Réassurance
  • Gestion du portefeuille
  • Gestion de la distribution (commissionnement)
55
Q
  • 6 éléments de l’industrialisation dans la gestion des sinistres
  • 4 objectifs des éléments recensées dans la déclaration de sinistre
A

Industrialisation : (SCIASA)

  • Standardisation
  • Consolidation (regroupement d’activités similaires)
  • Intégration (d’applications informatiques)
  • Application de paramètres
  • Sourcing (externalisation des activités)
  • Automatisation

4 objectifs :

  • Un bon examen des prestations
  • L’introduction de mesures immédiates pour restreindre le sinistre
  • Le triage (attribution) du sinistre considéré vers le processus de prestation approprié
  • L’identification des cas de fraude
56
Q

3 Principales catégories de risque en gestion des actifs

7 Placements et leurs caractéristiques

A

Catégories de risque

Risque de marché :
(fluctuations des prix : ex. taux de change)

Écart-type (volatilité) :
Variations du cours des actifs financier.
Plus la volatilité est élevée et plus l’investissement sera risqué et donc l’importance de gain (ou risque de perte) sera important.

Risque de défaut ou dit de crédit :
Se réfère à la possibilité qu’un partenaire contractuel ne puisse honorer ses obligations en termes de montant ou de délai de remboursement.

Placements (AEOIHMI)

Actions
Sont des certificats de parts prises dans des entreprises cotées en Bourse et à durée limitée. En achetant un tel titre, l’investisseur devient copropriétaire de l’entreprise et acquiert le droit de bénéfices par la versement de dividendes ainsi qu’un droit de vote. Les actions sont potentiellement porteuses de rendements élevés mais sont des placements également risqués.

Emprunt d’Etat
Sont des crédits titrisés pris par les Etats souverains sur le marché des capitaux. Les intérêts sont versés sous forme de coupons à taux fixe ou à taux de référence variable.

Obligations d’entreprise
Consistent en des crédits titrisés. L’émetteur n’est alors pas l’Etat, mais une entreprise de l’économie du marché.

Instruments du marché monétaire
Sont des obligations plus courtes (1 an max).

Hedge funds
Sont des instruments de placement spéculatif, souvent domiciliés sur des places financières offshore dérégulées.
Ils adoptent des stratégies risquées dans une ou plusieurs catégories de placements et utilisent souvent les produits dérivés et les financements par le crédit afin d’améliorer les performances de leurs placements grâce aux effets de levier.
Se caractérise par des opportunités de rendements élevé mais lié à des risques plus importants.

Matière première
Constituent une alternative prisée par rapport aux catégories de placements traditionnelles (métaux précieux, de base, pétrole, gaz, charbon). Matières premières, dite douce (sucre, maïs, blé, soja, etc..).

Immobilier
Est également approprié pour une plus grande diversification du portefeuille. Il est aussi possible d’investir dans l’immobilier par le biais de fonds ouverts et fermés ainsi que via des Real Estate Investment Trusts (REITS). Les REITS sont des entreprises cotées en Bourses qui gèrent un portefeuille immobilier.

57
Q
  • Les défis liés à la gestion des collaborateurs sont essentiellement de 2 ordres.
  • Processus de management du personnel
A
  1. Les questions de gestion du personnel (fixer les objectifs, motiver les collaborateurs, etc..).
  2. Les questions ressortant du management du personnel (aspect de la mise en valeur optimale des ressources en personnels, processus de soutien).

Processus : (PRERDGA)

  1. Planification des besoins en personnel
  2. Recrutement
  3. Evaluation du personnel
  4. Rémunération du personnel
  5. Développement du persnonel
  6. Gestion du personnel
  7. Administration du personnel
58
Q
  1. Planification des besoins en personnel

- Les 3 points déterminants

A

Planification :

  • La quantité de main d’œuvre nécessaire
  • Les qualifications requises
  • La date à laquelle cette main d’œuvre doit être disponible

Points déterminants :

  • La planification des charges de personnel
  • La planification de l’allocation des ressources humaines
  • La planification de la relève (départ, retraite, etc..)
59
Q
  1. Recrutement du personnel, se décompose en 5 étapes
A

Recrutement : (DSSEI)

  1. Déterminer le besoin en personnel (profils candidats, etc..)
  2. Stratégie de recrutement (différents instruments de recherche, internet, cabinet recrut., pers. interne)
  3. Sélection du personnel (tri CV, entretien, tests, sélection définitive)
  4. Embauche (rédaction du contrat de travail, choix de la date d’entrée, signature)
  5. Intégration du collaborateur (familiariser avec les produits, le système et intégration dans l’équipe (relationnel)
60
Q
  1. L’évaluation des collaborateurs permet d’établir 2 choses
A

L’évaluation des collaborateurs permet d’établir :

  • Etat des lieux
  • Définir les mesures de motivation et d’évolution du collaborateur considéré

Evaluation dites à 360° se généralisent
(Évaluation par toutes les parties prenantes : collaborateurs, collègues, supérieurs, client internes et externes).

61
Q
  1. La rémunération du personnel doit répondre au “Triangle magique de la justice distributive” avec ses 3 axes
A

3 axes :

  1. Justice distributive interne
    - Prise en compte des critères et des compétences
    - Prise en compte de la performance
    - Equité sociale
  2. Prise en compte des résultats de l’équipe et de l’entreprise
  3. Conformité avec le prix du marché
62
Q
  1. Développement du personnel en 3 points
A
  • Formations
  • Encouragements
  • Donner les moyens/outils afin de remplir les missions
63
Q
  1. Gestion du personnel, porte sur 2 éléments
A
  • L’ensemble du personnel, en promouvant une culture du droit à être informé de la contribution de chacun et de la satisfaction au travail
  • Sur chaque collaborateur individuellement, en les soutenants lors d’événements difficiles (conflits, surmenage, problème d’adiction, garde des enfants, préparation retraite, etc…).
64
Q
  1. Administration du personnel, 4 tâches principales
A
  • Orientation et assistance lors de la sélection du personnel
  • Rédactions des contrats de travail
  • Calcul et versement des salaires
  • Contrôle du temps de travail et des absences
65
Q

Concepts de formation initiale et de formation continue

  • 2 catégories de formation
  • 4 étapes de la charte de formation
  • 4 principales tendances sectorielles
A

Catégories :

  • Niveau sectoriel, l’AFA a créé un système de formation de base et de formation spécialisée qui comprend essentiellement les branches développement de la relève, qualification des intermédiaires et formation spécialisée supérieure.
  • Niveau interne, toutes les compagnies ont défini des mesures de formation initiale et de formation continue.

Etapes :

  1. Déterminer le besoin en formation (quelles aptitudes/compétences seront demandées à l’avenir ?)
  2. Planifier et mettre en place l’offre de formation (étude individuelle, sur le terrain, projets, et..).
  3. Veiller à l’application des acquis (feed-back des apprenants, etc..).
  4. Déterminer les mesures de contrôle de la formation (moyens d’attester que les objectifs ont bien été atteints).

Tendances sectorielles :

  1. Perspectives démographiques (faible taux de natalité, allongement espérance de vie)
    Conséquence : il sera de plus en plus difficile d’attirer les jeunes collaborateurs, main d’œuvre plus âgée sur les marchés (du travail). Compagnies vont devoir adapter la politique du personnel (recrutement, rémunération, etc..).
  2. Valeurs sociales et nouvelles technologies de l’info et de la communication (nombre de tâches ne seront plus liées à un lieu ni à une unité de temps)
    Conséquence : va entrainer de nouvelles structures organisationnelles ainsi que de nouvelles formes de travail et influer directement sur le management du personnel.
  3. La mondialisation (accroissement de la concurrence et le personnel est de plus en plus souvent international)
    Conséquence : le management s’impose comme un partenaire stratégique de la direction et la gestion de la diversité culturelle devient l’une des missions principales du management du personnel.
  4. Les mutations structurelles persistantes (complexité croissante des produits, évolution du mode de communication des clients (média sociaux)
    Conséquence : la planification et le développement deviennent une condition impérative à la concrétisation des stratégies et de la création de valeur.
66
Q
  • L’application IT donne 4 possibilités

- Ses 4 principaux moteurs de mutations

A

Possibilités :

  1. D’automatiser le traitement des données
  2. D’optimiser le traitement des données
  3. D’optimiser les processus de réalisation
  4. De réduire les coûts

Moteurs de mutations :

  1. L’apurement des paysages hétérogènes
  2. Le recentrage sur la clientèle
  3. La standardisation des processus et des produits
  4. Le passage à des solutions standard
67
Q
  • 4 tendances technologiques se distinguent
  • 3 Phases de la procédure d’élaboration d’une stratégie IT
  • L’architecture en 3 couches de la stratégie IT
A

Tendances IT : (ISTC)

  • Internet Computing (nouveautés technologiques)
  • Systèmes de gestion de l’information et de conduite (GPS)
  • Technologies mobiles (Smartphones)
  • Communication numérique (réseaux sociaux)

Procédure stratégie IT :

Phase I : Etat des lieux et vérification
Phase II : Objectifs & formulation de la stratégie
Phase III : Planification de la mise en œuvre

Architecture en couches :

  1. Orientation de l’IT et gouvernance IT (objectif, vision, direction de l’entreprise)
  2. Architecture IT et implantation (applications, infrastructures, données)
  3. Modèle IT (personnel IT, organisation IT, processus IT)
68
Q

IT-Business-Alignement

  • Ses 4 principaux aspects orienté résultats
  • Ses 3 difficultés / Défis
  • Ses 3 facteurs de succès
A

L’IT-Business-Alignement décrit le processus d’adaptation et d’harmonisation de l’IT et de l’activité de l’entreprise (business) ainsi que la situation finale, c’est-à-dire le résultat de ce processus.

Aspects orientés résultats :

  • Décision relative aux investissements dans de nouveaux systèmes d’information
  • Décision relative aux modifications dans la fourniture de services IT
  • Création de nouvelles opportunités en termes de stratégie commerciale (canal de distribution)
  • Contrôle de l’indépendance par rapport à l’IT

Difficultés / Défis :

  • Etre dans une Multi-dimensionnalité (coïncider leurs différents entre l’IT et l’entreprise)
  • Ne pas être des acteurs différents (des intérêts divergents peuvent entrainer des luttes entre le secteur d’activité et l’IT)
  • Avoir un environnement dynamique

Facteurs de succès :

  • Partenariat étroit entre le business et l’IT
  • Vivacité et flexibilité de l’IT
  • Application de concepts éprouvés (pas réinventer un concept, ceux existants peuvent être adaptés)
69
Q

La stratégie IT est influencée par 5 domaines

A

(DSCOG)

  • Direction
  • Services IT
  • Contrôle IT
  • Organisation IT
  • Gestion de programmes
70
Q

Dans l’organisation d’une entreprise

  • On distingue 2 niveaux
  • On distingue 3 organisations en Holding
A

2 Niveaux :

  • L’organisation structurelle
    Attribue les différentes tâches à des services ou à des postes spécifiques au sein de l’entreprise.
    Quelle entité organisationnelle est compétente et pour quelles tâches ? Peut être représentée sous la forme d’organigramme.
  • L’organisation opérationnelle
    S’occupe du déroulement temporel et méthodique des différentes activités. Qu’est-ce qui doit être fait ? Ces aspects sont évoqués au chapitre 3.

3 Organisations en Holding :

  • Holding opérationnelle (pilote les principaux processus liés à la fourniture des prestations des filiales)
  • Holding financière (société-mère se limite exclusivement au pilotage financier)
  • Holding de management (entre ces 2 modèles, dirige en raison de sa participation financière mais pilote au niveau stratégique.
71
Q

Modèles de structures organisationnelles

A

(HPR M FDP)

  • Organisation en Holding
    Concept : une société-mère (un groupe) détient des participations au capital de plusieurs filiales indépendantes juridiquement et du point de vue organisationnel.
  • Organisation Processuelle
    Concept : les processus de l’entreprise constituent la caractéristique organisationnelle de la structuration
  • Organisation en Réseau
    Concept : organisation reposant sur des partenaires relativement autonomes, reliés entre eux par des objectifs communs au sein d’un réseau d’entreprises et collaborant de manière coordonnée.
  • Organisation Multidimensionnelle
    Concept : organisation structurelle comprenant plus d’un critère de répartition.
  • Organisation Fonctionnelle
    Concept : regroupement d’activités de même type au sein d’une entité organisationnelle
  • Organisation Divisionnelle
    Concept : regroupement d’objets similaires dans le cadre du traitement (produits, groupe de clientèle, marchés, régions/pays) au sein d’une entité organisationnelle
  • Organisation en Projet :
    Concept : Collaboration limitée dans le temps et mise en place pour résoudre des missions d’un nouveau genre
72
Q

Les formes d’organisation du future

  • 5 Tendances sur le marché, en termes de concurrences et sur le marché du travail

&

  • Leurs Conséquences pour l’organisation
A
  1. D’un marché vendeur à un marché acheteur

Conséquences possibles :

  • Organisation structurée par groupe de clientèle
  • Revalorisation des organisations processuelles
  1. Concurrence persistante en termes de coût

Conséquences possibles :

  • Tendance à la disparition de la création de valeur intégrée et accent renforcé sur les compétences-clés.
  • Externalisation externe et interne de certaines étapes de la création de valeur
  1. Les clients modifient leur comportement de communication

Conséquences possibles :

  • Développement de nouvelles voies d’accès au client
  • Intégration de nouvelles aptitudes et de nouvelles compétences comportementales
  1. Pénétration renforcée de l’informatique au sein des processus d’entreprise

Conséquences possibles :

  • L’informatique et la télématique deviennent des moteurs importants en termes d’innovation
  • Les économies d’échelle sont plus sensibles
  1. Emergence d’un nouveau monde du travail

Conséquences possibles :

  • Revalorisation du travail personnel et du travail de formation
  • Les rapports de travail s’individualisent et se flexibilisent de plus en plus
73
Q

L’avenir de l’assurance : Scénarios possibles

  • Les 4 catégories de tendances
A
  1. Environnement sociétal : Vivre mieux et plus longtemps
  • Vieillissement de la population
  • Evolution du monde du travail
  • Prolongement de la durée du travail
  • Gestion de la santé / des infrastructures
  1. Environnement économique : Marchés du futur
  • Importance économique croissante des pays émergents
  • Accès aux consommateurs des pays émergents
  • Emergence de marchés spécialisés sur la “Micro-assurance” et des produits “Micro-Takaful”
  1. Environnement naturel : Le climat de demain - Durabilité
  • Relèvement des températures
  • Hausse du nombre de catastrophe naturelles

Les contributions des assureurs face au chgt climatique :

  • Analyse des risques
  • Gestion des risques
  • Développement de produits

Formes d’assurance indicielle :

  • Les dérivés climatiques
  • Les obligations-catastrophes

Mesures internes :

  • Utilisation modérée des ressources
  • Travaux de recherche et de coopération dans le domaine du chgt climatique
  • Amélioration des modèles afin de mieux appréhender encore les risques climatiques
  1. Environnement technologique : Le monde des petites particules
  • Risques et chances de la nano-technologie
  • Révolution des techniques de communication

Engagement productif sur 3 niveaux différents :

  • Acquérir des connaissance approfondies sur les effets et risques de cette nouvelle technologie
  • Participation à l’élaboration de normes de sécurités et sanitaires
  • Participer à la discussion concernant la réglementation en cours

!!! Connaître le graphique page 51, et comprendre détails suivants !!!