Victimographie Flashcards
Comment naît une affaire qui aboutira dans les mains du système de justice pénale? (3)
- Présence de loi
- Action doit être posée
- Cette action doit être visible
- rôle de la victime
- rôle du témoin
- rôle de la police
Quels sont les différents types de statistiques criminelles? (5)
- De la plus petite représentation de la réalité à la plus grande
1. Statiques correctionnelles
2. Statistiques de justice
3. Statistiques de la police
4. Résultats des enquêtes de victimisation
5. Criminalité réelle
Qu’est-ce que la criminalité réelle?
C’est l’ensemble des infractions commises à un moment donné sur un lieu donné
- Se compose des infractions connues des autorités de contrôle et de poursuite & des infractions n’ayant pas été découvertes (ou qui n’a pas fait l’objet d’un rapport auprès des institutions)
Rôle de la victime dans la visibilité du délit (2)
- Le geste posé doit être défini comme un délit par la personne qui va décider de le dénoncer
o La décision de reporter peut donc dépendre de valeurs personnelles / émotion ressentie par la victime / ce que la victime comprend de l’événement / relation entre victime et agresseur / vision personnelle des différents protagonistes qui peut être parfaitement différente - La victime doit considérer que la réponse pénale servira à quelque chose
o Raisons qui peuvent empêcher une victime de rapporter se dit que ça ne servira à rien / est une victime grise / n’a pas eu conscience du crime / sensation qu’elle ne sera pas cru / peur de représailles de l’agresseur / lien entre victime et agresseur / règlement du litige par d’autres moyens
Les outils pour combattre le chiffre noir (3)
- Enquête d’auto-confession
- Enquête de victimisation
- Enquête internationales
historique des grandes enquêtes statistiques (2)
- Ont vu le jour dans les années 70 – toute première USA en 1965, intention première = mieux connaître l’état réel de la criminalité
- Enquêtes de victimisation vont permettre de redonner la parole à toutes les catégories de population
Les enquêtes dans le monde (5)
- Première enquête d’envergure = USA, National crime survey
- Canada = enquête-pilote Toronto 1969. Première enquête générale 1988
- Royaume-Uni = première enquête nationale 1982
- France = 1985
- Enquête internationale de victimisation 1989, regroupe 15 pays
Quels sont les intérêts des enquêtes d’auto confession? (3)
o Connaître au maximum la criminalité réelle
o Comparer les délinquants connus officiellement à ceux qui ont été découverts lors des auto-confessions (impunité)
o Étudier le fonctionnement de la police et connaître, par déduction, son efficacité
Quels sont les défauts majeurs des enquêtes d’auto confession ? (4)
o L’auteur peut avoir envie de garder son secret
o L’auteur peut ne pas considérer ses gestes comme une infraction
o L’auteur peut fortement négliger l’impact sur la victime et réduire l’importance de ses gestes
o L’auteur peut grossir ses gestes
Les buts des enquêtes de victimisation (2)
o But criminologique = repose sur la recherche du chiffre noir de la criminalité
o But victimologique = s’avoir qui est victime de quoi, dans quelles conditions et avec quelles conséquences. Comprendre pourquoi certains crimes ne sont pas dénoncés
Difficultés méthodologiques des enquêtes de victimisation? (6)
o L’échantillon doit être représentatif de la population étudiée (exclu les personnes en établissement et institutions)
o Ne porte que sur les 12 derniers mois
o Le choix des sondés est critiquable (liste électorale, annuaire téléphonique)
o Questionnaire est forcément arbitraire et questions à court développement
o Personnalité de l’enquêteur influe grandement sur les réponses
o Majorent un peu le nombre d’infractions car certains faits déclarés n’auraient jamais fait l’objet d’une poursuite pénale
Les difficultés inhérentes à la victime dans les enquêtes de la victimisation? (4)
o Nombreuses victimes échappent à ces enquêtes, notamment celles qui sont décédées
o Déclarent ce qu’elles ont ressenti comme étant une forme de victimisation et qui ne correspond pas toujours à un fait réel
o Peuvent faire des erreurs de bonne foi ou oublier des faits
o Peuvent déclarer un fait imaginaire, ou, au contraire et ce malgré l’anonymat, ne jamais dénoncer des faits
D’autres problèmes des enquêtes de victimisation (2)
- Certaines infractions sont exclues des sondages homicides / prise d’otage, extorsions, incendies criminelles / victimisation sur le lieu de travail / criminalité économique / victimisation des institutions
- Certaines personnes sont exclues de l’échantillon moins de 15ans / incarcérées ou en institution / sans domicile fixe…
Les résultats des enquêtes internationales (4)
o Taux de criminalité des pays
o Efficacité de la police
o Comportement victimal en matière de reportabilité
o Attitudes envers le crime et la justice
Ce que nous apprennent les enquêtes? (5)
- Nouvelles tendances
- Victimisations peu adaptées
- Raisons et justifications du report ou non report
- Catégories
- Vision des faits par la personne
Qui est touché? (9)
- Plus de 1/5 canadien de 15ans+ est victime
- Tous les taux sont en chute, sauf l’agression sexuelle qui est stable
- Femmes plus touchées que les hommes par un crime de violence pour la première fois (dû à la baisse de tous les crimes violents, sauf l’agression sexuelle)
- Premier facteur de victimisation = jeunes de 15-24ans
- Second facteur de victimisation = santé mentale (1/10 canadien déclare trouble mental / 4X + touché)
- Certains groupes sont surreprésentés = exemple les jeunes 18-24ans victimes majoritaire, mais représente seulement 10% de la population
- Groupes qui déclarent = LGBT / personne avec incapacité / femmes
- Ceux qui ne déclarent pas = 1ere langue différente / minorité religieuse, visible / immigrant / 65ans+
- Un autochtone sur 3 a déclaré que lui ou son ménage a été victime dans les 12 derniers mois
les femmes dans la violence conjugale (8)
o Sont plus nombreuses à déclarer plus de 10 incidents
o Sont 2X + blessées
o Craignent 3X + pour leur vie
o Subissent plus de violence psychologique
o Incidents plus graves pour les femmes
o Violence plus grave ou plus fréquente pendant et après la séparation
o Les plus touchées = 15-24ans / relation de 3ans et moins
o Conjoint violent abusait de l’Alcool dans 6X + de cas
Les lieux du crime (2)
- Les deux endroits les plus dangereux en matière de crime violents ; (violence conjugale exclue)
o Domicile ou résidence privée 34%
o Milieu de travail 39% (enseignement, sociocommunautaire, santé)
Qui sont les agresseurs types?
- Agit seul / connu de la victime dans plus de la moitié des infractions avec violence
- 60%+ dans le cercle de connaissance de la victime
- 85-90% sont des hommes / plus de la moitié ont entre 18-34ans
- Utilisent une arme dans ¼ des incidents avec violence (couteau, bâton, bouteille)
Dénonciation des agressions sexuelles (5)
- Dénonciation des agressions sexuelles et incidents graves = stable
- Dénonciation des violences intrafamiliales = en baisse
- Dénonciation des agressions les plus graves = 40%, 50% si arme utilisée
- Dénonciation des violences intrafamiliales les plus graves = 49%
- Qui dénonce le plus? La victime dans 70% des cas
Taux de dénonciation en baisse
- Seulement 25% des 15-24ans dénoncent, contre 40% des plus vieux
- Les taux de criminalité et de violence baissent aussi
- Bilan = grande baisse des taux de dénonciation. Dénonciation des agressions sexuelles plus stable, mais baisse aussi
Raisonnement du silence (3)
o Vouloir dénoncer
o Pouvoir dénoncer
o Sentir obliger de dénoncer
Dénoncé à qui?
o 70-80% des agressions sexuelles ne seront jamais dénoncés à la police MAIS en parle à ; voisin ou ami / membre de la famille / collègue de travail
o 7/10 personnes n’ont pas fait appel à un programme ou un service d’aide aux victimes