Définitions Flashcards
La victimologie après 2010
2010 = révolution des réseaux sociaux, la libre-pensée devient publique, chacune de nos décisions se retrouvent au su de tous … on peut renverser des décisions collectivement
- Différence avec 1670 ou on étudie la victime, qui est l’objet criminologique, psychologique
L’âge d’or de la victime?
Athènes, Rome - la civilisation Franque = la victime qui accuse
Différence crime privés et publics?
Privés = tout le reste Public = ce qui met en danger la souveraineté, l'État - ce qu'on veut contrôler
La loi des 12 tables?
Invention de la proportionnalité = système de vengeance privée
- les atteintes à autrui sont des problèmes privés qui ne concernent personne
- la personne atteinte est incitée à rendre la pareille
- La pareille n’est pas nécessairement proportionnelle, même si la loi le recommande (préjudice entre les victimes car pas toutes qui peuvent se venger)
Qu’est-ce que la fin de l’âge d’or et le début de la justice inquisitoire change pour les victimes ? (5)
- Montée du pouvoir royal et religieux = crime de lèsemajesté
- Procédure inquisitoire s’étend aux 14-15e siècle = on confisque son pouvoir à la victime
- Sanctions?
- Avocats de la couronne
- Glissement et introduction définitive de la poursuite
La définition positiviste de la victime (4)
Définition étiologique - victimes pourquoi?
- A fortement teinté la victimologie
- La définition du Code criminel
- La victime doit être une partie intégrante de la scène du crime
- Relation obligatoire entre la victime et l’agresseur
La définition féministe de la victime (3)
Teintée d’un certain militantisme
- définition de la victime élargie
- s’étend à la discrimination sexuelle, tous les types de harcèlement, l’atteinte à la sécurité et au développement de l’enfant
- toute forme de violence commise par les hommes en général et par un système social conçu à leur avantage
Quelles définitions de victime s’oppose?
- Positiviste VS féministe
- Phénoménologique VS interactionniste
La définition radicale-critique de la victime (3)
Politiquement orientée
- Définition poussée à l’extrême, incluant toutes formes de souffrances humaines
- Violation des droits et libertés humaines par les institutions devient aussi une forme de victimisation
- Victimisation causées par des groupes sociaux dominants, et la société dans son ensemble
La définition interactionniste de la victime (3)
Être défini par les autres
- L’événement de la victimisation est avant tout perçu et repensé puis étiqueté comme tel par ceux qui ont le pouvoir d’en décider ainsi
- Processus d’étiquetage des institutions
- Pas de refus de catégories légales, mais des événements non-inscrits dans la définition pénale peuvent très bien être définis comme des victimisations
La définition phénoménologique de la victime (3)
Se définir soi-même
- La victimisation est une construction individuelle productrice d’un sens
- Que l’événement soit défini ou non comme une victimisation est accessoire, ce qui importe, c’est le sens que la personne donne à l’événement
- Importance de la personne et des significations existentielles de ce qui est perçu comme étant une victimisation
La victimologie, un “discours structuré sur les victimes et les victimisations”
D’après Micheline Baril