Les conséquences de la victimisation Flashcards
Facteurs de vulnérabilités qui rendent plus à risque d’être victime criminelle (6)
- Âge, sexe, milieu d’origine
- Santé mentale de la victime antérieurement
- Attitude de la victime et perception du crime
- Capacité de gestion du stress
- Victimisation antérieure
- Entourage, soutien social
De quoi dépend le vécu (réaction) de la victime? (3)
- Conséquences liées à la personne victime elle-même (quand on est victime, enfant VS adulte)
- Conséquence de la stricte responsabilité de l’agresseur (qui il est, ce qu’il fait pendant, après)
- Conséquences liées au contexte social et de vie (réaction sociale)
Quels sont les types de conséquences ? (3)
- Conséquences directes de l’événement (tout de suite après l’événement)
- Répercussions (ce que l’événement aggrave dans la vie personnelle) (toxicomanie, divorce)
- Effets (conséquences diffuses des conséquences et répercussions) (petit vol qui fini par ruiner vie)
Quels sont les impacts différents sur la victime? (5)
- impact physique
- impact psychologique
- impact financier
- impact économique
- impact social
Quels sont les impacts physiques? (2)
- Décès haut taux de blessures ayant entraîné la mort
- Blessures + ¼ des incidents avec violence causent blessure / 2millions personnes / 25% soins médicaux
Quels sont les impacts psychologiques? (4)
- Beaucoup plus grave que l’impact physique côté séquelles
- Réaction ne dépend pas que de la nature du crime, mais aussi de la situation de la victime et sa perception de l’événement
- 78% des victimes de crime déclarent subir un impact émotionnel / 21% n’en ont pas
- Sentiments les plus ressentis chez les victimes confusion, frustration / colère / crainte / diminution de la confiance en la sécurité personnelle / blessure émotive ou déception / diminution estime de soi / choc / honte, culpabilité / dissonance cognitive
Quels sont les impacts financier?
- Pertes financières directes / pertes et dommages aux biens / frais médicaux / perte de salaire pour absence au travail / frais liés à la sécurité / traitement à long terme pour séquelles émotionnelles et psychologiques
Quels sont les impacts économiques?
- Perte d’emploi / faillite / échec (scolaire, qui fait perdre le métier qu’on voulait)
Quels sont les impacts sociaux? (2)
- Impact social personnel déménagement, prise mesure protection / modification des comportements habituels
- Impact social général contribution réduite de la victime à la société / répercussion sur la contribution des proches de la victime, donc les activités se réduisent aussi
Quel est le cycle de la violence? (3)
- Transmission circulaire abus qui se répètent / victimisation chronique
- Transmission verticale génération à l’autre / victimes qui deviennent agresseur
- Transmission horizontale violence propagée d’une situation à une autre (intimider école, on le fait aux frères à la maison)
Quels sont les deux types de conséquences cliniques de la victimisation?
- en cas d’événement traumatique
- en cas de maltraitance
Quel trouble dans les événements traumatiques? (4)
- Trouble de stress aigu
- Trouble de stress post-traumatique
- État de stress post-traumatique
- Trouble de l’adaptation
Caractéristiques du stress aigu? (3)
- Distinguer la réaction normale de stress à une pathologie événementielle consécutive à une menace très grave à l’intégrité
- Trois jours à un mois après l’événement (plus de 3jours ça devient anormal)
- Ne peut pas servir à prédire un ESPT, mais bon signe d’alarme
Quels sont les critères diagnostic d’un trouble de stress aigu? (6)
- Exposition à la mort ou à des blessures graves ou sexuelles
- Symptômes particuliers comme intrusion, humeur négative, symptômes dissociatifs, évitement, activation
- Durée de la perturbation
- Souffrance cliniquement significative
- Non imputable aux effets d’une substance
- Diagnostic peut être revu pour un trouble de stress post-traumatique (si plus 1mois) ou trouble de l’adaptation
Pour le trouble de stress post-traumatique, que pouvons-nous dire sur l’importance du problème? (4)
- Traumatisme survenant après un événement stressant qui est traumatisant qui nous confronte à la mort et qui dure plus qu’un mois
- Avant, considéré comme un trouble anxieux. Aujourd’hui, considéré comme un spectre de symptômes anxieux, dissociatifs, de dépendance, etc.
- Risque de 8.7% sur 75ans / variation selon les groupes culturels, très relier à la socialisation
- Le plus souvent chez vétérans, professions à exposition (code de masculinité fort), viol, combat militaire, captivité, internement, génocide
DSM-V et victimes d’actes criminels (2)
- Avant ESPT dans les troubles anxieux. Désormais, nouvelle catégorie pour les troubles consécutifs aux traumatismes et au stress
- Admet que le trouble peut être diagnostiqué chez une victime indirecte (émotionnellement proche de la victime ou à force de confrontation à des récits répétés dans la cadre de la profession)
Quels sont les critères diagnostic du choc post-traumatique ESPT? (8)
- Exposition à la mort ou à la menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles
- Reviviscence
- Évitement externe
- Évitement interne
- Hyperactivité neurovégétative
- Symptômes B-C-D-E persistent au moins un mois
- Entraîne souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement
- N’est pas dû à une prise de médicaments, de substance ou d’une pathologie
Exposition à la mort ou à la menace, à une blessure grave ou à des violences sexuelles de mort (2)
o Lui-même / en tant que témoin / en apprenant que c’est arrivé à un proche / expérience répétée ou exposition extrême aux détails aversifs provenant de l’événement (personnes qui arrivent sur lieux) / par les médias
o Particularité = inclut dans ses critères la cause de l’événement
Reviviscence
Au moins 1 de ces critères (5)
o Souvenirs répétitifs provoquant de la détresse
o Rêves répétitifs
o Réactions dissociatives lors de laquelle la personne se comporte comme si l’événement allait se reproduire, peu importe la situation du moment
o Réaction intense et prolongée de détresse lorsque exposé à des indices qui rappellent l’événement
o Réactivité physiologique (palpitations, souffle court, transpiration…)
Évitement externe (2)
Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme
o Efforts pour éviter les pensées, sentiments, conversations rappelant le traumatisme
o Efforts pour éviter les activités, les endroits, les personnes qui rappellent l’événement
Évitement interne
Au moins 2 de ces critères (7)
Altérations négatives de l’humeur ou de la pensée
o Incapacité de se rappeler un aspect important du traumatisme
o Attentes ou pensées exagérées à propos de soi ou des autres
o Blâme exagéré de soi ou des autres à propos des circonstances ou conséquences de l’événement
o État émotionnel négatif persistent
o Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes, ou réduction de la participation à ces activités
o Sentiment de détachement d’autrui ou de biens, devenir un étranger aux autres
o Restrictions des affects
Hyperactivité neurovégétative
Au moins 2 de ces critères (6)
o Comportement agressif ou irritable o Comportement imprudent ou autodestructeur o Hypervigilance o Réactions de sursauts exagérés o Problèmes de concentration o Troubles de sommeil
ESPT chez l’enfant de 6ans ou moins (7)
- Les sentiments de détresse n’ont pas à être visibles, ils peuvent s’exprimer par le jeu ou la reconstitution
- Souvent impossible de vérifier que le contenu effrayant est bien lié à l’événement (rêve sans objet)
- Certains symptômes très sévères (abolition complète de la conscience de l’environnement)
- Réduction persistante de l’expression d’émotions positives
- Réduction nette d’activités comme le jeu
- Comportements irritables majeurs (crises extrêmes de colère)
- (Pas dans DSM) comportement de dilapidation (brise ses jouets, les jettes…)
Pourquoi ne pas sous-estimer les conséquences de la victimisation sur le ESPT? (5)
- La partie visible de l’iceberg
- Sentiment de culpabilité du fait d’avoir survécu, de ne pas avoir réagi comme elles auraient voulu…
- Le fait de l’acte criminel = grand révolte, agressivité, désir de vengeance, sentiment injustice
- Vision du monde et de la vie affectée
- Doivent parfois vivre en même temps le deuil de personnes chères, problèmes de santé, financiers…
Les facteurs de risque de l’ESPT (6)
- Problèmes émotionnels durant l’enfance
- Troubles mentaux antérieurs
- Statut socio-économique ou niveau éducatif bas
- Touche plus les femmes que les hommes
- Facteurs de protection principaux = support social avant exposition
- Facteurs culturels intéressants = incapacité de réaliser rites funéraires, vivre parmi l’agresseur…
Traitement de l’ESPT (5)
- 50-60% disparaissent d’eux-mêmes dans la première année
- On peut traiter efficacement les symptômes de dépression et angoisse avec des médicaments, mais aucun traitement sous forme de médicaments pour ESPT, on traite la comorbidité
- Thérapies cognitive-comportementale et de groupe
- Thérapie d’exposition
- Avec DSM-V, on se rend compte que certains symptômes sont plus dissociatifs. Donc spectre qui demande bien des traitements différents
Problème relatif à la comorbidité (4)
- 80% de comorbidité – trouble anxieux
- Abus et dépendance aux toxiques (plus chez les hommes)
- Dépression majeure = 48%
- Deuil traumatique
Caractéristiques d’un trouble de l’adaptation? (3)
- Si certains critères du trouble de stress aigu manquent ou si l’événement à l’origine ne correspond pas aux critères de l’exposition à un événement traumatique
- Symptômes émotionnels répondant à un facteur de stress identifiable dans les 3mois de l’exposition et provoquant une détresse marquée et une altération significative du comportement social.
- Ne dure pas plus de 6mois (si plus de 6mois = trouble de l’adaptation de plus de 6mois)
En cas de maltraitance (emprise), quels sont les conséquences qui peuvent survenir? (3)
- Trouble de l’attachement
- trouble dissociatif
- autres troubles
Quelles sont les caractéristiques de l’emprise? (9)
- Renforcée par les stéréotypes sociaux et provoquée pas ;
o Séduction / rapport de force
o Isolement
o Mensonges
o Distorsion communicationnelle (on pense que c’est nous qui se trompe dans ce qu’on ressent)
o Rhétorique perverse
o Culpabilisation
o Raisonnements simplistes
o Renversement des accusations
o Exclusion (faire semblant de ne pas entendre)
Quels sont les critères d’un trouble de l’attachement? (8)
A) Mode relationnel durable vis-à-vis des adultes qui prennent soin de l’enfant l’enfant a un comportement inhibé, retrait émotionnel
B) Perturbation sociale et émotionnelle
C) L’enfant a vécu des formes extrêmes d’insuffisances et de soin
D) Le critère C est la cause de A
E) N’est pas de l’autisme
F) Est évident avant 5ans
G) A plus de 9mois
H) Désinhibition du contact social au contraire
Les troubles dissociatifs - qu’est-ce que c’est?
Quand la relation d’emprise a tellement fait de changement au niveau du cerveau, la personne n’a plus d’émotions propres… Le cerveau crée une 2e personnalité qui elle va être capable de fonctionner
Caractéristiques d’un trouble dissociatif (3)
- Perturbation ou discontinuité dans l’intégration normale de la conscience, de la mémoire, de l’identité, des émotions, de la perception, de la représentation du corps
o Trouble dissociatif de l’identité (double personnalité ou expérience de possession). Incapacité progressive de parler au je
o Possible création d’une seconde personnalité et remplacement du je par un autre je
o Amnésie dissociative
o Dépersonnalisation, déréalisation - Dû à des intrusions spontanées dans la conscience et le comportement
- Ces symptômes sont renforcés par les efforts que l’on fait pour les cacher
Caractéristiques des autres troubles? (3)
- Le facteur de stress à l’origine peut être différent
- Personnalité fragile, sensible, anxieuse, borderline
- Manifestations phobo-obsessionnelle, replis sur soi, somatisation anxieuse, hypocondrie, impulsivité…