Valeur Flashcards
L’illusion perdue, Balzac
Lucien pense pouvoir être édité, se met à faire des critiques de livres comme tout le monde cad sans les lires = valeur de l’oeuvre tient aux évaluations qui en sont faites et à son auteur, non à son contenu = il n’y a de valeur de l’oeuvre que celle qu’on veut bien lui donner
pistes interrogatives (4)
quels critères font consensus ?
qui détient la capacité de les fixer ? personnes, institutions ?
peut on proposer une évaluatio comparative des genres et des oeuvres ?
quelles sont les stratégies de valorisation des oeuvres ?
Boileau (4)
Art Poétique,
“Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, / Et les mots pour le dire arrivent aisément.”
“Le secret est d’abord de plaire et de toucher : / Inventez des ressorts qui puissent m’attacher.”
“Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli / Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.”
“Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable : / Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.”
querelle Anciens/Modernes
fin XVIIe ; Anciens = conservateurs, Modernes revendiquent la liberté et l’existence d’une relativité du goût
symbolisée par Boileau/Perrault
situation au XVIIIe
on se fie à la capacité à plaire au public : pb parce que repose sur un “je-ne-sais-quoi” qui provoque l’émotion
+ revendication du goût
situation au XIX
souvent considéré siècle de l’institutionnalisation de la critique ; rivalité journalistes/: deviennent défenseurs de l’ordre moral
Brunetière
défend les normes et le classicisme parce que représentent l’ordre ancien, voire l’ordre tout court dans un siècle mouvant
critique l’accent mis sur le moi (Rousseau, romantiques) qui “ne va pas seulement contre l’objet même de la littérature mais contre l’objet même de la société”
valeur de l’oeuvre se trouve dans l’écart avec le reste de la production (moderne sur ce coup là), ntmt reconnaît à Flaubert une supériorité sur Balzac parce que sait faire du nouveau avec des outils anciens (métaphores)
Stendhal (3 cita°)
rompt avec les règles classiques dans Racine et Shakespeare
les tragédies pour cette génération “doivent être en prose ; de nos jours le vers alexandrin n’est le plus souvent qu’un cache-sottise” + “si César revenait au monde, son premier soin serait d’avoir des canons dans son armée” + “Imiter ajd Sophocle et Euripide et prétendre que ces imitations ne feront pas bailler le français du XIXe, c’est du classicisme”
valeur & économie
notion de valeur changeante pcq changeante aussi en éco ; CF L’Argent de Zola : valeur de l’oeuvre est aussi sa valeur commerciale
dénoncé par Valéry qui refuse la littérature comme consommation
la valeur de la littérature contemporaine
pb pcq on ne peut pas s’en remettre à la postérité ; monde universitaire semble controler la destinée d’une oeuvre ; l’enseignement de la litté l’a démocratisé
de manière générale, priorité donnée au rapport individuel (CF Genette pour qui commencer par évaluer et apprécier ensuite est une erreur)
Picon
concept de la “sensibilité compétente” : il faut une éducation pour comprendre l’oeuvre mais la sensibilité est liée à l’expérience personnelle
JP Sartre
se moque des critiques qui se sentent déchargés à la mort d’un auteur : “Qd les auteurs contemporains lui font la grâce de mourir, leurs livres […] deviennent de plus en plus beaux ; après un court séjour au purgatoire, ils vont peupler le ciel intelligible des nouvelles valeurs.”
Proust
célibataire de l’art : celui qui n’entre pas en interaction avec l’oeuvre , qui ne l’épouse pas cad qu’il n’écarte pas les discours et les valeurs qui lui ont été associées
Marx
L’Adieu à la littérature : histoire d’une dévalorisation (XVIIIe-XXe)
dps le XIX la littérature ne cesse de jouer sa propre mort (écriture qui questionne l’écriture) et c’est même pour cela qu’elle est valorisée (CF Rimbaud) = survalorisation des oeuvres qui disent la dévalorisation de l’oeuvre = les écrivains sont responsables
envisage même une fin de la littérature