Godard Flashcards
le changement d’incipit
on passe d’un tableau attendu et unilatéral “à un personnage ambivalent, à un dialogue brouillé et à une langue double”
l’imaginaire de la mort
C’est “la certitude de l’aboutissement inéluctable, jointe à l’indétermination des modalités [qui] alimente sans fin l’imagination de Céline”
les détails de l’imaginaire de Céline
L’imaginaire de Céline ne se fait grâce et ne nous fait grâce d’aucun de ces détails que la plupart des hommes, quand ils en ont été les témoins recouvrent d’oubli pour continuer à vivre
Topo
Peut-être que rien de tout cela n’est plus
tuer et se tuer est
“le principe d’affabulation”
le tragique (Céline)
La tristesse du monde saisit les êtres comme elle peut, mais à les saisir elle semble parvenir presque toujours
le refus de la vie rangée
il n’y a de vie possible que celle qui se maintient au contact, sinon de la mort, du moins de la déroute d’exister
l’entreprise de Céline
est une “entreprise de doute méthodique”
“maladresses”
après gentille comme t’as été avec moi : leur pavillon venait de finir d’être payé
Bardamu et le subjonctif
d’où qu’ils provinssent décidément, ils ne pensaient qu’à cela
le redoublement de l’objet
indique “le primat d’un ordre subjectif et affectif sur l’ordre logique”
le cadre de la phrase conventionnelle (Céline)
-Et l’eau ? demandai-je. Celle que je voyais dans mon gobelet, que je m’étais versée moi-même m’inquiétais, jaunâtre, j’en bus, nauséeuse et chaud tout comme celle de Topo
les phrases nominales de fin de paragraphe
phrases rythmique, Catherine Rouayrec-Vigneau
le style artificiel
le but de Céline est de “ramener à la réalité en dégonflant l’enflure”
“océan de rouge, de marbré jaune, de salaisons flamboyantes” : les salaisons “suffisent par leur trivialitté à réduire à néant les évocations qui les entourent”
les phrases des gens distingués
mal foutues et prétentieuses, mais astiquées alors comme des vieux meubles. […] On a peur de glisser dessus, rien qu’en leur répondant