Vaginoses bactériennes Flashcards
Vrai ou faux ?
Les vaginoses bactériennes ne sont pas MADO.
Vrai
Pourquoi les vaginoses bactérienne ne sont-elles pas considérer comme des ITSS ?
Gardnerella vaginalis, Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis sont déjà présentes dans la flore vaginale et le tract urinaire normal. C’est leur surprésence qui cause des pathologies. Toutefois, les relations sexuelles ainsi que d’autres facteurs sont susceptibles de causer un débalancement de la flore et du pH vaginal qui favorisera leur prolifération.
Prélèvement normal :
- Test pH (résultat normal : pH ≤ 4,5)
- Préparation à l’état frais (résultat normal : cellules épithéliales et globules blancs)
- Odeur d’amine/préparation à l’état frais additionnée de KOH (résultat normal : négative)
- Coloration de Gram (résultat normal : Prédominance de grands bacilles, Gram positif)
Vaginoses bactériennes: Définitions
La vaginose bactérienne est le terme clinique décrivant une altération de la composition du microbiote vaginal naturel (flore vaginale).
Cette flore se caractérise par la prolifération massive d’une flore mixte anaérobie, avec des bactéries comme la Gardnerella vaginalis, Ureaplasma urealyticum & Mycoplasma hominis.
Vaginoses bactériennes: Gardnerella vaginalis
Quelle est son étiologie ?
Elle représente 90% des cas de vaginoses bactériennes.
La différence entre vaginite et vaginose
- La vaginite est l’inflammation du vagin, souvent associée à l’inflammation de la vulve, (vulvite), essentiellement d’origine sexuellement transmissible. (Ex. Vaginite à Chlamydia Trachomatis)
- Elle ne doit pas être confondue avec la vaginose qui, elle, n’est pas sexuellement transmissible, et qui n’est due qu’à un déséquilibre de la flore vaginale, même si certaines vaginoses entraînent une certaine inflammation de la muqueuse vaginale (vaginite).
- Une vaginose peut se produire sans qu’il y ait eu contact sexuel.
- Vaginite est un signe/symptôme
La Gardnerella vaginalis est-elle de Gram positif ou négatif ?
Gram variable.
Gardnerella vaginalis : Épidémiologie
Pays de l’occident :
Vagin :
- La vaginose bactérienne à Gardnerella Vaginalis est encore plus courante que la candidose « champignons ».
- Prévalence pas claire mais fréquent et normale.
Urètre pénien :
- Pas de prévalence disponible. Contamination plutôt rare.
Vaginoses bactériennes: Ureaplasma urealyticum
Quelle est son étiologie ?
Bactérie qui peut proliférer rapidement quand les circonstances sont à son avantage.
Qui figure dans la trinité des vaginoses bactérienne ?
- Gardnerella vaginalis
- Ureaplasma urealyticum
- Mycoplasma hominis
l’ureaplasma urealyticum
est-elle de Gram positif ou négatif ?
Gram positif
Ureaplasma urealyticum: Épidémiologie
Distribution dans le monde entier :
Vagin :
- Présente dans les voies génito‑urinaires (muqueuse du col utérin ou du vagin) de 40 à 80 % des personnes actives sexuellement, qui sont pour une bonne part en santé et asymptomatiques.
Urètre pénien :
- On la trouve également dans l’urètre pénien, mais moins fréquemment. La colonisation est associée au jeune âge (moins de 20 ans).
Vaginoses bactériennes: Mycoplasma hominis
Quelles est son étiologie ? (gram négatif ou positif)
Est une bactérie Gram négatif intracellulaire.
Mycoplasma hominis - Autre nom :
Maladie inflammatoire pelvienne (MIP)
Vaginoses bactériennes: Facteurs de risque
- Douche vaginale
- Contraceptifs intra-utérins
- Partenaires sexuels nouveaux ou multiples
- Tabagisme
- Stress chronique
- Utilisation de contraceptif