V - Les Grands Symptômes: Dyspnee & Perte De Conscience Flashcards

1
Q

Dyspnée

A

Gêne respiratoire avec:
- perception anormale et désagréable de la respiration

Ces différentes dyspnées avec 3 caractéristiques principales:
- difficulté à inspirer de l’air (inspiratoire)
- difficulté à expirer (expiratoire)
- en 2 temps

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2
Q

Polypnée

A

Fréquence rapide mais plutôt superficiel

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3
Q

Tachypnée

A

Respiration rapide mais volume courant normal

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4
Q

Bradypnee

A

Respiration insuffisante, trop lente mais volume courant normal

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5
Q

Orthopnée ou dyspnée du décubitus

A

Respiration difficile en position allongée et facilitée assis ou debout, souvent dans le cas d’insuffisance cardiaque gauche et œdème aiguë du poumon. On le voit souvent dans les formes chroniques.

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6
Q

Platypnée

A

En position assise ou debout

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7
Q

Dyspnée paroxysmale nocturne

A

Dyspnée au cours du sommeil (souvent le patient ne s’en rend pas compte)

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8
Q

Qu’est-ce qui peut générer une dyspnée ?

A

On peut avoir une altération de la commande respiratoire
- altération du cortex notamment par tout ce qui est AVC, qui peut toucher les éléments participant à la commande respiratoire.
- ces accidents ischémiques (AVC) peuvent donc générer chez les patients une perte de contrôle de la respiration générant une hyperventilation par une tachypnee ou une polypnée.
- un petit accident vasculaire ischémique qui peut avoir touché une zone particulière responsable de la tachypnee ou polypnée -> ce qui va générer une hyperventilation alvéolaire. C’est ce qu’on appelle la commande ventilatoire excessive : on a un syndrome d’hyperventilation d’origine neurologique centrale.

  • cortex, tronc cérébral: souvent polypnée d’origine neuroleptique centrale
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9
Q

Les anomalies des voies aériennes

A
  • des anomalies des voies aériennes supérieures: obstacle, un corps étranger.
  • une obstruction un peu plus basse dans les bronches: asthme, BPCO, frein respiratoire
  • une destruction ou un épaississement du parenchyme pulmonaire (emphysème pulmonaire, ou fibrose pulmonaire)
  • anomalies vasculaires: comme une embolie pulmonaire
  • pathologie du diaphragme : lié à une atteinte du nerf phrénique - on sera donc dans le cas de la polypnée car on compense la diminution du volume courant par une augmentation de la fréquence respiratoire.
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10
Q

Anomalies de la respiration

A
  • Quand on a des perturbations de la paroi thoracique
  • troubles du transport (d’oxygène) en cas d’insuffisance cardiaque ou d’anémie
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11
Q

Analyse sémiologique de la dyspnée - interrogatoire

A

L’interrogatoire va essayer de rétrécir le champ étiologique, de cibler la perturbation qui génère la difficulté respiratoire du patient.

A) données générales
- mode de vie
- facteurs d’environnement professionnel ou privé
- tabac

B) apprécier le terrain
- antécédents (pathos pulmonaires ou cardiaques)
- comorbidites
- traitements en cours

C) caractériser la dyspnée
- selon le mode de début: aiguë / chronique
- Facteurs de risque (avec ou sans facteurs de risque cardiovasculaires, thrombo-emboliques, obésité etc)
- circonstances de survenue (repos, à l’effort)
- selon le mode d’évaluation: paroxystique ou permanente

D) évaluer l’intensité : NYHA

E) recherche de signes fonctionnels associés

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12
Q

Evaluation de l’intensité de la dyspnée - NYHA

A

Classification de New York Heart Association (NYHA) qui donne 4 classes d’intensité de la dyspnée:

  • Classe I: aucune limitation des activités physiques. La dyspnée survient pour des efforts importants inhabituels. On va vivre normalement mais on va être limité pour effectuer des efforts importants.
  • Classe II: symptômes lors d’activités physiques importantes habituelles comme la marche rapide
  • Classe III: gêne lors d’efforts de la vie courante, normaux
  • Classe IV: symptômes au repos, accentués par le moindre effort, même minime

Il y a aussi 2 autres échelles :
- Echelle de Sadoul
- Echelle de Borg

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13
Q

Dyspnée - Examen Clinique - caractériser la dyspnée

A
  • Il faut déterminer la phase du cycle respiratoire concernée
  • évaluer les constantes associées (fréquence respiratoire, rythme respiratoire et intensité)
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14
Q

La dyspnée - Examen clinique - Rechercher des éléments d’orientation étiologique

A
  • Signes généraux (qui peuvent orienter une infection)
  • Symptômes associés (toux avec sang [hemotypsie], expectoration, douleurs thoraciques)
  • Examen:
    cardiovasculaire complet ++
    auscultation pulmonaire
    ORL
    Thyroïdien
    Neuromusculaire
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15
Q

Les bruits respiratoires - murmure vésiculaire

A

Normal - souffle à l’expiration

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16
Q

Les bruits respiratoires : souffle tubulaire

A

Pneumonie localisée = condensation complète d’un lobe

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17
Q

Les bruits respiratoires : râle bulleux

A

Patient tabagique, quand il respire, il mobilise des sécrétions qui sont dans ses bronches

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18
Q

Les bruits respiratoires : sibilants

A

2e râle le plus fréquent, obstruction des voies aérienne et un rétrécissement du diamètre des bronches qui donne un sifflement au temps expiratoire.

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19
Q

Les bruits respiratoires : crépitant

A

Frottement, surtout inspiratoire, oriente vers une pathologie cardiaque

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20
Q

Les bruits respiratoires : Wheezing

A

On les entend même sans le stéthoscope, on les entend partout, plutôt dans la phase expiratoire, il va faire un effort pour expirer, mise en jeu des muscles respiratoires accessoires.

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21
Q

Orientation diagnostique en fonction des bruits: quand on a un murmure vésiculaire normal

A

On va plutôt être dans une cause extra-thoracique qui va nous amener à décliner les étiologies possible comme:
- l’anémie
- les états chocs
- l’acidose métabolique

En cas de bruits normaux, on peut également être dans le cas d’une embolie pulmonaire, d’une tamponnade (pathologie cardiaque) ou d’une hypertension artérielle pulmonaire

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22
Q

Orientation diagnostique en fonction des bruits: lorsqu’on a une auscultation pulmonaire anormale avec des bruits anormaux

A
  • On a un silence auscultatoire qui peut caractériser un pneumothorax ou une crise d’asthme aigu grave
  • On a des bruits surajoutés comme des sibilants (Asthme), des crépitants (pneumonie), des ronchi (BPCO)
  • on peut avoir un frottement pleural (quand on a de l’eau dans la plèvre) et/ou diminution du murmure vésiculaire
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23
Q

Les signes de gravité d’une dyspnée aiguë

A
  • L’incapacite à parler (le silence auscultatoire)
  • La mise en jeu des muscles respiratoires accessoires
    —— tirage sus-sternal ou sus-claviculaire
    —— creusement intercostal
    —— battement des ailes du nez
    —— balancement thoraco-abdominal
    —— contracture active expiratoire abdominale
  • sur le plan général, rechercher les éléments d’hypoxemie (**cyanose, sueurs, fréquence respiratoire > 30/min, tachycardie > 120/min, signes de choc, saturation en oxygène <90% SpO2)
  • on retrouve des signes neurologiques comme l’angoisse et parfois une encéphalopathie respiratoire car le patient présente une ASTERIXIS (flapping) [=des mouvements successifs de flexion-extension des poignets et de flexion-lateralisation des doigts]
    L’asterixis est un signe d’encéphalopathie hypercapnique

IL FAUT DONC RECHERCHER
1) L’HYPOTENSION
2) LA FRÉQUENCE CARDIAQUE AUGMENTÉE
3) LA FRÉQUENCE RESPIRATOIRE DIMINUÉE
4) LA DESATURATION EN OXYGÈNE

Ce sont les 4 paramètres vitaux initiaux

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24
Q

Examens complémentaires pour la dyspnée

A

Gazométrie artérielle pour apprécier le degré d’hypoxemie, c’est-à-dire la gravité de l’insuffisance respiratoire aiguë. (Hypoxemie et hypoxie ne sont pas la même chose)
L’hypoxemie = correspond à la baisse de la pression artérielle en oxygène dans le sang, on aura alors des défauts d’échange gazeux.
(Acidose métabolique = baisse de bicarbonate, le patient se met à hyper ventiler donc alcalose respiratoire en compensation

On va également effectuer un électrocardiogramme pour rechercher des signes de troubles du rythme cardiaque, de coronaropathie et d’embolie pulmonaire.

On va faire une radio du thorax pour identifier d’éventuelles anomalies de la paroi thoracique, un pneumothorax, des anomalies pleurales, mesenchymateuses, pulmonaire ou mediastinal, identifier une cardiomegalie

Enfin, on procède à un bilan biologique pour la numer

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25
Q

Le gaz du sang peut nous donner quelles informations?

A
  • Une PaO2, qui va traduire l’hypoxemie, elle est normalement entre 100 et 70 mmHg. Quand elle est < 60 mmHg, on est dans la définition de l’insuffisance respiratoire
  • La saturation en oxygène qui est normalement entre 85 et 100%
  • La pression artérielle en CO2, la capnie qui est normalement entre 38 et 43 mmHg
  • Les bicarbonates, qui sont en équilibre avec la pression en CO2 pour réguler le pH.
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26
Q

L’équilibre acide-base

A

Est donc régulé par les poumons et les reins pour maintenir un pH de 7,4. Dans le cas d’une acidose métabolique, on a une baisse de bicarbonate. Le pH devient acide et l’organisme va venir hyper ventiler pour faire baisser la capnie, augmenter le pH et revenir à une valeur normale, car l’organisme n’est pas fait pour vivre en pH acide.

Un patient en acidose métabolique va donc générer une forte hyperventilation alvéolaire qui va provoquer une hypokaliémie, qui va venir compenser l’acidose métabolique et faire monter le pH à 7,4.

Cette dyspnee s’appelle dyspnée de Kussmaul et permet de compenser un état d’acidose métabolique qui peut être observée lors d’un état de choc ou de pathologies comme le diabète. Chez un patient atteint de diabète en manque d’insuline, on peut observer une acidose par la genèse de cétones provenant de corps cétoniques qui sera donc compensée par cette dyspnée de Kussmaul

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27
Q

D’autres examens complémentaires - orientation étiologique pour la dyspnée

A

Parmi ces examens, on retrouve un écho-doppler veineux des membres inférieurs dans le cas d’une suspicion d’une thrombose veineuse profonde et/ou d’une embolie pulmonaire. On retrouve un angioscanner thoracique et/ou une scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion si on a une suspicion d’embolie pulmonaire.

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28
Q

Orientation diagnostic devant une dyspnée aiguë - les causes les plus fréquentes

A

Les causes les plus fréquentes sont:
- l’œdème du poumon dans 30% des cas
- l’emobile pulmonaire dans 6% des cas
- la décompensation d’une pathologie pulmonaire chronique dans 60% des cas

Les causes les plus fréquentes restent: l’insuffisance cardiaque et l’œdème du poumon

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29
Q

Étiologie d’origine cardiaque - OAP

A

Œdème aigu pulmonaire
- Polypnée superficielle, souvent nocturne, brutale avec orthopnee
- Présence de crépitant bilatéraux à l’auscultation pulmonaire
- Expectoration rose saumonées

  • Opacité alvéole-interstitielle bilatérale para-hilaires (= en ailes de papillon) qui est typique d’un OAP d’origine cardiaque.
30
Q

Étiologie d’origine cardiaque - Pseudo-asthme cardiaque

A

Œdème du poumon (c’est-à-dire qu’on peut avoir des crépitant mais associés avec des sibilants respiratoires), on a un œdème paroxystique notamment chez un patient avec un cœur fragile, on va avoir un remplissage d’eau dans les poumons.
- considéré comme un équivalent d’OAP
- orthopnee, bradypnee expiratoire
- présence de sibilant +/- crépitant à l’auscultation pulmonaire

31
Q

Étiologie d’origine cardiaque - Tamponnade

A

Plutôt une insuffisance cardiaque droite
- complication des péricardite chronique avec épanchement péricardique ou sinon ca survient brutalement et tout seul
- orthopnee, tachycardie
- assourdissement des bruits du coeur à l’auscultation cardiaque
- auscultation pulmonaire normal
- turgescence jugulaire
- pouls paradoxal

32
Q

Embolie pulmonaire

A

Elle est très fréquente et souvent difficile à diagnostiquer. Il y a systématiquement la recherche d’un facteur favorisant (allaitement, voyage de longue durée..)
- survenue brutale avec une douleur thoracique localisée
- dyspnée d’intensité variable en fonction du vaisseau pulmonaire atteint
— polypnée associée
— douleur basothoracique

33
Q

Radiologie - radio montrant signe de Westermarck

A

Une hyperclarté : on ne voit plus la vascularisation pulmonaire

34
Q

Radiologie - radio montrant signe de Fleischneir

A

Caractéristique d’une embolie pulmonaire proximale droite: on a une trop belle vision de l’artère pulmonaire droite, ces artères pulmonaires sont élargies.

35
Q

Radiologie - radio montrant signe de Hampton

A

C’est le plus fréquent, on y voit une opacité triangulaire à la base pleurale. Ici, on a probablement une embolie pulmonaire sus-segmentaire à la valve de l’artère pulmonaire qui va irriguer le lobe moyen droit.

Comme le lobe moyen droit n’est plus vascularisé, il va y avoir un infarctus du lobe moyen droit et cet infarctus va générer cette zone non-ventilée triangulaire.

36
Q

Radiologie - radio montrant les ateclasties en bandes

A

Traduisent des zones mal oxygénées -> debut d’infarctus de ces zones

37
Q

Électrocardiogramme - signes droits

A

Il y a des signes sur l’ECG qu’on appelle des signes droits, car l’embolie pulmonaire est un obstacle à l’éjection du ventricule droit, le ventricule droit va avoir du mal à se contracter et à éjecter le sang vers la circulation pulmonaire et le ventricule gauche.

38
Q

S1 Q3 sur l’ECG

A

Normalement, on a une onde QRS normale sur un ECG mais ici on a une onde S en D1 et une onde Q en D3, qui sont caractéristique d’une dilatation du ventricule droit, et donc c’est ce que l’on appelle l’effet S1 Q3 de l’embolie pulmonaire, c’est un RETENTISSEMENT.

39
Q

ondes T négatives sur l’ECG

A

Sont dans les irrigations précordiales (les irrigations précordiales droites et gauches sont V1, V2, V3, V4, V5, V6 sur l’ECG), et l’embolie pulmonaire va être responsable de signes ischémiques indirectes sur les dérivations droites, V1, V2 et V3 avec des ondes T négatives.

40
Q

Bloc de branche droit

A

À savoir, un élargissement du complexe QRS dans les dérivations précordiales droites.

41
Q

Les anomalies ECG peuvent orienter le diagnostic vers quoi?

A

En faveur d’une Insuffisance Ventriculaire Gauche (IVG) ou vers une cause pulmonaire

42
Q

Anomalies ECG en cas d’IVG

A
  • tachycardie sinusale
  • déviation axiale gauche
  • hypertrophie auriculaire gauche
  • HVG systolique ou diastolique
  • BBG complet ou incomplet
  • Sus ou sous-décalage de ST
  • Ondes T < 0 en précordiale gauche
  • Troubles du rythme supra ventriculaire et ventriculaire
43
Q

Anomalies ECG en cas de dyspnée de cause pulmonaire

A
  • Tachycardie sinusale
  • Déviation axiale droite (S1Q3)
  • Hypertrophie auriculaire droite
  • HVD systolique ou diastolique
  • BBD complet ou incomplet
  • Ondes T < 0 en précordiales droites
  • Troubles du rythme auriculaire
44
Q

Présence ou non d’anomalies inspiratoires - ECG

A

S’il y a des anomalies inspiratoires, ce sont souvent les voies aériennes supérieures qui sont touchées par inhalation de corps étrangers (chez les enfants), d’œdèmes de Quincke (dans des cas d’allergies) ou de laryngites (Chez les enfants)

45
Q

Présence ou non d’anomalies expiratoires

A

Si on en retrouve on va être dans le cas de pathologies asthmatiques, des pathologies bronchitiques chroniques obstructives post-tabagiques (BPCO), ou un OAP dans certains situations

46
Q

S’il n’y a aucun trouble respiratoire associé - ECG

A

L’orientation étiologique s’effectue plutôt vers une pneumopathie infectieuse (dans le cas de syndrome infectieux et douleur thoracique), vers la recherche de crépitants comme dans l’OAP, on a une auscultation qui peut être normale comme dans une embolie pulmonaire et vers un pneumothorax qui va être responsable du silence auscultatoire

47
Q

Dyspnée métabolique - Dyspnée de Kussmaul

A

Qui se rencontre dans les états d’acidose métabolique (rénale ou diabétique) où il existe une diminution du taux des bicarbonates. Cette dyspnée va générer:
- une hyperventilation alvéolaire pour compenser l’acidose métabolique grace à une alcalose respiratoire.

Dans cette pathologie, on a une respiration pathologique particulière:
- lente
- régulière
- profonde avec une pause en fin d’inspiration et en fin d’expiration

48
Q

Dyspnée métabolique - Dyspnee de Cheynes-Stoke

A
  • Une respiration cyclique, avec mouvements respiratoires dont l’amplitude et la fréquence augmentent progressivement, puis décroissent jusqu’à une pause respiratoire avant de recommencer.

Elle se rencontre classiquement au cours de l’acidose urémique et de certains comas neurologiques.

49
Q

Orientation diagnostique devant une dyspnée CHRONIQUE

A

Les pathologies de dyspnées chroniques sont moins graves avec des évolutions plus insidieuses que les dyspnées aiguës, mais on adopte le même raisonnement devant les deux. Toutes les causes de dyspnée aiguë peuvent initialement évoluer de manière chronique subaiguë.

50
Q

Principales causes d’une dyspnée chronique

A

Sont d’origine cardiaque ou pulmonaire
- on retrouve toutes les insuffisances cardiaque (Cardiopathies valvulaires/ ischémiques/ rythmiques, cardiomyopathie dilatée primitive ou toxique, insuffisance cardiaque diastolique)
- la péricardite constrictive
- et toutes les causes d’insuffisance respiratoire chronique (BPCO, insuffisance respiratoire chronique restrictive)

51
Q

L’orientation diagnostique d’une dyspnée chronique se fait selon 3 critères observables lors de l’examen du patient - lesquels?

A

BRUITS SIBILANTS
BRUITS CRÉPITANTS
AUSCULTATION NORMALE

52
Q

L’orientation diagnostique d’une dyspnée chronique avec des bruits sibilants

A

On aura alors une dyspnée expiratoire asthmatiformes (chez les sujets jeune, atopique, avec de la variabilité et une toux nocturne), une BPCO ou une insuffisance cardiaque gauche

53
Q

L’orientation diagnostique d’une dyspnée chronique avec des bruits crépitants

A

On retrouve alors une fois encore l’insuffisance cardiaque gauche ou une pneumopathie interstitielle diffuse (si toux sèche, maladie systémique)

54
Q

L’orientation diagnostique d’une dyspnée chronique avec des auscultation normale

A

Le diagnostic sera en faveur d’un syndrome d’hyperventilation à la suite de petits accidents ischémiques cérébraux au niveau des systèmes qui régulent la respiration (examen clinique normal, hyperventilation non liée à l’effort, vertiges, paresthésies), d’une maladie pariétale (de type obésité, scoliose…), d’une maladie neuromusculaire, d’une embolie pulmonaire ou d’une maladie vasculaire pulmonaire.

55
Q

Dyspnée- conclusion - généralités

A
  • La dyspnée est qqch de subjectif, sensation d’inconfort, de gêne ou de difficultés respiratoires
  • caractériser le caractère aigu ou chronique
  • caractériser le temps inspiratoire ou expiratoire
  • rechercher les signes de gravité
  • les causes les plus fréquentes sont l’OAP et l’EP
56
Q

Perte de connaissance

A

L’abolition transitoire de la vie de relation , qui peut être d’origine ischémique, neurologique ou métabolique

57
Q

Syncope - définition

A

Perte de connaissance breve, qui est due à une hypoperfusion cérébrale globale (>50% du nid vasculaire cérébrale atteinte, de façon brutale) transitoire

  • elle est caractérisée par:
  • début rapide
  • durée brève (de < 3 min)
  • surtout un retour à un état de conscience spontanée et complet, normal sans déficit

Dans une syncope typique, on tombe en perdant connaissance, ca va durer moins de 3 minutes et on va se réveiller normalement.

58
Q

Lipothymie

A

Contrairement à la syncope, c’est une sensation brève et reversible de malaise avec perte de connaissance imminente (mais pas total comme avec la syncope).

Elle est précédée de prodromes (sueurs, pâleur, vertige, brouillard visuel, bourdonnement dans les oreilles, douleur abdominale), c’est-a-dire de signes qui font que le patient a l’impression de “partir”, on sent qu’il va perdre connaissance.

La forme la plus classique est l’hypoglycémie

59
Q

Comment peut-on différencier une lipothymie d’une syncope?

A

La lipothymie a les memes significations pathologiques et étiologiques que la syncope, elle se différencie par la présence ou non de prodromes et la sensation de malaise. Ce n’est pas une perte de connaissance brutale, mais elle a la même valeur étiologique que la syncope, elle est également due à une baisse de débit cardiaque qui peut être favorisé par différents éléments qui peuvent être d’origine cardiaque ou métabolique (hypoglycémie, stupéfiants…)

60
Q

La syncope - la perte de connaissance

A

La syncope est brève, elle dure moins de 3 minutes
- elle est complète donc c’est une perte de connaissance totale, le patient n’est plus conscient du tout.
- Elle est soit associée à une chute brutale soit à un affaissement progressif car en général,il n’y a pas de mouvements anormaux (ni morsure de langue, ni perte d’urines).
- c’est un point important car le principal diagnostique différentiel de la syncope c’est la crise d’épilepsie.

La perte de connaissance lors d’une syncope est brève et la reprise de conscience est rapide, totale et sans obnubilation. Elle survient le plus souvent en position debout et n’est pas toujours bénigne, c’est souvent un signe d’alerte et elle peut être associée à un risque de mort subite si elle a une origine cardiaque importante sous-jacente, notamment un trouble de conduction auriculo-ventriculaire qui, dans ce cas, porte le nom “Syncope d’Adam Stokes

61
Q

Physiopathologie de la syncope

A

La syncope est due à une hypoperfusion cérébrale transitoire due à:
- une chute du débit cardiaque brutale.
[Cette chute peut être causée par une pause cardiaque, un trouble du rythme cardiaque rapide ou une **obstruction mécanique **]

Une chute brutale des résistances artérielles par vasodilatation comme l’hypotension orthostatique, qui a lieu lorsqu’on se lève d’une position allongée ou debout de façon brutale et que notre système d’autoregulation n’a pas entraîné de vasoconstriction. Le sang va alors être majoritairement dans les jambes et ne va pas aller vers le cerveau donc on aura une HYPOPERFUSION CÉRÉBRALE TRANSITOIRE.

Une autre cause étiologique possible est l’augmentation des résistances cérébro-vasculaires, encore une fois dans des situations d’**hypertension artérielle maligne brutale et très sévère* avec des pressions artérielles systoliques > 220 mmHg qui peuvent générer ces vasoconstrictions et cette hypoperfusion cérébrale.

62
Q

Les étiologies de la syncope - les formes cliniques : syncopes prolongées

A

C’est-à-dire une durée supérieure à 3 minutes

63
Q

Les étiologies de la syncope - les formes cliniques : syncopes récidivantes

A

C’est-à-dire survenir juste après une syncope précédente. C’est souvent un signe d’alerte et ça peut aller jusqu’à l’état de mal syncopal, qui est généralement lié à un trouble conductif cardiaque sévère et persistant causant des pauses cardiaques à répétitions: l’urgence est de traiter ces pauses cardiaques à l’aide des médicaments qui vont entraîner un rythme cardiaque normal

64
Q

Importance de l’interrogatoire (syncope)

A

Il faut noter l’importance de l’interrogatoire, même si très souvent le malade n’a pas souvenirs de sa syncope, donc il est important de ne pas oublier de questionner le patient sur ses antécédents, et questionner son entourage pour identifier d’éventuels mouvements anormaux et orienter le diagnostic. On fait également un examen clinique.

La première chose à faire suite à la prise en charge du patient et l’examen clinique, c’est l’ECG car la principale étiologie causant des syncopes est le trouble de la conduction cardiaque.

Tout ca permet d’affirmer la syncope et d’éliminer un diagnostic différentiel

65
Q

Dyspnée métabolique - la syncope réflexe ou vasovagale

A

C’est la plus banale, elle n’est pas grave une fois le diagnostic fait, il faudra juste trouver l’élément déclencheur. Elle a lieu dans des situations particulières comme lorsque le patient tousse, lors des mictions… etc

Ce sont des syncopes situationnelles dites réflexes, qui sont souvent banales d’un point de vue thérapeutique mais qu’il faut caractériser.

66
Q

Dyspnée métabolique - syncope d’hypotension orthostatique (dysautonomie)

A

Le patient est assis et se relève et se retrouve dans une situation de perte de connaissance brutale par défaut d’autorégulation du système vasculaire. L’hypotension orthostatique a une définition très caractérisée: on prend la pression artérielle du patient au repos, puis on lui demande de se lever et on reprend la PA 1 min, 3 min et 5 min après et on observe ou non une variation de la tension.

Si la pression artérielle systolique chute de plus de 20mmHg par rapport à la position allongée ou la pression artérielle diastolique baise de plus de 10mmHg, on rentre dans le cas d’une hypotension orthostatique.

(On peut aussi avoir des syncopes orthostatiques d’origine médicamenteuse ou alcoolique, à cause d’hypovolemie/déshydratation ou en post-prandial).

67
Q

Dyspnée métabolique - la syncope de cause cardiaque

A

C’est la plus grave, c’est celle qu’il faut éliminer ou traiter. Ce sont essentiellement des causes rythmiques (arythmies cardiaques), mais on peut retrouver des causes ischémiques ou valvulaires avec un catalogue d’étiologies possibles

68
Q

Diagnostique différentiel de la syncope - SANS PERTE DE CONNAISSANCE

A

On n’entre pas dans le cadre de la syncope:

  • On peut retrouver la chute classique
  • on peut également trouver la cataplexie = chute sans perte de connaissance, symptôme majeur le narcolepsie et qui correspond à la perte brusque du tonus musculaire, sans trouble de conscience et qui est souvent déclenchée par une émotion.
  • de façon un peu similaire, mais hors du contexte narcoleptique, on retrouve les drop-attacks qui sont plutôt d’origines neurologiques, ce sont des accidents ischémiques transitoire qui vont toucher le tronc cérébral qui peuvent provoquer une chute brutale du tonus musculaire de façon transitoire sans perte de connaissance
69
Q

Diagnostique différentiel de la syncope - AVEC UNE PERTE DE CONSCIENCE

A

Parmi les causes neurologiques, on a l’épilepsie qui est une perte de connaissance plus longue, associée dans la majorité des cas avec la morsure de langue et perte d’urine. Pour la reprise de conscience, ell see fait de façon progressive, jusqu’à qq dizaines de minutes et avec un ECG normal.

Les accidents ischémiques transitoires du tronc cérébral font également partie des diagnostiques, et en fonction de la zone peuvent entraîner une perte de connaissance associée la perte du tonus musculaire.

Parmi les causes métaboliques on retrouve :
- l’alcoolisme aigu
- l’usage des stupéfiants
- l’hypoglycémie
- l’hypocalcémie
- l’intoxication au monoxyde de carbone

70
Q

Perte de connaissance - Interrogatoire: Questions

A

Retrouver la cause de la syncope par un interrogatoire précis, des examens cliniques et paracliniques

  • Read p.23-26 of the Ronéo !!!!!!
71
Q

Perte de connaissance - Interrogatoire: Anomalies de l’ECG

A

Suite d’un ECG, on peut determiner s’il y a un risque de récidive.