Unité 03 Le déontologisme Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux?

Pour un philosophe déontologiste, nos actions sont bonnes si elles se conforment à un certain nombre de devoirs.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définion

Le déontologisme

A

Morale fondée sur les devoirs où les choix d’actions sont régulés par un ensemble de devoirs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quiz

Le déontologisme respect les…

A

Devoirs moraux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Déontologisme

Devoir positif

A

Devoir forçant un individu à accomplir
un acte. Par exemple: dire la vérité.

Un devoir positif est une obligation pour un agent de commettre une action. Par exemple, dire la vérité est un devoir positif. Un devoir positif est souvent plus fort qu’un devoir négatif. Par exemple, on peut ne pas mentir sans dire la vérité. Par exemple, le témoin d’un crime qui décide de se taire ne ment pas, mais il ne dit pas la vérité pour autant. Même si les deux devoirs expriment le même contenu en apparence, la formulation positive exprime souvent une demande plus grande. À titre de second exemple, ce n’est pas parce que j’interdis le meurtre que je dois tout faire pour promouvoir la vie. Dans cet exemple, si je n’exprime rien sur ce qu’il est possible de faire, je me prononce sur ce qu’il est impossible de faire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Déontologisme

Devoir négatif

A

Devoir forçant un individu à ne pas
accomplir un acte. Par exemple: ne pas mentir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Contrainte absolue

A

Les contraintes absolues sont des contraintes qu’il serait moralement inadmissible de ne pas respecter. Un impératif comme « tu ne dois pas tuer » est une contrainte absolue.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Contrainte
non-absolue

A

Les contraintes non absolues sont des contraintes dont le respect est conditionnel à certains facteurs.
Par exemple, respecter une promesse est une contrainte non absolue. Un agent doit respecter les promesses qu’il fait, bien qu’une personne n’est pas toujours obligée de promettre quoi que ce soit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Le devoir fondamental.

A

Le devoir fondamental est une devoir positif et une contraine absolue.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

L’éthique du devoir de Kant

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Kant

La métaphysique

A
  • Chez Kant, la métaphysique consiste en l’inventaire de tout ce que nous possédons par la raison pure.
  • La métaphysique est une science rationnelle.
  • Pour Kant, la métaphysique veut découvrir des choses hors de l’expérience, au-delà de l’expérience.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Le Canon de la Raison Pure.

A

Kant y affirme que la raison n’est pas seulement un pouvoir de connaître, mais aussi un pouvoir pratique.

En d’autres termes, la raison propose des règles concernant nos actions.

L’ordre pratique est, pour Kant, l’ordre des lois morales.

Les lois morales prescrivent ce que je dois faire, prescrivent un agir.

Pour Kant, il s’agit d’un principe qui m’incite à agir en fonction d’une loi universelle.

Cette loi serait universelle parce qu’elle lie tous les êtres raisonnables, et ne se limiterait pas à des considérations pragmatiques qui concerneraient seulement le bien-être particulier.

Agir selon ce principe, selon Kant, c’est faire son devoir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Le projet Kantien

Le déontologisme chez Kant

A
  • Une morale fondée sur le principe des devoirs.
  • Une morale fondée sur la raison
  • Ces devoirs guident les modalités de nos actions.
  • Chez Kant, nos devoirs, même s’ils font l’objet de la réflexion morale, ne sont pas pensées comme des entités abstraites.
  • Nos devoirs sont plutôt pensés comme une réflexion au service de l’action. Cette réflexion nous permet d’opérer des choix face aux différentes options qui se présentent à nous.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Projet Kantien

L’agent autonome

A

Il procède à l’usage de sa raison sans se soumettre à une autorité extérieure. Parce qu’il est autonome, l’individu pose les règles et les fins qu’il doit respecter. L’existence et le respect de l’autonomie chez Kant sont donc essentiels, puisque sans une préservation adéquate de l’autonomie des agents, l’idée même de moralité n’a plus de sens.

Lorsque nous disons qu’une personne est autonome, nous disons qu’elle est capable de raison, d’une forme de pouvoir sur elle-même, d’exercice d’un pouvoir sur elle-même, en relation à sa raison. La primauté de l’autonomie nous permet de nuancer l’approche kantienne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Comment un agent autonome accepte les règles morales?

A

Lorsque nous acceptons des règles morales, nous les acceptons d’abord face à nous-mêmes en tant qu’êtres raisonnables et autonomes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qui peut être un agent autonome?

A

Si nous parlons de raison, alors il semble qu’une personne adulte peut recevoir de bon droit ce statut de personne autonome, alors que le fœtus ou l’enfant sur le point de naître n’y aurait pas droit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

L’autorité de la raison

A

Une dimension centrale de la philosophie kantienne. Je suis capable d’expliquer et de justifier par la raison que le mensonge ou le meurtre sont des abominations. Lorsque je m’écarte de ces principes, je m’écarte de ce qui fait de moi une personne rationnelle. Pour Kant, une personne qui n’agit pas de manière morale n’agit pas de manière intelligente, puisque cette personne s’écarte des règles de la raison.

17
Q

Sur quoi Kant base t’il la morale universelle?

A

Sur l’autorité de la raison et l’autonomie des agents

18
Q

La notion d’impératif catégorique.

A

Un impératif catégorique est une contrainte absolue, une règle qu’il serait moralement inadmissible de ne pas respecter, et que l’on déduit à partir des règles de la raison.

19
Q

Test de l’universatilité de Kant.

A

Qu’est ce qui se produirait dans l’univers se comportait d’une certaine manière? Si ce comportement entraîne la disparition de l’humanité ou des contradictions, ce comportement échoue le test d’universalisation.

20
Q

Kant: Le devoir face à nous-mêmes et face aux autres.

Selon Kant envers qui le devoir est t’il en premier?

A

Chez Kant, le devoir est d’abord envers nous-mêmes. Les règles morales que nous respectons ou violons le sont à notre endroit.

Kant ne se limite pas aux obligations de statut (par exemple, les obligations à titre de détenteur d’une fonction particulière), ou en relation aux autres (par exemple, le fait d’être engagé dans un contrat avec une autre personne). C’est face à sa propre pensée, sa propre conscience, qu’il commet un tort.

21
Q

Kant: Le devoir face à nous-mêmes et face aux autres.

Vrai ou Faux? Le devoir est seulement envers nous-mêmes.

A

Faux.

En découvrant les règles de la raison, nous découvrons des règles qui s’appliquent à l’ensemble de l’humanité. La prise de conscience des obligations à l’égard de moi-même et, de fait, une prise de responsabilité face à l’humanité en général.

22
Q
A

Pour Kant, ce qui compte, ce n’est pas la crainte d’une réprobation possible, ou encore la crainte de conséquences désastreuses pour l’avenir. Si je me refuse à mentir, c’est précisément parce que je suis sincère par rapport à mes obligations morales. La règle morale première est celle de l’obligation que j’ai à l’égard de la vérité, y compris la vérité morale. Inversement, lorsque je ne respecte pas cette règle morale, je me trouve dans une forme d’amplification morale, puisque je suis coupable face aux autres, mais aussi face à ma propre conscience.

23
Q
A

l’idée de respect de règles précises, et le statut très important de la rationalité, sont au cœur du déontologisme

24
Q
A
  • Le déontologisme aujourd’hui insiste sur la queston de l’autonomie de l’agent.
  • Une personne autonome est une personne capable de raison.
  • Elle est capable d’une forme de pouvoir sur elle même en relation à sa raison. Ex: Avortement
25
Q

L’action pratique de l’agent

A

Les agents sont ceux qui possèdent un pouvoir de choisir dont ils peuvent faire d’innombrables usages. Et les agents exercent leur pouvoir de choisir en adoptant telle ou telle détermination de la volonté.

Ce faisant, ils adoptent librement un principe pratique (règle, loi ou précepte) dont ils font leur maxime [16].

Ces maximes indiquent, à un niveau assez général, les moyens mis en œuvre par les agents pour conduire leur vie : je fais ma maxime de construire un moulin , d’épargner en prévision de ma vieillesse , de détourner des fonds , de venger une offense , de tromper un client crédule , de poursuivre mon intérêt particulier ou de ne pas faire de fausses promesses.

Cet échantillon bigarré comprend des maximes que Kant tient pour moralement valables, d’autres qu’il estime moralement inacceptables, et certaines qu’il juge simplement facultatives ou, au mieux, affaire de prudence. »

26
Q

Les déterminations de la volonté chez Kant

A

Il s’agit de chercher, de choisir, d’adopter ou de vouloir un principe donné (loi, règle, précepte).

27
Q

La différence entre choix autonome et choix hétéronome

A

Renvoie à une différence entre le type de principes adoptés comme déterminations de la volonté.

Dans les deux cas, il s’agit de chercher, de choisir, d’adopter ou de vouloir un principe donné (loi, règle, précepte), et donc d’adopter une détermination de la volonté

28
Q

Les agents hétéronomes

A

Le choix hétéronome est un choix

Peuvent se rapporter aux dogmes d’une Eglise, aux décrets des gouvernants, à l’inclination immédiate ou à la volonté de la majorité. Le point commun à tous ces exemples : celui qui choisit de manière hétéronome accomplit un geste en partie arbitraire, et de ce fait irraisonné, pour déterminer sa volonté.

Un principe choisi de manière hétéronome est « justifié » si l’on accorde autorité à telle ou telle chose, sans que le statut de ce principe puisse être étayé par des raisons, même incomplètes.

Toute raison d’agir selon de tels principes reflète une assertion arbitraire, et les raisons d’agir hétéronomes s’en trouvent conditionnées.

Il en résulte qu’une volonté hétéronome n’est jamais pleinement raisonnée. Elle dépend toujours de l’octroi arbitraire d’autorité à telle ou telle chose — à un désir ou un dogme, aux décrets d’une Eglise ou d’un Etat. »

29
Q
A

les principes moralement importants ne doivent pas seulement être de forme légale, mais aussi universels dans leur portée.

30
Q

Est ce que les principes hétéronomes peuvent être être des principes universels?

A

les principes moralement importants ne doivent pas seulement être de forme légale, mais aussi universels dans leur portée.

Les principes hétéronomes tiennent pour arbitrairement acquis certains désirs, convictions ou intérêts, ou certaines institutions et cultures, ils sont absolument incapables d’être des principes.

Au contraire, les principes de forme légale capable d’être des principes pour tous —ayant une portée universelle — constituent des principes autonomes au sens

31
Q

Est ce que l’autonomie Kantienne désigne l’indépendance des personnes?

A

L’autonomie kantienne ne désigne pas l’indépendance des personnes même si, bien sûr, Kant soutient que les personnes sont indépendantes à un certain degré puisqu’elles ont un pouvoir de choisir.

Avec l’autonomie kantienne, il s’agit plutôt d’adopter des principes de forme légale indépendants de postulats extérieurs qui ne peuvent valoir que pour certains agents et non pour tous.

« législation qui n’ait à présupposer qu’elle-même », ou dans des références ramassées à la notion de « législation propre » ou « législation non dérivative ». Les principes qui obéissent à ces critères n’ont pas seulement forme de lois : ils valent « sans conditions contingentes et subjectives qui distinguent un être rationnel d’un autre ». En droit, ces principes valent pour tous, et pas seulement pour ceux qui admettent sans critique l’autorité d’un désir, d’un dogme particulier ou d’institutions locales existantes qui peuvent au mieux converger selon des principes hétéronomes. »

il existe des principes d’action qui ne dérivent pas d’autorités supposées et arbitraires, et que ce sont ces principes-là qui importent moralement. »

L’autonomie kantienne s’exprime par l’adoption de principes (volontés, raisonnements) qui sont à la fois de structure ou de forme légales et qui ne dérivent pas cette légalité d’assertions arbitraires accessibles à certains mais pas à d’autres.

32
Q
A

L’autonomie est au centre du déontologisme. Tant chez Kant que chez les auteurs déontologistes contemporains, l’autonomie des agents comme de la raison est un élément incontournable de cette méthode morale. Accepter la raison, c’est refuser l’autorité d’un dogme, pour plutôt rechercher la connaissance de manière autonome. L’autonomie de l’agent est donc intimement liée à l’usage de la raison par l’agent.

33
Q

Pour un déontologiste, une action est permise si et seulement si elle respecte un certain nombre de consignes

A

(par exemple, si elle respecte l’autonomie des individus, si elle n’implique aucune violation de droits fondamentaux, etc.). Ces consignes peuvent être exprimées comme des contraintes absolues, des contraintes conditionnelles, des exigences positives et des exigences négatives.