Unité 02 Le conséquentialisme et ses différentes modalités Flashcards

1
Q

Le conséquentialisme
se décline en 3 catégories:

A
  • Eudémonisme
  • Le conséquentialisme de l’acte
  • Le conséquentialisme de la règle
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2
Q

Qu’est ce que L’eudémonisme?

A

L’eudémonisme est dérivé du grec eudaimonia [εὐδαιμονία], qui se traduit par « bonheur ».

L’eudémonisme est donc l’approche conséquentialiste qui pose le bonheur comme la fin ultime de l’action humaine.

Dans cette approche, le but ultime, la finalité de tout être humain est d’atteindre le bonheur.

Dans une approche eudémoniste, la « meilleure conséquence » serait celle qui « mène le mieux au bonheur ».

Maximiser le bonheur des personnes, réduire l’éventualité qu’il y ait de la souffrance.

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3
Q

Qu’est ce que le conséquentialisme de l’acte?

A

Le conséquentialisme de l’acte s’intéresse aux actions particulières et les évalue en fonction des conséquences positives qu’elles génèrent.

Dans cette optique, une action est moralement bonne si elle produit davantage de bien qu’une autre action.

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4
Q

Qu’est ce que le conséquentialisme de la règle?

A

S’intéresse aux règles générales et évalue ces règles en fonction des conséquences positives qu’elles génèrent. Dans cette optique, une action est bonne si elle est conforme à une règle bonne. La valeur normative d’une règle est déterminée par sa tendance à produire le plus grand bien par rapport à une autre règle.

L’ensemble des effet est préconisé par le conséquentialisme de la règle.

Le respect commun des principes permet d’avoir les meilleures conséquences possibles.

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5
Q

Quelle forme peut prendre l’eudémonisme?

A

L’utilitarisme

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6
Q

Qu’est que l’utilitarisme?

A

L’utilitarisme de Mill est une œuvre incontournable de l’éthique conséquentialiste. A comme principal objectif de mieux comprendre les fondements de la morale et:

  • La recherche des fondements de la morale;
  • La recherche d’un critère de démarcation entre ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire;
  • Il s’agit d’un critère normatif

L’objectif de Mill n’est pas seulement de dire a posteriori ce qui est bien et mal, mais de pouvoir l’expliquer et donc de pouvoir utiliser ce même critère avant d’accomplir une action donnée.

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7
Q

Quel est l’objectif de l’eudémonisme

A

Le bonheur

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8
Q

Comment se mesure le conséquentialisme?

A

Par le bonheur

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9
Q

Qu’est ce que tend à maximer le conséquentialisme?

A

Le bonheur, l’utilitlié et le plaisir

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10
Q

Quelle est la définition de la conséquence?

A

Le concept de conséquence fait référence aux répercussions, aux effets possibles d’une action ou d’un choix.

Les « meilleures conséquences » peuvent signifier : « ce qui produit le plus d’utilité », « ce qui est le plus près possible de la perfection », « ce qui produit le plus grand bien pour le plus grand nombre », etc.

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11
Q

L’utilité

A

L’utilité est une mesure de ce qui augmente le bien-être, la satisfaction ou ce qui répond aux besoins des individus.

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12
Q

Le plaisir

A

Le plaisir est une composante de l’utilité. Dans la logique utilitariste, toutes choses étant égales par ailleurs, l’utilité des objets se mesure notamment en fonction du plaisir obtenu grâce à ces objets.

Ainsi, entre deux objets, un adepte de l’utilitarisme choisira l’objet qui tend à maximiser le plaisir, ou à minimiser le déplaisir.

Le plaisir est un sentiment agréable recherché. S’il existe des plaisirs du corps, on peut aussi imaginer de nombreux plaisirs intellectuels. Il s’agit donc d’une notion nuancée qui permet de rendre compte d’une foule de réalités.

Au contraire du plaisir, on trouve la douleur. La douleur est un sentiment désagréable que l’on cherche à éviter.

ATTENTION : Le plaisir est une composante parmi d’autres de l’utilité. Il ne faudrait surtout pas réduire l’utilitarisme à une théorie des plaisirs !

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13
Q

La maximisation

A

La maximisation est le fait de porter un facteur ou un objet à son maximum, au point où son impact est plus fort ou le plus marqué.

C’est une notion à la fois quantitative et qualitative.

En d’autres termes, si on imagine aisément la maximisation via l’augmentation d’une quantité (par exemple, être payé deux fois plus cher pour le même travail est une maximisation quantitative du salaire), on peut aussi maximiser qualitativement ou une action ou un objet (par exemple, obtenir un emploi plus intéressant ou plus stimulant est une maximisation qualitative de l’emploi).

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14
Q

Principes premiers (aussi nommés « principes fondamentaux »)

A

La recherche de l’utilité ou du bonheur. Pourquoi est-ce un principe premier ?
Parce que les principes premiers sont liés à la valeur intrinsèque des choses (lorsque X est bon en lui-même).

Les principes premiers établissent ce qu’on recherche intrinsèquement. Nous recherchons le bonheur pour lui-même et non pour autre chose. On ne peut expliquer autrement pourquoi nous recherchons le bonheur. C’est pourquoi la recherche du bonheur est un principe premier.

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15
Q

Le principe d’utilité.

A

Le principe d’utilité et le calcul des plaisirs et des peines. L’utilité est la qualité ou la propriété d’un acte, qu’il soit celui d’une personne, d’une collectivité ou d’une loi, d’augmenter le bonheur, c’est-à-dire d’écarter les douleurs et d’accroître les plaisirs.

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16
Q

Principes secondaires

A

Ces principes établiront ce que nous recherchons à d’autres fins.

Par exemple, supposons que je recherche une pomme. Plus précisément, supposons que je veuille une pomme parce que manger une pomme me fait plaisir. Ou encore, je veux manger une pomme parce que cela me garde en santé. La pomme est un instrument pour augmenter mon plaisir ou rester en santé.

Donc, nous avons ici affaire à un principe secondaire ou instrumental. Je ne recherche pas la pomme pour elle-même, mais plutôt à d’autres fins.

17
Q

La dignité humaine, sous l’angle des plaisirs supérieurs et inférieurs;

A

Un plaisir est valable en vue d’atteindre le bonheur s’il est digne de la vie humaine. Cela ne signifie pas que tous les plaisirs sont valables pour atteindre le bonheur. Il n’y a pas de faute morale à rechercher le plaisir si celui-ci est digne de la vie humaine. Ainsi, du point de vue normatif, tous les plaisirs ne sont pas égaux.

La dignité humaine est essentielle chez Mill. Peu d’êtres humains accepteraient d’être transformés en animaux sous prétexte d’augmenter leur plaisir. Entre deux individus, celui qui est le plus heureux n’est pas nécessairement celui qui est le plus satisfait. On peut, par exemple, n’avoir que des désirs indignes et ne pas rechercher le bonheur. Dans cette situation, une personne peut être satisfaite (dans le cas où elle réalise ses désirs indignes) sans être heureuse (dans le cas où elle n’atteint pas véritablement le bonheur).

Mill introduit donc une distinction importante entre satisfaction et bonheur. L’imbécile, proche de l’animal, peut être facilement satisfait dans la mesure où il ne recherche pas le bonheur. Concevoir le plaisir comme indigne est, en réalité, avoir une conception méprisante de la nature humaine.

18
Q

Utilitarisme de Mills

Nous savons déjà que, chez Mill, l’utilité est ce qui maximise le bonheur. Or, devons-nous penser à notre bonheur comme agent isolé, ou plutôt au bonheur de l’ensemble des individus?

A

L’utilitarisme ne valorise donc pas le sacrifice individuel, mais cela ne signifie pas de tomber dans l’égoïsme : si l’altruisme n’est pas une fin en soi, l’égoïsme n’est pas non plus valorisé par l’utilitarisme. L’important est de favoriser le plus grand bonheur pour le plus grand nombre, non d’être égoïste ou altruiste.

En définitive, ce qui compte, c’est le plus grand bonheur pour le plus grand nombre.

Le plus grand bonheur de l’agent isolé n’est donc pas à rechercher dans l’absolu, tout comme le sacrifice de l’individu n’est pas à rechercher dans l’absolu, puisque c’est le bonheur de l’ensemble des individus ou du plus grand nombre possible qui prime.

Je suis égoïste ou je me sacrifie si cela mène au bonheur du plus grand nombre.

La logique de Mill est bien claire : si je cherche le plus grand bonheur, je cherche nécessairement celui du plus grand nombre. Or, si je cherche le plus grand bonheur, celui-ci vaut en lui-même, pas seulement en fonction de la satisfaction de mes intérêts. Je cherche donc nécessairement celui du plus grand nombre. Ainsi, le bonheur est un principe moral valable pour tous.

19
Q

L’objection selon laquelle l’utilitarisme et son caractère désintéressé sont trop exigeants pour l’humanité;

A

L’utilitarisme n’est pas trop exigeant, car il ne faut pas confondre motivations et intentions (règles d’actions et motifs de l’action).

  • Le motif, c’est-à-dire le sentiment qui le fait agir ainsi.
  • L’intention, c’est-à-dire de ce que l’agent veut faire.

Rien ne me force à être motivé par l’utilitarisme, pourvu que, dans mes intentions et mes actions, je respecte les règles de maximisation de l’utilité et du bonheur pour le plus grand nombre.

Pour Mill, bon nombre de nos actions qui sont faites pour nous-mêmes ou pour nos proches correspondent à l’utilité générale.

Seules celles qui seraient faites pour nous-mêmes ou pour nos proches CONTRE l’intérêt des autres devraient poser problème. Ainsi, l’utilitarisme n’est pas aussi exigeant qu’on l’affirme, puisque c’est dans bien peu de situations que nous devons avoir recours à cette méthode morale.

L’objectif des utilitaristes est de pouvoir recourir à une méthode morale conséquentialiste dans des situations où le bonheur des autres s’oppose à notre bonheur personnel, où l’utilité publique s’oppose à nos intérêts propres.

Au quotidien, nous appliquons « naturellement » la théorie utilitariste (par exemple : prendre le chemin le plus court pour nous rendre quelque part, gérer un budget en fonction de nos besoins, etc.). La théorie utilitariste devient pertinente et « contraignante » lorsque nos intérêts personnels s’opposent aux intérêts généraux.

20
Q

L’objection selon laquelle l’utilitarisme rend les hommes froids et peu compatissants.

A

Mill amorce le paragraphe en affirmant que ce sont les « mêmes considérations » qui répondent à la critique formulée. L’auteur fait ici référence à sa réponse d’une précédente critique, en l’occurrence que l’utilitarisme est trop exigeant. En effet, pour Mill, nous pouvons très bien concevoir qu’en dehors des règles morales, d’autres choses nous intéressent. En outre, on ne peut pas estimer la valeur morale d’une théorie en fonction du caractère particulier d’un agent. Mill reprend ici l’idée formulée au point précédent selon laquelle rien ne me force à être motivé par l’utilitarisme, pourvu que, dans mes intentions et mes actions, je respecte les règles proposées.

Ce n’est pas l’agent qui fait d’une action donnée une bonne action. C’est plutôt le sens de cette action qui détermine sa valeur normative. En outre, on peut supposer des actions bonnes commises par des hommes méchants, et des actions mauvaises commises par des hommes bons. Il n’y a donc pas nécessairement de lien entre le caractère moral de l’agent (un homme bon ou un homme méchant) et le caractère moral de son action (une action bonne ou mauvaise).

21
Q

Le critère d’impartialité

A

Que signifie le critère d’impartialité ? Dans la perspective utilitariste, le plaisir des autres vaut autant que mon propre plaisir.

Or, intuitivement, on pourrait penser que j’ai plus de raisons de mener mes propres projets de vie plutôt que d’aider les autres à réaliser les leurs. Imaginons une situation où mes projets de vie ont une valeur normative légèrement inférieure par rapport aux projets d’une personne X qui m’est inconnue. Il me semble néanmoins justifié de préférer mes projets à ceux de cet inconnu. Comment concilier cette demande, en apparence très raisonnable, aux exigences de l’utilitarisme ?

Le même problème peut surgir avec les proches. Imaginons que j’ai le choix entre aider un ami cher, plutôt qu’une personne inconnue, dans la réalisation d’un projet porteur de valeur normative. Imaginons que le projet de mon ami ait une valeur normative inférieure au projet de l’inconnu. N’est-ce pas étrange de juger que le fait de préférer un ami à un inconnu est une mauvaise chose

22
Q

Le problème de l’imprédictibilité

A

Comment prédire les conséquences d’une action ? Si une décision nécessite des données manquantes (par exemple, je suis devant des choix dont je ne connais pas forcément les effets exacts), quel effort dois-je consacrer pour connaître l’impact d’une décision ? Dans une perspective utilitariste, les actions préférées sont celles dont les conséquences maximisent le plaisir et minimisent le déplaisir.

Or, quelle est la valeur normative d’une action dont les conséquences sont inconnues ? Est-ce une mauvaise chose d’agir si des informations sont manquantes ? Les notions de négligence ou de risque raisonnable ne sont pas toujours claires.

23
Q

L’instrumentalisation des autres

A

Est-ce une mauvaise chose de se servir des autres comme d’un moyen en vue d’une fin ? Il est facile de concevoir que des objets sont à notre disposition pour réaliser certains objectifs. Par exemple, si j’ai des difficultés à respirer, je peux acheter un appareil médical pour m’aider à respirer. Le problème est toutefois plus complexe si, pour résoudre mes difficultés respiratoires, je dois prendre le poumon de quelqu’un d’autre.

Dans la perspective utilitariste, les conditions dans lesquelles il est justifié d’utiliser les autres comme des moyens en vue d’une fin ne sont pas toujours claires. Par exemple, il ne semble pas y avoir de différence morale à prendre le poumon d’une personne consentante versus une personne qui n’est pas consentante, en autant que ma décision de prendre le poumon de cette personne maximise l’utilité. Pourtant, intuitivement, il y a une différence normative fondamentale à ce qu’une personne soit consentante ou non à servir de moyen en vue d’une fin.

24
Q

les 3 grandes critiques visant l’utilitarisme en général

1ere critique de Mills

A

Il y a un sérieux problème d’impartialité. Qui juge la meilleur conséquence, du point de vue de qui?

Les conséquences sont secondaire aur respect fondamental des droit, ces droit son universaux et les personnes ne s’intérrogent pas de différentes manière selon les différentes personnes en présence. Tandis que la perspecpective utilitarisme ,plus grand bonheur pour plus grand nombre est ce que le plus grand nombre à droit de s’imposer.

25
Q

les 3 grandes critiques visant l’utilitarisme en général

1ere critique de Mills

A

Il y a un sérieux problème d’impartialité. Qui juge la meilleur conséquence, du point de vue de qui?

Les conséquences sont secondaire aur respect fondamental des droit, ces droit son universaux et les personnes ne s’intérrogent pas de différentes manière selon les différentes personnes en présence. Tandis que la perspecpective utilitarisme ,plus grand bonheur pour plus grand nombre est ce que le plus grand nombre à droit de s’imposer.