Unité 01 Qu'est-ce qu'un problème moral? COPY Flashcards

1
Q

Le bien

A

On dit d’un objet ou d’une action qu’ils sont biens lorsqu’ils sont porteurs de valeur normative.

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2
Q

Le juste

A

On dit d’une action ou d’une mesure qu’elle est juste lorsqu’elle respecte certains principes d’équité et qu’elle respecte les droits de chacun.

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3
Q

Le mal

A

Les objets ou les actions immoraux sont associés au mal. Est l’opposé du bien

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4
Q

L’injuste

A

Ne respecte pas les principes d’équités et les droits de chacuns. Est l’opposé du juste.

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5
Q

Quelle est la différence entre le bien et le juste

A

Le bien repose davantage sur la valeur normative de l’action, alors que le juste repose sur le droit ou non de faire cette action.

On peut supposer qu’on ait le droit de commettre une action X, même si cette action n’est pas porteuse d’une valeur normative.

Par exemple, supposons qu’il est mal de fumer, parce que cette pratique est mauvaise pour notre santé. D’un autre côté, on peut imaginer plusieurs raisons valables de respecter le droit des personnes à fumer.

Une action peut être juste sans être bien, et qu’il pourrait être injuste de forcer les individus à commettre certaines actions sous prétexte qu’elles sont bonnes. On ne peut donc pas simplement passer du bien au juste et utiliser ces conceptions de l’éthique de manière identique.

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6
Q

Quelle est la différence entre le l’éthique et le droit?

A

L’éthique se fonde essentiellement sur la notion de bien, alors que le droit repose sur la notion de loi (justice).

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7
Q

Quelle est l’utilité de l’éthique?

A

L’éthique propose des outils – applicables dans nos vies privées comme dans nos vies professionnelles – nous permettant de juger la valeur de nos choix, et ce, au-delà de leur seule permissibilité légale.

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8
Q

Du point de vue de l’éthique, qu’est ce qu’une intuition?

A

Une intuition est une évidence immédiate touchant le bien et le mal.

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9
Q

Qu’est ce qu’une intuition?

A

Une intuition est un mode de connaissance immédiate.

Il n’est pas nécessaire de mener un travail conceptuel ou un examen rationnel pour avoir une intuition.

Le donné immédiat de nos sens constitue, par exemple, un ensemble d’intuitions.

Par exemple, si j’assiste à un crime, il est fort probable que je juge le crime comme étant un exemple de mauvaise action, sans pour autant que des raisons viennent appuyer mon jugement.

Le fait que le crime commis soit mal me semble évident, bien qu’ a priori aucune raison n’appuie mon jugement.

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10
Q

Qu’est ce qu’une intuition?

A

Nos intuitions sont un bon point de départ pour bien cerner les problèmes moraux.

Grâce à nos intuitions morales (le dégoût, le rejet, le plaisir, le désir, etc.), nous avons une impression première éveillant en nous des questionnements moraux.

Ces intuitions sont une amorce, une sensibilité initiale à partir de laquelle nous entamons une véritable réflexion philosophique.

Par contre, s’il semble admis que nos intuitions peuvent nous guider, on peut très bien imaginer des intuitions qui sont le reflet d’habitudes, de contextes historiques particuliers, sans être justifiées. Par exemple, l’esclavage était couramment admis dans l’Antiquité, alors que ce comportement est inconcevable de nos jours.

L’important est d’aller au-delà de nos seules intuitions, en l’occurrence de proposer un raisonnement cohérent et logique à partir d’elles.

Par un examen critique et rationnel, ces intuitions sont alors peu à peu corrigées et affinées.

S’en tenir aux intuitions n’est pas suffisant pour prétendre au travail philosophique.

La philosophie procède à partir de raisonnements, d’un examen critique des idées reçues, bref par une démarche rationnelle.

Les intuitions seules ne nous fournissent pas les conditions nécessaires à la réalisation d’une véritable philosophie éthique.

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11
Q

Les 3 grandes familles morales

A
  • Le conséquentialisme
  • Le déontologisme
  • L’éthique de la vertu
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12
Q

Le conséquentialisme

A

Méthode morale selon laquelle ce sont les conséquences de l’action qui sont pertinentes.

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13
Q

Qu’est ce qu’une théorie du bien?

A

Théorie qui distingue des bonnes et des mauvaises actions pour des agents. Le bonheur fait souvent partie de ces théories

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14
Q

Théorie personnelle:

A

Théorie qui invoque les dispositions personnelles d’un agent à avoir un caractère moral.

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15
Q

Le conséquentialisme est une théorie personnelle ou une théorie du bien?

A

Une théorie du bien

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16
Q

Qu’est ce que le déontologisme?

A

Théorie qui invoque les dispositions personnelles d’un agent à avoir un caractère moral.

17
Q

Le déontologisme est une théorie personnelle ou une théorie du bien?

A

Aucune des deux

18
Q

Éthique de la vertu

A

Éthique qui met l’accent sur le caractère moral de l’agent, qui délaisse les règles morales impersonnelles au profit de dispositions de l’agent à agir de façon virtueuse

19
Q

L’étique de la vertue est une théorie personnelle ou une théorie du bien?

A

Les deux

20
Q

Le droit

A

Le droit se fonde essentiellement sur le concept de loi.

21
Q

La loi

A

est un ensemble de règles juridiques : on dit d’une chose qu’elle est légale lorsqu’elle est conforme à l’ensemble des lois d’une entité juridique.

22
Q

Le droit

A

Est l’ensemble des règles et des lois en vigueur dans un État.

23
Q

D’ou viennent les normes morales?

A

D’une dicussion avec nous nême et avec le public. Les normes morales ne sont pas inconnues de nous, elle reposent sur ce que nous sommes en propres, elles ne viennent pas de l’exterieur. Nous avons une responsibilité morale qui nous pousse a justifier notre morale.

24
Q

Pourquoi avons-nous besoin de paramètres moraux ou de méthodes en éthique?

A

Au moyen des méthodes et des paramètres moraux, nous cherchons à donner un sens aux expériences façonnant notre biographie morale.

25
Q

intuitions

A

Nos intuitions sont un bon point de départ pour bien cerner les problèmes moraux. Grâce à nos intuitions morales (le dégoût, le rejet, le plaisir, le désir, etc.), nous avons une impression première éveillant en nous des questionnements moraux.

Ces intuitions sont une amorce, une sensibilité initiale à partir de laquelle nous entamons une véritable réflexion philosophique.

26
Q

intuitions

A

L’important est d’aller au-delà de nos seules intuitions, en l’occurrence de proposer un raisonnement cohérent et logique à partir d’elles. Par un examen critique et rationnel, ces intuitions sont alors peu à peu corrigées et affinées. S’en tenir aux intuitions n’est pas suffisant pour prétendre au travail philosophique. La philosophie procède à partir de raisonnements, d’un examen critique des idées reçues, bref par une démarche rationnelle. Les intuitions seules ne nous fournissent pas les conditions nécessaires à la réalisation d’une véritable philosophie éthique.

27
Q

Déconstruire les faux problèmes ou faux dilemmes moraux

  • Identifier les fausses dychotimies
  • Cerner les vrais enjeux.
  • Choisir ce qui est possible.
A

Fausses dychotimies: si on a des réserves ou des critiques, ça veut dire qu’on est contre.
Faux dilemme: Si il n’y a pas de peine de morts, si il n’y pas de punition drastique des meurtriers, ces personnes vont certainnement commettre de nouveaux meurtre. Mais ça change rien à la criminalité.
Demander l’impossible Il faux cautionner, accepter de tout faire, sinon on est un traitre, on fétichise l’exigence morale de manière ou il n’est plus possible de la satisfaire, devient une affaire des dieux et non de nous mêmes faisable

28
Q

Les critères pour juger

A
  • Plusieurs points de vue: il faut différents registres de valeurs. Pour arriver à l’option la plus satisfaisant, il faut qu’un point de vue puisse être critiquées, et partagées.
  • Connaissance des faits: pas de choix arbitraire. Il fauxt une bonne connaissances des faits pour éviter les raissonements fallacieux.
  • Valeurs plausibles: Doit faire appel a des valeurs partagées, et plausibles (possibles qui pourraient être partagées)
  • Traiter les cas semblables de manières semblables: il faux classer les cas en catégories
  • Justifier ses choix
  • Cohérence logique: pas donner l’impression de manipuler, logique, on ne défend pas la chose et son contraire.
  • Neutralité et impartialité: éviter l’autorité
29
Q

Prévenir les erreurs de jugement.

A

À éviter,
* Les arguments pente glissante
* Les arguments d’autorité
* Fausse analogie: présenter une chause et dire que si les allements ont voter pour hitler donc il faut pas faire de démocratie
* Confondre faits et valeurs: les faits ne peuvents pas d’emblée une valeurs morale, il faut distinguer de ce qui est de l’ordre de l’information et comment on va disposer des informations. obscurci et confond les personnes non préparées.

30
Q

La distinction entre les faits et les valeurs

A

Les jugements de fait décrivent ce qui existe, alors que les jugements de valeur, ou évaluatifs, ont pour objectif d’évaluer l’objet, d’en donner une appréciation.

Les jugements évaluatifs tentent d’établir ce qui devrait être, notamment en donnant une valeur à un phénomène.

31
Q

La théorie morale comme outil

A
  • Pour mettre de l’ordre dans nos principes et nos raisonnements.
  • Permet de systématiser nos intuitions et les hierarchiser.
  • Demande un registre méthodologique qui permet d’obtenir un cadre de réflexion pour donner un sens à nos expériences de jugement.
  • Afin d’avoir la plus grande cohérence lorsqu’Il s’agit de justifier nos choix. (échanger, communiquer, de manière audible)
32
Q

Le sophisme naturaliste

A

Le fait de tirer des jugements de valeur à partir des jugements de fait.
Par un « argument » illusoire, on tente de justifier une pratique par le fait qu’elle existe.

Par exemple, une personne pourrait tenter de réfuter le végétarisme par le fait qu’il est courant de consommer de la viande. Or, ce n’est pas parce que la population en général consomme de la viande que l’on doit en consommer. La structure logique de ce genre d’argument est donc fallacieuse.

33
Q

Le rôle des expériences de pensée en éthique

A

Une expérience de pensée est un scénario fictif, imaginé par un individu, en vue d’éclairer, de simplifier ou de résoudre un problème philosophique.

Les expériences de pensée sont des outils importants qui prennent le relais de nos intuitions, ce qui nous permet de partager celles-ci et de mieux les analyser dans le cadre d’un échange argumenté.

Les expériences de pensée ont le mérite de présenter les enjeux en se concentrant sur les cas généraux, non sur des détails qui n’ont aucune pertinence morale.

34
Q

L’éthique de la vertu, conséquentialisme et déontologisme

A

L’éthique de la vertu suppose de tendre vers le bien et de rechercher l’excellence.
L’individu se réalise, se contruit, se developpe en fonction d’un idéal.
Il est l’oeuvre d’art qu’il veut réaliser, tout sa vie est une toile qu’il doit peindre de manière à atteindre l’idéal du beau, ie l’idéal du bien.
Conséquentialisme L’homme doit développer des dispositions morales, doit tendre vers l’excellence et adapter les comportements de manière à ce qu’ils reflètent mes objectifs, développer des aptitudes. L’excellence est une pratique, une discipline morale.
Déontologisme
Agit comme le ferait une personne vertueuse. La théorie de penche sur la personne morale, sur l’agent. Éthique de la vertu sont centré sur l’agent, dépendant de la biographie de la personne. Mais les autres son impersonnelles et indépendantes de la biographies des personnes.

Conséquence
Agir de manière a produire de meilleur résultats et les actes, les moyens, sont pris en conséquences dans l’évaluation globale des conséquences

Déontologie
Les paramètre on une valeur forte, les règles morales indépendamment des personnes. Les contraintes expriment les devoirs négatifs pas faire X plutot que positifs il faut faire Y.

A réécouter

35
Q

Concepts essentiels et distinctions

A