UA 3 - La MPOC Flashcards
Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?
Condition respiratoire associée à une diminution du calibre des voies aériennes pendant le sommeil –> désaturation en O2 + éveils du SNC.
Quels sont les sx de l’apnée du sommeil ?
- Somnolence diurne
- Difficulté de concentration le jour
Quelle est la différence entre l’hypopnée et l’apnée ?
APNÉE : associée à un arrêt de la circulation d’air pendant environ 10 sec
HYPOPNÉE : associée à une réduction moindre du débit de l’air.
Comment agit le modafinil?
Stimule directement les récepteurs adrénergiques post-synaptiques centraux α1-adrénergiques –> augmente la vigilance.
Ce médicament ne causerait pas de cycle d’humeurs (low-high) comme certaines autres drogues modulant le sommeil
Vrai ou Faux
Le modafinil causerait un cycle d’humeurs (low-high) comme certaines autres drogues modulant le sommeil
FAUX
Le modanifil NE causerait PAS de cycle d’humeurs (low-high) comme certaines autres drogues modulant le sommeil
Nommez une cellule inflammatoire caractéristique qui est identifiée dans la pathogénèse de la MPOC
- Lymphocytes CD8+
- Neutrophiles
Nommez une manifestation systémique que vous pourriez observer chez un patient MPOC, en particulier lorsque sa maladie est sévère ?
- Oedème des membres inférieurs (OMI)
- Faiblesse musculaire
Quel est le principal facteur de risque associé au développement de la MPOC ?
Tabagisme
Quels sont les bénéfices associés aux programmes de réadaptation respiratoire pour la clientèle ayant une MPOC ?
- Aug. de la tolérance à la marche
- Amélioration de l’humeur
- Prévention de la perte musculaire
- Perte de poids (si surplus de poids est un problème)
- Amélioration des symptômes, et une meilleure qualité de vie.
Les études démontrent :
- Dim. du nombre de journées d’hospitalisations pour MPOC
- Moins d’exacerbations de MPOC
- Utilisation plus efficace des soins primaires
La dyspnée d’une patiente a progressé malgré un tx mx pour la MPOC qui combine un anticholinergique inhalé à longue durée d’action, et un BACA (médicament de secours).
6. Quelle serait selon vous l’intervention la plus importante que cette patiente devrait adopter afin d’améliorer sa condition clinique ?
CESSATION TABAGIQUE
Tabagisme actif –> déclin accéléré de la fct pulmonaire + accroit les sx + engendre une réponse sous-optimale au tx actuel.
Femme de 59 ans, avec ATCD MPOC et un syndrome d’apnée du sommeil ou SAHS (syndrome d’apnée et d’hypopnée obstructives du sommeil).
La patiente a eu 2 exacerbations dans la dernière année ayant nécessité l’application de son plan d’action (pas de visite à l’urgence ou hospitalisation).
Elle a complété une séance d’enseignement sur la MPOC au centre d’enseignement de sa localité, et a participé au programme de réadaptation respiratoire il y a 2 ans.
Tabagisme : rapporte qu’elle fume 3 à 4 cigarettes par jour en ce moment (antécédent de 25 paquets-années).
Cette patiente habite à la maison avec son conjoint. Elle est retraitée (trop essoufflée pour poursuivre le travail; travaillait dans un restaurant).
Elle pratique le vélo stationnaire à l’occasion. Possède un appareil « CPAC » (réglé à 8 cmH20 la nuit) pour traiter son SAHS. Pas d’oxygénothérapie à domicile.
Médication usuelle (Allergie : aucune. Intolérance digestive à l’amoxicilline) :
- Tiotropium 18 mcg inh die
- Salbutamol 2 inh qid prn
- Acétaminophène 325 mg po prn.
- Cal-D 500mg-400 UI po bid.
Plan d’action: prednisone 50mg po die X 5 jours et clarithromycine 500mg po bid X 7 jours (utilisé 2 fois dans la dernière année).
A reçu son vaccin contre l’influenza l’automne dernier et celui contre le pneumocoque il y a 3 ans.
Poids: 56 kg; taille : 1,50 m; IMC : 25 kg/m2.
Histoire actuelle (raison de consultation) : patiente se plaint de dyspnée accrue. Pas d’OMI, dyspnée 2/5 à l’état stable à la dernière visite, à présent score 3/5 sur échelle de dyspnée du CRM.
Signes vitaux : Température : 360 Celsius; TA : 131/88mmHg; FC : 100bpm; respiration : 20/ minute.
Radiographie pulmonaire : légère hyperinflation. Pas de pneumonie.
Spirométrie (état stable):VEMS 45% valeur prédite; CVF : 68% valeur prédite; VEMS/CVF : 0,57.
Labos : GB : 6,4 (4,0-11,0 X 109/L); Hb : 144 (120-152); plaquettes : 208 (150-400).
Gazométrie (état stable): pH : 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 43mmHg (35-45); pO2 : 74mmHg (75-100); bicarbonates : 24mmol/l (23-28); méthémoglobine : 1,5 % (0,2-0,6).
Examen et auscultation pulmonaire : diminution diffuse de l’entrée d’air, temps expiratoire augmenté, sibilances diffuses pan-expiratoires, ronchis mobilisables.
Est-ce que le traitement pharmacologique vous semble adéquat dans ce cas-ci ?
NON
- Anticholinergique inhalé à longue durée d’action est indiqué (dyspnée persistante et des exacerbations récurrentes). Toutefois, étant donné la récurrence des exacerbations et le niveau de dyspnée de la patiente, il serait pertinent d’ajouter un
ET - Ajout agoniste bêta-2 à longue durée d’action, car exacerbations récurrentes et niveau de dyspnée de la patiente
DONC
modifier pour un ACLA-BALA dans le même inhalateur ou dans des inhalateurs distincts.
Comment le tiotropium interagit-il avec son récepteur?
Il y a une interaction ionique avec un acide aspartique (D) de TM3 et des interactions avec des résidus tyrosine (Y) de TM6 et 7 (ponts hydrogène) sont importants dans la liaison du tiotropium à son récepteur.
Qu’allons-nous vérifier avant de suggérer une modification à la pharmacothérapie d’un patient ?
- Technique d’utilisation de la médication inhalée
- Adhésion au traitement
- Préférences (traitement, type de dispositif)
- Exposition à d’autres facteurs aggravants dans son environnement et la manière dont elle gère ceux-ci
Femme de 59 ans, avec ATCD MPOC et un syndrome d’apnée du sommeil ou SAHS (syndrome d’apnée et d’hypopnée obstructives du sommeil).
La patiente a eu 2 exacerbations dans la dernière année ayant nécessité l’application de son plan d’action (pas de visite à l’urgence ou hospitalisation).
Elle a complété une séance d’enseignement sur la MPOC au centre d’enseignement de sa localité, et a participé au programme de réadaptation respiratoire il y a 2 ans.
Tabagisme : rapporte qu’elle fume 3 à 4 cigarettes par jour en ce moment (antécédent de 25 paquets-années).
Cette patiente habite à la maison avec son conjoint. Elle est retraitée (trop essoufflée pour poursuivre le travail; travaillait dans un restaurant).
Elle pratique le vélo stationnaire à l’occasion. Possède un appareil « CPAC » (réglé à 8 cmH20 la nuit) pour traiter son SAHS. Pas d’oxygénothérapie à domicile.
Médication usuelle (Allergie : aucune. Intolérance digestive à l’amoxicilline) :
- Tiotropium 18 mcg inh die
- Salbutamol 2 inh qid prn
- Acétaminophène 325 mg po prn.
- Cal-D 500mg-400 UI po bid.
Plan d’action: prednisone 50mg po die X 5 jours et clarithromycine 500mg po bid X 7 jours (utilisé 2 fois dans la dernière année).
A reçu son vaccin contre l’influenza l’automne dernier et celui contre le pneumocoque il y a 3 ans.
Poids: 56 kg; taille : 1,50 m; IMC : 25 kg/m2.
Histoire actuelle (raison de consultation) : patiente se plaint de dyspnée accrue. Pas d’OMI, dyspnée 2/5 à l’état stable à la dernière visite, à présent score 3/5 sur échelle de dyspnée du CRM.
Signes vitaux : Température : 360 Celsius; TA : 131/88mmHg; FC : 100bpm; respiration : 20/ minute.
Radiographie pulmonaire : légère hyperinflation. Pas de pneumonie.
Spirométrie (état stable):VEMS 45% valeur prédite; CVF : 68% valeur prédite; VEMS/CVF : 0,57.
Labos : GB : 6,4 (4,0-11,0 X 109/L); Hb : 144 (120-152); plaquettes : 208 (150-400).
Gazométrie (état stable): pH : 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 43mmHg (35-45); pO2 : 74mmHg (75-100); bicarbonates : 24mmol/l (23-28); méthémoglobine : 1,5 % (0,2-0,6).
Examen et auscultation pulmonaire : diminution diffuse de l’entrée d’air, temps expiratoire augmenté, sibilances diffuses pan-expiratoires, ronchis mobilisables.
Quels sont les éléments de suivi de la pharmacothérapie pour cette patiente ?
EFFICACITÉ :
- Questionnée périodiquement le niveau d’essoufflement
- Échelle de dyspnée du CRM ou le score « CAT » sont des outils qui peuvent être utilisés afin d’évaluer le niveau d’essoufflement et les symptômes des sujets MPOC
- Questionner la survenue d’exacerbations de sa MPOC dans les derniers mois
- Vérifier le profil pharmacologique et identifier s’il y a eu prise d’un AB ou prednisone pour tx une exacerbation
- Réviser la technique d’inhalation périodiquement (3 mois environ)
- Vérifier l’entretien des dispositifs
- Application des mesures d’assainissement de l’environnement (incluant cessation tabagique)
INNOCUITÉ :
- Questionner la présence des ES à q renouvèlements, ex:
1) Avez-vous noté des palpitations, (attention, la MPOC elle-même peut causer de la tachycardie, en particulier en présence d’hypoxémie !) ou tremblements légers des mains qui sont incommodants;
2) est-ce que vous avez la bouche sèche (si oui, conseillez la patiente sur des mesures non pharmacologiques comme de sucer des bonbons durs, des morceaux de glace par exemple)…
ADHÉSION :
- Évaluation de l’utilisation de la médication (renouvèlements)
- Questionner sur l’utilisation des mx
Quels sont les critères qui dicteraient l’utilisation de l’antibiotique qui a été prescrit à cette patiente (plan d’action) ?
En présence d’exacerbation aigüe purulente de sa MPOC et si répond oui à 2 (incluant sécrétions purulentes) ou 3 des questions suivantes :
- Avez-vous des sécrétions plus abondantes qu’à l’habitude ?
- Êtes-vous plus essoufflé qu’à l’habitude ?
- Est-ce que vos sécrétions ont changé de couleur ?
Quelle est la dose cible de théophylline que l’on vise ?
10 mg/kg/j
Vrai ou Faux
On peut commencer la théophylline directement à sa dose cible, car il y a peu d’ES
FAUX
On commence doucement, car risque de trouble GI
Quelle est la dose max de théophylline ?
800 mg/jour ou 13 mg/kg/jour
Si IC ou insuffisance hépatique = 400 mg/jr
Femme de 59 ans, 56 kg
Calculez la posologie initiale de théophylline pour cette patiente avec cette méthode
56 kg X 10 mg = 560 mg/jour
- Débuter avec 200 mg po die
- Après 3 jours à 400 mg po die.
- Si bien toléré et objectifs thérapeutiques pas atteints, aug. à 600 mg/jr
Expliquer l’interaction entre la théophylline et la cirpo
Comment gérez-vous cette interaction ?
Quand lui recommandez-vous au patient de consulter ?
- Cipro peut inhiber le métabolisme de la théophylline (via CYP1A2) + aug. la concentration sérique de celui-ci.
- Réduire de moitié la dose de théophylline pendant le tx concomitant à la cipro
- Consulter rapidement si ES : N+/V+, céphalées, tremblements des mains, nervosité, palpitations, et insomnie.
Est-ce qu’un ajustement posologique pour la théophylline serait requis si un patient cesse de fumer ? Expliquer votre conduite
OUI
- Le tabagisme induit le métabolisme de la théophylline. Les semaines qui suivent la cessation tabagique, les concentrations sériques de théophylline pourraient augmenter.
- Il faut suivre les effets indésirables, et les concentrations sériques.
- La dose pourrait être diminuée d’emblée (ex : de 600 à 400 mg po die, avec suivi de l’efficacité).
Certains patients ayant une MPOC peuvent également présenter des bronchiectasies. Définissez brièvement ce que sont les bronchiectasies
Dilatation chronique d’une ou plusieurs bronches (cause secondaire ou inconnue).
Peuvent se confiner dans une aire du poumon.
Est un diagnostic structurel qui peut se manifester chez les sujets ayant ou non une MPOC.
Quelles sont les options de traitement pour les bronchiectasies ?
- Tx la cause sous-jacente, si elle est connue.
- Drainage postural pour éliminer les sécrétions qui s’accumulent dans les bronches anormales
- Tx des infections avec AB
- Certains sujets peuvent bénéficier d’un tx préventif d’AB inhalé pour réduire la colonisation bactérienne des voies aériennes (ex : tobramycine en inhalation)
Quelles sont les manifestations cliniques des bronchiectasies ?
Production élevée de sécrétions bronchiques
Quelles sont les complications reliées aux bronchiectasies ?
- Colonisation par des micro-organismes (ex : pseudomonas)
- Hémoptysies
- Insuffisance respiratoire
Quels sont les signes et symptômes caractérisant l’exacerbation aigue de la MPOC ?
- Augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres
- Perte d’appétit (symptôme non spécifique chez la personne âgée).
Quels sont les facteurs pouvant précipiter une exacerbation de MPOC ?
- Exposition à un facteur aggravant tels IVRS, pollution.
- Une aggravation du niveau de sévérité de la MPOC (déclin du VEMS avec le temps) augmente le risque d’exacerbation
Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an.
Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).
Quel est le désordre acido-basique présenté par cette patiente à l’état stable ?
Acidose respiratoire chronique compensée ou insuffisance respiratoire chronique hypoxémique et hypercapnique
- pH normal
- pCO2
- Bicarbonates augmentés, pO2 abaissée
Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an. Cette patiente habite seul dans son domicile et reçoit de l’aide du CLSC 1 fois par semaine (bain, pilulier).
ATCD : hyperglycémie secondaire à corticothérapie, AVC, cataractes, flutter auriculaire (non anticoagulé). Tabac cessé il y a 32 ans, 72 paquets-années. MPOC sévère avec dyspnée 5/5 au repos et VEMS : 26% valeur prédite. VEMS/CVF : 0,43. Hypertension pulmonaire secondaire (HTAP; pression artérielle pulmonaire de 35mmHg (n21mmHg).
Médication usuelle : Pas d’allergies ou intolérance aux médicaments. Bonne adhésion au traitement. Technique d’inhalation récemment révisée et corrigée. 1. Tiotropium 18 mcg inh die 2. Salmétérol 50 mcg-Fluticasone 250 mcg inh bid 3. Salbutamol 2-4 inh qid prn 4. Bisoprolol 5 mg po die 5. Furosémide 40 mg po die 6. Supplément potassium 20 meq po die 7. ASA 80 mg po die 8. Alendronate 70 mg po par semaine 9. Pantoprazole 40 mg po die 10. O2 : 2,0 L/min qu’elle porte 16 heures sur 24.
Plan d’action : prednisone 50 mg po die X 5 jours et céfuroxime 500 mg po bid X 10 jours, pris il y a 2 ans.
NB : Poids : 59 Kg; taille : 165 cm.
A reçu vaccin contre l’influenza il y a 2 ans et celui contre le pneumocoque il y a 8 ans.
Labos : créat sérique : 100 mmol/L, K : 3,3 mmol/L.
Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).
ECG : Rythme sinusal normal. Échocardiographie cardiaque : FEVG : 70%.
Auscultation pulmonaire : pas de ronchis, ni de sibilances.
Histoire actuelle : depuis 4 jours, augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres, pas d’hémoptysies. Normalement peu mobile. Pas de douleur thoracique. N’a pas noté de fièvre ni de frissons. Perte d’appétit sans nausées et vomissements.
SV : T : 380C, TA : 130/80 mmHg; FC : 80 bpm; RR : 20/min, SaO2 88% sous O2.
A l’examen physique on note un oedème bilatéral des membres inférieurs.
Radiographie pulmonaire : pas de pneumonie.
Diagnostic posé : exacerbation MPOC.
Est-ce que l’O2 doit être intensifiée ?
OUI
Pour maintenir une SaO2 d’au moins 90% et aug. la pO2 à 60mmHg. Le débit pourrait être augmenté à 2,5 L/min.
Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an. Cette patiente habite seul dans son domicile et reçoit de l’aide du CLSC 1 fois par semaine (bain, pilulier).
ATCD : hyperglycémie secondaire à corticothérapie, AVC, cataractes, flutter auriculaire (non anticoagulé). Tabac cessé il y a 32 ans, 72 paquets-années. MPOC sévère avec dyspnée 5/5 au repos et VEMS : 26% valeur prédite. VEMS/CVF : 0,43. Hypertension pulmonaire secondaire (HTAP; pression artérielle pulmonaire de 35mmHg (n21mmHg).
Médication usuelle : Pas d’allergies ou intolérance aux médicaments. Bonne adhésion au traitement. Technique d’inhalation récemment révisée et corrigée. 1. Tiotropium 18 mcg inh die 2. Salmétérol 50 mcg-Fluticasone 250 mcg inh bid 3. Salbutamol 2-4 inh qid prn 4. Bisoprolol 5 mg po die 5. Furosémide 40 mg po die 6. Supplément potassium 20 meq po die 7. ASA 80 mg po die 8. Alendronate 70 mg po par semaine 9. Pantoprazole 40 mg po die 10. O2 : 2,0 L/min qu’elle porte 16 heures sur 24.
Plan d’action : prednisone 50 mg po die X 5 jours et céfuroxime 500 mg po bid X 10 jours, pris il y a 2 ans.
NB : Poids : 59 Kg; taille : 165 cm.
A reçu vaccin contre l’influenza il y a 2 ans et celui contre le pneumocoque il y a 8 ans.
Labos : créat sérique : 100 mmol/L, K : 3,3 mmol/L.
Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).
ECG : Rythme sinusal normal. Échocardiographie cardiaque : FEVG : 70%.
Auscultation pulmonaire : pas de ronchis, ni de sibilances.
Histoire actuelle : depuis 4 jours, augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres, pas d’hémoptysies. Normalement peu mobile. Pas de douleur thoracique. N’a pas noté de fièvre ni de frissons. Perte d’appétit sans nausées et vomissements.
SV : T : 380C, TA : 130/80 mmHg; FC : 80 bpm; RR : 20/min, SaO2 88% sous O2.
A l’examen physique on note un oedème bilatéral des membres inférieurs.
Radiographie pulmonaire : pas de pneumonie.
Diagnostic posé : exacerbation MPOC.
Est-ce que le choix de l’antibiothérapie est adéquat dans ce cas-ci ?
Acceptable initialement
- Bactéries les plus susceptibles d’être en cause: S pneumoniae, l’H influenzae, et le M catarrhalis. Le Pseudomonas aeruginosa et les entérobactéries pourraient également être impliquées en raison de la sévérité de la MPOC (VEMS inférieur à 35%).
- Le tx pourra être réajusté en fct de la réponse clinique et des résultats de la culture d’expectorations, s’il y a lieu.
Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an. Cette patiente habite seul dans son domicile et reçoit de l’aide du CLSC 1 fois par semaine (bain, pilulier).
ATCD : hyperglycémie secondaire à corticothérapie, AVC, cataractes, flutter auriculaire (non anticoagulé). Tabac cessé il y a 32 ans, 72 paquets-années. MPOC sévère avec dyspnée 5/5 au repos et VEMS : 26% valeur prédite. VEMS/CVF : 0,43. Hypertension pulmonaire secondaire (HTAP; pression artérielle pulmonaire de 35mmHg (n21mmHg).
Médication usuelle : Pas d’allergies ou intolérance aux médicaments. Bonne adhésion au traitement. Technique d’inhalation récemment révisée et corrigée. 1. Tiotropium 18 mcg inh die 2. Salmétérol 50 mcg-Fluticasone 250 mcg inh bid 3. Salbutamol 2-4 inh qid prn 4. Bisoprolol 5 mg po die 5. Furosémide 40 mg po die 6. Supplément potassium 20 meq po die 7. ASA 80 mg po die 8. Alendronate 70 mg po par semaine 9. Pantoprazole 40 mg po die 10. O2 : 2,0 L/min qu’elle porte 16 heures sur 24.
Plan d’action : prednisone 50 mg po die X 5 jours et céfuroxime 500 mg po bid X 10 jours, pris il y a 2 ans.
NB : Poids : 59 Kg; taille : 165 cm.
A reçu vaccin contre l’influenza il y a 2 ans et celui contre le pneumocoque il y a 8 ans.
Labos : créat sérique : 100 mmol/L, K : 3,3 mmol/L.
Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).
ECG : Rythme sinusal normal. Échocardiographie cardiaque : FEVG : 70%.
Auscultation pulmonaire : pas de ronchis, ni de sibilances.
Histoire actuelle : depuis 4 jours, augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres, pas d’hémoptysies. Normalement peu mobile. Pas de douleur thoracique. N’a pas noté de fièvre ni de frissons. Perte d’appétit sans nausées et vomissements.
SV : T : 380C, TA : 130/80 mmHg; FC : 80 bpm; RR : 20/min, SaO2 88% sous O2.
A l’examen physique on note un oedème bilatéral des membres inférieurs.
Radiographie pulmonaire : pas de pneumonie.
Diagnostic posé : exacerbation MPOC.
La posologie de CSS vous semble t’elle adéquate ? Quelle est la dose prescrite de CSS (méthylprednisolone 160 mg/jour) en équivalent de prednisone ?
- Dose élevée qui devrait être réduite (ex : prednisone 50mg po die) afin de minimiser le risque d’ES, particulièrement chez cette patiente âgée.
- Des doses plus élevées que celles suggérées dans les lignes directrices sont parfois prescrites en contexte hospitalier pour des patients ayant une exacerbation sévère de leur MPOC ou une MPOC sévère à la base, mais l’efficacité des doses supérieures n’est pas clairement démontrée.
- La dose journalière de CSS prescrite en équivalent prednisone est de 200 mg/jour (prednisone 5 mg=méthylprednisolone 4 mg).
Quels sont les ES associés à la corticothérapie systémique, à suivre et possiblement à corriger chez cette patiente ?
- Intolérance gastrique
- Insomnie
- Détérioration de l’état cognitif
- Hyperglycémie
- Hypokaliémie : nécessite une correction STAT, avec aug. de la posologie du supp. K.
- Rétention liquidienne et HTA: posologie furosémide à ré-évaluer à la hausse
- OMI (possiblement secondaire MPOC sévère exacerbée) qui peut s’accroitre avec CSS
Si un patient développe une hyperglycémie secondaire à l’administration de la corticothérapie systémique, qu’elle thérapie pourrait être proposée pour la corriger ?
- Diète diabétique.
- L’administration d’insuline pourrait être envisagée.
L’hyperglycémie est plus difficile à maîtriser lorsque de hautes doses de CSS sont administrées, et ce plusieurs fois par jour. Ainsi, le passage à la prednisone PO en administration uniquotidienne sera privilégié, pour réduire le risque d’ES et le contrôle glycémique sera plus facile à atteindre.