UA 3 - La MPOC Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

A

Condition respiratoire associée à une diminution du calibre des voies aériennes pendant le sommeil –> désaturation en O2 + éveils du SNC.

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2
Q

Quels sont les sx de l’apnée du sommeil ?

A
  • Somnolence diurne

- Difficulté de concentration le jour

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3
Q

Quelle est la différence entre l’hypopnée et l’apnée ?

A

APNÉE : associée à un arrêt de la circulation d’air pendant environ 10 sec

HYPOPNÉE : associée à une réduction moindre du débit de l’air.

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4
Q

Comment agit le modafinil?

A

Stimule directement les récepteurs adrénergiques post-synaptiques centraux α1-adrénergiques –> augmente la vigilance.

Ce médicament ne causerait pas de cycle d’humeurs (low-high) comme certaines autres drogues modulant le sommeil

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5
Q

Vrai ou Faux

Le modafinil causerait un cycle d’humeurs (low-high) comme certaines autres drogues modulant le sommeil

A

FAUX

Le modanifil NE causerait PAS de cycle d’humeurs (low-high) comme certaines autres drogues modulant le sommeil

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6
Q

Nommez une cellule inflammatoire caractéristique qui est identifiée dans la pathogénèse de la MPOC

A
  • Lymphocytes CD8+

- Neutrophiles

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7
Q

Nommez une manifestation systémique que vous pourriez observer chez un patient MPOC, en particulier lorsque sa maladie est sévère ?

A
  • Oedème des membres inférieurs (OMI)

- Faiblesse musculaire

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8
Q

Quel est le principal facteur de risque associé au développement de la MPOC ?

A

Tabagisme

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9
Q

Quels sont les bénéfices associés aux programmes de réadaptation respiratoire pour la clientèle ayant une MPOC ?

A
  • Aug. de la tolérance à la marche
  • Amélioration de l’humeur
  • Prévention de la perte musculaire
  • Perte de poids (si surplus de poids est un problème)
  • Amélioration des symptômes, et une meilleure qualité de vie.

Les études démontrent :

  • Dim. du nombre de journées d’hospitalisations pour MPOC
  • Moins d’exacerbations de MPOC
  • Utilisation plus efficace des soins primaires
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10
Q

La dyspnée d’une patiente a progressé malgré un tx mx pour la MPOC qui combine un anticholinergique inhalé à longue durée d’action, et un BACA (médicament de secours).
6. Quelle serait selon vous l’intervention la plus importante que cette patiente devrait adopter afin d’améliorer sa condition clinique ?

A

CESSATION TABAGIQUE

Tabagisme actif –> déclin accéléré de la fct pulmonaire + accroit les sx + engendre une réponse sous-optimale au tx actuel.

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11
Q

Femme de 59 ans, avec ATCD MPOC et un syndrome d’apnée du sommeil ou SAHS (syndrome d’apnée et d’hypopnée obstructives du sommeil).

La patiente a eu 2 exacerbations dans la dernière année ayant nécessité l’application de son plan d’action (pas de visite à l’urgence ou hospitalisation).

Elle a complété une séance d’enseignement sur la MPOC au centre d’enseignement de sa localité, et a participé au programme de réadaptation respiratoire il y a 2 ans.

Tabagisme : rapporte qu’elle fume 3 à 4 cigarettes par jour en ce moment (antécédent de 25 paquets-années).

Cette patiente habite à la maison avec son conjoint. Elle est retraitée (trop essoufflée pour poursuivre le travail; travaillait dans un restaurant).

Elle pratique le vélo stationnaire à l’occasion. Possède un appareil « CPAC » (réglé à 8 cmH20 la nuit) pour traiter son SAHS. Pas d’oxygénothérapie à domicile.

Médication usuelle (Allergie : aucune. Intolérance digestive à l’amoxicilline) :

  1. Tiotropium 18 mcg inh die
  2. Salbutamol 2 inh qid prn
  3. Acétaminophène 325 mg po prn.
  4. Cal-D 500mg-400 UI po bid.

Plan d’action: prednisone 50mg po die X 5 jours et clarithromycine 500mg po bid X 7 jours (utilisé 2 fois dans la dernière année).
A reçu son vaccin contre l’influenza l’automne dernier et celui contre le pneumocoque il y a 3 ans.
Poids: 56 kg; taille : 1,50 m; IMC : 25 kg/m2.

Histoire actuelle (raison de consultation) : patiente se plaint de dyspnée accrue. Pas d’OMI, dyspnée 2/5 à l’état stable à la dernière visite, à présent score 3/5 sur échelle de dyspnée du CRM.
Signes vitaux : Température : 360 Celsius; TA : 131/88mmHg; FC : 100bpm; respiration : 20/ minute.
Radiographie pulmonaire : légère hyperinflation. Pas de pneumonie.
Spirométrie (état stable):VEMS 45% valeur prédite; CVF : 68% valeur prédite; VEMS/CVF : 0,57.
Labos : GB : 6,4 (4,0-11,0 X 109/L); Hb : 144 (120-152); plaquettes : 208 (150-400).

Gazométrie (état stable): pH : 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 43mmHg (35-45); pO2 : 74mmHg (75-100); bicarbonates : 24mmol/l (23-28); méthémoglobine : 1,5 % (0,2-0,6).

Examen et auscultation pulmonaire : diminution diffuse de l’entrée d’air, temps expiratoire augmenté, sibilances diffuses pan-expiratoires, ronchis mobilisables.

Est-ce que le traitement pharmacologique vous semble adéquat dans ce cas-ci ?

A

NON

  • Anticholinergique inhalé à longue durée d’action est indiqué (dyspnée persistante et des exacerbations récurrentes). Toutefois, étant donné la récurrence des exacerbations et le niveau de dyspnée de la patiente, il serait pertinent d’ajouter un
    ET
  • Ajout agoniste bêta-2 à longue durée d’action, car exacerbations récurrentes et niveau de dyspnée de la patiente
    DONC
    modifier pour un ACLA-BALA dans le même inhalateur ou dans des inhalateurs distincts.
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12
Q

Comment le tiotropium interagit-il avec son récepteur?

A

Il y a une interaction ionique avec un acide aspartique (D) de TM3 et des interactions avec des résidus tyrosine (Y) de TM6 et 7 (ponts hydrogène) sont importants dans la liaison du tiotropium à son récepteur.

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13
Q

Qu’allons-nous vérifier avant de suggérer une modification à la pharmacothérapie d’un patient ?

A
  • Technique d’utilisation de la médication inhalée
  • Adhésion au traitement
  • Préférences (traitement, type de dispositif)
  • Exposition à d’autres facteurs aggravants dans son environnement et la manière dont elle gère ceux-ci
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14
Q

Femme de 59 ans, avec ATCD MPOC et un syndrome d’apnée du sommeil ou SAHS (syndrome d’apnée et d’hypopnée obstructives du sommeil).

La patiente a eu 2 exacerbations dans la dernière année ayant nécessité l’application de son plan d’action (pas de visite à l’urgence ou hospitalisation).

Elle a complété une séance d’enseignement sur la MPOC au centre d’enseignement de sa localité, et a participé au programme de réadaptation respiratoire il y a 2 ans.

Tabagisme : rapporte qu’elle fume 3 à 4 cigarettes par jour en ce moment (antécédent de 25 paquets-années).

Cette patiente habite à la maison avec son conjoint. Elle est retraitée (trop essoufflée pour poursuivre le travail; travaillait dans un restaurant).

Elle pratique le vélo stationnaire à l’occasion. Possède un appareil « CPAC » (réglé à 8 cmH20 la nuit) pour traiter son SAHS. Pas d’oxygénothérapie à domicile.

Médication usuelle (Allergie : aucune. Intolérance digestive à l’amoxicilline) :

  1. Tiotropium 18 mcg inh die
  2. Salbutamol 2 inh qid prn
  3. Acétaminophène 325 mg po prn.
  4. Cal-D 500mg-400 UI po bid.

Plan d’action: prednisone 50mg po die X 5 jours et clarithromycine 500mg po bid X 7 jours (utilisé 2 fois dans la dernière année).
A reçu son vaccin contre l’influenza l’automne dernier et celui contre le pneumocoque il y a 3 ans.
Poids: 56 kg; taille : 1,50 m; IMC : 25 kg/m2.

Histoire actuelle (raison de consultation) : patiente se plaint de dyspnée accrue. Pas d’OMI, dyspnée 2/5 à l’état stable à la dernière visite, à présent score 3/5 sur échelle de dyspnée du CRM.
Signes vitaux : Température : 360 Celsius; TA : 131/88mmHg; FC : 100bpm; respiration : 20/ minute.
Radiographie pulmonaire : légère hyperinflation. Pas de pneumonie.
Spirométrie (état stable):VEMS 45% valeur prédite; CVF : 68% valeur prédite; VEMS/CVF : 0,57.
Labos : GB : 6,4 (4,0-11,0 X 109/L); Hb : 144 (120-152); plaquettes : 208 (150-400).

Gazométrie (état stable): pH : 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 43mmHg (35-45); pO2 : 74mmHg (75-100); bicarbonates : 24mmol/l (23-28); méthémoglobine : 1,5 % (0,2-0,6).

Examen et auscultation pulmonaire : diminution diffuse de l’entrée d’air, temps expiratoire augmenté, sibilances diffuses pan-expiratoires, ronchis mobilisables.

Quels sont les éléments de suivi de la pharmacothérapie pour cette patiente ?

A

EFFICACITÉ :

  • Questionnée périodiquement le niveau d’essoufflement
  • Échelle de dyspnée du CRM ou le score « CAT » sont des outils qui peuvent être utilisés afin d’évaluer le niveau d’essoufflement et les symptômes des sujets MPOC
  • Questionner la survenue d’exacerbations de sa MPOC dans les derniers mois
  • Vérifier le profil pharmacologique et identifier s’il y a eu prise d’un AB ou prednisone pour tx une exacerbation
  • Réviser la technique d’inhalation périodiquement (3 mois environ)
  • Vérifier l’entretien des dispositifs
  • Application des mesures d’assainissement de l’environnement (incluant cessation tabagique)

INNOCUITÉ :

  • Questionner la présence des ES à q renouvèlements, ex:
    1) Avez-vous noté des palpitations, (attention, la MPOC elle-même peut causer de la tachycardie, en particulier en présence d’hypoxémie !) ou tremblements légers des mains qui sont incommodants;
    2) est-ce que vous avez la bouche sèche (si oui, conseillez la patiente sur des mesures non pharmacologiques comme de sucer des bonbons durs, des morceaux de glace par exemple)…

ADHÉSION :

  • Évaluation de l’utilisation de la médication (renouvèlements)
  • Questionner sur l’utilisation des mx
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15
Q

Quels sont les critères qui dicteraient l’utilisation de l’antibiotique qui a été prescrit à cette patiente (plan d’action) ?

A

En présence d’exacerbation aigüe purulente de sa MPOC et si répond oui à 2 (incluant sécrétions purulentes) ou 3 des questions suivantes :

  1. Avez-vous des sécrétions plus abondantes qu’à l’habitude ?
  2. Êtes-vous plus essoufflé qu’à l’habitude ?
  3. Est-ce que vos sécrétions ont changé de couleur ?
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16
Q

Quelle est la dose cible de théophylline que l’on vise ?

A

10 mg/kg/j

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17
Q

Vrai ou Faux

On peut commencer la théophylline directement à sa dose cible, car il y a peu d’ES

A

FAUX

On commence doucement, car risque de trouble GI

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18
Q

Quelle est la dose max de théophylline ?

A

800 mg/jour ou 13 mg/kg/jour

Si IC ou insuffisance hépatique = 400 mg/jr

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19
Q

Femme de 59 ans, 56 kg

Calculez la posologie initiale de théophylline pour cette patiente avec cette méthode

A

56 kg X 10 mg = 560 mg/jour

  • Débuter avec 200 mg po die
  • Après 3 jours à 400 mg po die.
  • Si bien toléré et objectifs thérapeutiques pas atteints, aug. à 600 mg/jr
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20
Q

Expliquer l’interaction entre la théophylline et la cirpo

Comment gérez-vous cette interaction ?

Quand lui recommandez-vous au patient de consulter ?

A
  • Cipro peut inhiber le métabolisme de la théophylline (via CYP1A2) + aug. la concentration sérique de celui-ci.
  • Réduire de moitié la dose de théophylline pendant le tx concomitant à la cipro
  • Consulter rapidement si ES : N+/V+, céphalées, tremblements des mains, nervosité, palpitations, et insomnie.
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21
Q

Est-ce qu’un ajustement posologique pour la théophylline serait requis si un patient cesse de fumer ? Expliquer votre conduite

A

OUI

  • Le tabagisme induit le métabolisme de la théophylline. Les semaines qui suivent la cessation tabagique, les concentrations sériques de théophylline pourraient augmenter.
  • Il faut suivre les effets indésirables, et les concentrations sériques.
  • La dose pourrait être diminuée d’emblée (ex : de 600 à 400 mg po die, avec suivi de l’efficacité).
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22
Q

Certains patients ayant une MPOC peuvent également présenter des bronchiectasies. Définissez brièvement ce que sont les bronchiectasies

A

Dilatation chronique d’une ou plusieurs bronches (cause secondaire ou inconnue).

Peuvent se confiner dans une aire du poumon.

Est un diagnostic structurel qui peut se manifester chez les sujets ayant ou non une MPOC.

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23
Q

Quelles sont les options de traitement pour les bronchiectasies ?

A
  • Tx la cause sous-jacente, si elle est connue.
  • Drainage postural pour éliminer les sécrétions qui s’accumulent dans les bronches anormales
  • Tx des infections avec AB
  • Certains sujets peuvent bénéficier d’un tx préventif d’AB inhalé pour réduire la colonisation bactérienne des voies aériennes (ex : tobramycine en inhalation)
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24
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des bronchiectasies ?

A

Production élevée de sécrétions bronchiques

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25
Q

Quelles sont les complications reliées aux bronchiectasies ?

A
  • Colonisation par des micro-organismes (ex : pseudomonas)
  • Hémoptysies
  • Insuffisance respiratoire
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26
Q

Quels sont les signes et symptômes caractérisant l’exacerbation aigue de la MPOC ?

A
  • Augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres
  • Perte d’appétit (symptôme non spécifique chez la personne âgée).
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27
Q

Quels sont les facteurs pouvant précipiter une exacerbation de MPOC ?

A
  • Exposition à un facteur aggravant tels IVRS, pollution.

- Une aggravation du niveau de sévérité de la MPOC (déclin du VEMS avec le temps) augmente le risque d’exacerbation

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28
Q

Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an.

Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).

Quel est le désordre acido-basique présenté par cette patiente à l’état stable ?

A

Acidose respiratoire chronique compensée ou insuffisance respiratoire chronique hypoxémique et hypercapnique

  • pH normal
  • pCO2
  • Bicarbonates augmentés, pO2 abaissée
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29
Q

Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an. Cette patiente habite seul dans son domicile et reçoit de l’aide du CLSC 1 fois par semaine (bain, pilulier).

ATCD : hyperglycémie secondaire à corticothérapie, AVC, cataractes, flutter auriculaire (non anticoagulé). Tabac cessé il y a 32 ans, 72 paquets-années. MPOC sévère avec dyspnée 5/5 au repos et VEMS : 26% valeur prédite. VEMS/CVF : 0,43. Hypertension pulmonaire secondaire (HTAP; pression artérielle pulmonaire de 35mmHg (n21mmHg).

Médication usuelle :
Pas d’allergies ou intolérance aux médicaments. Bonne adhésion au traitement. Technique d’inhalation récemment révisée et corrigée.
1. Tiotropium 18 mcg inh die
2. Salmétérol 50 mcg-Fluticasone 250 mcg inh bid 
3. Salbutamol 2-4 inh qid prn
4. Bisoprolol 5 mg po die
5. Furosémide 40 mg po die
6. Supplément potassium 20 meq po die
7. ASA 80 mg po die
8. Alendronate 70 mg po par semaine
9. Pantoprazole 40 mg po die
10. O2 : 2,0 L/min qu’elle porte 16 heures sur 24.

Plan d’action : prednisone 50 mg po die X 5 jours et céfuroxime 500 mg po bid X 10 jours, pris il y a 2 ans.

NB : Poids : 59 Kg; taille : 165 cm.

A reçu vaccin contre l’influenza il y a 2 ans et celui contre le pneumocoque il y a 8 ans.

Labos : créat sérique : 100 mmol/L, K : 3,3 mmol/L.

Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).

ECG : Rythme sinusal normal. Échocardiographie cardiaque : FEVG : 70%.

Auscultation pulmonaire : pas de ronchis, ni de sibilances.

Histoire actuelle : depuis 4 jours, augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres, pas d’hémoptysies. Normalement peu mobile. Pas de douleur thoracique. N’a pas noté de fièvre ni de frissons. Perte d’appétit sans nausées et vomissements.

SV : T : 380C, TA : 130/80 mmHg; FC : 80 bpm; RR : 20/min, SaO2 88% sous O2.

A l’examen physique on note un oedème bilatéral des membres inférieurs.

Radiographie pulmonaire : pas de pneumonie.

Diagnostic posé : exacerbation MPOC.

Est-ce que l’O2 doit être intensifiée ?

A

OUI

Pour maintenir une SaO2 d’au moins 90% et aug. la pO2 à 60mmHg. Le débit pourrait être augmenté à 2,5 L/min.

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30
Q

Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an. Cette patiente habite seul dans son domicile et reçoit de l’aide du CLSC 1 fois par semaine (bain, pilulier).

ATCD : hyperglycémie secondaire à corticothérapie, AVC, cataractes, flutter auriculaire (non anticoagulé). Tabac cessé il y a 32 ans, 72 paquets-années. MPOC sévère avec dyspnée 5/5 au repos et VEMS : 26% valeur prédite. VEMS/CVF : 0,43. Hypertension pulmonaire secondaire (HTAP; pression artérielle pulmonaire de 35mmHg (n21mmHg).

Médication usuelle :
Pas d’allergies ou intolérance aux médicaments. Bonne adhésion au traitement. Technique d’inhalation récemment révisée et corrigée.
1. Tiotropium 18 mcg inh die
2. Salmétérol 50 mcg-Fluticasone 250 mcg inh bid 
3. Salbutamol 2-4 inh qid prn
4. Bisoprolol 5 mg po die
5. Furosémide 40 mg po die
6. Supplément potassium 20 meq po die
7. ASA 80 mg po die
8. Alendronate 70 mg po par semaine
9. Pantoprazole 40 mg po die
10. O2 : 2,0 L/min qu’elle porte 16 heures sur 24.

Plan d’action : prednisone 50 mg po die X 5 jours et céfuroxime 500 mg po bid X 10 jours, pris il y a 2 ans.

NB : Poids : 59 Kg; taille : 165 cm.

A reçu vaccin contre l’influenza il y a 2 ans et celui contre le pneumocoque il y a 8 ans.

Labos : créat sérique : 100 mmol/L, K : 3,3 mmol/L.

Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).

ECG : Rythme sinusal normal. Échocardiographie cardiaque : FEVG : 70%.

Auscultation pulmonaire : pas de ronchis, ni de sibilances.

Histoire actuelle : depuis 4 jours, augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres, pas d’hémoptysies. Normalement peu mobile. Pas de douleur thoracique. N’a pas noté de fièvre ni de frissons. Perte d’appétit sans nausées et vomissements.

SV : T : 380C, TA : 130/80 mmHg; FC : 80 bpm; RR : 20/min, SaO2 88% sous O2.

A l’examen physique on note un oedème bilatéral des membres inférieurs.

Radiographie pulmonaire : pas de pneumonie.

Diagnostic posé : exacerbation MPOC.

Est-ce que le choix de l’antibiothérapie est adéquat dans ce cas-ci ?

A

Acceptable initialement

  • Bactéries les plus susceptibles d’être en cause: S pneumoniae, l’H influenzae, et le M catarrhalis. Le Pseudomonas aeruginosa et les entérobactéries pourraient également être impliquées en raison de la sévérité de la MPOC (VEMS inférieur à 35%).
  • Le tx pourra être réajusté en fct de la réponse clinique et des résultats de la culture d’expectorations, s’il y a lieu.
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Q

Femme de 88 ans ayant une MPOC sévère. Elle n’a pas été hospitalisée pour sa MPOC dans les 2 dernières années, mais elle a appliqué son plan d’action 2 à 3 fois par an. Cette patiente habite seul dans son domicile et reçoit de l’aide du CLSC 1 fois par semaine (bain, pilulier).

ATCD : hyperglycémie secondaire à corticothérapie, AVC, cataractes, flutter auriculaire (non anticoagulé). Tabac cessé il y a 32 ans, 72 paquets-années. MPOC sévère avec dyspnée 5/5 au repos et VEMS : 26% valeur prédite. VEMS/CVF : 0,43. Hypertension pulmonaire secondaire (HTAP; pression artérielle pulmonaire de 35mmHg (n21mmHg).

Médication usuelle :
Pas d’allergies ou intolérance aux médicaments. Bonne adhésion au traitement. Technique d’inhalation récemment révisée et corrigée.
1. Tiotropium 18 mcg inh die
2. Salmétérol 50 mcg-Fluticasone 250 mcg inh bid 
3. Salbutamol 2-4 inh qid prn
4. Bisoprolol 5 mg po die
5. Furosémide 40 mg po die
6. Supplément potassium 20 meq po die
7. ASA 80 mg po die
8. Alendronate 70 mg po par semaine
9. Pantoprazole 40 mg po die
10. O2 : 2,0 L/min qu’elle porte 16 heures sur 24.

Plan d’action : prednisone 50 mg po die X 5 jours et céfuroxime 500 mg po bid X 10 jours, pris il y a 2 ans.

NB : Poids : 59 Kg; taille : 165 cm.

A reçu vaccin contre l’influenza il y a 2 ans et celui contre le pneumocoque il y a 8 ans.

Labos : créat sérique : 100 mmol/L, K : 3,3 mmol/L.

Gazométrie (sous O2): pH; 7,39 (7,35-7,45); pCO2 : 67 mmHg (35-45); pO2 : 57 mmHg (75-100); bicarbonates 33 mmol/l (23-28).

ECG : Rythme sinusal normal. Échocardiographie cardiaque : FEVG : 70%.

Auscultation pulmonaire : pas de ronchis, ni de sibilances.

Histoire actuelle : depuis 4 jours, augmentation de la dyspnée avec toux grasse et expectorations jaunâtres, pas d’hémoptysies. Normalement peu mobile. Pas de douleur thoracique. N’a pas noté de fièvre ni de frissons. Perte d’appétit sans nausées et vomissements.

SV : T : 380C, TA : 130/80 mmHg; FC : 80 bpm; RR : 20/min, SaO2 88% sous O2.

A l’examen physique on note un oedème bilatéral des membres inférieurs.

Radiographie pulmonaire : pas de pneumonie.

Diagnostic posé : exacerbation MPOC.

La posologie de CSS vous semble t’elle adéquate ? Quelle est la dose prescrite de CSS (méthylprednisolone 160 mg/jour) en équivalent de prednisone ?

A
  • Dose élevée qui devrait être réduite (ex : prednisone 50mg po die) afin de minimiser le risque d’ES, particulièrement chez cette patiente âgée.
  • Des doses plus élevées que celles suggérées dans les lignes directrices sont parfois prescrites en contexte hospitalier pour des patients ayant une exacerbation sévère de leur MPOC ou une MPOC sévère à la base, mais l’efficacité des doses supérieures n’est pas clairement démontrée.
  • La dose journalière de CSS prescrite en équivalent prednisone est de 200 mg/jour (prednisone 5 mg=méthylprednisolone 4 mg).
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32
Q

Quels sont les ES associés à la corticothérapie systémique, à suivre et possiblement à corriger chez cette patiente ?

A
  • Intolérance gastrique
  • Insomnie
  • Détérioration de l’état cognitif
  • Hyperglycémie
  • Hypokaliémie : nécessite une correction STAT, avec aug. de la posologie du supp. K.
  • Rétention liquidienne et HTA: posologie furosémide à ré-évaluer à la hausse
  • OMI (possiblement secondaire MPOC sévère exacerbée) qui peut s’accroitre avec CSS
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33
Q

Si un patient développe une hyperglycémie secondaire à l’administration de la corticothérapie systémique, qu’elle thérapie pourrait être proposée pour la corriger ?

A
  • Diète diabétique.
  • L’administration d’insuline pourrait être envisagée.

L’hyperglycémie est plus difficile à maîtriser lorsque de hautes doses de CSS sont administrées, et ce plusieurs fois par jour. Ainsi, le passage à la prednisone PO en administration uniquotidienne sera privilégié, pour réduire le risque d’ES et le contrôle glycémique sera plus facile à atteindre.

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34
Q

Calculez la posologie selon cette deuxième méthode (consultez la fiche médicament théophylline pour obtenir les valeurs de T1/2 et Vd).

Femme de 56 kg, fumeuse

Cl = Kel . Vd
Dose = (Css . Cl . T) / (F . S)
Cl = clairance
Kel = 0,693 / t 1/2
Css = concentration sérique visée
T : intervalle posologique
F : biodisponibilité
S : fraction du sel de théophylline
A

a) Patiente de 59 ans, 56kg, fumeuse. La demi-vie pour une patiente fumeuse est de 5 heures. Ainsi, le Kel = 0,693 / t 1/2 = 0,1386 h-1
b) Le Vd = 0,5 L/kg=28 L.
c) La Cl = Kel X Vd = 0,1386 h-1 X 28 L = 3,88 L/h.
d) La CSS visée pourrait être établie à 55 umol/l, toutefois ceci doit être converti en mg/L, en divisant par 5,5 ce qui donne 10 mg/L.
e) Dose = (CSS . Cl . T) / (F . S), en supposant que nous utilisons une formulation bid (T-12 heures), F et S =1, donc Dose = (10 mg/L . 3,88 L/h . 12 heures) / (1 . 1) = 465,6 mg po q 12heures.

35
Q

Femme 59 ans, 56 kg, fumeuse

Supposons que la patiente prend 400 mg po die de théophylline et que la concentration sérique obtenue à l’état d’équilibre est de 35 umol/L (prélevé en matinée avant la prise de la prochaine dose, 4 semaines après avoir débuté le traitement). La patiente tolère bien le médicament mais rapporte des bénéfices modestes sur son niveau de dyspnée. L’adhésion au traitement est bonne.

Cl = Kel . Vd
Dose = (Css . Cl . T) / (F . S)
Cl = clairance
Kel = 0,693 / t 1/2
Css = concentration sérique visée
T : intervalle posologique
F : biodisponibilité
S : fraction du sel de théophylline

Calculez une nouvelle posologie pour cette patiente afin d’obtenir une concentration sérique de 55 umol/L.

Dose nouvelle / Css nouvelle = Dose ancienne / Css ancienne

A

D nouvelle / 55 umol/l = 400mg / 35 umol/l

En isolant D nouvelle du calcul nous obtenons : 628,57mg.

Nous pourrions donc suggérer d’augmenter la dose à 600 mg po die (ou 300 mg po q12h).

36
Q

Femme 59 ans, 56 kg, fumeuse

La formule suivante peut également être employée lorsque l’état d’équilibre est atteint afin de calculer une nouvelle posologie. Elle est basée sur les paramètres pharmacocinétiques de la théophylline, et nécessite le calcul de la clairance (Cl).

Cl = Kel . Vd
Dose = (Css . Cl . T) / (F . S)
Cl = clairance
Kel = 0,693 / t 1/2
Css = concentration sérique visée
T : intervalle posologique
F : biodisponibilité
S : fraction du sel de théophylline

Dose = (Css . Cl . T) / (F . S)
Et CL = F . S . (D/T) / Css

Calculez la nouvelle posologie à l’aide de cette méthode.

A

a) La Cl = 1 . 1 . (400 mg/24h) / 6,4 mg/l = 2,6 l/h.
b) D = (10 mg/l X 2,6 l/heure X 24 heures) / (1 X 1) = 624 mg.
La posologie pourrait donc être augmentée à 600 mg po die (ou 300mg q12h).

37
Q

Par quel mécanisme la corticothérapie systémique induit l’hyperglycémie ?

A
  • Les glucocorticoïdes (GC) aug. la gluconéogénèse en aug. l’activité de l’enzyme glucose-6-phosphatase et phosphoénolpyruvate carboxylase (PEPCK), qui contribuent à l’hyperglycémie
  • A/n des cellules bêta du pancréas, les GC peuvent inhiber la sécrétion d’insuline
  • GC inhibent la production des transporteurs du glucose (transport du glucose dans les adipocytes et les muscles squelettiques)
38
Q

Quels bénéfices peuvent être obtenus par l’administration de l’antibiothérapie et de la corticothérapie systémique ?

A
  • Résolution plus rapide de l’exacerbation en termes de symptômes et fonction pulmonaire (antibiotique et corticothérapie)
  • Diminution des « échecs thérapeutiques » (antibiothérapie, corticothérapie)
  • Diminution des rechutes (corticothérapie)
  • Diminution de la durée de séjour (corticothérapie).
39
Q

Nommez les éléments de suivi de l’efficacité de la thérapie de l’EAMPOC

A
  • Dyspnée au repos et à la mobilisation
  • Volume et purulence des expectorations
  • Gazométrie
  • Saturation O2
  • Besoin O2
40
Q

Quels sont les ES associés aux BACA qui doivent être suivis ?

A

Tremblements, palpitations, tachycardie, insomnie, hypokaliémie, trouble urinaire (si anticholinergique haute dose maintenu et que la patiente a un problème sous-jacent à la miction), sècheresse buccale.

41
Q

Quels sont les changements physiologiques pouvant survenir en MPOC surtout chez 75 ans ?

A
  • Diminution fct pulmonaire avec l’âge
  • Diminution de la force muscles respiratoires
  • Diminution de cellules muqueuses et réflexe toux (risque accumuler plus de sécrétions)
  • Diminution de la sensibilité à la sensation de dyspnée
42
Q

Associez les chgs physiologiques ci-desosus avec les bons sx et réponse au tx :

1- Diminution fct pulmonaire avec l’âge
2- Diminution de la force muscles respiratoires
3- Diminution de cellules muqueuses et réflexe toux (risque accumuler plus de sécrétions)
4- Diminution de la sensibilité à la sensation de dyspnée

A. Hypercapnie et hypoxie peuvent se manifester par une altération de l’état de conscience, état apathique, dépression, anxiété, perte d’appétit.

B. Dyspnée d’origine multifactorielle - plus susceptible de réduire les activités et les déplacements

C. Présence tachypnée (FR > 25/min) plus fiable que la tachycardie lors d’exacerbations.

D. Présentation peut être atypique soit : chute, délirium, immobilisme. Fatigue et diminution de l’autonomie peuvent être les seuls éléments cliniques évidents au diagnostic.

i. Risque accru d’ecchymose, de diminution de la densité osseuse, de cataractes et de pneumonie si dose élevée de CSI employée régulièrement.
ii. Risque accru de bouche sèche, de trouble de vision si vaporisation accidentelle du médicament dans les yeux (vision brouillée, difficulté d’adaptation visuelle, aggravation du glaucome), et de rétention urinaire (si dose élevée administrée et problème sous-jacent). L’absorption systémique demeure toutefois faible.
iii. Risque accru de psychose associé à l’administration d’une dose élevée de CSS pour une exacerbation.
iv. Diminution possible nombre et de la sensibilité des récepteurs bêta-2 chez les personnes âgées, mais réponse pharmacologique aux agonistes bêta-2 à action rapide et longue durée d’action est adéquate.

A

1- Diminution fct pulmonaire avec l’âge (B,iv)
2- Diminution de la force muscles respiratoires (D,iii)
3- Diminution de cellules muqueuses et réflexe toux (risque accumuler plus de sécrétions) (A,ii)
4- Diminution de la sensibilité à la sensation de dyspnée (C,i)

43
Q

Vrai ou Faux

Les valeurs de références sont moins fiables pour la spirométrie après l’âge de 75 ans. Ceci amène une susceptibilité accrue aux tremblements causés par les agonistes bêta-2.

A

VRAI

44
Q

Vrai ou Faux

La collaboration au test de spirométrie et administration de la médication inhalée plus facile en présence de trouble cognitif. Il y a une augmentation de l’élimination théophylline, risque faible d’ES.

A

FAUX

La collaboration au test de spirométrie et administration de la médication inhalée plus DIFFICILE en présence de trouble cognitif. Il y a une DIMINUTION de l’élimination théophylline, risque ACCRU d’ES.

45
Q

Vrai ou Faux

Le risque d’interactions médicamenteuses avec la théophylline chez les personnes âgées poly médicamentées est plus grande

A

VRAI

46
Q

Quels sont les moyens à envisager pour prévenir la récurrence de l’exacerbation ?

A
  • Vaccination annuelle contre l’influenza
  • Poursuivre la pharmacothérapie telle que prescrite,
  • Réviser périodiquement l’adhésion au tx et la technique d’inhalation
  • Programme d’enseignement adapté sur la MPOC.
  • Encourager la mobilisation régulière (inactivité peut détériorer le niveau de dyspnée)
  • Renforcement des messages clés
47
Q

Y a-t-il des mx qui pourraient être envisagés pour traiter l’hypertension pulmonaire ?

A
  • Analogues de la prostacycline (ex : epoprostenol)
  • Inhibiteurs de la phosphodiesterase-5 (ex : sildenafil)
  • Antagonistes des récepteurs à l’endotheline (ex : bosentan).
48
Q

Différencier l’hypertension pulmonaire secondaire et l’hypertension artérielle pulmonaire idiopathique

A

L’hypertension pulmonaire « secondaire » ne doit pas être confondue avec l’hypertension artérielle pulmonaire idiopathique.

L’hypertension pulmonaire est associée à une atteinte de la vascularisation pulmonaire et au développement de l’insuffisance cardiaque droite à long terme (i.e. atteinte du ventricule droit).

Cliniquement, les patients atteints peuvent présenter de la dyspnée et de l’OMI.

L’hypertension artérielle pulmonaire idiopathique est un type d’hypertension pulmonaire qui est associée à un taux de mortalité élevé.

L’hypertension artérielle pulmonaire s’accompagne d’une vasoconstriction et d’un risque de thrombose.

49
Q

Quel serait la meilleure option de tx pour une hypertension pulmonaire secondaire à la MPOC ?

A

Traiter la cause sous-jacente = améliorer le contrôle de la MPOC

50
Q

Compléter la définition suivante :

La MPOC est une maladie respiratoire, en grande partie causée par le ___________, qui est caractérisée par une _____________ des voies aériennes, _____________ ___________, une ________________ pulmonaire, des manifestations systémiques et une augmentation de la ____________ et de la __________ des exacerbations.

A

La MPOC est une maladie respiratoire, en grande partie causée par le TABAGISME, qui est caractérisée par une OBSTRUCTION PROGRESSIVE des voies aériennes, PARTIELLEMENT RÉVERSIBLE, une HYPERINFLATION pulmonaire, des manifestations systémiques et une augmentation de la FRÉQUENCE et de la FRÉQUENCE des exacerbations.

51
Q

Quelles sont les causes de la MPOC ?

A
  • Tabagisme
  • Facteurs génétiques
  • Facteurs environnementaux (tabac, polluants atmosphériques, poussières, agents chimiques et fumées au travail)
52
Q

Quels sont les sx de la MPOC ?

A
  • Essoufflement/dyspnée
  • Hypersécrétion (+++)
  • Toux chronique
53
Q

Expliquer brièvement la pathophysiologie de la MPOC ?

A

Limitation du débit expiratoire –> tapping gazeux (air reste pris dans les poumons) –> hyperinflation –> dyspnée –> réduction de l’activité physique –> déconditionnement –> dyspnée –> mauvaise qualité de vie

54
Q

Quel est le pronostic et les conséquences à long terme de la MPOC ?

A

CONSÉQUENCES :
- Déclin de la fonction respiratoire se manifeste à long terme (plus rapide si le tabagisme est actif).
- La symptomatologie qui était présente initialement à l’effort se manifeste au repos
- La fréquence des exacerbations augmente.
PRONOSTIC :
- Les exacerbations de la MPOC aug. le déclin de la fct pulmonaire + risque de décès et sont associées à une détérioration de l’état de santé

55
Q

Quelles sont les principales causes de décès chez les MPOC ?

A
  • Néoplasie pulmonaire
  • Maladies cardiovasculaires (environ 20%)
  • Insuffisance respiratoire aiguë (surtout lorsque le stade de la maladie est avancé)
  • Pneumonie.
56
Q

Quels sont les facteurs de risques de décès avec une MPOC ?

A
  • Âge avancé
  • Sévérité de l’obstruction bronchique
  • Hypoxémie
  • IC
  • Déficit en alpha-1-antitrypsine
  • Tabagisme actif
  • Dénutrition
  • Score à l’échelle de dyspnée du CRM élevé
  • Hospitalisation pour MPOC exacerbée
57
Q

Quelles sont les principales différences a/n physiopathologique entre l’asthme et la MPOC ?

A

ASTHME :

  • Déclenché par un agent sensibilisant
  • Inflammation initié par les éosinophiles
  • Une fois la crise terminée, la fct pulmonaire revient à son niveau d’avant la crise

MPOC :

  • Agent nocif
  • Inflammation initiée par les neutrophiles
  • L’augmentation des dommage empêche de retrouver la même fct qu’avant la crise
58
Q

Définir une EAMPOC ?

A

Aggravation soudaine et soutenue (au moins 48 h) de la dyspnée, la toux ou production d’expectorations entraînant une aug. ou l’ajout de mx respiratoires

59
Q

Décrire les lignes de tx pour une MPOC légère ?

A
  1. BDCA PRN (BD courte action), si pas suffisant

2. AMLA (spiriva) ou BALA

60
Q

Décrire les lignes de tx pour une MPOC modérée et sévère avec EAMPOC peu fréquente ?

A
  1. AMLA ou BALA, si pas suffisant
  2. AMLA/BALA, si pas suffisant
  3. AMLA + CSI/BALA
61
Q

Décrire les lignes de tx pour une MPOC modérée et sévère avec EAMPOC fréquentes ou sévères ?

A
  1. AMLA/BALA, si pas suffisant
  2. AMLA + CSI/BALA, si pas suffisant
  3. Inhibiteur PDE4 (+ ou moins AB au dossier)
62
Q

Décrire les lignes de tx pour un chevauchement asthme-MPOC ?

A
  1. Dose faible/modérée CSI (asthme) /BALA (MPOC), si pas suffisant
  2. Ajout AMLA et/ou aug. CSI/BALA
63
Q

Définir une dyspnée légère, modérée et sévère en fonction de l’échelle CRM

A

LÉGÈRE :
- Grade 1 : essoufflement avec exercice vigoureux
- Grade 2 : essoufflement en marchant vite sur un terrain plat ou une pente douce
MODÉRÉE :
- Grade 3 : marche moins vite que d’autres personnes du même âge sur un terrain plat ou essoufflé en marchant à son rythme sur un terrain plat, doit s’arrêter
SÉVÈRE :
- Grande 4 : ne peut marcher 100 m sans s’arrêter
- Grade 5 : trop essoufflé pour sortir ou essoufflé en s’habillant ou se déshabillant

64
Q

Quand les thérapies pharmacologiques ne suffisent pas à la maitrise de la MPOC, quels sont les tx suivants ?

A
  1. Réadaptation pulmonaire
  2. Thérapies orale (azythromycine, rofumilast, théophylline)
  3. Oxygène
  4. Greffe du poumon
65
Q

Quels sont les objectifs de tx de la MPOC ?

A

RÉDUIRE LES SX :

  • Soulager les sx
  • Améliorer la tolérance à l’effort
  • Améliorer la qualité de vie

DIMINUER LE RISQUE :

  • Prévenir la progression de la maladie
  • Prévenir et traiter les exacerbations
  • Réduire le risque de décès
66
Q

Quelles sont les différences cliniques entre l’asthme et la MPOC ?

A

ASTHME :

  • Habituellement < 40 ans
  • Tabac non en cause
  • Expectorations plus rare
  • Souvent de cause allergique
  • Évolution stable de la maladie
  • Spirométrie qui se normalise souvent
  • Sx cliniques intermittents et variables

MPOC :

  • Habituellement > 40 ans
  • Tabac en cause (> 10 paquets-année)
  • Expectorations plus fréquentes
  • Rarement de cause allergique
  • Évolution avec un détérioration progressive avec exacerbation
  • Spirométrie qui peut s’améliorer, mais ne se normalise jamais
  • Sx cliniques persistants
67
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est VRAI ?

A. La MPOC est la 2ème cause de décès au Canada

B. L’hyperinflation pulmonaire chez le patient ayant une MPOC s’aggrave à l’effort, ce qui accentue l’essoufflement des patients

C. La MPOC touche généralement les personnes de tout âge

D. La prévalence de la MPOC est surestimée car le diagnostic n’est pas effectué

A

B

68
Q

Parmi les énoncés suivant sur la pharmacothérapie de la MPOC, LEQUEL EST VRAI ?

A. La fluticasone est à la base du traitement

B. La théophylline est un agent de première ligne

C. Le salméterol améliore la qualité de vie des patients

D. L’ipratropium améliore la survie des patients

A

C

69
Q

Une dame de 55 ans atteinte de MPOC prend du salbutamol (prescrit au besoin) pour soulager une dyspnée occasionnelle. Son niveau de dyspnée a graduellement augmenté au cours des derniers mois et elle prend maintenant le salbutamol sur une base régulière. Elle n’a pas d’autres maladies chroniques et fume environ 3-4 cigarettes par jour en ce moment. Elle n’a pas eu d’exacerbation de sa MPOC nécessitant l’utilisation d’antibiotiques ou de prednisone dans les trois dernières années.

Énumérez les résultats thérapeutiques recherchés pour cette patiente.

A
  • Prévenir la détérioration de sa fonction respiratoire et réduire le risque de décès en cessant de fumer
  • Soulager l’essoufflement, améliorer sa tolérance à l’exercice
  • Poursuivre les activités quotidiennes sans être incommodé par l’essoufflement
  • Prévenir la survenue d’exacerbations de sa MPOC
70
Q

Une dame de 55 ans atteinte de MPOC prend du salbutamol (prescrit au besoin) pour soulager une dyspnée occasionnelle. Son niveau de dyspnée a graduellement augmenté au cours des derniers mois et elle prend maintenant le salbutamol sur une base régulière. Elle n’a pas d’autres maladies chroniques et fume environ 3-4 cigarettes par jour en ce moment. Elle n’a pas eu d’exacerbation de sa MPOC nécessitant l’utilisation d’antibiotiques ou de prednisone dans les trois dernières années.

À cette étape ci du traitement pharmacologique d’entretien de la MPOC, lequel ou lesquels des agents suivants pourraient être envisagés (à prendre sur une base régulière) ? 
A.	Ipratropium
B.	Fluticasone
C.	Tiotropium
D.	Théophylline (Théo-Dur)
A

C

71
Q

Parmi les énoncés suivants concernant la cessation tabagique chez le patient MPOC, LEQUEL est faux ?

A. La cessation du tabagisme peut améliorer la survie des patients ayant une MPOC

B. Le déclin de la fonction pulmonaire ralenti suivant la cessation du tabagisme

C. Le métabolisme de la théophylline est plus rapide suivant la cessation du tabagisme

D. Les symptômes de MPOC peuvent s’améliorer suivant l’arrêt tabagique

A

C

72
Q

Une dame de 80 ans atteinte de MPOC se présente à votre pharmacie pour remplir une prescription de budésonide/formotérol (Symbicort), de tiotropium, et de salbutamol.

Parmi les conseils suivants, lequel est FAUX ?

A. Le budésonide peut causer des ecchymoses chez les personnes âgées

B. Le tiotropium est associé à la bouche/gorge sèche

C. Vous pourriez ressentir des palpitations associées à la prise de formotérol

D. Le salbutamol peut ralentir la progression de votre maladie (MPOC)

A

D

73
Q

Une patiente de 72 ans vient de recevoir le diagnostic de MPOC (elle n’a aucun autre antécédent) et se présente à la pharmacie avec une prescription de salmétérol/fluticasone 250/50mcg, 1 inh bid. Elle a consulté son médecin en raison d’un essoufflement progressif lié à ses activités quotidiennes. Son VEMS était 60% de la valeur prédite et le rapport VEMS/CVF de 0,6. Marie a fait une « bronchite » il y a 2 ans (aucune depuis), et elle a dû prendre à ce moment un antibiotique. Elle ne fume plus depuis 10 ans (antécédents de tabagisme : 50 paquets-années).

Le traitement choisi n’est pas optimal selon vous parce que :

a) Les corticostéroïdes inhalés seront introduits s’il y a présence d’exacerbations récurrentes
b) Les corticostéroïdes inhalés ne sont pas efficaces chez les anciens fumeurs
c) On doit faire l’essai d’un traitement bronchodilatateur en premier lieu
d) Les agonistes bêta-2 à longue durée d’action seront introduits si la réponse à un corticostéroïde inhalé est insuffisante pour soulager la dyspnée

A.	a, b, et c
B.	a et c
C.	b et d
D.	d
E.	a, b, c, d
A

B

74
Q

Une patiente de 72 ans vient de recevoir le diagnostic de MPOC (elle n’a aucun autre antécédent) et se présente à la pharmacie avec une prescription de salmétérol/fluticasone 250/50mcg, 1 inh bid. Elle a consulté son médecin en raison d’un essoufflement progressif lié à ses activités quotidiennes. Son VEMS était 60% de la valeur prédite et le rapport VEMS/CVF de 0,6. Marie a fait une « bronchite » il y a 2 ans (aucune depuis), et elle a dû prendre à ce moment un antibiotique. Elle ne fume plus depuis 10 ans (antécédents de tabagisme : 50 paquets-années).

Parmi les alternatives thérapeutiques suivantes, la ou lesquelles est ou sont appropriée (s) dans ce cas-ci.

a) Salmétérol 25mcg, 2 inh bid + salbutamol 2 inh prn
b) Tiotropium 1 inh die + ipratropium 2 inh prn
c) Tiotropium 1 inh die + salbutamol 2 inh prn

A.	a, b, et c
B.	a et c
C.	a et b
D.	a
0	E.	c
A

B

75
Q

Une patiente de 72 ans vient de recevoir le diagnostic de MPOC (elle n’a aucun autre antécédent) et se présente à la pharmacie avec une prescription de salmétérol/fluticasone 250/50mcg, 1 inh bid. Elle a consulté son médecin en raison d’un essoufflement progressif lié à ses activités quotidiennes. Son VEMS était 60% de la valeur prédite et le rapport VEMS/CVF de 0,6. Marie a fait une « bronchite » il y a 2 ans (aucune depuis), et elle a dû prendre à ce moment un antibiotique. Elle ne fume plus depuis 10 ans (antécédents de tabagisme : 50 paquets-années).

Parmi les explications que vous donnerez à cette patiente, quel énoncé est FAUX;

A. Une antibiothérapie pourrait être indiquée en présence des symptômes suivants : dyspnée accrue, augmentation du volume et de la purulence des expectorations

B. Le tiotropium doit être pris régulièrement, une fois par jour

C. Vous devriez recevoir la vaccination contre le pneumocoque à chaque année

D. Vous pouvez prendre votre bronchodilatateur à courte action avant une exposition à un facteur aggravant comme l’exercice

A

C

76
Q

Une patiente de 72 ans vient de recevoir le diagnostic de MPOC (elle n’a aucun autre antécédent) et se présente à la pharmacie avec une prescription de salmétérol/fluticasone 250/50mcg, 1 inh bid. Elle a consulté son médecin en raison d’un essoufflement progressif lié à ses activités quotidiennes. Son VEMS était 60% de la valeur prédite et le rapport VEMS/CVF de 0,6. Marie a fait une « bronchite » il y a 2 ans (aucune depuis), et elle a dû prendre à ce moment un antibiotique. Elle ne fume plus depuis 10 ans (antécédents de tabagisme : 50 paquets-années).

Quels sont les éléments de suivi pertinents dans ce cas-ci ?

a) distance parcourue sans essoufflement
b) fréquence d’utilisation des antibiotiques
c) consommation d’agoniste bêta-2 à action rapide
d) technique d’inhalation

A.	a, b, et c
B.	a et c
C.	b et d
D.	d
E.	a, b, c, d
A

E

77
Q

Parmi les médicaments suivants, lequel n’inhibe pas de manière significative le métabolisme de la théophylline ?

A. Azithromycine
B. Propranolol
C. Vérapamil
D. Fluvoxamine

A

A

78
Q

Quel est l’intervalle thérapeutique visé pour la théophylline chez un patient MPOC ?

A. 20-50umol/L
B. 55-85umol/L
C. 85-110umol/L
D. 100-200umol/L

A

B

79
Q

Calculez une posologie de théophylline pour un patient MPOC non fumeur de 72 kg, âgé de 57 ans, qui a un antécédent d’insuffisance cardiaque classse II et de diabète, sous tiotropium 18mcg inh die, salbutamol 2 inh prn, salmétérol-fluticasone 50-500mcg inh bid, glyburide 5mg po bid, metformine 500mg po bid, furosémide 40mg po die, ramipril 2,5mg po die, aspirine 81mg po die.

Assumons une demi-vie d’environ 12 heures (patient non fumeur avec insuffisance cardiaque classe II), une concentration sérique visée de 55umol/L (10mg/L), et l’utilisation de la formulation de théophylline par voie orale à libération prolongée (pour administration q 12 heures).

Kel = 0,693/t1/2 = 0,05775h-1
Vd = 0,5L/kg = 36L
Cl = Kel X Vd =  0,05775h-1 X 36L = 2,1L/h.
Dose = Css X Cl X T / F X S = 10mg/L X 2,1L/h X 12h / 1 = 252mg que nous pouvons arrondir à 200mg po q12h.
A

100mg po q12h (ou 200mg po q 24h), à augmenter graduellement selon la tolérance à 200mg po q12h (ou 400mg po q24h), puis ré-évaluer la condition clinique du patient dans 1 mois environ.

Si la réponse clinique est adéquate et que le patient tolère bien la théophylline, la posologie peut être maintenue idem. Sinon on pourrait tenter d’augmenter ad 300mg po q12h en effectuant un suivi étroit des ES

Selon l’autre méthode de calcul, la dose serait de 72kg X 10mg/kg = 720mg/jour

80
Q

Parmi les facteurs suivants, lequel n’aggrave généralement pas la MPOC ?

A. Reflux gastrique
B. Infection bactérienne des voies respiratoires inférieures
C. Consommation excessive de benzodiazépines en présence d’hypercapnée
D. Respiration les lèvres pincées

A

D

81
Q

Quel médicament n’est généralement pas employé pour traiter une exacerbation sévère de MPOC ?

A. Prednisone
B. Aminophylline
C. Fluticasone à dose usuelle quadruplée
D. Ipratropium

A

C

82
Q

La théophylline

A. Est sélective envers les phosphodiestérases (PDE) 3 et 4 des cellules musculaires bronchiques
B. Inhibe l’infiltration des cellules inflammatoires via une augmentation de l’AMPc
C. Est un agoniste des récepteurs à l’adénosine

A

B

83
Q

Le salmétérol

A. Est un agoniste partiel des récepteurs bêta2-adrénergiques qui ne peut induire, par conséquent, une réponse aussi élevée que l’isoprotérénol à des doses élevées

B. Est un agoniste entier des récepteurs bêta2-adrénergiques à dose élevée puisqu’il induit une réponse aussi grande que celle du formétérol

C. Est un agoniste partiel des récepteurs bêta2-adrénergiques qui peut induire une réponse aussi élevée que l’isoprénaline à des doses élevées en raison de ses propriétés structurales

A

C

84
Q

Le récepteur muscarinique M3

A. Augmente la sécrétion de mucus en réponse à l’acétylcholine
B. Est un autorécepteur qui inhibe la libération d’acétylcholine
C. Inhibe la bronchoconstriction en réponse à l’acétylcholine

A

A