UA 2 - L'asthme Flashcards
Complétez la définition suivante de l’asthme
L’asthme est une maladie chronique ____________ des voies aériennes, caractérisée par de l’______________ bronchique et une hypersensibilité des voies aériennes. La cause exacte est inconnue, mais une prédisposition ____________ semble être impliquée
Complétez la définition suivante de l’asthme
L’asthme est une maladie chronique INFLAMMATOIRE des voies aériennes, caractérisée par de l’OBSTRUCTION bronchique et une hypersensibilité des voies aériennes. La cause exacte est inconnue, mais une prédisposition GÉNÉTIQUE semble être impliquée
Faites la bonne association :
A. Cellule inflammatoire
B. Cellule de la structure des voies aériennes
C. Médiateur de l’asthme
- fibroblastes
- leucotriènes
- cellules épithéliales
- mastocytes
- éosinophiles
- histamine
- cellules endothéliales
- oxide nitrique
- cellules musculaires lisses
- chémokines
- macrophages
- lymphocytes T
- prostaglandine D2
- cytokines
A. Cellule inflammatoire / Mastocytes, éosinophiles, lymphocytes T, macrophages
B. Cellule de la structure des voies aériennes / cellules épithéliales, cellules musculaires lisses, cellules endothéliales, fibroblastes
C. Médiateur de l’asthme / chémokines, leucotriènes, cytokines, histamine, oxide nitrique, prostaglandine D2
Quelles sont les principales caractéristiques qui contribuent à l’obstruction bronchique dans l’asthme ?
- épaississement des voies aériennes (changements structuraux de l’épithélium cellulaire, remodelage)
- contraction des cellules musculaires lisses
- œdème des voies respiratoires
- hypersécrétion de mucus
- inflammation des voies aériennes
VIGNETTE CLINIQUE
Femme 35 ans
Travaille : préposée aux bénéficiaires
Habitation : maison avec tapis.
ATCD : RGO
Dx : asthme à l’âge de 20 ans / suivi par un pneumologue
VEMS à l’état stable est de 74% de la valeur prédite
VEMS/CVF de 79%.
Le changement du VEMS post-bronchodilatateur est de 190 mL ou 10 % (sous traitement anti-asthmatique d’entretien anti-inflammatoire).
Cette patiente a visité l’urgence 2 fois dans la dernière année pour une exacerbation d’asthme précipitée par l’exposition aux chats (chez sa nièce) et par une IVRS.
Depuis 1 mois sx : asthme nocturne environ 1 fois par semaine (toux sèche qui la réveille). De plus, elle rapporte avoir de la difficulté à respirer de manière intermittente, ce qui l’amène à consommer son médicament de secours presque tous les jours. Elle est bien soulagée par le salbutamol, mais elle ressent parfois un serrement à la poitrine.
Autres données : Tabagisme cessé il y a 10 ans (antécédent de 15 paquets-années). Consommation occasionnelle d’alcool.
Allergies médicamenteuses : rash cutané associé à la prise d’iode, de codéine, et de tétracycline.
Test cutané d’allergie : positif pour l’herbe à poux, les bourgeons, les bouleaux, les chats, les chiens et les acariens.
Médication usuelle :
Formotérol-budésonide 6-200mcg, 2 inh bid
Salbutamol 2 inh prn
Pantoprazole 40mg po die
Plan d’action: débuter prednisone 30 mg po die X 7 jours si détérioration de votre asthme
Est-ce que les résultats de la spirométrie et des symptômes présentés par cette patiente concordent avec le diagnostic de l’asthme ?
Oui, partiellement pour la spirométrie
- VEMS : abaissé (74% de la valeur prédite), s’améliore de 10% après BD –> suggère une réversibilité bronchique malgré la non atteinte du seuil (12% et 200 ml). Probablement dû à la prise de CSI chronique qui améliore la fct pulmonaire
Ces sx sont caractéristiques de l’asthme
- Toux sèche, qui réveil la nuit
- Essoufflement (difficulté à respirer)
- Oppression à la poitrine
Est-ce que la présence de RGO peut influencer la maîtrise de l’asthme ?
Oui, le RGO est un facteur aggravant de l’asthme
Une patiente est allergique à l’herbe à poux, aux bourgeons, et aux bouleaux. On suspecte alors la présence de rhinite allergique. Est-ce que cette condition peut également influencer la maîtrise de son asthme ?
Oui, car il s’agit également d’une maladie inflammatoire
Vrai ou Faux
Le sinusite chronique peut aggraver les sx de l’asthme
VRAI
Quels sont les critères de maîtrise de l’asthme visés chez un patient ?
- Sx d’asthme diurne : < 4 jrs / sem
- Sx d’asthme nocturne : < 1 nuit / sem
- Activités physiques normales (peu importe l’âge)
- Exacerbations bénignes peu fréquentes
- Pas d’absentéisme du travail
- Utilisation du BACA (mx secours) : < 4 doses / sem
- Fct pulmonaire : VEMS ou DEP > 90% meilleur résultat personnel et variation diurne du DEP < 10-15%
Nommez les facteurs allergènes intérieurs potentiellement aggravants de l’asthme chez un patient
- Acariens (tapis)
- Produits nettoyants à odeur forte
- Chats / chiens
- Tabac (soi-même ou fumée secondaire)
- Odeurs fortes
- T° froide ou venteuse
VIGNETTE CLINIQUE
Femme 35 ans
Travaille : préposée aux bénéficiaires
Habitation : maison avec tapis.
ATCD : RGO
Dx : asthme à l’âge de 20 ans / suivi par un pneumologue
VEMS à l’état stable est de 74% de la valeur prédite
VEMS/CVF de 79%.
Le changement du VEMS post-bronchodilatateur est de 190 mL ou 10 % (sous traitement anti-asthmatique d’entretien anti-inflammatoire).
Cette patiente a visité l’urgence 2 fois dans la dernière année pour une exacerbation d’asthme précipitée par l’exposition aux chats (chez sa nièce) et par une IVRS.
Depuis 1 mois sx : asthme nocturne environ 1 fois par semaine (toux sèche qui la réveille). De plus, elle rapporte avoir de la difficulté à respirer de manière intermittente, ce qui l’amène à consommer son médicament de secours presque tous les jours. Elle est bien soulagée par le salbutamol, mais elle ressent parfois un serrement à la poitrine.
Autres données : Tabagisme cessé il y a 10 ans (antécédent de 15 paquets-années). Consommation occasionnelle d’alcool.
Allergies médicamenteuses : rash cutané associé à la prise d’iode, de codéine, et de tétracycline.
Test cutané d’allergie : positif pour l’herbe à poux, les bourgeons, les bouleaux, les chats, les chiens et les acariens.
Médication usuelle :
Formotérol-budésonide 6-200mcg, 2 inh bid
Salbutamol 2 inh prn
Pantoprazole 40mg po die
Plan d’action: débuter prednisone 30 mg po die X 7 jours si détérioration de votre asthme
En assumant que la patiente prend régulièrement et de manière adéquate son traitement, qu’elles seraient les solutions pharmacologiques à envisager pour améliorer la maîtrise de son asthme ?
SOLUTIONS POSSIBLES :
1 - Aug. la dose du CSI et poursuivre BALA
2 - Employer la stratégie SMART du Symbicort
3 - Ajouter une seconde thérapie d’appoint au CSI (montelukast, tiotropium) et poursuivre BALA
MNP : assainissement de l’environnement sont importante pour améliorer la maîtrise, surtout que l’on suspecte une rhinite allergique en plus.
Qu’est-ce qui permet d’expliquer, à l’échelle moléculaire, la durée d’action plus longue du salmétérol comparativement aux agents de la même classe thérapeutique ?
La molécule de salmétérol est plus «longue» que les autres molécules –> se lie à un site auxilliaire («exosite») sur le récepteur + molécule qui présente une grande lipophilicité
Qu’est-ce qui permet d’expliquer, à l’échelle moléculaire, la durée d’action plus longue du budésonide ?
Le budésonide est estérifié dans les poumons –> rend le budésonide inactif –> s’accumule sous forme de dépôt.
Ce phénomène est réversible et c’est ce qui prolonge sa durée d’action
Les autres CSI ne présente pas nécessairement cette caractéristique
Une patiente possède une prescription de médicaments qui nous permet de rédiger un plan d’action écrit et individualisé pour l’asthme. Quelles composantes doivent être inscrites sur le plan d’action écrit et individualisé des personnes asthmatiques ?
- Critères d’un asthme bien maîtrisé
- Critères d’un asthme mal maîtrisé
- Critères qui dictent une consultation à un service d’urgence
VIGNETTE CLINIQUE
Femme 35 ans
Travaille : préposée aux bénéficiaires
Habitation : maison avec tapis.
ATCD : RGO
Dx : asthme à l’âge de 20 ans / suivi par un pneumologue
VEMS à l’état stable est de 74% de la valeur prédite
VEMS/CVF de 79%.
Le changement du VEMS post-bronchodilatateur est de 190 mL ou 10 % (sous traitement anti-asthmatique d’entretien anti-inflammatoire).
Cette patiente a visité l’urgence 2 fois dans la dernière année pour une exacerbation d’asthme précipitée par l’exposition aux chats (chez sa nièce) et par une IVRS.
Depuis 1 mois sx : asthme nocturne environ 1 fois par semaine (toux sèche qui la réveille). De plus, elle rapporte avoir de la difficulté à respirer de manière intermittente, ce qui l’amène à consommer son médicament de secours presque tous les jours. Elle est bien soulagée par le salbutamol, mais elle ressent parfois un serrement à la poitrine.
Autres données : Tabagisme cessé il y a 10 ans (antécédent de 15 paquets-années). Consommation occasionnelle d’alcool.
Allergies médicamenteuses : rash cutané associé à la prise d’iode, de codéine, et de tétracycline.
Test cutané d’allergie : positif pour l’herbe à poux, les bourgeons, les bouleaux, les chats, les chiens et les acariens.
Médication usuelle :
Formotérol-budésonide 6-200mcg, 2 inh bid
Salbutamol 2 inh prn
Pantoprazole 40mg po die
Plan d’action: débuter prednisone 30 mg po die X 7 jours si détérioration de votre asthme
Est-ce que cette patiente devrait mesurer régulièrement son débit expiratoire de pointe (DEP) ?
Oui
- Pour évaluer la maîtrise de son asthme et la réponse au tx d’entretien
- Pour déceler une détérioration de son asthme nécessitant la prise de prednisone (surtout si ne perçoit pas bien ces sx)
Une patiente asthmatique vous demande si elle devra prendre des médicaments pour l’asthme toute sa vie. Que lui répondrez-vous ?
OUI
L’asthme est une condition chronique, et il est peut probable que cela disparaisse, surtout si se présente à l’âge adulte, mais dont les sx varie dans le temps.
Si l’asthme d’une patiente s’améliorait de manière significative et que la maîtrise totale était atteinte et maintenue pendant 6 mois consécutifs, quelle serait l’approche thérapeutique à adopter ?
Si doses moyennes à élevées de CSI + BALA et que bien maîtrisé depuis au moins 3 mois :
- Diminuer la dose de CSI de moitié à des intervalles d’au moins 3 mois ad atteinte d’une dose cible plus faible
- Si l’asthme est maîtrisé de manière optimale avec CSI faible dose + BALA –> cesser le BALA et conserver CSI faible dose
Quels sont les éléments à aborder avec une personne asthmatique qui débute un traitement pharmacologique (ex : rôle de la médication) ?
- Aborder les attentes du patient face au tx, discuter des objectifs visés et moyens pour les atteindre
- Enseigner le rôle de la médication en relation avec la pathophysiologie de la maladie
- Enseigner la technique d’inhalation
- Auto-gestion de la maladie (reconnaissance des sx, facteurs aggravants, application du plan d’action)
- Valider la compréhension et les aptitudes du patient sur l’utilisation des médicaments
- Référer la personne à un centre d’enseignement sur l’asthme (si elle accepte)
Comment le pharmacien communautaire peut-il assurer le suivi du traitement de l’asthme auprès de ses patients ?
EFFICACITÉ :
- Suivi de la maîtrise de l’asthme aux 3 mois (critères de maîtrise, incluant les exacerbations).
- Vérification de la consommation du BACA q mois (un ventolin devrait durer 6 mois pour un asthme bien maîtrisé)
- Demander au patient de démontrer la technique d’inhalation tous les 3 mois environ (fréquence selon les aptitudes de base du sujet)
INNOCUITÉ : questionner sur la présence d’ES q mois (palpitation, taches blanche dans la bouche)
ADHÉSION :
- Analyse du profil pharmacologique pour vérifier l’adhésion au tx d’entretien q mois.
- Questionner sur la façon de prendre les mx
- Vérifier l’observance au tx d’entretien en vérifiant les ren. hâtifs du mx de secours (BACA)
Cette patiente vous avoue avoir une crainte par rapport à la prise régulière d’un corticostéroïde inhalé et le risque d’ostéoporose. Que lui répondrez-vous ?
Le risque est associé avec la prise d’une CSI à dose élevée à long terme et particulièrement chez des patients avec d’autres facteurs de risques
Le risque associé à la prise de faible dose est incertain, mais faible
PRÉVENTION : saine alimentation (riche en Ca et D) + activité physique régulière
Quel sont les facteurs de risque à faire de l’ostéoporose avec la prise d’un CSI ?
Tabagisme
Inactivité physique
Donnez un exemple de patient plus à risque de faire de l’ostéoporose avec la prise de CSI et peuvent avoir une mesure de leur DMO pour prévenir cet ES ?
Femme post-ménauposée qui prend fluticasone 1000 mcg/jr depuis plus d’un an
Une patiente asthmatique de 35 ans vous demande si elle peut « devenir enceinte » en toute sécurité avec la mx qu’elle prend (CSI+BALA)? Que lui répondrez-vous ?
Pour que la grossesse se déroule bien et éviter les complications, il faut que l’asthme soit bien contrôlé
Les mx utilisés pour tx l’asthme sont considérés sécuritaire lors de la grossesse (pas association à de malformations congénitales ou autres ES pour le foetus)
La prise quotidienne du tx d’entretien est importante pour éviter les crises d’asthmes
Les cortico PO sont indiqué seulement lors de crise et que les bénéfices surpassent les risques
Adopter de saines habitudes de vie et minimiser les facteurs aggravants
Quelles sont les complications d’un asthme mal maîtriser lors d’une grossesse ?
HTA sévère à l’accouchement (pré-éclampsie)
Prématurité
Quels sont les critères employés afin de dépister la présence d’asthme chez les enfants de moins de 6 ans ?
Présentation clinique : épisodes de sifflements et essoufflements (au moins 3 dans les 3 premières années de vie), présence de toux (surtout nuit ou induite par exercice)
Bénéfices obtenus avec le tx pharmacologique
Histoire familiale d’asthme, eczéma ou rhinite allergique (atopie)
CAS PATIENT
Enfant de 7 ans qui est asthmatique et allergique aux arachides, aux noix et au lait. Sa mère se présente à la pharmacie avec une nouvelle prescription :
fluticasone 125 mcg inh bid et de salbutamol 2 inh prn.
Au dossier, on note qu’une prescription pour un auto-injecteur d’épinéphrine a été remplie il y a 3 mois. Il n’a jamais utilisé de fluticasone ou salbutmol auparavant. Au questionnaire, la mère de l’enfant manifeste plusieurs préoccupations…
La mère vous demande comment elle devrait réagir si son garçon présente de la difficulté à respirer après avoir mangé. Que lui répondrez-vous ?
Une réaction anaphylactique suite à l’ingestion d’un aliment allergène peut mimer des sx de l’asthme et compliquer l’asthme
- Donner l’Epipen
- Donner le BACA
- Appeler les urgences
CAS PATIENT
Enfant de 7 ans qui est asthmatique et allergique aux arachides, aux noix et au lait. Sa mère se présente à la pharmacie avec une nouvelle prescription :
fluticasone 125 mcg inh bid et de salbutamol 2 inh prn.
Au dossier, on note qu’une prescription pour un auto-injecteur d’épinéphrine a été remplie il y a 3 mois. Il n’a jamais utilisé de fluticasone ou salbutmol auparavant. Au questionnaire, la mère de l’enfant manifeste plusieurs préoccupations…
1- Est-ce que la dose de CSI prescrite vous semble trop élevée pour un enfant asthmatique de cet âge ?
2- Quel dispositif d’inhalation serait le plus approprié pour l’administration de la médication anti-asthmatique dans ce cas-ci ?
1- Selon les lignes directrices, c’est une dose moyenne. Ceci peut être indiquée en début de tx, mais devra être réévaluée pour identifier la plus petite dose efficace si la maîtrise de l’asthme est obtenue dans 3 mois.
2- Dépend de l’âge :
- < 5 ans : chambre d’espacement nécessaire
- > 5 ans : aérosol doseur avec ou sans chambre
- > 7 ans : inhalateur de poudre ou aérosol-doseur
- Ado : préférence pour l’inhalateur de poudre
Ici, on pourrait recommander aérosol-doseur + chambre ou diskus ou aérosol doseur seul
CAS PATIENT
Enfant de 7 ans qui est asthmatique et allergique aux arachides, aux noix et au lait. Sa mère se présente à la pharmacie avec une nouvelle prescription :
fluticasone 125 mcg inh bid et de salbutamol 2 inh prn.
Au dossier, on note qu’une prescription pour un auto-injecteur d’épinéphrine a été remplie il y a 3 mois. Il n’a jamais utilisé de fluticasone ou salbutmol auparavant. Au questionnaire, la mère de l’enfant manifeste plusieurs préoccupations…
La mère craint un ralentissement de la croissance associé à la prise de CSI. Est-ce que cette inquiétude est justifiée ?
OUI, MAIS…
Il existe un risque associé à un ralentissement de la croissance de 1 cm qui est transitoire et non cumulatif
La taille prédite à la naissance sera atteinte si l’asthme est bien contrôlé (lorsque mal contrôlé = plus de CSI = aug. du risque)
ES «locaux» (candidose oro-pharyngée) sont plus fréquents que «systémique», car médication inhalée (pas systémique)
Il y aura un suivi régulier de la courbe de croissance et de la dose de CSI nécessaire pour atteindre les objectifs tx