Tuto 4 : PAR Flashcards

1
Q

Quelle sont les différences entre le système immunitaire inné et acquis?

A

SYSTÈME IMMUNITAIRE INNÉ : rep simple et immédiate / phagocyte / préprogrammation
Définition : Definition : pls réponse simples et immédiates qui élimine les attaquants externes rapidement par phagocytose, sous-tendant une forte réponse inflammatoire.
* réaction non-spécifique, activée qd les cellules reconnaissent des procaryote (bactérie) par la présence de leur constituants (sucres, lipides ou les acides nucléiques) absent chez humains (eucaryote) => Permet de différencier intru et tissu de l’hote
* Cellules :- Leucocytes polymorphonucléaire, Monocytes/macrophages, Cellules dendritiques, Mastocytes, Cellules NK (natural killer)

SYSTÈME IMMUNITAIRE ACQUIS : rep adaptative / lymp. T et B / entrainement
Rôle : Réagis/s’adapte aux changements rapides des agresseurs tentant d’éviter la reconnaissance immunitaire par mutation (EX : virus : mutations rapides // pneumocoques (bactéries) : encapsulées pour éviter les phagocytes des cellules de l’hôte). Mécansime de sélection naturelle.
* Donc : Les lymp B et T sont entrainées dans la moelle osseuse et développe des anticorps spécifique aux changements et permettant de neutraliser la bactérie.
* Les lymph B libere des anticorps alors que les lymphocytes T attaque directement

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2
Q

Quels sont les facteurs environnementaux influencant l’apparition de la PAR?

A

Consensus du rôle de la génétique = 10 à 25%
* 1/3 du risque génétique de la PAR réside dans le locus dans les allèles du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH).
* La présence d’allèles de l’« épitope partagé » est associée à la production d’anticorps anti-CCP et une maladie plus sévère.
* Des gènes non associés au CMH contribuent également à la susceptibilité de la PAR. On retrouve le gène codant la protéine tyrosine phosphate non récepteur 22 (PTPN22) qui regule les lymp T et b
* Dans la PAR, le portage du variant PTPN22 semble être associé exclusivement avec la PR anti-CCP positive.

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3
Q

Quels sont les facteur environnementaux influencant l’apparition de la PAR?

A

Tabagisme = aug risque de PAR x 1.5 à 3.5 eet est associé à un FR et anti-CCP (aug citrulination des protéines) positifs

Exposition aux poussières de silicone et aux huiles minérales = risque accru de PAR anti-CCP positive.

Virus comme celui d’Epstein-Barr (EBV), l’ADN de ce virus se retrouverait dans le liquide synovial et les cellules synoviales de patients ayant une PAR.
* Il a une capacité à persisté pendant de nombreuses années chez l’hôte (il a une ubiquité).

Les analyses de sang et de fluide synovial ont également suggéré un lien possible avec l’infection mycoplasme et le parvovirus B19.
 Gingivite (bactérie)

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4
Q

Comment pouvez-vous expliquer la physiopathologie de la PAR en bref?

A

La PAR est une maladie auto-immune → le système immunitaire attaque les tissus de l’organisme. Le facteur déclenchant cette réaction est inconnu, mais il se pourrait que des bactéries et des virus en soient la cause. Ces microorganismes seraient porteurs de molécules semblables à celles qui sont naturellement présentes dans les articulations (probablement les GAG – glycosaminoglycanes)), et que le système immunitaire, après avoir été activé, tente de détruire les deux types de molécules.

Inflammation : La PAR se manifeste par une inflammation de la membrane synoviale des articulations atteintes. Des cellules associées à la réaction inflammatoire (lymphocytes, macrophages et autres) sortent du sang et pénètrent dans la cavité articulaire. Elles y déversent alors un torrent de substances inflammatoires qui détruisent les tissus quand elles sont libérées de façon intempestive et en grande quantité, c’est ce qui se produit dans la PAR.
 La membrane synoviale enflammée produit alors une plus grande quantité de synovie et en s’accumulant, ce liquide entraine un gonflement de l’articulation. Avec le temps, la membrane s’épaissit et forme un pannus (« lambeau »), un tissu anormal qui adhère aux cartilages articulaires.
 Le cartilage et parfois même l’os sous-jacent finissent par être érodés par le pannus : ce qui forme un tissu cicatriciel qui unit les extrémités des os.
 Ce tissu cicatriciel s’ossifie et les extrémités des os se soudent, immobilisant l’articulation → ankylose → déformation des doigts.

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5
Q

Quelles sont les 3 principales caractéristiques pathologique de la PAR?

A
  • Inflammation et prolifération synoviale
  • Les érosions osseuses focales
  • L’amincissement du cartilage articulaire.

L’inflammation chronique conduit à une hyperplasie synoviale et à la formation d’un pannus (membrane cellulaire épaissie de tissu fibrovasculaire granulaire réactif qui envahi le cartilage et l’os sous-chondral).

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6
Q

Quels sont les 6 types de cellules composant l’infiltrat inflammatoire?

A
  • Cellules T (30 à 50 % de l’infiltrat)
  • Cellules B
  • Plasmocytes
  • Cellules dendritiques
  • Mastocytes
  • Quelques polynucléaires

Les fibroblastes synoviaux et les macrophages sécrètent des facteurs de croissance qui favorisent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans la membrane synoviale pour répondre aux besoins croissants d’oxygénation et de nutrition nécessaires aux leucocytes et à l’expansion du tissu synovial infiltrant.

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7
Q

Quels sont les 5 mécanismes par lesquels la PAR mène à des atteintes au cartilage et à l’os sous-chondral?

A
  1. LES DOMMAGES STRUCTURAUX DU CARTILAGE MINÉRALISÉ ET DE L’OS SOUS-CHONDRAL SONT INDUITS PAR LES OSTÉOCLASTES : ceux-ci apparaissent à l’interface du pannus-os où ils peuvent former des lacunes de résorption. Localisées au site d’insertion de la membrane synoviale sur la zone périostée et sur les sites de fixation des ligaments et des gaines tendineuses → explique pourquoi les érosions ont lieu aux MCP, à côté des zones d’insertion du tendon, des ligaments collatéraux et de la membrane synoviale.
  2. PERTE OSSEUSE PÉRI-ARTICULAIRE PAR L’OSTÉOPÉNIE : amincissement substantiel des travées osseuses le long des métaphyses osseuses résultant d’une inflammation active du canal médullaire osseux : souvent précurseur des érosions osseuses.
  3. LA COUCHE CORTICALE OSSEUSE : (qui sépare la moelle du pannus) est relativement mince et peut être infiltrée par la membrane synoviale enflammée. Les lésions médullaires visibles sur l’IRM sont associées à une réponse intra-osseuse caractérisée par l’accumulation des ostéoblastes et des dépôts de tissu ostéoïde.
  4. L’OSTÉOPOROSE GÉNÉRALISÉE : amincissement de l’os spongieux (trabéculaire) dans tout le corps.
  5. LE CARTILAGE HYALIN : réagit à des médiateurs inflammatoires et à des facteurs mécaniques qui modifient l’équilibre entre l’anabolisme et le catabolisme du cartilage. Dans la PAR, les premiers points de la dégradation du cartilage sont juxtaposés au pannus synovial. Matrice → perte de protéoglycanes (++ zones superficielles, adjacentes à la synovie). La dégradation peut également avoir lieu dans la zone périchondrocytaire et dans les régions adjacentes à l’os sous-chondral.
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8
Q

Comment est ce que la rupture de la tolerance au soi et les agents infectieux peuvent déclencher une réaction d’inflammation lors de la PAR?

A
  • RUPTURE DE LA TOLÉRANCE AU SOI (stade préclinique le plus précocement détectable) : des auto-anticorps (FR et anticorps anti-CCP) peuvent être trouvés dans le sérum des patients bien avant que les signes cliniques de la maladie ne se manifestent. Ils reconnaissent les régions citrulinées de protéines et se lie à des auto-antigène (coll type 2, glycoproteine, aggrecane, calpastine, BiP) (des facteurs environnementaux comme le tabac pourrait créer des zone citrulinées et synerger avec les facteur inflammatoire de la PR
  • AGENTS INFECTIEUX ET LEUR DÉRIVÉ : peuvent déclencher le développement de la polyarthrite rhumatoïde, avec une activation subséquente des lymphocytes T synoviaux. Le TLR serait le récepteur qui alerte le système immunitaire de la présence d’infection microbienne. Les TLR2, 3 et 4 sont abondamment exprimés par les fibroblastes synoviaux de PAR débutante et augmentent la production de cytokines pro-inflammatoire.
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9
Q

Quel est le mécanisme physiopathologique de l’inflammation et de la destruction articulaire de la PAR?

A

1) La prédisposition génétique ainsi que des facteurs environnementaux peuvent déclencher le développement de la PAR avec une **activation pathologique des lymphocytes T synoviaux. **

2) En théorie, les ligands de liaison des récepteurs Toll-like (TLR) peuvent aussi stimuler l’activation des CPA dans l’articulation (cellule présentatrice d’antigène).

3) Les lymphocytes T CD4+ sont activés par les CPA par le biais des interactions entre le récepteur du lymphocyte T (TCR) et le complexe peptide antigénique-complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II (signal 1) avec une co-stimulation par la voie CD28-CD80/86, ainsi que par d’autres voies (signale 2). ATTENTION : puisque l’épitope partagé sur les molécules du CMH-II est un facteur de risque de la PAR, il peut être supposé que l’activation des lymphocytes T CD4+ joue un rôle dans la pathogenèse de la maladie.

4) Les lymphocyte CD4+ se différencient en :
Lymphocytes TH1
 **Lymphocytes TH17 **
*Ils ont chacun avec leur profil particulier de cytokine (voir image).

5) Les **lymphocytes TH CD4+ activent à leur tour les lymphocytes B **dont certains sont destinés à se différencier en plasmocyte et créer des auto-anticorps (FR et anticorps anti-CCP).

6) Des complexes immuns, comprenant des facteurs rhumatoïdes (FR) et les anticorps antipeptides cycliques citrullinés (anti-CCP) peuvent se former dans l’articulation, entraînant une activation de la voie du complément et une amplification de l’inflammation.

7) Les lymphocytes T effecteurs stimulent les macrophages (M) et les fibroblastes synoviaux (SF) à sécréter des médiateurs pro-inflammatoires, parmi lesquels on retrouve le TNF-α. Les fibroblastes sécrètent aussi la MMP (destruction cartilage-MEC) et FGF (catabolique du cartilage).

8) Le TNF-α (cytokine) favorise l’afflux des leucocytes dans l’articulation, active les fibroblaste synoviaux, stimule angiogénese, promoeut les voie de dlr, induit ostéoclastogénèse (aug RANKL), augmente DKK-1 (qui supprime formation osseuse par inhibition de Wnt), stimulent des médiateurs de l’inflammation comme IL-1, IL-6 et le facteur stimulant les colonies de granulocytes-macrophages (GM-CSF),
 Le TNF-α stimule aussi ostéoclastogenèse et l’angiogenèse. PANNUS

9) TNF-a stimule ‘expression de RANKL qui, avec les facteurs stimulant les colonie de macrophage (M-CSF) stimule les cellules monocitaires (précurseur d’ostéoclaste dans la synovial) à fusionner et se différencier en ostéoclaste => stimule perte osseuse

10) L’OPG (ostéoprotégérine) (activé par Wnt) agit comme un récepteur leurre de RANKL, inhibant ainsi l’ostéoclastogenèse et la perte osseuse. Donc, il empêche RANKL de faire son action de favoriser la destruction osseuse. L’activité du RANKL est régulée par l’OPG.
 Ces ostéoclaste sécrete aussi cathepsine K : dégrade matrice osseuse par clivage du collagene

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10
Q

Quelles sont les manifestations cliniques intra-articulaire?

A

Les symptômes reflètent souvent des conséquences de l’inflammation des articulations, des tendons et des bourses séreuses.

  • raideur matinale >1h qui s’améliore avec l’activité physique.
  • Atteinte mono, oligo(4 et -) ou polyarticularire (5 et plus) majoritairement de façon symétrique en commençant habituellement avec les petites articulations des mains (MCP et IPP) et des pieds.
  • Les poignets et les articulations MCP et IPP = plus fréquentes, IPD parfois, mais secondaire à une arthrose concomitante. Genou et épaules peuvent être affecté à stade avancé, mais peuvent être asymptomatique. Arti atlanto-axiale peut être atteinte : Important pcq possible myélopathie compressive (complication neuro)
  • Rachis dorsal et lombaire non-atteint
  • Temporomandibulaire ousvent atteinte, mais rarement déficit fonctionnel
  • La ténosynovite des tendons fléchisseurs fréquemment secondaire à PAR => dim amplitude mvmts et force de préhension
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11
Q

Quelles sont les déformations des mains et des pieds les plus fréquentes avec la PAR?

A

La destruction progressive des tissus mous et des articulations peut conduire à des déformations chroniques irréversibles. Elles peuvent être la conséquence de lésion des tendons, de la capsule articulaire et d’autres tissus mous dans ces petites articulations.

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12
Q

Nommez les manifestations extra-articulaire (systémique) possible lors de la PAR

A
  • Nodules sous-cutanés ou pulmonaire
  • Syndrome de Gougerot-Sjögren secondaire
  • Anémie
  • Signes généraux (fatigue, fièvre, perte de poids, depressions)
  • Manifestation pulmonaires
  • Manifestation cardiaque
  • Manifestation hématologique
  • Troubles de vascularité
  • Lymphomes
  • Ostéoporose
  • Hypo-androgénie.
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13
Q

Expliquez les 10 manifestation extra-articultaire possible lors de la PAR

A
  1. NODULES
    30 à 40%, surtout dans maladie active :FR (facteur rhumatoïde) sérique positif et des signes radiologiques d’érosion articulaires.
     Des bosses sous-cutanée aux régions sujettes aux traumatismes ou irritation répété (ex : avant-bras, protubérances sacrés, tendon d’Achille) OU même : poumons, plèvre, le péricarde et le péritoine. À la palpation : ils sont fermes, non sensibles et adhérents au périoste, aux tendons et aux bourses.
     Ils sont généralement bénins, mais peuvent être associés à une infection, une ulcération et une gangrène.
  2. SYNDROME DE GOUGEROT-SJÖGREN
    Est défini par la présence soit d’une :
    Kératoconjonctivite sèche (yeux secs)
    Xérostomie (bouche sèche)
    En association avec une autre connectivite comme la PR.
    *Environ 10% des patients ayant une PAR ont aussi ce syndrome.
  3. MANIFESTATIONS PULMONAIRES
    -Atteinte pleurale (manifestation la plus classique) → douleur thoracique pleurétique, dyspnée, frottement pleural et un épanchement.
    -Pneumopathie interstitielle secondaire à PAR → toux **sèche, essoufflement progressif **→ mauvais pronostic. Mais répond + favorablement au traitement immunosuppresseur que idiopathique
    -Syndrome de Caplan (nodulose pulmonaire) = nodules + pneumoconiose, suite à silice (silicose).
    -Bronchiolite et dilatation des bronche(moins fréquente).
  4. MANIFESTATIONS CARDIAQUES
    -Péricarde = localisation + fréquente, mais juste 10% ont manifestations cliniques
    -Cardiomyopathie qui peut être secondaire à une myocardite nécrosante ou granulomateuse, une maladie coronarienne ou un dysfonctionnement diastolique. Peut être infraclinique et seulement être diagnostiqué par IRM ou échographie.
    -Plus rarement : présence de nodules rhumatoïdes ou d’une amylose inflammatoire (AA) au niveau du myocarde.
    -Régurgitation mitrale (la plus classique des atteintes valvulaires dans la PAR, avec une fréquence + élevée dans la population générale) = insuffisance.
  5. VASCULARITE
    Surtout observée chez les patients ayant une longue maladie, un FR positif et une hypocomplémentémie, chez 1% des patients. Inflammation de la périphérie des vaisseaux sanguins. Les signes cutanés incluent.
    -Pétéchies
    -Purpura
    -Infarctus digitaux
    -Gangrène
    -Livedo réticulaire
    -Graves cas : grandes ulcérations douloureuses des MI, traité par des immunosuppresseur ou par greffe cutanée.
    -Des polyneuropathies sensitivomotrices (multinévrite), peuvent être associées à une vascularite rhumatoïde systémique.
  6. MANIFESTATIONS HÉMATOLOGIQUES
    -1 : anémie (baisse GR) normochrome normocytaire.
     Le degré de l’anémie est corrélé au niveau d’inflammation, en particulier la protéine C réactive et la vitesse de sédimentation.
    -2 : Nombre de plaquette élevé, en rapport à une inflammation chronique : thrombopénie auto-immune est rare.
    -3 : Syndrome de Felty (affecte rate), = triade clinique : 1% et stade avancés
     Neutropénie
     Splénomégalie
     Nodules rhumatoïdes (PAR)
    -4 : Leucémie à grands lymphocytes granuleux T peut se manifester comme le syndrome de Felty : elle est caractérisée par une prolifération clonale indolente chronique de grands lymphocytes granuleux T, entrainant une neutropénie et une splénomégalie.
     Contrairement au syndrome de Felty, la leucémie à grands lymphocytes T peut se développer tôt dans l’évolution de la PAR.
     Une leucopénie indépendante des situations citées ci-dessus est rare et souvent secondaire au traitement médicamenteux.
  7. LYMPHOMES (cancer GB)
    -Risque 2 à 4 fois plus élevé chez les patients avec la PAR, surtout si maladi active ou syndrome de Felty
    -Lymphome B diffus à grande cellules est le plus classique.
  8. MALADIES CARDIOVASCULAIRE (plus grande cause de décès chez les patients atteints de PAR) : l’insuffisance cardiaque congestive (y compris les dysfonctionnements systoliques et diastoliques) = rythme d’environ 2x plus élevé dans la PAR que dans la population en général.
     La présence de taux sériques élevés de marqueurs inflammatoires = risque accru de maladie vasculaire.
  9. OSTÉOPOROSE, est plus fréquent avec PAR
     L’inflammation se propage et active des ostéoclastes, l’Utilisation chronique de glucocorticoïdes et immobilité = contribue à l’ostéoporose.
  10. HYPO-ANDROGÉNIE : les hommes et les femmes ménopausées ayant une PAR ont des taux sériques plus bas de testostérone, d’hormone lutéinisante (LH) et de déhydroépiandrostérone (DHEA).
     L’hypothèse d’un rôle de l’insuffisance de production d’hormones androgènes (hypo-androgénie) dans la pathogénese de la PAR : Serait seconadaire à l’inflammation et aux tritement de glucocorticoide (dim prod LH et FSH) => moins de facteur de protection contre PAR et aug ostéoporose

AUTRES MANIFESTATION SYSTÉMIQUES :
* Perte de poids (diminution d’appétit)
* Fièvre
* Fatigue
* Malaise
* Dépression
* Cachexie (cas plus grave)

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14
Q

Quels sont les critères de classification de la PAR et quel est leur rôle dans le diagnostique?

A

Le diagnostic de la PAR est basé sur les signes et les symptômes d’une arthrite inflammatoire chronique avec des tests biologiques et des résultats radiologiques qui fournissent des informations supplémentaires importantes.

Critères : Ces critères permettent de distinguer les patients présentant au début de la maladie une forte probabilité d’évoluer vers une maladie chronique avec une synovite persistante et des lésions articulaires.
o Score de 0 à 10 positif pour PAR à 6 ou plus. L’évaluation de anti-CCP est plus spécifique à PAR que FR. Ne considère pas nodule et lésion radiographique pcq rarement présente au début, mais peuvent participer au diagnostique dans un stade avancé

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15
Q

Quelles sont les manifestations biologiques de la PAR?

A

Les isotypes IgM, IgG et IgA de FR = présent dans le sérum de PAR. Peut avoir antiCCP et IgM présent en même temps ou juste 1 des 2
* IgM est dans 75-80% des cas, donc a une bonne sensibilité, mais ne peut pas prédire à lui seul car présent dans dautre condition aussi et peut être absent avec une PAR.
* Anti-CCP a meme sensibilité, mais est spécifique au diagnostique à 95%. Donc permet de différencier la PAR d’autres forme d’Arthrites. Si présent, valeur prédictive de mauvais prognostique

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques du contenu du liquide synovial d’une personne ayant la PAR?

A
  • Le liquide synovial des patients ayant une PAR présente un caractère inflammatoire : globule blanc Bcp plus élevé (5000 à 50 000/ul), présence de FR, antiCCP et/ousous-fraction de l’Activation du complement
  • L’analyse permet de confirmer une arthrite inflammatoire en excluant arthrose, infection, arthrite microstalline comme la goutte ou la chondrocalcinose
17
Q

Quel est le role des imagerie articulaire dans la détection de la PAR?

A

RADIOGRAPHIE STANDARD
* Mode d’imagerie le plus courant, mais elle est limitée à la visualisation des structures osseuses et des inférences sur l’état du cartilage articulaire : Utilisé pour diagnostic et suivi, détecte ostéopénie justa-articulaire en premier ; peut voirgonflement tissu mou, pincement articulaire symetrique, érosion sous-chondral : surtout main et pied

IRM
* Plus grande sensibilité pour la détection de synovites et d’épanchements articulaires (aussi ténosynovites) (modficications survenant avant les mod osseuses permettant de diagnostiquer plus tot), modification des os et de la moelle osseuse
* Ce qui limite sont utilisation : son coût et sa disponibilité.

ÉCHOGRAPHIE (ET L’ÉCO-DOPPLER COULEUR)
* Mode d’imagerie qui a la capacité de détecter plus d’érosions que la radiographie standard, surtout dans les articulations facilement accessibles.
* portabilité, une absence de rayonnements et un coût faible par rapport à l’IRM.

18
Q

Quel est l’importance d’un diagnostique précosse de la PAR?

A

Un diagnostic précoce va permettre d’identifier les patients qui pourraient bénéficier d’une introduction précoce d’un traitement de fond. Un traitement précoce, dont le traitement de fond, va permettre de ralentir ou de prévenir la progression de la maladie, donc les déformations et les atteintes fonctionnelles.
De plus, un traitement précoce va permettre de prévenir les lésions articulaires et l’invalidité.

19
Q

Quelle est l’évolution clinique de la PAR?

A

Difficile à prédire et dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge d’apparition, le sexe, le génotype, le phénotype et les comorbidités.

  • Des minorité peuvent vivre : rémission spontanée en 6 mois, des poussées explosive intermittent de PAR avec périodes de rémission, une progression inexorable vers une maladie articulaire érosive sévère
  • La majorité présentent : les caractéristiques d’une maladie persistante et progressive qui oscille en intensité au fil du temps

Évolution :
* Au début de la maladie, l’étendue de l’inflammation articulaire est le principal déterminant de l’invalidité, tandis que, dans les derniers stades de la maladie, la somme des lésions structurales articulaires est le facteur dominant.
* Mortalité globale x2 et espérance de vie -7 pour homme et -3 pour femme
o À cause de Manifestation systémique, dim capacité fonctionnelle, faible statu socio-économique, faible éducation, utilisation chronique de prednisone (stéroide)

20
Q

Comment est-ce que l’amélioration des habitude de vie, la kinésithérapie et l’ergothérapie peuvent aider une personne souffrant de PAR?

A
  • Amélioration des habitudes de vie afin de diminuer les limitations fonctionnelles et la douleur :
    • Cesser ou réduire la consommation de tabac
    • Viser un poids corporel approprié, par une meilleure alimentation et de l’activité physique
  • Kinésithérapie :
    • Maintenir une activité physique modérément intensive, 30 minutes la plupart des jours, avec l’aide d’un entraineur est efficace pour améliorer la force musculaire et l’état de santé ressenti.
  • Ergothérapie :
    • Gestion de la douleur et de la fatigue
    • Appareillage
21
Q

Quelles sont les possibilités non-pharmaceutique pouvant aider une personne atteinte de PAR?

A

Hydrothérapie : diminue mise en charge sur les articulations, effet relaxant.

Éducation du patient : Est utilisée comme mesure d’appoint, pour aider le patient à gérer et faire face à la douleur, ou aider à maintenir la capacité de travail.

Les orthèses plantaires pour un valgus douloureux diminuent la douleur du pied et l’invalidité résultant des limitations fonctionnelles.
 Possibilité de réduire douleur aux poignets avec des attelles, mais peuvent être amoindris par une dextérité réduite et un effet variable sur la force de préhension.

Chirurgie : Les interventions chirurgicales peuvent améliorer la douleur et le handicap dans la PAR et plus particulièrement les mains, les poignets et les pieds, généralement après l’échec médical et avec plus ou moins de succès rapporté à long terme.
- Pour les grosses articulations → Arthroplastie totale pour les atteintes articulaires avancées.
- Pour les petites articulations → Implants de silicone.
- Pour les atteintes débutant dans le poignet, on peut faire une synovectomie et une arthrodèse limitée.
- Arthrodèse et arthroplastie totale du poignet sont réservés aux patients souffrants d’atteintes graves qui ont des douleurs et une gêne fonctionnelle importante.
- Les chirurgies sont bcp moins utilisées aujourd’hui grâce au bon fonctionnement des traitements de fond.

22
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques possibles pour la PAR?

A
  • AINS (selectifs et non selectifs)
  • Antalgiques : Acétaminophène
  • Corticostéroides : Prednisone
  • Agent rhumatisaux à action lente (ARAL) : Methotrexate, hydroxychloroquine, Sulfasalazin
  • Agent biologique : Anti-TNF-a, Anakinra
23
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des AINS : selectifs et non-sélectifs

A

Traitement d’appoint pour la prise en charge des manifestations non contrôlées par d’autres traitements. Ils présentent des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Les effets anti-inflammatoires des AINS découlent de leur capacité à inhiber de façon non sélective, les cyclo-oxygénase (COX-1 et COX-2).
L’utilisation chronique doit être réduite au minimum en raison de la possibilité d’effets secondaire (gastrites, ulcères gastroduodénaux, trouble de la fonction rénale).

SÉLECTIFS
* Inhibe COX-2 (Célécoxib)
* Moins d’effets secondaire. N’endommage pas le système digestif.

NON-SÉLECTIFS
* Aspirine, ibuprofène, Naproxen
* Inhibe COX-1 et COX-2, donc inhibition de la prostaglandine ce qui diminue la perméabilité vasculaire, et donc l’inflammation, et inhibe aussi le thromboxane, ce qui diminue l’agrégation plaquettaire.
* Présence d’effet secondaire. Dommageable pour le système digestif, dangereux pour les gens qui souffre de maladies cardiaques

24
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des corticostéroides?

A

Effets : amélioration des symptômes d’inflammation rapidement et significativement. En effet, ils diminuent l’inflammation et suppriment le système immunitaire.
* Action : Réduit inflammation et immunosuppresseur
o Bloque la synthèse des leucotriènes et des COX (forme prostaglandines) en bloquant phospholipase A2
o Interfère avec l’adhésion des cellules inflammatoires et leur migration à travers l’endothélium vasculaire
o Inhibe le relâchement des cytokines
o Effets dépresseurs sur les cellules de la moelle osseuse. Résulte en immunodépression
o (-) Effet catabolique sur tous les tissus conjonctifs des articulations (produisant : ostéoporose, augmente risque de fractures, rupture de tendons)

Prednisone : version synthétique du cortisol (corticostéroïde endogène naturel retrouvé chez les humains, sécrété par le cortex surrénalien en réponse à l’ACTH provenant de la glande pituitaire antérieure).
Les effets du cortisol sont :
- ↑ gluconéogenèse et de la lipolyse pour donner de l’énergie pour l’activité et les fonctions cérébrales.
- ↑ la synthèse de l’épinéphrine
- Sensibilise les tissus à l’effet des catécholamines (adrénaline, noradrénaline…)
- C’est l’hormone du stress !

Effets secondaires :
- Effet catabolique sur tous les types de tissus de support = produit ostéoporose, augmente l’incidence des fractures, la rupture des tendons, peau plus mince et atrophie musculaire (muscle waisting).
- Syndrome de Cushing (stéroïdes exogènes) : faiblesses musculaires, obésité tronculaire, peau et capillaires fragiles, ecchymoses, hypertension, diabète, désordres neuropsychiatriques.
- Mauvaise guérison des blessures
- Augmentation des risques d’infection
- Ulcère d’estomac
- Acné
- Cataracte

25
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des ARAL? précisement de la méthotrexate

A

Le méthotrexate est un antagoniste de l’acide folique qui perturbe la synthèse de l’ADN en inhibant la biosynthèse des purines. C’est le traitement de choix pour la PAR, il stimule la libération d’adénosine par les cellules → effet anti-inflammatoire. Il agit comme un immunosuppresseur (agent de chimiothérapie à grande dose).
Il fait aussi :
- Inhibition de la synthèse de leucotriènes (anti-inflammatoire)
- ↓ le niveau de TNF-α.
- ↓ le niveau d’IL-1.
- Inhibition de la prolifération des monocytes et lymphocytes à réplication rapide.
Effets : peut retarder la progression de la maladie et diminuer les risques de mortalité en protégeant contre les évènements cardiovasculaires.

26
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des ARAL? précisement de la Hydroxychlorquine

A

N’a pas démontré de capacités à ralentir la progression radiographique de la maladie, il n’est donc pas considéré comme un vrai ARAL. Elle est surtout utilisée pour le traitement d’une maladie bénigne débutante ou comme traitement adjuvent en association avec d’autres ARAL.

Effets : il supprime les lymphocytes T, donc diminue les symptômes mais pas la progression des lésions osseuses.

27
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des ARAL? précisement de la Sulfasalazine

A

Il supprime le système immunitaire par la réduction de l’activité des cellules tueuses naturelles (NK) et par l’altération de la fonction des lymphocytes. Il inhiberait aussi le TNF-α des macrophages. Ils ont aussi une action antimicrobienne dans le traitement d’une colite ulcéreuse.
Efficacité semblable à l’hydroxychloroquine.

Effets : démontre une capacité à réduire la progression radiographique de la maladie.

28
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des agents biologique? Précisément de l’anti-TNF-a

A

Premier ARAL biologique développé. Ce traitement inhibe le TNF-α (médiateur chimique important dans l’inflammation articulaire). Il y a 3 types de médicaments qui se lient au TNF et l’inactive.

Étanercept : consiste en 2 récepteurs de la TNF attachés à une molécules d’immunoglobuline (IgG) humaine. Est parfois plus efficace que la méthotrexate. Administration sous-cutané 2 fois par semaine et une administration par soi-même à long terme est requise (pas bon pour tous les patients, car certains ne se sentiront pas à l’aise de faire cela…).
Effets : tous les anti-TNF ont montré une capacité significative à réduire les signes et symptômes de la PAR, ralentir la progression radiologique des lésions articulaires et améliorer la capacité physique et la qualité de vie. Ils sont généralement utilisés en combinaison avec le méthotrexate (utilisé en 1ère ligne).
***CI si présence d’infection active ou ATCD d’hypersensibilité à ces traitements.

29
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quel est le mécanisme d’action des agents biologique? Précisément de l’Anakinra

A

Est un antagoniste naturel du récepteur de l’IL-1. Elle a une utilité limitée pour le traitement de la PAR, car elle entraine seulement une amélioration modeste des S&S de la PAR. Son efficacité est encore incertaine et est souvent combinée au méthotrexate.
Elle ne doit pas être combinée à un traitement anti-TNF en raison du taux élevé d’infections graves observées avec ce traitement dans un essai clinique.
Utile pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique.
Effets : pas d’effets significatifs, mais améliore un peu les S&S.

30
Q

Agent de traitement pharmacologique de la PAR

Quels sont les effets secondaires des differents traitement pharmacologique de la PAR?

A

Ainsi que….

  • Production de métabolites toxiques qui limite l’élimination rénale.
  • Rougeur à la peau
  • Protéinurie
  • Changement dans la vision
  • Toxicité hépatique
  • Diarrhée
  • Anorexie
  • Crampe abdominale
31
Q

Quelles sont les différences entre l’arthrite et l’arthrose?

A

L’arthrose généralisée ou à la main est souvent le diagnostic différentiel le plus fréquent à envisager chez les patients avec maladie une polyarticulaire qui touche les articulations de la main.
* La caractéristique clinique typique qui différencie l’arthrite rhumatoïde de l’arthrose de la main est l’implication des MCP et du poignet, rarement touchés dans l’arthrose de la main.
* L’arthrite rhumatoïde se différencie aussi beaucoup par sa symétrie.
* Arthrite est un terme plus générique qui désigne plus d’une centaine de maladies inflammatoires ou dégénératives qui touchent les articulations.
* L’arthrose (ostéoarthrite) est la forme d’arthrite chronique la plus répandue. Ne s’accompagne pas toujours d’inflammation, contrairement à la polyarthrite rhumatoïde. Développement généralement lent et irréversible.
* La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique auto-immune au début insidieux qui atteint plusieurs articulations.
* Nodule : a/n des mains dans l’arthrose et plus systémique (poumons par exemple) dans l’arthrite !

32
Q

Quelles sont les différences entres l’arthrite et l’arthrose? Gros tableau

A
33
Q

Expliquez ce qu’est l’arthrite juvénile idiopathique? Définition, épidémiologie, maifestation cliniques et symptomes

A

1- DÉFINITION
C’est une maladie chronique caractérisée par une inflammation articulaire persistante. L’inflammation articulaire se présente typiquement sous la forme de douleurs, de gonflements et d’une mobilité réduite.

Le mot « idiopathique » signifie que la maladie est d’origine inconnue et le mot « juvénile » signifie dans ce cas que les symptômes apparaissent généralement avant l’âge de 16 ans (S&S doivent persister > de 6 semaines).
On retrouve 7 catégories de l’AJI :

  1. L’arthrite systémique
  2. Loligoarthrite (persistante ou étendue)
  3. La polyarthrite (avec FR négatif)
  4. La polyarthrite (avec FR positif)
  5. L’arthrite psoriasique (psoriasis)
  6. L’arthrite liée à l’enthésite (inflammation tendons)
  7. Arthrite indifférenciée

2- ÉPIDÉMIOLOGIE
Touche environ 1 enfant sur 1000 de moins de 16 ans. 1 enfant sur 10 000 est touché par année.

L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est une des conditions les plus communes et physiquement handicapantes chez les enfants.
3- MANIFESTATIONS CLINIQUES
 Souvent associé à des symptômes comme la fièvre, rougeur, fatigue, irritabilité, faiblesse, anorexie et douleur musculosquelettique non spécifique, symptômes qui sont normalement secondaire à une maladie transitoire et sans conséquence.
 Les manifestations cliniques principales sont un gonflement des articulations et de la douleur.
 Symptômes en continus, sans amélioration, aucune réponse aux médicaments sont des signes de cette maladie.
4- SYMPTÔMES
 Douleur inconsistante et difficile à décrire.
 Rarement une seule articulation touchée.
 Articulations axiales (épaule, hanche, colonne…) rarement touchées.
 Raideur au matin plus ou moins présent (et raideur quand longtemps dans la même position : s’améliore avec le mouvement et le chaud).
 Plus irritable en termes de douleur.
 Boiterie ou enflure d’une articulation (ex. : genou, cheville ou poignet)
 Présence de variation dans le développement du squelette : asymétrie dans la jambe, bébé naissent avec un varus se transformant en valgus, pied plat.
 Manifestations extra-articulaires : démangeaison cutanée, lymphadénopathie et autres troubles systémiques.

34
Q

Expliquez ce qu’est la spondylarthrites ankylosante? la définition, l’épidémiologie, les manifestations cliniques

A

1- DÉFINITION
La spondylarthrite ankylosante (SA) est une maladie inflammatoire d’origine inconnue qui touche principalement le squelette axial. Les articulations périphériques et les structures extra-articulaires peuvent également être touchées. La maladie débute généralement entre la 2ème et la 3ème décennie.

2- ÉPIDÉMIOLOGIE
 2 à 3 fois plus présente chez les hommes.
 La SA est très fortement liée au gène d’histocompatibilité HLA-B27 (90% des patients avec la SA ont cet antigène contre 7% dans la population générale).
 1 à 6% des adultes porteurs du B27 ont une SA et à l’inverse, dans les familles de patients ayant une SA, la prévalence est de 10 à 30% chez les parents au premier degré possédant le B27.
 La prédisposition à la SA serait déterminée presque entièrement par des facteurs génétique (B27 = explique la moitié de la composante génétique).

3- MANIFESTATIONS CLINIQUES
 Les symptômes de la maladie sont généralement remarqués pour la première fois à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
 Âge médian d’apparition des symptômes = 23 ans en occident.
 Chez 5% des patients, les symptômes débutent après 40 ans.
 Le symptôme initial est généralement une douleur sourde, à début insidieux, ressentie profondément dans la région lombaire ou fessière, s’accompagnant d’une raideur matinale lombaire pouvant durer plusieurs heures, et qui s’améliore avec l’activité pour réapparaitre dans les périodes d’inactivité.
 Douleur devient persistante et bilatérale (en quelque mois).
 Exacerbation nocturne de la douleur poussant le patient à se lever et à se déplacer.
 Douleur lombaire ou raideur s’accompagnant d’une sensibilité osseuse (la plainte initiale est surtout au niveau thoracique) = principale plainte de certains patients.
 Les sites fréquemment touchés sont :

 Articulations chondrosternales
 Épineuses
 Crêtes iliaques (SACRO ILIAQUE TOUCHÉE EN PREMIER SOUVENT)
 Grands trochanters
 Ischions
 Crêtes tibiales
 Talons
 Facettes articulaires (articulations synoviales)

 Possibilité d’une arthrite des hanches et des épaules (25 à 35% des malades).
 L’arthrite des articulations périphériques autres que les hanches et les épaules, généralement asymétrique, s’observe chez >30% des patients et peut survenir à tout moment de la maladie.
 Douleur et raideur cervicale secondaire à l’atteinte du rachis cervical sont généralement des manifestations tardives.
 Au début, les signes physiques reflètent le processus inflammatoire.
- Perte de mobilité rachidienne
- Restriction de flexion et de l’extension et inclinaison latérale du rachis lombaire
- Restriction de l’expansion thoracique.
 La limitation des mouvements est généralement sans proportion avec le degré d’ankylose osseuse, ce qui traduit une contracture musculaire secondaire à l’inflammation et à la douleur.
 Manifestations extra-articulaires :

 Uvéite antérieure aigüe (40% des pts) est la manifestation extra-articulaire la plus fréquente (œil).
 Inflammation du côlon ou de l’iléon (60%)
 Psoriasis (10%)
 Insuffisance cardiaque congestive
 Lésions pulmonaires infracliniques
 Troubles cardiaques
 Si pas traité, peut évoluer en une fusion totale du rachis.
 La douleur est chronique au début de la maladie puis devient intermittente.
 *Enthésopathie : correspondent à un ensemble de pathologies affectant les enthèses, les portions de différentes structures fibreuses s’insérant au niveau des os.

35
Q

Expliquez ce que sont les arthropathie en cristaux, plus spécifiquement l’arthite goutteuse

A

1- DÉFINITION
La goutte est un trouble du métabolisme qui se caractérise par des crises d’arthrites aiguës ou d’une arthrite chronique causées par des dépôts de cristaux d’urate (manque d’excrétion d’urine) dans les articulations et les tophi du tissu conjonctif, et le risque de dépôts interstitiels rénaux ou de néphrolithiases d’acide urique.

2- ÉPIDÉMIOLOGIE
Touche le plus souvent les hommes d’âge moyen ou âgés (les femmes, lorsqu’elles sont touchées – 5 à 20%, le sont plutôt après la ménopause et quand elles sont plus âgées, lorsqu’elles ont une hypertension artérielle secondaire à une insuffisance rénale modérée recevant des diurétiques).

3- MANIFESTATIONS CLINIQUES
 Ma tutrice à dit : Articulation rouge, chaude, super enflée qui apparait en un claquement de doigt !
 Généralement ne touche qu’une seule articulation, mais on peut aussi rencontrer des crises de goutte aiguë polyarticulaire.
 L’articulation MTP du gros orteil est souvent touché, mais les articulations du tarse, des chevilles et des genoux sont aussi fréquemment atteintes.
 Nodules inflammatoires d’Heberden ou de Bouchard (peuvent être la première manifestation).
 La première crise de goutte débute généralement la nuit par une violente douleur articulaire et un gonflement.
 Articulations deviennent rapidement chaudes, rouges et sensibles → l’aspect clinique peut simuler une cellulite.
 Au début : crises ont tendance à régresser spontanément en 3 à 10 jours.
 Après plusieurs crises de goutte : un certain nombre de patients peuvent présenter une synovite chronique asymétrique.