Tuto 04: Syndrome d'immobilisation et délirium Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un délirium?

A

Le delirium est un syndrome organique d’installation aiguë ou subaiguë, habituellement transitoire et réversible, qui peut se présenter à tout âge, mais qui est particulièrement fréquent chez la personne âgée. C’est un mode de présentation d’une maladie aiguë, d’un post-opératoire chirurgical, d’une intoxication, de l’effet secondaire d’un médicament ou d’un ensemble d’événements combinés suffisamment intenses pour perturber l’état mental d’une personne âgée fragile. C’est la manifestation d’une « souffrance » cérébrale qui se présente par un dysfonctionnement cérébral global. Bien qu’il puisse présenter des symptômes similaires à une démence, comme la maladie d’Alzheimer, le delirium n’est pas une démence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelle est l’épidémiologie du délirium?

A

Syndrome fréquent qui se manifeste chez plus de 30% des personnes âgées hospitalisées (10% à l’urgence, plus ou moins égale à 75% en période postopératoire et jusqu’à 87% aux soins intensifs). Ses conséquences sont graves, avec un taux de mortalité d’environ 30% et une morbidité importante : augmentation des durées de séjour à l’hôpital, risque accru de déclin fonctionnel et cognitif et plus grande probabilité d’institutionnalisation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les manifestations d’un délirium?

A

Repose sur la mise en évidence de deux symptômes principaux :

  1. Perturbation de l’état de conscience : hypersensibilité aux stimuli environnants ou au contraire, état léthargique, stuporeux pouvant même atteindre un état comateux.
  2. Atteinte de l’attention : facilement distrait, lenteur à répondre.

Ces symptômes associés à un changement cognitif ou à une perturbation perceptuelle peuvent se manifester ainsi :

  • Désorientation : spatiale, temporelle ou à la personne
  • Trouble mnésique : déficit de la mémoire à court et à long terme
  • Difficulté sur le plan des habiletés visuo-spatiales
  • Désorganisation de la pensée : conversation décousue, propos incohérents, coq-à-l’âne (passe d’un sujet à l’autre)
  • Troubles perceptuels : hallucination visuelle ou auditive, illusion
  • Manifestations comportementales : idée délirante, agitation psychomotrice ou retard psychomoteur, labilité émotionnelle
  • Perturbation du cycle éveil-sommeil : insomnie et agitation la nuit, somnolence diurne excessive
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quels sont les facteurs prédisposant à un délirium? Nommez-en 5

A
  • Âge avancé
  • Sexe masculin
  • Atteinte sensorielle (déficit visuel et déficit auditif)
  • Déshydratation, dénutrition
  • Antécédents de délirium
  • Démence
  • Dépression
  • Antécédents d’AVC
  • Maladies concomitantes : maladies cardiovasculaires, respiratoires et rénales, diabète, maladie de Parkinson
  • Abus d’alcool
  • Incapacité fonctionnelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les facteurs précipitants à un délirium? Nommez-en 5.

A
  • Infection : urinaire, pulmonaire, septicémie, plaie infectée
  • Perturbation électrolytique : résultat anormal de calcium, sodium, potassium
  • Perturbation métabolique et endocrinienne : hyper et hypoglycémie, hypo et hyperthyroïdie
  • AVC, hémorragie intracérébrale
  • Problèmes cardiopulmonaires : insuffisance cardiaque/pulmonaire, arythmie, infarctus du myocarde, embolie pulmonaire, hypoxémie
  • Ajout de trois médicaments et plus
  • Contraintes entraînant l’immobilisation : alitement, cathéters veineux, sonde urinaire, contention physique, ventilation mécanique, etc.
  • Intoxication et sevrage : alcool ou médicament (benzodiazépines, anticholinergiques, narcotiques, corticostéroïdes)
  • Douleur
  • Contention
  • Dénutrition
  • Occlusion intestinale, fécalome
  • Intervention chirurgicale
  • Éléments environnementaux : surcharge ou privation sensorielle (bruit, éclairage), absence de points de repère
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les crtières diagnostics du délirium?

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les sous-types de délirium?

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Décrivez l’évolution et le pronostic du délirium

A
  • Si, dans la plupart des cas, les épisodes de délirium finissent par se résoudre, on observe un délirium persistant, pouvant atteindre 45%, 33%, 26% et 21% des cas au congé, à 1 mois, 3 mois et 6 mois respectivement. Par ailleurs, certains symptômes peuvent persister jusqu’à 12 mois après le début de l’épisode de délirium.
  • Le délirium est souvent le reflet d’un mauvais pronostic. Il est associé à une augmentation des durées de séjour ainsi que du taux de complications ou de décès. Y sont également associés une perte fonctionnelle, une perte cognitive et un risque accru d’hébergement. Parmi les personnes ayant développé un délirium durant l’année, jusqu’à 18.1% développeront une démence au cours des 3 années suivantes.
  • Les personnes qui présentent un délirium persistant au congé ont un plus mauvais pronostic que celles chez qui le délirium est résolu avant le congé. Ainsi, on relève chez les clients qui accusent des signes de délirium au congé un taux d’hébergement pouvant atteindre 62,5%.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Nommez les différences entre délirium et démence

A

Le délirium se distingue de la démence par la guérison possible de la personne atteinte si la cause sous-jacente est déterminée et corrigée précocement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrivez les interventions prioritaires dans l’évaluation clinique systématique dans un délirium

A
  1. Éléments physiques
  • Assistance pour répondre aux besoins physiques de base (ex: port de lunettes ou appareils, hydratation suffisante,conduire à la toilette, hygiène buccale post-repas)
  • Prévention du syndrome d’immobilisation (réduire les cathéters, exercices au lit, mobilisation, alterner le positionnement q2h)
  • Soins et traitements en cas de déshydratation
  • Soins et traitements en cas de dénutrition
  • Soins et traitement en cas d’une infection urinaire
  • Soins et traitements en cas de fécalome

2. Éléments psychosociaux et habitudes de vie

  • Approche et intervention de base (établir un contact visuel, nommer la personne, aborder avec un visage souriant, utiliser un ton de voix rassurant, éviter d’argumenter)
  • Programme d’orientation et de stimulation cognitive (orienter la personne dans les 3 sphères qchaque visite, mettre une hrologe et un calendrier, intégrer dans la convo des éléments d’orientation)
  • Expression des sentiments et sécurité émotionnelle (utiliser le toucher affectif, permettre à la personne d’exprimer ses craintes/préoccupations/ tristesse, rassurer la personne)

3- Éléments environnementaux

  • Environnement stimulant et points de repères (disposer dans l’environnement des objets significatifs, ouvrir les rideaux pour laisser entrer la lumière, placer sur une table à proximité un écriteau spécifiant à la personne où elle est)
  • Réduction des bruits ambiants dans les chambres, les corridors et au poste des infirmières (parler moins fort et chuchoter dans les corridors, utiliser des chaussures moins bruyantes, éviter de laisser fonctionner inutilement les différents appareils)
  • Éclairage propice à l’orientation et au repos (ouvrir les rideaux le matin, installer des veilleuses la nuit pour aider à l’orientation, éviter les changements d’éclairage trop intense)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrire les interventions prioritaires de l’évaluation spécifique du délirium

A

Éléments physiques

  • Surveillance clinique et soins (prendre régulièrement les signes vitaux, neurologiques, suivre leur évolution)

Éléments psychosociaux et habitudes de vie

  • Si la personne souffre d’hallucination (visuelles/ auditives) (éviter la confrontation, la rassurer, détourner son attention, éviter d’entrer dans son monde)
  • Si la personne est sujette aux illusions (Enlever l’objet qui cause une illusion, apporter un meilleur éclairage, ne pas chercher à raisonner la personne)
  • Si la personne présente des idées délirantes (identifier les moments dans la journée où c’est pire et chercher les déclencheurs, rassurer, accorder de l’attention quand elle n’a pas d’idées délirantes)

Éléments environnementaux

  • Aménagement et matériel préventif pour réduire les risques de blessure ou de chute (abaisser le lit, installer un détecteur de mvt, accessibilité de la cloche d’appel)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est l’épidémiologie du syndrome d’immobilisation?

A
  • 1990 : 2/3 des patients admis à l’hôpital subissent une diminution de leur mobilité et 77% ont une perte fonctionnelle dès le 2e jour d’hospitalisation.
  • 1998 : 50% des patients subissent une perte de mobilité suite à une hospitalisation. 17% ont besoin d’une assistance à la marche après leur hospitalisation.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelles sont les causes possibles d’un syndrome d’immobilisation?

A
  • Maladie aigue ou décompensation d’une maladie chronique avec alitement : neurologique, musculosquelettique, cardio-pulmonaire, endocrinienne, psychiatrique, etc.
  • Maladie systémique grave (cancer métastatique).
  • Problèmes iatrogéniques :
    • Attitudes des soignants et proches : « maternage » ou « faire à la place pour gagner du temps ».
    • Prescription de repos complet au lit
    • Solutés, sondes, drains ou autres rendant la mobilisation très difficile.
    • Effets secondaires de la médication.
    • Environnement physique non adapté.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les facteurs de risque au syndrome d’immobilisation?

A
  • Âge : les personnes de 85 ans + sont à risque de développer un syndrome d’immobilisation.
  • Sexe : la femme est plus à risque que l’homme. Les caucasiens sont également plus à risque.
  • Atteinte cognitive, présence d’un cancer ou de plus de 4 comorbidités.
  • Long séjour à l’hôpital, présence de difficultés dans les AVQ avant l’hospitalisation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les interventions prioritaires dans l’évaluation clinique systématique du syndrome d’immobilisation?

A

Éléments physiques

  • Prévention du syndrome d’immobilisation (mobiliser, allonger les tubulures d’O2, faire participer aux changements de position, faire des exercices, mobiliser q2h)
  • Entraînement à la marche (horaire de marche graduelle, introduire l’entraînement à la marche dans les activités significatives)
  • Augmentation de l’endurance à la marche (augmenter les activités, alterner avec période de repos, privilégier la marche le matin)
  • Soulagement de la douleur (analgésique PRN, expliquer chaque étape de la mobilisation pour diminuer la peur d’avoir mal)
  • Identification d’hypotension orthostatique (mesurer TA et FC après DD)

Éléments psychosociaux

  • Motivation, capacité d’apprentissage et expression des émotions (encourager à se mobiliser/faire les transferts, relever les progrès, utiliser consignes courtes et concrètes, faire des démos)
  • Transfert des connaissances à la personne et à ses proches concernant les bienfaits multisystématiques de la mobilisation précoce.

Éléments environnementaux et matériel adapté

  • Environnement favorisant le repos et le sommeil réparateur
  • Environnement sécuritaire pour les déplacements (éclairage suffisant la nuit, chambre bien rangée)
  • Aides-techniques pour se mobiliser et se transférer (fournir AT pour se déplacer, superviser l’utilisation)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les interventions prioritaires dans l’évaluation clinique spécifique du syndrome d’immobilisation?

A

Éléments physiques

  • Prévention des symptômes d’hypotension orthostatique (éviter changements brusques de position, enseigement pour se lever du lit, port de bas de compression)
  • Application du programme de prévention des chutes
  • Mise en application d’un programme d’entraînement à la marche

Éléments psychosociaux et habitudes de vie

  • Enseignement des mesures de sécurité (apprendre à mettre les freins sur un FR avant de se lever, rappel d’utiliser les barres d’appui, enseignement des AT)

Éléments environnementaux et matériel adapté

  • Matériel préventif en cas d’immobilisation prolongée pour prévenir les plaies de pression (prévoir une surface thérapeutique qui diminue la pression)
17
Q

Nommez une séquelle pathophysiologique du système musculo-squelettique à la suite d’un syndrome d’immobilisation ainsi qu’un (1) retentissement clinique associé.

A

a) Muscles

  • Perte de la masse musculaire de l’ordre de 5 à 10% par semaine, atrophie prédominante aux MI et aux muscles antigravitaires, diminution de la synthèse protéique et catabolisme protéique, mène à une sarcopénie, diminution de l’endurance par perte de la taille et raccourcissement des fibres et des muscles, transformation du type de fibres musculaires par réduction du débit capillaire et du flot sanguin.

RETENTISSEMENT CLINIQUE:

  • Diminution de la force de 10 à 15% par semaine en situation d’alitement stricte.
  • Difficultés aux transferts ou à la marche
  • Fatigabilité

b) Contractures

  • Myogéniques avec raccourcissement des muscles du dos, des ischiojambiers, des iliopsoas, des droits antérieurs, des tenseurs et gastrocnémiens, du fascia lata ainsi que des rotateurs internes de l’épaule.
  • Arhtrogénique avec rétraction tendineuse, puis aponévrotique, ensuite ligamentaire et finalement, capsulaire; transformation du collagène qui devient plus dense, ankylose articulaire.

RETENTISSEMENT CLINIQUE:

  • Perte de l’AA des membres
  • Posture en flexion des hanches, des genoux; plantiflexion des pieds qui provoque des difficultés par la suite lors de la marche ou au positionnement au lit.
  • Difficultés d’atteindre des objets ou à participer aux AVQ

c) Ostéopénie, ostéoporose

  • Par perte de MEC, levée de l’impact articulaire dont dépend le maintient de la masse squelettique et hypercalciurie d’immobilisation, les vertèbres et les os des MI sont plus atteints que ceux des MS, perte 50x plus accélérées que la normale et significative, à l’intérieur de 10 jours, la récupération demandera 4 à 6mois.

RETENTISSEMENT CLINIQUE:

  • Risque de fracture
  • Risque de néphrolitiase et d’infections urinaires
  • Chutes et peur de tomber
  • Risques d’hypercalcémies
18
Q

Nommez une séquelle pathophysiologique de l’appareil circulatoire à la suite d’un syndrome d’immobilisation ainsi qu’un (1) retentissement clinique associé.

A

Diminution du VO2 max de 25% à 3 semaines, 10 jours d’alitement équivalent à une perte d’une décade, ajout de 0,5 batt/min par jour et augmentation de la fréquence en orthostation ou à l’exercice; augmentation du travail cardiaque jusqu’à 30% et diminution de la masse musculaire cardiaque; perte progressive du volume sanguin de 11% ou de 300 à 600 cc et du volume d’éjection; diminution de la volémie et diminution du volume diastolique par remodelage cardiaqu; perte de sensibilité des barorécepteurs; augmentation de la viscosité sanguine et stase veineuse.

RETENTISSEMENT CLINIQUE

  • Fatigabilité
  • Tachycardie au repos et à l’effort léger
  • Hypotension orthostatique, syncope, chutes
  • Décompensation d’insuffisance cardiaque
  • Risque de thrombophlébite
19
Q

Nommez une séquelle pathophysiologique de l’appareil respiratoire à la suite d’un syndrome d’immobilisation ainsi qu’un (1) retentissement clinique associé.

A

Altération de la ventilation-perfusion et shunt, diminution des volumes fonctionnels, dont la capacité vitale, la capacité résiduelle fonctionnelle avec volume de fermeture (qui augmente avec l’âge) qui peut devenir excessif et mener à de l’atélectasie; accumulation des sécrétions dans les zones déclives (lobes post); dysfonctionnement ciliaire, atrophie et faiblesse musculaire et risque d’atélectasie.

RETENTISSEMENT CLINIQUE

  • Diminution de l’efficacité de la toux
  • Hypoxie
  • Risque de syncope, de delirium
  • Augmentation du risque de pneumonie
20
Q

Nommez une séquelle pathophysiologique de l’appareil digestif et urinaire à la suite d’un syndrome d’immobilisation ainsi qu’un (1) retentissement clinique associé.

A
  • Diminution du transit haut de l’oesophage et de l’estomac; diminution de l’absorption; augmentation de l’activité adrénergique et inhibition du péristaltisme.
  • Hyper-calciurie
  • Vidange vésicale incomplète

RETENTISSEMENT CLINIQUE

  • Déshydratation, inconfort, mauvais positionnement, constipation et fécalome.
  • Lithiases urinaires, risques d’infection
  • Contribution à la rétention urinaire.
  • Aboutissement en incontinence et/ou delirium
21
Q

Nommez une séquelle pathophysiologique du système hématologique à la suite d’un syndrome d’immobilisation ainsi qu’un (1) retentissement clinique associé.

A

À long terme, diminution de masse érythrocytaire

RETENTISSEMENT CLINIQUE

Anémie

22
Q

Nommez une séquelle pathophysiologique du système endocrinien à la suite d’un syndrome d’immobilisation ainsi qu’un (1) retentissement clinique associé.

A

Hypercalcémie, hypercalciurie, intolérance aux hydrates de carbone, diminution de la captation du glucose, résistance insulinique; augmentation de la T3 et diminution du métabolisme basal; augmentation du cholestérol et des LDL; augmentation du cortisol; natriurèse augmentée et dysfonction de la balance hydrosodée.

RETENTISSEMENT CLINIQUE

  • Intolérance au glucose, hyperglycémie
  • Désordres métaboliques: hypercalcémie, hyponatrémie, dyslipidémie
  • Delirium, chute
23
Q

Nommez une intervention pour la clientèle âgée en unités de soins concernant l’autonomie.

A

ÉLÉMENTS PHYSIQUES

  • Dépistage d’un déclin fonctionnel dans les AVQ avant et depuis l’hospitalisation (pour s’hydrater, s’alimenter, se laver, soins perso, habillage)
  • Problèmes associés et collecte de données (limitations fonctionnelles, état fonctionnel, douleur, atteintes cognitives, apathie)
  • Gestes favorisant l’autonomie dans les AVQ (port des lunettes/prothèses, position assise pour hygiène + habillage, AVQ fractionnés)

ÉLÉMENTS PSYCHO-SOCIAUX ET HABITUDES DE VIE

  • Habitudes de vie (hygiène, choix des vêtements, degré de motivation, respect de la pudeur et motivation à entreprendre AVQ)
  • Assistance à la personne présentant des déficits cognitifs (établir contact visuel, donner consigne simple et concrète, utiliser des gestes pour montrer, initier le geste)

ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX

  • Éléments environnementaux et matériel adapté (environnement sécuritaire et adaptation de la sdb, AT)
24
Q

Nommez une intervention pour la clientèle âgée en unités de soins concernant l’intégrité de la peau.

A

ÉLÉMENTS PHYSIQUES

  • Dépistage du risque de plaie avec l’échelle de Braden (q24h ou q48h)
  • Surveillance des sites anatomiques à risque (sacrum, talons, ischions, malléoles, trochanters)
  • Assistance à la personne confinée ou souvent au lit (horaire de positionnement avec rotation q2h, vérification des zones à risques q8h, exercices passifs)
  • Assistance à la personne longtemps assise au fauteuil (exercice de transfert du poids q20min)

ÉLÉMENTS PSYCHOSOCIAUX ET HABITUDES DE VIE

  • Problèmes associés (insuffisance de l’apport nutri et hydrique, mobilité réduite ou élément de frottement avec appui, terrain vasculaire ou sensoriel déficitaire)
  • Pour toute personne ayant un Braden < 18 (vérification quotidienne et assistance pour la prise suffisante d’aliments aux repas, assistance pour l’hydratation, changement dès que souillé ou humide)

ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX

  • Éducation du patient et de ses proches sur les mesures de prévention primaires et secondaires
  • Matériel adapté et éléments environnementaux (surface thérapeutique qui diminue la pression, adaptation et positionnement au lit et au fauteuil)
25
Q

Nommez une intervention pour la clientèle âgée en unités de soins concernant la dénutrition.

A

ÉLÉMENTS PHYSIQUES

  • Antécédents pondéraux et IMC (diminution du poids +- > 5% depuis 1 mois ou +- > 10%, diminution du poids plus grande ou égale à 2% en 1 sem d’hospitalisation.
  • Assistance pour s’alimenter et/ou pour boire (positionnement au lit et à la table, assistance à l’alimentation, accès à de l’eau en tout temps)
  • Cavité buccale et déglutition (appareil dentaire, mastication, hygiène buccale, dysphagie)
  • Consommation alimentaire (< 75% du plat principal)

ÉLÉMENTS PSYCHOSOCIAUX ET HABITUDES DE VIE

  • Habitudes alimentaires (diètes et régimes, allergies alimentaires, aversions et préférences)
  • Atteintes cognitive, de l’humeur, désordre neurologique (perte d’appétit, troubles de comportements)

ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX

  • Service alimentaire (accessibilité aux aliments hors repas, mets en provenance du domicile)
  • Unité de soins (cafétéria et cuisinette accessibles)
26
Q

Nommez une intervention pour la clientèle âgée en unités de soins concernant l’élimination

A

ÉLÉMENTS PHYSIQUES

  • Profil d’élimination avant et depuis l’hospitalisation (fréquence, moment, caractéristiques des selles, mode d’élimination (chaise, toilette), signes ou symptômes d’alerte)
  • Degré d’autonomie (boire, alimenter, se rendre à la toilette, transferts, baisser les vêtements)
  • Consommation alimentaire (au moins ¾ repas principal, apport liquidien d’au moins ml/jour)

ÉLÉMENTS PSYCHOSOCIAUX ET HABITUDES DE VIE

  • Assistance et habitude (mobilisation tous les jours, plusieurs fois par jour, élimination intestinale en position assise dès que possible, laxatif au besoin)
  • Assistance à la personne avec atteintes cognitives (conduire à la toilette, repérer les comportements démontrant que la personne a envie)

ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX

  • Obstacles environnementaux (accès facile et sécuritaire à la toilette, préserver l’intimité, salle de toilette adaptée)
27
Q

Nommez une intervention pour la clientèle âgée en unités de soins concernant l’état cognitif (délirium)

A

ÉLÉMENTS PHYSIQUES

  • Dépistage du délirium chez la personne âgée (urgence et suivi post-op q8h, soins généraux q24h)
  • Fonctionnement cognitif de la personne (avant l’hospitalisation, pendant (comportements, capacités, incapacités), données biographiques et ATCD médicaux avec TC persistants)
  • Vérification systématique des facteurs de risques (déshydratation, dénutrition, fécalome, infection pulmonaire/urinaire, hypo/hyperglycémie, douleur)

ÉLÉMENTS PSYCHOSOCIAUX ET HABITUDES DE VIE

  • Approches favorisant l’orientation et la sécurité (contact visuel, présence sécurisante, orientation temps/espace/personne qchaque visite, stimulation sensorielle et cognitive)
  • Satisfactions des besoins physiques de base (Assistance pour AVQ et la mobilité pour augmenter/maintenir autonomie, mobilisation précoce au lit, soins et traitements regroupés pour permettre le sommeil, apports alimentaires et hydriques adéquats)

ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX

  • Environnement favorisant l’orientation et la sécurité (repères (calendrier, horloge), sécurité (lit près du poste, veilleuse), calme et repos)
28
Q

Nommez une intervention pour la clientèle âgée en unités de soins concernant le sommeil

A

ÉLÉMENTS PHYSIQUES

  • Sommeil avant et depuis l’hospitalisation (heure du coucher et du lever, nb et durée de siestes (limiter au besoin), somnifière, satisfaction du sommeil)
  • Problèmes associés: les identifier et les résoudre (incontinence de nuit, douleur, statut respiratoire, mvts durant le sommeil, médicaments, anxiété, préoccupations)
  • Hygiène de sommeil (rendre confo, regrouper les soins pour favoriser le sommeil, réduire l’ordonnance de mdx de nuit, répartir l’hydration entre 6h et 28h)

ÉLÉMENTS PSYCHOSOCIAUX ET HABITUDES DE VIE

  • Assistance à la personne avec atteinte cognitive (répondre en premier lieu aux besoins physiques de base en cas d’errance la nuit)

ÉLÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX

  • Obstacles environnementaux (limiter le bruit ambiant, revoir le positionnement au lit et au fauteuil pour favoriser le confort, éclairage tamisé)