Tuto 02: TCC Flashcards

1
Q

Décrire l’épidémiologie du TCC

A
  • Le TCC affecte environ 10 millions de personnes dans le monde chaque année. Il est estimé qu’environ 1.7 millions d’Américains ont un TCC chaque année.
  • Plus de 2.5 millions des visites à l’urgence sont reliées aux TCC.
  • Les causes du traumatisme crânien varient. Les principales causes de TCC sont :
    • Accidents de la route (43%).
    • Chutes (45%).
    • Violence (6%)
  • Les critères d’admission pour un TCC incluent la commotion, les fractures du crâne, les lacérations cérébrales et les contusions et les différents types d’hématomes/hémorragies.
  • Les groupes prévalents sont les 0-4 ans, 15-19 ans et >75 ans. Les hommes (64%) sont plus susceptibles d’avoir des TCC que les femmes.
  • Incidence d’environ 506.4 personnes/ 100 000, avec environ 43% des personnes hospitalisées qui vivront des limitations à long terme.
  • Environ 3.2 à 5.3 millions de personnes vivent avec des handicaps liés aux TCC.
  • Le coût estimé pour chaque individu ayant un TCC grave est d’environ 4 millions$$.
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2
Q

Quels sont les 4 mécanismes de blessure pouvant mener à un TCC?

A
  • Force externe frappant la tête assez fort pour causer un mouvement du cerveau, avec ou sans fracture du crâne.
    • Peut causer coup (site de l’impact) et contrecoup (éloigné du site d’impact).
  • Accélération et décélération importantes de la tête, même sans percuter un objet (ex : syndrome du bébé secoué).
  • Explosion avec onde de choc (principalement personnel militaire).
  • Objets pénétrant la tête causent dommages cellulaires et vasculaires directs.
    • Blessures au visage et/ou au cou peuvent causer des dommages au cerveau en diminuant l’apport sanguin.
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3
Q

Qu’est-ce qui peut causer un dommage primaire?

A
  • L’accélération, la décélération, les forces de rotation et les objets pénétrants peuvent causer des lacérations aux tissus, des compressions, des tensions, des lésions par cisaillement, ou une combinaison de ces lésions, entraînant un dommage primaire.
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4
Q

Nommer les dommages primaires possibles dans le TCC.

A
  • Contusions (hématome/saignements au cerveau) ou lacérations
  • Hématome/hémorragie épidurale
  • Hématome sous-dural
  • Lésions axonales diffuses/lésions par cisaillement
  • Objets pénétrant à haute vélocité
  • Blessures dues à une explosion à onde de choc
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5
Q

Nommer les dommages secondaires possibles dans un TCC

A

Sont principalement causées par un manque d’oxygène. La majorité des problèmes secondaires résultent de :

  • Augmentation de la pression intracrânienne (causée par œdème / hématome intracrânien)
  • Hypoxie ou ischémie cérébrale (provient d’une compression/rupture des vaisseaux sanguins)
  • Hémorragie intracérébrale
  • Déséquilibre électrolytique ou acido-basique
  • Infection provenant de plaies ouvertes au cerveau
  • Convulsion provenant de la pression ou de la cicatrisation
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6
Q

Nommer les caractéristiques cliniques du TCC.

A
  • Désordres cognitifs
  • Changements du SNA
  • Changements moteurs, sensoriel et perceptuel
  • Changement cognitif, personnalité et comportement
  • Amnésie
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7
Q

Décrire les changements du SNA suite à un TCC

A
  • Il peut y avoir des changements au niveau cardiovasculaire en lien avec les activités du système parasympathique et sympathique et une augmentation de la réponse orthostatique.
  • Ces dysfonctions seraient dues à la connexion proximale entre le cortex frontal et les diverses fonctions du SNA. Comme le SNA fonctionne sans le contrôle volontaire et régule plusieurs fonctions du corps, il peut y avoir des dysfonctions pouvant causer des anormalités et augmenter la mortalité.
  • Certains symptômes du SNA peuvent se manifester après un TCC :
    • Changements/irrégularités du pouls et de la fréquence respiratoire
    • Syndrome de l’intestin irrité (maladie de Crohn?)
    • Hausse de température
    • Changement de la pression sanguine
    • Production excessive de sueur, salive, larme et la sécrétion de sébum.
    • Pupilles dilatées
    • Vomissements
    • Anxiété, crise de panique et PTSD
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8
Q

Décrivez les changements moteurs qui se produisent suite à un TCC.

A

Troubles moteurs :

  • Paralysie ou parésie (ex : hémiplégie)
  • Trouble de la coordination
  • Tonus musculaire anormal (flaccidité, rigidité, spasme). Posture en décérébration ou décortiquée.
  • Trouble d’équilibre
  • Combinaison de signes cérébelleux et pyramidaux et signes extrapyramidaux
  • Lésion aux NC : atteinte selon nerf(s) touché(s) (ex : paralysie des muscles des yeux, paralysie faciale, dysarthrie, dysphagie)
  • Réflexes anormaux (réflexes primitifs)
  • Perte de contrôle moteur sélectif
  • Perte de contrôle de la vessie ou de l’intestin
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9
Q

Décrivez les changements sensoriels et perceptuels qui se produisent suite à un TCC

A
  • Hypersensibilité au son et à la lumière
  • Changement dans champs visuels
  • Perte de fonction somatosensorielle
  • Anormalité visuo-spatiale
  • Agraphie
  • Perte de l’ouïe et de la vue
  • Engourdissement et picotement
  • Étourdissement ou vertige
  • Agnosie.
  • Apraxie
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10
Q

Décrivez les changements cognitifs qui se produisent suite à un TCC

A
  • Désordre temporaire ou permanent des fonctions intellectuelles
  • Pertes de la mémoire
  • Diminution de l’attention et de la concentration
  • Confusion
  • Changements au niveau de la motivation
  • Difficulté à maintenir une attention soutenue
  • Perte des fonctions exécutives. Ces fonctions exécutives sont :
    • Choisir un but
    • Développer un plan
    • Exécuter un plan
    • Évaluer l’exécution d’un plan
  • Diminution des habiletés à la résolution de problèmes
  • Perte de raisonnement
  • Perte de mémoire
  • Manque d’initiatives
  • Difficulté à la pensée abstraite
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11
Q

Décrivez les changements comportementaux qui se produisent suite à u TCC

A
  • Labilité
  • Irritabilité
  • Intolérance
  • Persévération
  • Hyperactivité
  • Rage incontrôlée
  • Euphorie
  • Comportement sexuel inapproprié
  • Impulsivité
  • Agitation
  • Agressivité
  • Abus de substances
  • Apathie
  • Dépression
  • Anxiété
  • PTSD
  • TOC
  • Psychose
  • Idéations suicidaires et tentatives de suicide
  • Suicide
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12
Q

Décrire l’amnésie qui peut se produire suite à un TCC

A
  • Troubles de mémoire :
    • Résultent de lésions généralisées ou centrales (focales)
    • Amnésie :
      • Est un indicateur de la sévérité de la blessure et peut guider les décisions cliniques et aider à envisager le pronostic.
      • Peut-être rétrograde ou post-traumatique.
      • Rétrograde :
        • Évènements immédiatement avant l’accident sont oubliés.
      • Post-traumatique :
        • Évènements entre accident et restauration de la mémoire sont oubliés.
      • Antérograde :
        • Incapable de former une nouvelle mémoire depuis l’accident.
        • Souvent plus impacté dans les tâches déclaratives que procédurales.
    • Il y a 2 types de mémoires :
      • Procédurale : Permet d’apprendre de nouvelles habiletés motrices, car passe par un apprentissage non-cognitif qui est basée sur la mémoire procédurale. Les patients peuvent changer les comportements moteurs, perceptuels ou cognitifs avec de la pratique et de l’entraînement, mais peut manquer au niveau de la mémoire déclarative.
      • Déclarative : se rappeler de faits et d’évènements d’une expérience antérieure. L’apprentissage explicite, un processus verbal d’apprentissage est basé sur ce type de mémoire.
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13
Q

Décrire les changements émotionnels pouvant se produire suite à un TCC

A
  • Changements émotionnels :
    • Résultent de lésions aux aires orbito-frontales
  • Rage et irritabilité excessives :
    • Résultent de lésions aux aires septales (système limbique)
  • Labilité émotionnelle, rire involontaire, pleurs non-associées aux émotions :
    • Résultent de lésions pseudo-bulbaires
  • Les conséquences d’un comportement inapproprié peuvent être désastreuses et peuvent nuire voire empêcher la réadaptation.
  • Problèmes les plus communs :
    • Problèmes de mémoire
    • Difficultés à la résolution de problèmes
    • Difficultés à gérer le stress et les bouleversements émotionnels
    • Incapacité à contrôler la colère
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14
Q

Expliquez ce qu’est un désordre cognitif

A

Décrit un état où l’état de conscience a été affecté par un dommage au cerveau. Les dommages peuvent être directement induits aux structures et aux systèmes régulant l’état d’éveil et de conscience ou peuvent être des dommages indirects aux connexions du système neural du cerveau. Il y a 3 types, soit coma, état végétatif et conscience minimale.

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15
Q

Décrivez l’état cognitif du coma

A
  • Coma :
    • Paralysie complète des fonctions cérébrales ou un état où la personne ne répond pas du tout.
    • Les yeux sont fermés et il n’y a pas de réponse aux stimulus douloureux.
    • Il n’y a pas de cycle sommeil-éveil observable.
    • Diagnostic : réflexes oculomoteurs et pupillaires. Peut aussi aider à localiser les régions du cerveau atteintes et déterminer la profondeur du coma.
    • S&S :
      • Les réponses du tronc cérébral présentes sont des grimaces à la douleur, associée à une réponse en flexion ou une localisation de la réponse motrice, une diminution de l’ouïe ou de l’équilibre, des mouvements anormaux de la langue et du palais et perte ou atteinte du goût.
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16
Q

Décrivez ce qu’est l’état de conscience minimale

A
  • État de conscience minimale :
    • État de conscience sévèrement altéré, mais démontre des signes de conscience de soi ou de son environnement.
    • Les patients peuvent reproduire une réponse motrice. La personne doit pouvoir suivre des commandes simples étape par étape de façon inconsistante et peut parfois démontrer quelques réponses verbales aux stimuli.
    • Poursuite visuelle peut être présente.
    • Peut parfois être considéré comme un état de transition signifiant une amélioration de l’état de conscience.
    • Renvoie à l’ «obtundity» : Condition d’un patient qui dort beaucoup et qui, lorsqu’on le réveille, se montre moins alerte, désintéressé et lent à répondre aux stimulations
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17
Q

Décrivez ce qu’est l’état végétatif

A
  • État végétatif :
    • Réponses réduites avec aucune évidence de fonction cérébrale corticale.
    • Contrairement au coma, on observe des périodes intermittentes d’éveil.
    • Peut résulter d’une hypoxie cérébrale diffuse ou une diffusion des impacts à la matière blanche. Le tronc cérébral est généralement intact.
    • Les patients peuvent effectuer une poursuite visuelle et avoir une activité motrice spontanée qui peut même sembler avoir un but, mais ne parlent pas et ne répondent pas aux stimulations verbales.
    • Si ça dure plus d’un mois, on peut dire que c’est un état végétatif persistant.
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18
Q

Décrivez ce qu’est la confusion post-traumatique

A
  • Confusion post-traumatique :
    • La personne est réveillée la majorité du temps, mais est confuse, facilement distraite, a des troubles de la mémoire et répond lentement aux stimuli. Une communication fonctionnelle peut émerger dans cet état et c’est un signe d’amélioration.
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19
Q

Nommer les autres complications pouvant découler d’un TCC

A

En plus des blessures concomitantes, certaines des procédures de diagnostic, de surveillance et thérapeutiques elles-mêmes comportent des risques, tout comme l’alitement prolongé. Les cathéters, les sondes nasogastriques et les trachéostomies peuvent provoquer des lésions iatrogènes.

Infections, contractures, lésions cutanées, thrombophébites, problèmes pulmonaires, ossification hétérotopique et complications chirurgicales ne sont que quelques-uns des risques. L’épilepsie post-traumatique est également une séquelle possible. La dépression survient fréquemment après une lésion cérébrale et semble être le trouble mental le plus répandu après un traumatisme crânien. Il semble qu’une combinaison de facteurs neuroanatomiques, neurochimiques et psychosociaux soit responsable de l’apparition et du maintien de la dépression. La dépression post-TCC a souvent un impact négatif sur les résultats liés à la productivité et à la qualité de vie

Les troubles de la communication sont également des complications courantes après un TCC et peuvent inclure une aphasie expressive et réceptive, une dysarthrie, une perte de compréhension en lecture et de communication sociale, et bien d’autres

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20
Q

Décrivez en quoi consiste le traitement aiguë d’un TCC

A
  • La prise en charge médicale débute dès la préhospitalisation : la personne est monitoré pour l’O2, la pression sanguine, les fonctions cognitives (glasgow), la fonction pupillaire et les signes d’atteintes au tronc cérébral. Le transport à un centre de traumatologie est de mise, avec un CT scan, une évaluation neurosurgicale et ICP monitoring afin de minimiser les blessures secondaires.
  • À l’admission, les priorités du neurochirurgien sont :
    1. Réanimation et prévention des blessures secondaires.
    2. Évaluation initiale et anamnèse.
    3. Chirurgie immédiate au besoin, en présence de tissus nécrosés et de sang dans la voute crânienne

BREF:

  • À l’urgence, on cherche à contrôler :
    1. Gestion des dysfonctions respiratoires.
    2. Surveillance cardiovasculaire.
    3. Traitement de la pression intracrânienne (procédures pharmacologiques, mécaniques, chirurgicales).
    4. Soins médicaux généraux (nutrition, soins des yeux et de la peau, prévention des contractures, drainage postural, considérer la sécurité, etc.).
  • Les évaluations réalisées en aigus permettent une sélection plus stratégique des interventions par la suite.
  • Les besoins pour ce type de soins diminuent graduellement alors que le client y répond, ou peut continuer si l’inconscience persiste.
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21
Q

Nommer la fonction des différents médicaments qu’on peut donner suite à un TCC

A
  • Médicaments qui diminuent la pression intracrânienne (ex: agents osmotiques)
  • Médicaments contrôlant la pression sanguine et la pression de perfusion cérébrale
  • Médicaments qui diminuent le saignement intracrânien
  • Médicaments pour contrôler les crises d’épilepsie
  • Médicaments pour prévenir la mort des cellules cérébrales
  • Médicaments pour prévenir les infections
  • Médicaments affectant les fonctions motrices, comportementales et cognitives
22
Q

Décrivez ce qu’est l’échelle de Glasgow (ce que ça évalue, à qui ça s’adresse et comment ça fonctionne)

A
  • L’échelle de coma de Glasgow (ÉCG) évalue l’état de conscience et permet de suivre son évolution.
  • Elle a été élaborée pour l’évaluation des traumatismes crâniens.
  • Le score dépend de la grosseur de la lésion (mais la location de la lésion n’est pas un prédicteur du résultat à l’échelle) et se situe entre 3 et 15/15
23
Q

Décrivez comment fonctionne le score de Glasgow

A
  • ≤ 8 = blessure sévère :
    • Inconscience prolongée ou coma pendant des jours, semaines ou mois.
  • 9 à 12 = blessure modérée :
    • Perte de conscience (quelques minutes à quelques heures)
    • Confusion (plusieurs jours à semaines)
    • Déficits cognitifs, physiques ou comportementales (pendant des mois ou permanent).
  • 13 à 15 = blessure légère : Changement de l’état mental au moment de la lésion (confusion, perte de conscience, étourdissements, désorientation, troubles de mémoire au moment de la blessure, perte de conscience de moins de 30 minutes
24
Q

Décrivez les différents résultats possibles que l’on peut tirer du Glasgow en lien avec l’état de conscience de la personne.

A
  • État végétatif :
    • État persistant caractérisé par une réactivité réduite associée à un état d’éveil.
    • Le patient peut ouvrir les yeux, sucer, bailler et avoir des réponses motrices localisées.
  • Incapacité sévère :
    • Personne consciente, dépendante 24h/24 à cause des incapacités cognitives, comportementales, physiques incluant la dysarthrie et la dysphasie.
  • Incapacité modérée :
    • Indépendance dans les AVQ, AVD et activité communautaire mais avec incapacités.
    • Peuvent avoir des changements dans la personnalité et au niveau de la mémoire, hémiparésie, dysphagie, ataxie, épilepsie acquise, déficits des nerfs crâniens majeurs.
  • Bonne récupération :
    • Capable de réintégrer une vie sociale normale et de retourner au travail.
    • Peut avoir des séquelles légères qui persistent.
25
Q

Quels sont les principaux indicateurs d’un pronostic dans le TCC?

A
  • Caractéristiques du patient
  • Sévérité clinique
  • Anormalités dans le CT-scan
  • Valeurs de laboratoire
  • Durée du coma et/ou amnésie post-traumatique
26
Q

Dans les principaux indicateurs de pronostic d’u TCC, on retrouve les caractéristiques du patient. Nommez-en 3 exemples.

A
  • Génotype
  • Biomarqueurs (BNF)
  • Facteurs démographiques
  • Statut socioéconomique
  • Éducation
  • Historique médical
  • Âge (plus vieux moins bon pronostic).
27
Q

Dans les principaux indicateurs de pronostic d’un TCC, on retrouve la sévérité clinique. Expliquez

A
  • Score de glasgow bas
  • Si le TCC est léger, il peut y avoir coexistence d’une blessure extracrânienne pouvant mener à un taux plus élevé de mortalité et de morbidité
28
Q

Dans les principaux indicateurs de pronostic d’un TCC, on retrouve les anormalités dans le CT-scan. Expliquez.

A

Les prédicteurs d’un mauvais pronostic est la présence d’une hémorragie sous-arachnoïdienne et l’oblitération des citernes basales.

29
Q

Dans les principaux indicateurs de pronostic d’un TCC, on retrouve les valeurs de laboratoire. Expliquez.

A
  • Haut taux de glucose indique un mauvais diagnostic.
  • Si persistant et haute coagulopathie, peut causer un plus mauvais diagnostic et augmenter la mortalité.
30
Q

Dans les principaux indicateurs de pronostic d’un TCC, on retrouve la durée du coma et/ou de l’amnésie post-traumatique. Expliquez.

A
  • Si courts = meilleur pronostic
  • Si amnésie dure < 4 semaines, une limitation sévère des activités est peu probable, mais si > 8 semaines, peu de chance d’avoir un bon pronostic.
31
Q

Définir ce qu’est le contrôle moteur

A

C’est un processus de contrôle du mouvement qui débute avant même que le plan ne soit exécuté et qu’il ait comme conséquence la contraction des muscles. L’essentiel des détails du mouvement est pris en charge par l’individu avant l’exécution de cedit plan. Le système nerveux ajuste activement la force musculaire, le timing, le tonus avant que les muscules n’aient commencés à contracter et s’ajuste au fil de l’action motrice, compare la performance du mouvement au but et au code neural (instructions) du plan moteur initial. Ainsi, le corps accède aux infos sensorielles provenant de l’environnement, perçoit la situation et choisir le plan du mouvement approprié à la tâche que la personne souhaite accomplir. Finalement, le plan est exécuté par les neurones moteurs et la moelle épinière qui communiquent avec les muscles.

Le mouvement qui est produit permet d’obtenir du feedback sensoriel, ce qui permet de :

  1. Modifier le plan durant la performance
  2. Connaître si le but ou la tâche est atteint(e)
  3. Garder en mémoire l’information pour de futures performances ayant le même but.

Une performance répétée du même mouvement va tendre à créer un pattern ‘’préféré’’ qui va devenir automatique et moins variable au niveau de la performance. Si ce pattern est bien exécuté, la personne aura développé une nouvelle habileté.

32
Q

Définir ce qu’est l’apprentissage moteur

A

L’apprentissage moteur entraîne une modification permanente de l’exécution d’une compétence en raison de l’expérience ou de la pratique. Le résultat final de l’apprentissage moteur est l’acquisition d’un nouveau mouvement ou la réacquisition et/ou la modification d’un mouvement. Le patient doit être capable de préparer et d’exécuter un mouvement particulier appris d’une manière efficace (mouvement optimal avec le moins de temps, d’énergie et d’effort), cohérent (même mouvement au cours d’essais répétés) et transférable (capacité à effectuer le mouvement dans différents environnements et conditions) pour être considéré comme ayant appris une compétence

33
Q

Décrire le stade cognitif de l’apprentissage moteur

A

Compréhenson de la tâche

La personne est très concentrée sur la tâche, est attentive à tout ce qu’elle exige et développe une compréhension de ce qui est attendu et impliqué dans l’exécution de la compétence. De nombreuses erreurs sont commises dans la performance; des questions sont posées; indices ; les instructions et les conseils sont donnés par le clinicien ; et les démonstrations s’avèrent utiles dans cette phase d’apprentissage. Les résultats de performance sont variables et incohérents, mais les améliorations obtenues peuvent être profondes

34
Q

Décrire le stade associatif de l’apprentissage moteur

A

Raffinement de la performance

Au cours de la phase associative, l’apprenant peaufine les stratégies de mouvement, détecte les erreurs et résout les problèmes indépendamment des commentaires du thérapeute, et devient plus efficace et fiable pour atteindre l’objectif de la tâche. La durée de cette phase a tendance à dépendre de la complexité de la tâche. La capacité d’associer des entrées environnementales existantes à des plans moteurs pour améliorer la synchronisation, la précision et la coordination des activités pour accomplir un objectif de tâche est améliorée. Bien que la variabilité des performances diminue, le patient continue d’explorer des solutions pour résoudre au mieux un problème de mouvement

35
Q

Décrire le stade autonome de l’apprentissage moteur

A

Acquisition de la performance (patron moteur constant et cohérent est établi)

Une pratique ciblée avec répétition dans le temps conduit à une performance automatique des habiletés motrices au stade autonome de l’apprentissage. L’individu contrôle le mouvement appris et est capable de l’utiliser avec peu d’attention cognitive lorsqu’il est impliqué dans d’autres activités. Les habiletés sont exécutées avec une vitesse, une amplitude, une direction, une synchronisation et une force préférées, appropriées et flexibles. La cohérence des performances est une caractéristique de cette phase, tout comme la capacité à détecter et à corriger automatiquement les erreurs de performance. Les personnes qui n’ont pas la capacité cognitive de se souvenir de l’apprentissage peuvent passer par un programme de pratique répétitif beaucoup plus long pour apprendre la compétence motrice, mais il y aura très peu de report dans d’autres mouvements ou activités fonctionnels.

36
Q

Plusieurs variables peuvent influencer l’apprentissage moteur, dont celles reliées à l’individu. Expliquez.

A

Cognitif :

  • Éveil, attention et mémoire
  • Voies corticales liées à l’apprentissage déclaratif ou exécutifs.
  • Connexions limbiques aux voies corticales affectées par la motivation, la peur et les croyances, ainsi que la stabilité et l’instabilité émotionnelle.

Physique :

  • Niveau de forme physique du patient, limitations actuelles de la force, endurance, puissance et amplitude de mouvement, niveau de douleur.
37
Q

Plusieurs variables peuvent influencer l’apprentissage moteur, dont celles de l’environnement. Expliquez.

A

Il peut être pertinent pour certains patients de pratiquer dans un environnement clos qui est stationnaire et prédictible. Cela permet de pratiquer l’habileté avec des distractions minimales ou des défis moindres que ceux présents dans l’environnement régulier, permettant au patient de planifier ses mouvements à l’avance.

Si un apprentissage procédural préalable a eu lieu, la création d’un environnement permettant au programme de s’exécuter dans l’environnement le moins restrictif devrait conduire au résultat le plus efficace dans les plus brefs délais. Si un patient doit apprendre un nouveau programme, tel que la marche avec un modèle d’extension stéréotypé, une pratique assistée dirigée vers un objectif avec une rétroaction guidée sera nécessaire. Il peut être plus facile de ramener un ancien modèle ambulatoire en créant un environnement pour susciter ce programme que d’apprendre à un patient à utiliser un nouveau programme de mouvement inefficace.

38
Q

Plusieurs variables peuvent influencer l’apprentissage moteur, dont celles reliées à la tâche. Expliquez.

A

Dans la pratique de la tâche:

Plusieurs facteurs entrent en compte:

  • Condition des pratiques (manières dont les tâches sont répétées, période de repos)
  • Types de pratique (de masse ou distribuée (pause plus courte que la pratique ou pauses distribuées))
  • Type d’apprentissage (Apprentissage complet, apprentissage des parties pures (partie par partie), progressif (séquence programmée spécifique))

Dans la performance de la tâche:

  • Le thérapeute fournit une rétroaction extrinsèque ou augmentée dans le but d’améliorer l’apprentissage de la tâche.
  • La connaissance de la performance est donnée simultanément pendant l’exécution de la tâche et peut donc également être appelée rétroaction simultanée. Les commentaires donnés simultanément, en particulier pendant les parties critiques de la tâche, permettent au patient d’effectuer l’activité avec succès
  • La connaissance des résultats concerne le feedback donné à la fin de la tâche (c’est pourquoi on l’appelle aussi feedback terminal) et renseigne le patient sur le succès de ses actions par rapport à l’activité. La connaissance des résultats peut être classée comme faible, retardée ou sommaire.
39
Q

Nommez au moins 3 membres de l’équipe interdisciplinaire et dites son rôle.

A
  • T.S.: Coordination des soins et plan de sortie avec l’équipe, la famille et les assureurs.
  • Neuropsychologue: Évaluer/traiter les troubles cognitifs, émotionnels et comportementaux dus à l’atteinte du SNC.
  • Neuro-optométriste/ ophtalmologiste: Diagnostiquer et traiter des troubles visuels liés au TCC
  • Neurologiste/ neurochirurgien: Physicien spécialisé dans le diagnostic et le traitement du SNC.
  • Physiatre: Coordonner les cas durant le processus de réadaptation.
  • Pharmacien: Expert de la médication et des interactions médicamenteuses. Prépare les prescriptions ordonnées par les médecins.
  • Infirmière: Maintient ou améliore la santé des différents systèmes du corps. Administre de la médication sous ordonnance.
  • Orthophoniste: Se concentre à améliorer les habiletés à parler, déglutir, communiquer oralement, par l’écriture ou augmenter les technologies de communication.
40
Q

Nommez les composantes de l’évaluation en physio et en ergo auprès d’une personne ayant eu un TCC.

A
  • Histoire du TCC (mécanisme de blessure, Glasgow, âge, temps depuis la blessure, emploi)
  • Données client/famille (buts, facteurs personnels/ socio-démographiques, perception du handicap)
  • Screens (revue des systèmes pour détecter les précautions et ‘’red flags’’)
  • Analyse de la tâche + formulation d’hypothèse
  • Évaluation de la performance motrice (handicap)
  • Évaluation de la marche et de l’équilibre
41
Q

Nommez les sphères d’intervention en ergo et en physio auprès d’une personne ayant eu un TCC.

A
  • Motivation
  • Cognition et mémoire
  • Force
  • Flexibilité
  • Vitesse du mouvement
  • Temps de réaction
  • Endurance et fatigue
  • Tonus
  • Somatosensoriel
  • Système vestibulaire
  • Système visuel
  • Synergie
  • Réponse anticipée
  • Variabilité
  • Apprentissage, pratique, feedback
  • Niveau fonctionnel d’intervention
42
Q

Distinguez le TCC léger du TCC modéré et sévère

A

TCC léger

  • Pas de saignements au cerveau, ce dernier est sonné, mais pas endommagé de manière significative
  • S&S : fatigue, maux de tête, irritabilité, émotivité, difficultés de concentration
  • Bonne guérison, sans séquelles

TCC modéré

  • Impact sur la tête cause saignements dans le cerveau : visibles au scan
  • Coma léger pendant quelques heures
  • Confusion peut perdurer quelques jours

TCC sévère

  • Coma plus profond et de + longue durée
  • Saignements au cerveau + graves, peuvent nécessiter chirurgie
43
Q

Comparer les caractéristiques du TCC modéré et sévère au niveau des habiletés motrices.

A

TCC modéré

  • Atteintes physiques secondaires (vertiges, ↓ équilibre, ↓ coordination, ↓ endurance à l’effort) surtout dans premiers mois, ne sont pas des obstacles à l’autonomie socio-résidentielle et personnelle ni au travail/études.
  • Blessures orthopédiques peuvent :
  • Compromettre reprise de tâches ménagères lourdes, d’entretien extérieur et certains loisirs.
  • Compromettre la reprise du travail ou des études dépendamment l’évolution de la condition orthopédique, de la possibilité de mettre en place des moyens compensatoires efficaces et des exigences de l’emploi ou du programme d’études.

TCC sévère

Atteintes physiques (hémiparésie, perte de contrôle de l’équilibre postural et mouvements volontaires, vertiges, anosmie, blessures orthopédiques, etc.) fréquentes et peuvent entraver retour à l’autonomie. Ne sont toutefois pas les obstacles principaux du retour à la réalisation des habitudes de vie, ni à la reprise de la participation sociale.

44
Q

Comparer les caractéristiques du TCC modéré et sévère au niveau des habiletés cognitives.

A

TCC modéré

Incapacités temporaires ou permanentes :

  • Attention.
  • Mémoire.
  • Vitesse de traitement de l’information.
  • Tolérance à l’effort mental.
  • Fonctions exécutives (habituellement préservées).
  • Autocritique et auto-perception (habituellement préservée).

Affectent surtout travail/études (exigeant cognitivement) si atteintes persistent.

PAS d’atteintes massives (assez légères prises isolément).

L’impact de la SOMME des atteintes semble plus important.

FATIGUE importante du cerveau (quantité d’énergie supplémentaire pour arriver à fonctionner/accomplir les tâches).

TCC sévère

Incapacités cognitives et comportementales :

Freinent le plus souvent reprise habitudes de vie et participation sociale.

  • Fonctions exécutives : plus elles sont déficientes, plus la capacité à exécuter des tâches simples et routinières est affectée.
  • Atteinte des fonctions exécutives provoque des incapacités importantes affectant la régulation et la modulation des processus mentaux.
  • Parfois impossible d’exécuter une nouvelle tâche ou une tâche complexe.
  • Diminution de l’attention, la mémoire et la capacité d’apprentissage.
  • Diminution de la résolution de problèmes.
  • Acquisition, généralisation et autogestion des compensations cognitives sont limitées.
  • Les connaissances antérieures peuvent s’avérer difficiles à récupérer.
  • Difficulté d’organisation – lorsque la personne doit ordonner les étapes de réalisation d’une activité.
  • Ø d’autocritique et d’auto-perception.
45
Q

Quels genres d’objectifs d’intervention on pourrait avoir avec des TCC modérés?

A
  • Faciliter l’adaptation de la personne et de ses proches à leur nouvelle situation.
  • Aider la personne à retrouver son autonomie socio-résidentielle et sociocommunautaire.
  • Favoriser l’intégration scolaire, socioprofessionnelle ou socio-occupationnelle de la personne.
46
Q

Quels genres d’objectifs d’intervention on pourrait avoir avec des TCC sévères?

A
  • Faciliter l’adaptation de la personne et de ses proches à leur nouvelle situation.
  • Favoriser la réalisation des habitudes de vie liées à l’autonomie personnelle.
  • Favoriser la réalisation des habitudes de vie liées aux activités socio-résidentielles et communautaires.
  • Favoriser la réalisation des habitudes de vie liées aux activités occupationnelles et aux loisirs.
  • Favoriser l’exercice des rôles sociaux et l’harmonie dans les relations interpersonnelles (conjoint, parent, ami).
47
Q

Comment l’ergothérapeute peut-il évaluer une clientèle TCC au premier niveau de guérison?

A

Prise en charge de différents éléments en évaluation, au premier niveau de guérison :

  1. Niveau d’éveil et cognition : le client peut-il regarder visuellement son interlocuteur, suivre des commandes simples, peut-il communiquer par des verbalisations, des gestes ou des mouvements des yeux. Est-ce que le patient démontre des mouvements volontaires. Quelle est la facilité à réveiller le client et combien de temps peut-il rester éveiller?
  2. Vision : Le client peut-il faire un balayage visuel ou fixer un objet, une personne ou une activité? Le client peut-il maintenir un contact visuel?
  3. Sensations : Le client répond-il à des stimulations externes (douleur, température, mouvements)
  4. Range of motion : Le client a-t-il perdu du ROM dans certaines articulations en raison du posture décortiquée ou décérébrée, une augmentation du tonus ou de la spasticité, de contractures et d’ossification hétérotopies?
  5. Contrôle moteur : Le client démontre-t-il une posture décortiquée ou décérébrée? Y a-t-il une augmentation du tonus ou une hypotonicité? Y a-t-il une réponse profonde des tendons qui est présente, diminuée ou absente? Le client démontre-t-il des réflexes primitifs? Le client s’engage-t-il spontanément dans des mouvements moteurs (ex : se gratter le visage)?
  6. Dysphagie : Le client peut-il gérer par lui-même ses sécrétions, sa salive, ou avale-t-il spontanément? Cela va indiquer si une évaluation en dysphagie est indiquée.
  7. Facteurs émotionnels et comportementaux : L’affect du client est-il plat ou inexpressif? Y a-t-il des réponses telles que des pleurs ou des rires observés dans les interactions avec l’équipe de réadaptation ou les membres de la famille?
48
Q

Comment l’ergothérapeute peut-il intervenir auprès d’une clientèle TCC au premier niveau de guérison?

A

Les ergothérapeutes peuvent faire diverses interventions durant le premier niveau de guérison, telles que :

  • Stimulation sensorielle
  • Positionnement au fauteuil roulant (bassin, membres inférieurs, membres supérieurs, tête)
  • Positionnement au lit
  • Attelles et plâtres
  • Dysphagie
  • Comportements et cognitiond
  • Éducation auprès de la famille et des prodigueurs de soins.
49
Q

Comment l’ergothérapeute peut-il évaluer une clientèle TCC au niveau de guérison intermédiaire à avancé?

A

Durant le niveau de guérison intermédiaire à avancé, en évaluation on regarde :

  • Statut physique (ROM, force musculaire, sensations, proprioception, kinesthésie, motricité fine et globale, contrôle du corps (ex : posture assise dynamique ou debout)).
  • Dysphagie
  • Cognition
  • Vision
  • Fonctions perceptuelles
  • AVD
  • Conduite auto
  • Retour au travail
  • Compétences psychosociales
50
Q

Comment l’ergothérapeute peut-il intervenir auprès d’une clientèle TCC au niveau de guérison intermédiaire à avancé?

A

Durant le niveau de guérison intermédiaire à avancé, en intervention on prend en charge :

  • Déficiences neuromusculaires
  • Vision
  • Perception
  • Gestion du comportement
  • Dysphagie et autonomie à l’alimentation
  • Mobilité fonctionnelle :
    • Mobilité au lit
    • Gestion du fauteuil roulant
    • Ambulation fonctionnelle
    • Déplacements en communauté
  • Transferts
  • Gestion du domicile (AVD)
  • Réintégration en communauté
  • Compétences psychosociales
  • Utilisation de substances
  • Planification des congés :
    • Sécurité à la maison
    • Évaluation et commande d’équipements
    • Éducation auprès de la famille et du prodigueur de soins
    • Recommandations sur l’entraînement sur route (permis de conduire)
    • Recommandations pour un retour au travail
51
Q

Donnez 3 exemples d’évaluation auprès d’une clientèle TCC

A
  • Évaluation des habitudes de vie
    • Échelle de sentiment d’efficacité personnelle
    • OISHT
    • ORTESES
    • MCRO
    • Évaluation de l’environnement (maison, poste de travail)
    • Habitudes de sommeil
  • Évaluation de la sphère physique :
    • Échelle numérique de la douleur
    • Observation de la posture
    • Observations réactions stimuli visuels et auditifs
    • Questionnaires vestibulaires et visuels
    • Bilans articulaires et musculaires
    • Échelle de l’énergie
    • Agenda des migraines
  • Évaluation de la sphère comportementale et émotive :
    • PGAP
    • Observations du comportement d’évitement (bruit, lumière, vestibulaire)
    • Entrevue
    • QRIT
    • Échelle du sentiment d’efficacité personnelle
  • Évaluation de la sphère cognitive :
    • Tâche du calendrier
    • MES
    • Observations dans le cadre de la rencontre
    • Échanges avec le neuropsychologue
52
Q

Donnez 3 exemples d’intervention auprès de la clientèle TCC

A

Exemples d’interventions :

  • Pour les habitudes de vie
    • Enseignement gestion de l’énergie
    • Enseignement gestion du sommeil
    • Enseignement sur la reprise graduelle des activités
  • Pour l’environnement :
    • Adaptations du poste de travail
    • Contact employeur, agent payeur, médecin
    • Accompagnement en milieu de travail
    • Adaptation à la maison
    • Adaptation position voiture
  • Pour la sphère physique :
    • Enseignement :
      • Pathologie et récupération attendue
      • Douleur
      • Mécanique corporelle
      • HBD anti-migraines
    • Référence au besoin
    • Travail conjoint avec les autres disciplines
  • Pour la sphère comportementale et émotive :
    • Rassurer
    • Écouter
    • Normaliser les symptômes
    • Travail conjoint avec les autres disciplines
  • Pour la sphère cognitive :
    • Tâches significatives difficiles
    • Adaptation de la tâche
    • Modification de la tâche
    • Travail conjoint avec autres disciplines