Trucs relous à retenir Flashcards
Qui doit on citer concernant la création des 1ers instruments de dépistage en psychologie à la fin du 19e ?
(Derogatis et Dellapietra, 1994)
Dates Ebbinghaus ?
(1850-1909)
Dates Mc Keen Cattell ?
(1860 - 1944)
Dates Spearman ?
(1863 - 1945)
Dates Thurstone ?
(1887 - 1955)
Qui doit-on citer lorsque l’on parle de l’hypothèse selon laquelle l’intelligence comprend une composante générale et des composantes spécifiques ?
(Oléron 1957, Reuchlin 1964)
Date création 1er test évaluation intelligence par Binet et Simon ?
Ils publient en tout trois tests. De quand à quand ?
1905 - 1911.
Population concernée par le test d’intelligence de Binet et Simon ? Qu’est-ce qui est mesuré précisément ?
Enfants de 3 ans à l’âge adulte.
Les processus mentaux supérieurs.
Dates Meyer + 1ere échelle évaluation psychiatrique ?
(1866 - 1950) et 1914 (“The Philips Behaviour Chart”).
Date 1er inventaire des symptômes sous forme d’auto-questionnaire par Woodworth ?
1918 (The “Personnal Data Sheet”)
Date 1ere échelle observation psychiatrique pour identifier structure symptomatologie psychose par Moore ?
1918.
Date de la publication du “Psychodiagnostic” de Rorschach ?
1921
Date de la publication de la 1ere version du TAT par Megan et Murray dans l’ouvrage du même nom ?
1935.
Date de la version définitive du TAT dans le Manuel d’application de Murray ? Combien de planches ?
- 31 planches.
Fourchette temporelle au cours de laquelle l’Ecole Française du TAT (Shentoub et Debray ++) conçoit une methodologie de cotation, d’analyse et d’interprétation du matériel recueilli fondée sur les postulats théoriques de la métapsychologie freudienne ? Combien de planches ?
De 1955 à 1974. 16 planches sur 31.
Qui développe ses propres recherches sur la méthodologie du Rorschach et cherche à en préciser les fondements théoriques ? Par qui ce travail est-il ensuite poursuivi ?
Rausch de Traubenberg. Catherine Chabert.
Définition des premiers tests psychologiques ?
“Épreuves standardisées destinées à des groupes d’individus”.
Définition la plus consensuelle de la méthode des tests ? + Auteurs et dates.
Pour Delay et Pichot (1965), la méthode psychométrique est “l’ensemble des procédés aboutissant à une description quantitative des lois psychologiques”, la méthode des tests n’étant qu’une partie de la méthode psychométrique.
Définition test psychométrique ? + Auteurs et date.
S.EX.ST
Delay et Pichot (1965) précisent que le test psychométrique est une situation expérimentale standardisée qui va servir de stimulus à un comportement verbal ou non verbal.
Qu’est-ce qu’un test standardisé ?
Un test rigoureusement identique à lui-même pour tous les sujets, dans des conditions invariables.
Qu’est-ce que l’étalonnage ?
L’établissement d’une échelle permettant de situer le résultat obtenu par un sujet par rapport aux résultats obtenus antérieurement dans une population de référence (suffisamment nombreuse et homogène) composée d’individus comparable à celui qui a été examiné.
Donnez les deux définitions de la fidélité d’un test.
> Stabilité du résultat au cours de mesures répétées ;
> rapport entre la vraie variation de la cotation et la variation totale des mesures.
Donnez les deux définitions de la sensibilité d’un test.
> La finesse de discrimination permise par l’outil d’évaluation ;
> la probabilité que le test soit positif si une personne est atteinte d’une maladie, soit le nombre de vrais positifs (tests positifs chez des personnes atteintes de la maladie) divisé par le nombre total de personnes atteintes de la maladie.
(un test sensible est un test qui détecte un maximum de malades, càd qu’il a le moins de faux négatifs possibles)
Définissez la spécificité d’un test
La probabilité que le test soit négatif si une personne est indemne d’une maladie, soit le nombre de vrais négatifs divisé par le nombre total de personnes indemnes de la maladie.
(un test spécifique est un test qui ne détecte que les malades, càd qu’il a le moins de faux positifs possibles)
Définissez la validité d’un test
Le degré jusqu’où il peut aller pour mesurer ce pour quoi il est conçu. Un test valide prédit effectivement ce qu’il est censé prédire.
Il existe 3 sortes de validité : …
relative au degré de corrélation avec l’étalon (validité prédictive), relative à la formulation d’hypothèses théoriques ensuite testées avec des méthodes statistiques (validité de construction) et relative au test lui-même (validité interne / externe).
Sur quoi repose la validité interne ?
Sur l’homogénéité des items, qui doivent tous mesurer la même dimension.
Sur quoi repose la validité externe ?
Sur la possibilité de généraliser les observations à d’autres objets ou contextes.
Définissez la généralisation ?
La généralisation est une qualité métrologique obtenue empiriquement, par expérimentation dans une population homogène.
Les coefficients de validité d’un test peuvent en effet varier de manière considérable si les paramètres (âge, genre, origine culturelle, présence ou absence de maladies somatiques…) pour lesquels ils ont été établis ont changé.
Qu’évalue-t-on lorsqu’on mesure le niveau syndromique ?
La présence et l’intensité des symptômes pour les regrouper en syndrome.
Qu’évalue-t-on lorsqu’on mesure le niveau comportemental ?
La présence et l’intensité des conduites et comportements observables.
Qu’évalue-t-on lorsqu’on mesure le niveau étiologique ?
La présence et l’intensité des mécanismes psychiques en fonction des trois organisations psychiques : psychose, névrose et états-limites.
Quelles sont les 5 dimensions que Ionescu (1991) préconise d’évaluer avant d’utiliser un outil clinique dans un contexte linguistique, culturel ou social différent ?
L’équivalence : des contenus, sémantique, technique, conceptuelle, des critères de choix.
Qu’est-ce que l’équivalence des contenus ?
Le contenu de chaque item de l’instrument doit être pertinent dans les cultures où on envisage son utilisation.
Sinon des suppressions ou modifications s’imposent.
Qu’est-ce que l’équivalence sémantique ?
La signification de chaque item doit rester la même après traduction de l’instrument.
La solution actuelle, pour assurer l’équivalence sémantique est la technique de la rétrotraduction. Elle est particulièrement difficile dans le cas de langues minoritaires ou de cultures où il n’y a pas de langage écrit.
Qu’est-ce que l’équivalence technique ?
D’une culture à une autre, les résultats obtenus ne doivent pas être affectés par des aspects liés directement à la technique ou méthode d’évaluation utilisée.
Ex : instruments type papier - crayon, sexe de l’examinateur… Les méthodes de recueil des données doivent être en adéquation avec les modes habituels d’interview des cultures envisagées.
Qu’est-ce que l’équivalence conceptuelle ?
L’outil doit évaluer la même construction théorique d’une culture à l’autre. Il faut donc s’assurer de la pertinence du référentiel théorique qui sous-tend l’outil, une fois transposé dans une nouvelle culture.