Troubles neurocognitifs Flashcards
Type de mémoire? (7)
- Mémoire immédiate
- mémoire récente
- mémoire ancienne
- mémoire procédurale
- sémantique
- déclarative
- épisodique
Décrivez la mémoire immédiate?
La mémoire immédiate: capacité d’enregistrer de nouvelles informations, se passe dans les secondes
Décrivez la mémoire récente?
La mémoire récente: retenir des faits s’étant déroulés il y a quelques heures à quelques jours
Décrivez la mémoire ancienne?
La mémoire ancienne ou à long terme: retenir des faits s’étant déroulés il y a plusieurs semaines à quelques années
Décrivez la mémoire procédurale?
La mémoire procédurale: mémoire implicite parce que l’individu n’a pas besoin de se concentrer sur sa tâche pour l’accomplir. Mémoire des savoir-faire et des habiletés motrices. Elle permet d’acquérir des automatismes de manière inconsciente, afin d’accomplir des tâches motrices, sans avoir à réapprendre les gestes nécessaires à l’action : conduire marcher, manger, nouer ses lacets, faire du vélo, etc.
Décrivez la mémoire sémantique?
La mémoire sémantique: système mnésique par lequel l’individu stocke ses connaissances générales : connaissances actuelles sur le monde, définitions de concepts abstraits, etc. Lamémoire sémantiqueest un type demémoiredéclarative.
Décrivez la mémoire déclarative?
La mémoire déclarative: aussi appelée parfois mémoireexplicite, concerne le stockage et la récupération de données qu’un individu peut faire émerger consciemment puis exprimer par le langage.
Décrivez la mémoire épisodique?
La mémoire épisodique: processus par lequel on se souvient des événements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel).Cette sous-partie de lamémoireà long terme est différente de lamémoiresémantique qui est lamémoiredes faits et des concepts.
Quelle est la première étape de la mémorisation?
1) L’encodage : c’est l’inscription en mémoire d’une nouvelle information. Un exemple pertinent est un classeur qui contient des fichiers (ces derniers représentant la mémoire). Si je veux retenir une information, je dois ouvrir mon classeur et mettre l’information dans le bon fichier, afin de pouvoir la retrouver quand j’en aurai besoin.
Quelle partie du cerveau réalise l’encodage?
Elle est réalisé par le lobe frontal de concert avec l’hippocampe.
Deuxième étape de la mémorisation?
2) La consolidation : une fois l’information classée, elle doit y être conservée.
La consolidation est donc la conservation en mémoire de l’information. Cette étape est facilitée par différents facteurs: (allo les trucs pour étudier!!!!)
Si l’information est chargée émotivement on va plus s’en rappeler(ex: on va mieux se souvenir de notre mariage que de ce qu’on a mangé la veille). V ou F?
V
Si l’information s’inscrit dans un bagage de connaissances que l’on possède déjà on va plus s’en souvenir. V ou F?
V
Si on peut faire des liens avec l’information et ce qu’on sait déjà on va plus s’en rappeler. V ou F?
V
Si l’information est récente on va moins s’en rappeler. V ou F?
F; (effet de nouveauté)
Si on utilise l’information régulièrement, ou si on pratique quelque chose régulièrement on va plus s’en rappeler. V ou F?
V
L’information consolidée est celle qui est restée dans le bon fichier. V ou F?
V
Plus une information est utilisée et plus notre cerveau sera de plus en plus rapide et efficace pour retrouver le fichier et se rappeler son contenu. V ou F?
V; il met une étiquette: attention info importante
Où est d’abord stockée l’information long terme?
l’information consolidée en mémoire «long terme» est d’abord stockée dans l’hippocampe et le cortex entorhinal (pour quelques années) puis au niveau du néocortex.
Troisième étape de la mémorisation?
3) Le rappel : c’est la capacité de retrouver une information en mémoire, de retrouver un souvenir sur demande.
Il faut donc que l’on puisse fouiller et retrouver le bon fichier dans le classeur!
Quelles structures s’occupent du rappel ( 3 eme étape de la mémorisation)?
Il fait donc intervenir les mêmes structures qui avaient au préalable fait l’encodage, soit le lobe frontal
Dans ce trouble neurocognitif le fichier se détruit du moment qu’il est déposé dedans. C’est comme si tout ce que l’on dépose dans le fichier se détruit automatiquement, au fur et à la mesure. Si le souvenir n’existe plus dans le fichier, il disparaît aussi du classeur. Qui suis-je?
alzheimer
L’alzheimer touche quelle étape de la mémorisation?
La consolidation
Si j’effectue un test en clinique, et que je donne cinq mots à retenir à un patient atteint de la maladie d’Alzheimer, il pourra facilement les répéter immédiatement. V ou F?
V
Si j’effectue un test en clinique, et que je donne cinq mots à retenir à un patient atteint de la maladie d’Alzheimer, il pourra facilement les répéter après 5 minutes mais pas au delà de cette période. V ou F?
F; Le problème sera au rappel, après 5 minutes: il sera incapable de générer les 5 mots spontanément puisque le problème se situe au niveau de la consolidation. Même si on lui donne des indices (le 1er mot représentait une partie du corps) ou un choix multiple (était‐ce un bras, une jambe ou un visage?), l’information ayant « disparue » du fichier, le patient ne sera pas aidé par l’indiçage.
Sa performance finale, aux choix multiples, ne sera pas mieux que le hasard.
Les maladies frontales ou la maladie à corps de Lewy touchent quelle étape de la mémorisation?
l’encodage(1) et le rappel(3)
Dans les maladies frontales ou la maladie à corps de Lewy, il sera plus difficile pour le patient d’inscrire l’information en mémoire, soit de mettre l’information dans un fichier. Mais en prenant du temps et en y mettant des efforts, l’information pourra y être insérée. V ou F?
V; Au final, l’information que le patient aura réussi à encoder sera consolidée normalement.
Si on donne 5 mots à retenir à un patient ayant une maladie à corps de Lewy, il prendra plus d’essais pour les retenir et ne sera pas capable de les répéter immédiatement. V ou F?
V
Maladie corps de Lewy:
Au rappel des mots à retenir, puisque le patient ne sait pas comment chercher les fichiers dans son classeur, il sera incapable de générer les 5 mots de lui‐même. En lui donnant un indice, on agit comme son lobe frontal le ferait: on lui donne donc une stratégie pour fouiller dans ses fichiers. Il pourra donc retrouver les mots consolidés dans sa mémoire. V ou F?
V
Expliquer comment les déficits mnésiques défauts d’encodage sont aidés par des indices contrairement au défauts de consolidation.
C’est donc pour cela que les déficits mnésiques secondaires à un défaut d’encodage ou des processus de rappel sont aidés par l’indiçage contrairement au déficit mnésique secondaire à un défaut de consolidation»
Type d’amnésie?
circonscrite à une brève période de temps et secondaire à un événement traumatisant?
Psychogène
Type d’amnésie?
simulée dans un but d’obtenir des gains secondaires
Feinte
Type d’amnésie?
secondaire à une cause médicale (celle qui sera vue dans le cadre de ce cours)
Organique: la plus fréquente!
Type d’amnésie?
l’incapacité de former de nouveaux souvenirs?
L’amnésie antérograde
Type d’amnésie?
Perte des souvenirs provenant d’une période de temps avant la lésion cérébrale?
L’amnésie rétrograde
Quelle est la différence entre un trouble neurocognitif léger et majeur?
l’atteinte fonctionnelle
Dans le dx des troubles neurocognitifs les tests effectués ne sont pas faits dans un but de diagnostiquer la pathologie, mais plutôt d’exclure une pathologie sous-jacente qui pourrait expliquer les sx. V ou F?
V
Critère dx de trouble neurocognitifs?
Évidence d’un déclin cognitif (significatif ou modeste) par rapport à un niveau précédent de performance dans un ou plusieurs domaines cognitifs (attention complexe, fonction exécutive, apprentissage, mémorisation, langage ou cognition sociale
Sur quoi base-t-on le déclin cognitif (2)
- inquiétude de la personne ou du clinicien sur déclin du fonctionnement
- altération des performances cognitives documentées
Si le déclin cognitif n’interfère pas avec l’autonomie des actes du quotidien, ce n’est pas un trouble neurocognitif. V ou F?
F; ce sera catégorisé comme un trouble neurocognitif léger
Qui suis-je?
est une affection cognitive aiguë et fluctuante, sous-diagnostiquée, qui représente un problème de santé publique significatif
délirium
Qui suis-je?
est associé à un mauvais pronostic en raison du déclin fonctionnel et cognitif qu’il engendre, il complique l’évolution médicale, accroissant l’utilisation des ressources du système de santé et augmente le risque de mortalité
délirium
Qui suis-je?
s’installe en un court laps de temps et diffère de l’état antérieur du patient. La sévérité peut également varier au cours de la journée
délirium
Qui suis-je?
engendre une autre perturbation de la cognition (ex : déficit de la mémoire, de l’orientation, du langage, des habiletés visuo-spatiales ou des perceptions)**
délirium
Qui suis-je?
la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale (ex : infection), d’une intoxication (cocaïne, opioïdes) ou d’un sevrage d’une autre substance.
délirium
Qui suis-je?
Il est beaucoup plus présent qu’on le pense!!!
délirium
Qui suis-je?
Le principal neurotransmetteur impliqué serait l’ACÉTYLCHOLINE (atteinte de la formation réticulée)
délirium;
C’est donc une diminution de l’acétylcholine qui serait liée au délirum
Donner des exemples d’affections du système nerveux central pouvant entrainer un délirium?
épilepsie, migraine, trauma crânien (hématome ou hémorragie), tumeur, ischémie transitoire, AVC non hémorragique
Donner des exemples de maladies systémiques pouvant entrainer un délirium?
infection (septicémie, syphilis, VIH, infection urinaire), trauma, déshydratation (ou trop de liquide), déficit nutritionnel
Donner des systèmes pouvant entrainer un délirium?
cardiaque (insuffisance cardiaque), pulmonaire, endocrinien, hématologique, rénal, hépatique, néoplasique