Troubles de l'humeur Flashcards
Pendant lgt dépression, désespoir et changements d’humeur étaient considérés comme normaux à l’adolescence, quelles étaient les répercussions ?
- minimisation de l’importance des troubles de l’humeur et de leur incidence sur le dev
- manque de soins
- manque de reconnaissance comme sujet de recherche
Par quoi est caractérisé le syndrome dépressif ?
humeur triste ou irritable
perte d’intérêt dans les activités habituelles
Quelles est la dinstinction à faire concernant les prévalences selon celles qui sont rapportées par les parents et celles par les jeunes eux-mêmes?
(syndrome dépressif)
C’est assez fréquent, mais davantage de jeunes s’autoévaluent dépressifs que les parents ne les évaluent.
40% vs 10 - 20%
Pourquoi le syndrome dépressif est-il transitoire ?
lié avec les changements à l’adolescence
Est-ce que le syndrome dépressif atteint les critères dx d’un trouble de l’humeur ?
Non
Par quoi se définit le trouble dépressif majeur ?
plusieurs symptômes dépressifs, manifestations durent un certain temps avec une certaine intensité, atteint les critères dx, un ou plusieurs épisodes dépressifs d’au moins deux semaines.
Quelles est la différence entre un épisode dépressif isolé ou récurrent ?
isolé : 1 épisode d’au moins 2 semaines
récurrent : 2 épisodes ou plus
quels sont les symptômes du trouble dépressif majeur ?
Humeur triste (ou irritable chez les enfants ou adolescents)
Perte d’intérêt ou de plaisir dans les activités habituelles
Perte ou un gain de poids
Insomnie ou l’hypersomnie
Agitation ou le retard psychomoteur
Fatigue ou la perte d’énergie
Sentiment de culpabilité inapproprié ou d’être sans valeur
Difficultés à se concentrer et à prendre des décisions
Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires ou tentatives de suicide
Critères dx d’un trouble dépressif majeur ?
Cinq (ou plus) des symptômes sont présents depuis au moins 2 semaines et représentent un changement quant au fonctionnement antérieur
au moins l’un de ces symptômes est soit (1) une humeur triste ou irritable, ou (2) une perte d’intérêt dans les activités habituelles
Les symptômes entrainent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants
L’épisode n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre condition médicale
La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, ou d’autres troubles psychotiques.
Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis
Comment les élèves dépressifs se percoivent-ils / sont-ils ?
- percoivent + de compétition
- moins motivés
- d’absence
- se sentent moins compétents
- percoivent plus de pression
- relations moins positives avec pairs
Comment les enseignants percoivent-ils les élèves dépressifs ?
moins motivés
Quelle est la distinction entre le trouble dépressif majeur et le deuil ?
Distinction dans l’intensité
Distinction dans le contenu des pensées
Distinction quant à l’impact sur l’estime de soi
Distinction quant aux désirs de mort
Comment se définit le trouble dépressif persistant / dysthymie ?
dépression chronique et plus ou moins continue de l’humeur
Symptômes moins prononcés mais plus chroniques que dans le trouble dépressif majeur, on a tendance a l’attribuer à la personnalité de la personne
Des semaines voire des mois sans amélioration significative de l’humeur
Critères dx de la dysthymie ?
Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, plus d’un jour sur deux, pendant au moins deux ans, signalée par le sujet ou observée par les autres
NB: Chez les enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée doit être d’au moins un an
Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux des symptômes suivants :
- Perte d’appétit ou hyperphagie
- Insomnie ou hypersomnie
- Baisse d’énergie ou fatigue
- Faible estime de soi
- Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
- Sentiments de perte d’espoir
Au cours de la période de deux ans (un an pour les enfants et les adolescents) de perturbation thymique, le sujet n’a jamais eu de périodes de plus de deux moins consécutifs sans présenter les critères A et B
La perturbation thymique n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif majeur récurrent ou en rémission
Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis
Les symptômes entrainent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
L’épisode n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre condition médicale
Quelles sont les prévalences des épisodes dépressifs vs symptômes dépressifs (en général) ?
Épisode dépressif :
17 à 20 % de jeunes auront un ou plusieurs épisodes dépressifs avant la fin de l’adolescence
9 % des adolescents auront vécu un épisode dépressif à l’âge de 14 ans, alors que 28 % d’entre eux en auront souffert à l’âge de 19 ans
Symptômes dépressifs :
10% à 40% de symptomatologie dépressive, 30 % des élèves du secondaire se sentent tristes et sans espoir si souvent qu’ils ont cessé de s’engager dans leurs activités usuelles
Chaque année, c’est 16 % des jeunes de ce groupe qui présentent des idéations suicidaires
Quelle sont les différences entre les filles et les garcons concernant la prévalence des troubles dépressifs ?
Quelles sont les hypothèses explicatives ?
Prévalence des troubles dépressifs augmente chez les filles à l’adolescence : 2 à 3 fois plus de risque que les garçons
Avant l’adolescence : plus de garçons ou pas de différence
Persistance de la différence à l’âge adulte
Hypothèses explicatives ?
Les F vont davantage consulter et parler de leurs sentiments, les G le cache plus
Les F ont plus tendance à ruminer, les G à faire des activités
Donc les G décident qu’ils vont plus s’en sortir seuls et ne vont pas consulter, mais les F ont de la pression lié à leur sexe et leur rôle social
Est-ce que la majorité des élèvent dépressifs bénéficent d’une intervention ?
Non, moins de 25%
Qu’est-ce qui fait qu’un événement ou circonstance place le jeune à risque de développer un trouble de l’humeur (devient un facteur de risque ) ?
Ceux-ci sont chroniques
Ils touchent de jeunes enfants manquant de ressources physiques et psychologiques pour se défendre
Ils placent le jeune dans une situation non modifiable et sur laquelle il n’exerce que peu ou pas de contrôle
Ils surviennent dans une famille où le parent présent lui-même un trouble semblable ou est négatif et hostile
Quels sont les facteurs de risques développementaux des trouble de l’humeur ?
Égocentrisme de la pensée (fabulation personnelle, conscience de soi excessive)
Puberté
Quels sont les facteurs démographiques de risque des troubles de l’humeur ?
Facteurs démographiques
Sexe féminin
Âge de l’adolescence
Statut socioéconomique
Quels sont les facteurs de risque personnels des troubles de l’humeur ?
Distorsions cognitives Style attributionnel Faible estime de soi Pauvres habiletés sociales L’expérience d’évènements stressants
Pourquoi la puberté est-elle un facteur de risque pour les troubles de l’humeur chez les filles ?
Stress associé à l’arrivée de la puberté et aux pressions sociales quant à l’apparence physique: (Minceur, style vestimentaire, conformité image de la femme.)
Engendrent une perception plus négative de leur image corporelle et une faible estime de soi
Stress additionnel : traversent le sommet pubertaire au moment de la transition primaire-secondaire.
Pourquoi le sexe féminin est-il un facteur de risque associé aux troubles de l’humeur ?
Tendance à la rumination et au sentiment de culpabilité, tout ramener à soi-même
Plus grande sensibilité aux conflits interpersonnels
Estime de soi plus faible
Sentiment de compétence plus faible
La présence d’autres stress à ce même moment augmentent les risques de dépression.
Plus susceptibles aux influences génétiques de la dépression.
La dépression c’est chimique, c’est pour ça qu’on peut la traiter avec des médicaments. Les filles sont plus sensibles à cette influence génétique.