Troubles de l'humeur Flashcards

1
Q

Pendant lgt dépression, désespoir et changements d’humeur étaient considérés comme normaux à l’adolescence, quelles étaient les répercussions ?

A
  • minimisation de l’importance des troubles de l’humeur et de leur incidence sur le dev
  • manque de soins
  • manque de reconnaissance comme sujet de recherche
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2
Q

Par quoi est caractérisé le syndrome dépressif ?

A

humeur triste ou irritable

perte d’intérêt dans les activités habituelles

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3
Q

Quelles est la dinstinction à faire concernant les prévalences selon celles qui sont rapportées par les parents et celles par les jeunes eux-mêmes?
(syndrome dépressif)

A

C’est assez fréquent, mais davantage de jeunes s’autoévaluent dépressifs que les parents ne les évaluent.
40% vs 10 - 20%

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4
Q

Pourquoi le syndrome dépressif est-il transitoire ?

A

lié avec les changements à l’adolescence

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5
Q

Est-ce que le syndrome dépressif atteint les critères dx d’un trouble de l’humeur ?

A

Non

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6
Q

Par quoi se définit le trouble dépressif majeur ?

A

plusieurs symptômes dépressifs, manifestations durent un certain temps avec une certaine intensité, atteint les critères dx, un ou plusieurs épisodes dépressifs d’au moins deux semaines.

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7
Q

Quelles est la différence entre un épisode dépressif isolé ou récurrent ?

A

isolé : 1 épisode d’au moins 2 semaines

récurrent : 2 épisodes ou plus

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8
Q

quels sont les symptômes du trouble dépressif majeur ?

A

Humeur triste (ou irritable chez les enfants ou adolescents)
Perte d’intérêt ou de plaisir dans les activités habituelles
Perte ou un gain de poids
Insomnie ou l’hypersomnie
Agitation ou le retard psychomoteur
Fatigue ou la perte d’énergie
Sentiment de culpabilité inapproprié ou d’être sans valeur
Difficultés à se concentrer et à prendre des décisions
Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires ou tentatives de suicide

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9
Q

Critères dx d’un trouble dépressif majeur ?

A

Cinq (ou plus) des symptômes sont présents depuis au moins 2 semaines et représentent un changement quant au fonctionnement antérieur
 au moins l’un de ces symptômes est soit (1) une humeur triste ou irritable, ou (2) une perte d’intérêt dans les activités habituelles

Les symptômes entrainent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants

L’épisode n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre condition médicale

La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, ou d’autres troubles psychotiques.

Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis

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10
Q

Comment les élèves dépressifs se percoivent-ils / sont-ils ?

A
  • percoivent + de compétition
  • moins motivés
    • d’absence
  • se sentent moins compétents
  • percoivent plus de pression
  • relations moins positives avec pairs
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11
Q

Comment les enseignants percoivent-ils les élèves dépressifs ?

A

moins motivés

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12
Q

Quelle est la distinction entre le trouble dépressif majeur et le deuil ?

A

Distinction dans l’intensité
Distinction dans le contenu des pensées
Distinction quant à l’impact sur l’estime de soi
Distinction quant aux désirs de mort

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13
Q

Comment se définit le trouble dépressif persistant / dysthymie ?

A

dépression chronique et plus ou moins continue de l’humeur

Symptômes moins prononcés mais plus chroniques que dans le trouble dépressif majeur, on a tendance a l’attribuer à la personnalité de la personne

Des semaines voire des mois sans amélioration significative de l’humeur

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14
Q

Critères dx de la dysthymie ?

A

Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, plus d’un jour sur deux, pendant au moins deux ans, signalée par le sujet ou observée par les autres
NB: Chez les enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée doit être d’au moins un an

Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux des symptômes suivants :

  • Perte d’appétit ou hyperphagie
  • Insomnie ou hypersomnie
  • Baisse d’énergie ou fatigue
  • Faible estime de soi
  • Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
  • Sentiments de perte d’espoir

Au cours de la période de deux ans (un an pour les enfants et les adolescents) de perturbation thymique, le sujet n’a jamais eu de périodes de plus de deux moins consécutifs sans présenter les critères A et B

La perturbation thymique n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif majeur récurrent ou en rémission

Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis

Les symptômes entrainent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.

L’épisode n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre condition médicale

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15
Q

Quelles sont les prévalences des épisodes dépressifs vs symptômes dépressifs (en général) ?

A

Épisode dépressif :
17 à 20 % de jeunes auront un ou plusieurs épisodes dépressifs avant la fin de l’adolescence

9 % des adolescents auront vécu un épisode dépressif à l’âge de 14 ans, alors que 28 % d’entre eux en auront souffert à l’âge de 19 ans

Symptômes dépressifs :
10% à 40% de symptomatologie dépressive, 30 % des élèves du secondaire se sentent tristes et sans espoir si souvent qu’ils ont cessé de s’engager dans leurs activités usuelles
Chaque année, c’est 16 % des jeunes de ce groupe qui présentent des idéations suicidaires

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16
Q

Quelle sont les différences entre les filles et les garcons concernant la prévalence des troubles dépressifs ?

Quelles sont les hypothèses explicatives ?

A

Prévalence des troubles dépressifs augmente chez les filles à l’adolescence : 2 à 3 fois plus de risque que les garçons

Avant l’adolescence : plus de garçons ou pas de différence

Persistance de la différence à l’âge adulte

Hypothèses explicatives ?
Les F vont davantage consulter et parler de leurs sentiments, les G le cache plus
Les F ont plus tendance à ruminer, les G à faire des activités
Donc les G décident qu’ils vont plus s’en sortir seuls et ne vont pas consulter, mais les F ont de la pression lié à leur sexe et leur rôle social

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17
Q

Est-ce que la majorité des élèvent dépressifs bénéficent d’une intervention ?

A

Non, moins de 25%

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18
Q

Qu’est-ce qui fait qu’un événement ou circonstance place le jeune à risque de développer un trouble de l’humeur (devient un facteur de risque ) ?

A

Ceux-ci sont chroniques
Ils touchent de jeunes enfants manquant de ressources physiques et psychologiques pour se défendre
Ils placent le jeune dans une situation non modifiable et sur laquelle il n’exerce que peu ou pas de contrôle
Ils surviennent dans une famille où le parent présent lui-même un trouble semblable ou est négatif et hostile

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19
Q

Quels sont les facteurs de risques développementaux des trouble de l’humeur ?

A

Égocentrisme de la pensée (fabulation personnelle, conscience de soi excessive)
Puberté

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20
Q

Quels sont les facteurs démographiques de risque des troubles de l’humeur ?

A

Facteurs démographiques
Sexe féminin
Âge de l’adolescence
Statut socioéconomique

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21
Q

Quels sont les facteurs de risque personnels des troubles de l’humeur ?

A
Distorsions cognitives
Style attributionnel
Faible estime de soi
Pauvres habiletés sociales
L’expérience d’évènements stressants
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22
Q

Pourquoi la puberté est-elle un facteur de risque pour les troubles de l’humeur chez les filles ?

A

Stress associé à l’arrivée de la puberté et aux pressions sociales quant à l’apparence physique: (Minceur, style vestimentaire, conformité image de la femme.)
Engendrent une perception plus négative de leur image corporelle et une faible estime de soi
Stress additionnel : traversent le sommet pubertaire au moment de la transition primaire-secondaire.

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23
Q

Pourquoi le sexe féminin est-il un facteur de risque associé aux troubles de l’humeur ?

A

Tendance à la rumination et au sentiment de culpabilité, tout ramener à soi-même
Plus grande sensibilité aux conflits interpersonnels
Estime de soi plus faible
Sentiment de compétence plus faible
La présence d’autres stress à ce même moment augmentent les risques de dépression.
Plus susceptibles aux influences génétiques de la dépression.
La dépression c’est chimique, c’est pour ça qu’on peut la traiter avec des médicaments. Les filles sont plus sensibles à cette influence génétique.

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24
Q

Pourquoi l’âge de l’adolescence est-il un facteur de risque associé aux troubles de l’humeur ?

A

Prévalence élevée d’évènements stressants durant l’adolescence
Changements cognitifs des adolescents permettent l’introspection et la rumination
Changements dans le système dopaminergique

25
Q

Quels sont les facteurs de risque familiaux associés au troubles de l’humeur ?

A

Psychopathologie parentale
Conflits conjugaux (séparation/divorce)
Maltraitance/négligence
Présence d’une histoire familiale de troubles de l’humeur
Manque de cohérence et de soutien dans la famille

26
Q

Quels sont les facteurs de risque scolaires associés aux troubles de l’humeur ?

A

Faible rendement scolaire
Peu de sentiment d’appartenance à l’école
Habiletés d’étude déficientes

27
Q

Quelles sont les limites des modèles explicatifs des troubles de l’humeur ?

A

Mettent l’accent sur un nombre limité de facteurs étiologiques, mais n’expliquent pas comment ces facteurs interagissent

  • Incapables d’expliquer les taux élevés de comorbidité associés aux troubles de l’humeur
  • Ne sont pas à même d’expliquer les données épidémiologiques et développementales décrivant l’évolution de ces troubles de la petite enfance à l’adolescence
28
Q

Quelles sont les deux catégories de modèles explicatifs des troubles de l’humeur ?
quels modèles comprennent ces deux catégories ?

A

modèles sur les facteurs biologiques (Facteurs génétiques, Facteurs neurobiologiques)
modèles sur les facteurs psychologiques, familiaux et sociaux (Perspective psychanalytique, Théorie de l’attachement, Perspective cognitive, Perspective comportementale, Relations familiales)

29
Q

Explique le modèle des facteurs génétiques.

A

Les troubles de l’humeur atteignent souvent les membres d’une même famille
Les recherches descendantes montrent qu’un enfant est à risque élevé de développer un trouble de l’humeur si le père ou la mère est atteint (d’autant plus si ce sont les 2 et si ils l’ont développé tôt < 20 ans)
Les recherches ascendantes montrent :
Une prévalence de trouble dépressif majeur de 32% chez les parents
Une correspondance exacte des troubles est plutôt rare
Il n’est pas encore possible de comprendre la nature des processus impliqués. Car il y a les facteurs génétiques, mais aussi l’éducation, les réponses des parents…

30
Q

Explique le modèles des facteurs neurobiologiques.

A

Les troubles de l’humeur sont associés à plusieurs anormalités neurobiologiques :
Dysfonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et Dysfonctionnement du système limbique
Dérèglement du cycle éveil-sommeil

Les adultes ayant un trouble dépressifs ont :
Un niveau élevé de cortisol (hormone du stress) et un contrôle anormal de cette hormone
Un dysfonctionnement des circuits cérébraux impliqués dans la gestion et l’expression des émotions (sérotonine)
Une hyposécrétion d’hormone de croissance
Des perturbations du sommeil

31
Q

Explique la perspective psychanalytique.

A

Des travaux de Freud et de Marcelli attribuent les causes des troubles de l’humeur à diverses expériences de l’enfant :

  • La séparation réelle ou symbolique de sa mère
  • La fixation à un stade de développement précoce
  • L’agressivité dirigée contre soi-même
  • La perte ou le manque d’estime de soi
  • Des sentiments prononcés et chroniques d’impuissance

Ces hypothèses demeurent théoriques en l’absence de travaux empiriques à ce propos.

32
Q

Explique la théorie de l’attachement.

A

Selon la théorie de l’attachement de Bowlby (1980), l’une des causes majeures des troubles de l’humeur est l’attachement insécure que certains enfants développent avec leurs parents. La relation de causalité est difficile à établir, mais l’attachement insécure pourrait être un facteur prédisposant pour au moins 3 raisons :

  • Prive l’enfant de l’attention positive et du réconfort dont il a besoin quand il est stressé. Il lui est donc difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives
  • Donne à l’enfant une image négative du monde. Il apprend à le considérer comme dangereux (difficile de faire confiance aux autres)
  • Conduit l’enfant à développer une image négative de lui-même, se dévaloriser et considérer qu’il ne mérite pas d’être aimé
33
Q

Explique la perspective cognitive, présente les deux théorie les plus connues sans les expliquer.

A

Selon les théories cognitives, les troubles de l’humeur prennent leur origine dans la manière dont le jeune traite l’information affective, interpersonnelle et sociale
Les théories les mieux connues et établies sont :
Théorie de Beck (1976)
Théorie de Seligman (1975)
Ces théories ont cependant été développées à partir de recherches sur des échantillons adultes

34
Q

Explique la théorie de Beck. (persp. coognitive)

A

La dépression est causée par une combinaison de facteurs de risque (biologiques, génétiques, familiaux, etc.). Mais comme la corrélation entre les évènements stressants et la dépression est faible…
On observe plutôt une activation de schèmes cognitifs inappropriés (mécanisme fondamental du développement de la dépression).
La façon dont la personne interprète les évènements déterminerait l’ampleur de la réaction émotionnelle.
Confrontée à des évènements stressants, une personne dépressive utilise des schèmes cognitifs dépressogènes.

35
Q

Selon la théorie de Beck, en quoi consiste les erreurs systématiques dans la façon de penser des personnes dépressives ?

A
Leurs pensées sont empreintes d’un regard et d’un jugement négatifs sur :
Eux-mêmes
Le monde
L’avenir
À la fois généralement 
et temporairement

Cette triade cognitive négative devient automatisée et extrêmement résistante à tout changement.
Ils interprètent les évènements de manière critique et pessimiste Ils généralisent les expériences négatives à outrance
Ils tirent des conclusions sans fondement(amener la personne à réfléchir sur ses pensées, demander la preuve..)
Ils invitent le jugement négatif de leur entourage, ils regardent une petite chose au lieu de l’intégralité
Ils manifestent des symptômes dépressifs

36
Q

Explique la Théorie de Seligman.

A

Les troubles de l’humeur prennent naissance dans des expériences répétées d’impuissance acquise face à des défis et des problèmes à affronter
Ces expériences, réelles ou perçues, font en sorte que :
À court terme, la personne s’attend à ce qu’elle soit incapable d’influencer le cours des évènements
À long terme, la personne développe un style d’attribution dépressif

37
Q

Selon la théorie de Seligman, quels sont ls deux types d’attribution des personnes dépressives ?

A

L’attribution des évènements négatifs à des causes :
Internes (ex. J’ai échoué à l’examen parce que je suis stupide)
Stables (ex. Ça ne sert à rien de me préparer aux examens, j’échoue tout le temps)
Globales (ex. les profs et les examens sont là pour faire échouer les gens comme moi)
 Peu ou pas de contrôle de l’individu (ex. je suis comme ça (interne), ca ne changera pas (stable)…)
 Ce style attributionnel encourage le pessimisme, la passivité et le repli

38
Q

Quelles sont les forces et limites des modèles cognitifs pour explique la dépression ?

A

Ces modèles montrent l’importance des variables cognitives dans les phénomènes dépressifs
Ces modèles reconnaissent que de nombreuses variables autres influencent la nature du trouble et le moment où il se déclenche (personnalité, compétences sociales, évènements de vie stressants)
Cercle vicieux : Difficulté à agir (repli sur soi) -> Culpabilité, dévalorisation -> Pensées tristes, ruminations, pessimisme -> Déception, sentiment d’impuissance -> Épuisement, fatigue.

Ces modèles théoriques sont intéressants, mais :
Les erreurs cognitives peuvent être signes d’autres psychopathologies
L’interprétation du jeune peut malheureusement être correcte (ex. si le jeune a réellement eu une vie difficile)

39
Q

Explique la perspective comportementale.

A

Les troubles de l’humeur sont liés aux relations interpersonnelles que le jeune a avec son entourage.
Manque d’expériences positives et gratifiantes

enfant manquant de gratification -> enfant manquant de compétences

Privé de cette gratification, le jeune aura tendance à s’isoler et à se replier sur lui-même, et à développer des symptômes dépressifs ou un trouble de l’humeur
La dépression provient de manque de gratification et d’expériences positives de l’environnement, peut être du à un changement de l’environnement.

40
Q

Explique la théorie des relations familiales (facteurs psycho, familiaux et sociaux)

A

Sans attaches à une théorie particulière, beaucoup de chercheurs s’intéressent à l’environnement familial caractérisé par un parent ayant un trouble de l’humeur
Les jeunes évoluant dans ces familles participent à des modes d’interaction et de communication qui les exposent à un risque accru de développer un trouble de l’humeur
Trois dimensions du comportement maternel jouent un rôle-clé :
Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité
Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence
Un niveau faible d’affectivité positive

41
Q

Concernant les trajectoires développementales, quelles sont les nuances entre celles avant la puberté et celles suite à celle-ci?

A

Avant la puberté :
Plus de troubles dysthymiques que de troubles dépressifs majeurs
Touche autant les garçons que les filles
Présence élevée de comorbidités (troubles anxieux et troubles de comportement)

À l’adolescence :
Trouble dépressif majeur devient plus fréquent
Atteint plus de filles
Comorbidité plus importante avec les troubles anxieux
Semblable au portrait à l’âge adulte

42
Q

Explique la trajectoire développementale du trouble dépressif majeur.

A

Le trouble dépressif majeur débute habituellement entre 10 et 17 ans
Le premier épisode dure en moyenne 5 à 8 mois – voire plus si un parent est atteint d’un trouble de l’humeur

Le risque de rechute est élevé, malgré une rémission dans les 2 ans ou moins pour 90% des cas
Plus de 70% rechutent dans les 5 ans

15 à 30 % des adolescents atteins d’un trouble dépressif majeur développent un trouble bipolaire avant l’âge adulte

Le pronostic est plus défavorable pour certains : début précoce, sévérité du 1er épisode, difficultés d’adaptation dans plusieurs domaines, présence de symptômes végétatifs

43
Q

Qu,est-ce que le trouble dépressif majeur prédit dans la suite de la trajectoire ?

A

Un état affectif similaire à l’âge adulte et d’autres troubles psychopathologiques (p. ex. : troubles anxieux)
Des difficultés importantes au plan social et au plan des relations intimes et de bénéficier du soutien qui en découle
Des difficultés liées à l’emploi
Un risque accru d’accidents et de suicide
De pauvres performances à l’école ou au travail
Un état apathique
Des tentatives d’automédication, qui elles peuvent mener à des difficultés de consommation d’alcool, de sédatifs, ou autres psychotropes

44
Q

Explique la trajectoire dev de la dysthymie.

A

Ce trouble débute habituellement plus tôt que le trouble dépressif majeur
L’âge de début varie entre 6 et 13 ans
Les périodes dépressives durent de 3 à 5 ans
Le risque de rechute ou de développement en un autre trouble est très élevé
Plutôt que d’être persistant, ce trouble a tendance à évoluer en d’autres psychopathologies (trouble dépressif majeur, trouble bipolaire, trouble anxieux, trouble des conduites, toxicomanie)

45
Q

Qu’est-ce que les Programmes d’intervention de perspective cognitivo-comportementale visent afin de traiter la dépression ?

A

Apprentissage habiletés d’auto-observation
Augmentation du temps passé à des activités agréables
Restructuration cognitive
Acquisition d’habiletés de communication et de négociation
Apprentissage de techniques de relaxation
Acquisition de l’estime de soi et d’une image corporelle positive

46
Q

Quels sont les trois types de troubles bipolaires ?

A

Trouble bipolaire I (épisode maniaque)
Trouble bipolaire II (épisode hypomaniaque)
Trouble cyclothymique

47
Q

Quels sont les symptomes de manie associés au trouble bipolaire ?

A

Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
Réduction du besoin de sommeil (p.ex.: le sujet se sent reposé après seulement 3h de sommeil)
Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de parler constamment
Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
Distractibilité (p.ex.: l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants)
Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice
Engagement excessif dans des activités agréables, mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p.ex.: la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)

48
Q

Critères dx du Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque.

A

Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire)

Au cours de cette période de perturbation de l’humeur, au moins trois des symptômes (quatre si l’humeur est seulement irritable) ont persisté avec une intensité suffisante

La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour entrainer une altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles, ou pour nécessiter une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques

Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale

49
Q

Description clinique du Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque.

A

Les personnes sont typiquement enjouées, enthousiastes et exubérantes
Due à cette euphorie, elles ont parfois peu d’introspection sur la situation
Plusieurs croient qu’elles ont des habiletés spéciales
Un niveau élevé d’activité est observé et est accompagné d’un pauvre jugement, ce qui peut être lié à d’importantes conséquences
Un discours excessif est aussi observé
50% des patients hospitalisés présentent des symptômes psychotiques

50
Q

Diffrences dans les critères dx entre le Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque et le Trouble Bipolaire II : Épisode hypomaniaque ?

A

Partage les mêmes critères diagnostiques que l’épisode maniaque, SAUF :
Par rapport au critère A :
Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée de façon anormale et persistante, pendant au moins quatre jours consécutifs
L’épisode n’est pas assez sévère pour causer une altération marquée du fonctionnement ou nécessiter une hospitalisation

51
Q

critères dx spécifiques au trouble cyclothymique ?

A

Pour au moins deux ans (ou un an pour les enfants et les adolescents), des symptômes hypomaniaques sont présents, sans rencontrer les critères d’un épisode hypomaniaque, et plusieurs périodes dépressives sont présentes, sans rencontrer les critères d’un épisode dépressif majeur
Durant cette période, des épisodes d’hypomanie et de dépression ont été présents au moins la moitié du temps et l’individu n’a pas été sans symptômes durant plus de 2 mois

52
Q

Qu’est-ce que l’inversion de polarité ?

A

Inversion de polarité

Évolution d’un épisode dépressif majeur vers un épisode maniaque ou vice versa

53
Q

Qu’est-ce qu’un épisode mixte ?

A

Épisodes mixtes
Épisodes pendant lesquels l’enfant ou l’adolescent remplit les critères d’un épisode dépressif majeur et d’un épisode maniaque, et passe rapidement (plusieurs fois par jour) d’un état dépressif à un état maniaque ou normal

54
Q

Quand pouvons-nous suspecter un trouble bipolaire chez un enfants TDAH ?

A

Nous pouvons suspecter la présence d’un trouble bipolaire si les symptômes du TDAH :
Apparaissent plus tard qu’habituellement (p.ex. : 10 ans ou plus)
Sont apparus brusquement chez un enfant en bonne santé
Sont fluctuants et apparaissent de façon concomitante à des changements d’humeur
Un enfant atteint du TDAH :
Commence à avoir des périodes d’exaltation exagérées, d’idées grandioses, de dépression, une réduction du besoin de sommeil, des comportements sexuels inappropriés.
A des sautes d’humeur sévères et récurrentes, des crises de colère ou de rage
A des hallucinations et/ou des délires
A un historique de trouble de l’humeur dans la famille
Ne répond plus à son traitement (alors qu’il y répondait bien avant)

55
Q

Quelle est la prévalence des troubles bipolaire ?

adolescence, ratio sexe

A

1 à 2 % à l’adolescence (Dumas (2013) et Swearer et al. (2011))
Cette prévalence serait aussi observée à l’âge adulte
Le ratio hommes / femmes est similaire

56
Q

Comment La présentation du trouble bipolaire change considérablement selon l’âge ?

A

À l’enfance et en début d’adolescence, le passage d’un état dépressif à un état maniaque est très rapide
À l’approche de l’âge adulte, les jeunes présentent des épisodes maniaques clairement distincts qui durent plusieurs jours avant l’inversion de la polarité

57
Q

Quelle est la trajectoire dev du trouble bipolaire ?

commencement, dev, conséquences

A

Il débute souvent de manière abrupte et les épisodes durent de quelques jours à quelques mois
Tendent à être plus brefs et se terminer plus abruptement que les épisodes dépressifs
Ce trouble est plutôt récurrent
Il a des conséquences néfastes qui se répercutent sur l’ensemble du fonctionnement à long terme :
Difficultés familiales et psychosociales
Périodes souvent longues d’hospitalisation
Comportements suicidaires
Consommation de psychotropes

58
Q

Quelles sont les interventions recommandées avec un ado bipolaire ?
Quelles sont les recommandations pour l’intervention psychosociale ?

A

La médication permet d’atténuer les symptômes et de stabiliser les humeurs, mais n’intervient pas sur les difficultés d’adaptation fonctionnelles et développementales

Des recommandations pour l’intervention psychosociale auprès des enfants et adolescents ayant un trouble bipolaire ont été établies ;
Utilisation d’intervention psychoéducative
Prévention de la rechute
Psychothérapie individuelle
Fonctionnement social et familial
Fonctionnement scolaire / au travail
Consultation communautaire