intro psychopatho Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie développementale?

A
  • Le développement est un processus dynamique
  • L’individu joue un rôle actif dans son développement (modèle transactionnel: individu est à la fois acteur et produit dans son environnement)
  • L’organisme et le contexte sont indissociables (idem)
  • Les transitions ont un impact significatif sur le développement (extérieur: passage au secondaire, vers les relations amoureuses ET intérieur: puberté, etc.)
  • Les processus causaux sont de nature probabiliste (pas pcq facteur de risque et protection qu’on aura un même résultat : pas 100% de réussite ou d’échec)
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2
Q

qu’est-ce qu’une multifinalité?

A

même facteur de risque mène à plusieurs finalités

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3
Q

qu’est-ce qu’une équifinalité?

A

une même finalité peut être causée par plusieurs facteurs de risque

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4
Q

Vrai ou Faux?

L’adolescence est le moment de la vie dans lequel nous sommes le moins à risque du développement d’une psychopathologie.

A

Faux. L’adolescence est une période à risque.

  • ->Un risque accru de développer des difficultés psychosociales comparativement à l’enfance et à l’âge adulte (+ de diagnostics)
  • -> Exploration transitoire
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5
Q

Pourquoi l’adolescence est-elle une période de plus grande vulnérabilité concernant l’émergence des troubles de santé mentale?

A

Changements hormonaux, physiques, cognitifs, affectifs, autonomie, recherche identitaire, estime de soi et répondre à des attentes plus élevés

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6
Q

Quelle est la différence entre difficultés transitoires et difficultés sérieuses?

A
  • 10% à 15 % des adolescents éprouvent des difficultés suffisamment sérieuses pour nécessiter une intervention professionnelle
  • 4% à 5% vivront des difficultés telles qu’elles provoqueront des séquelles durables
  • Intensité du problème et son aggravation progressive = indicateurs de la persistance

Distinction:

  1. Excès (fréquence/intensité): dépend des normes établies en fonction de l’âge
  2. Normes enfreintes (loi, normes attendues dans une société)
  3. Retard ou décalage développemental (par rapport aux autres jeunes)
  4. Entrave au fonctionnement adaptatif
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7
Q

Que pourrait expliquer la comorbidité des problèmes extériorisés?

A

le sous-contrôle comportemental (dans tous les prob extériorisés ont retrouverait le sous-contrôle comportemental: explication possible à la comorbidité entre prob extériorisés).

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8
Q

Que pourrait expliquer la comorbidité des problèmes intériorisé?

A

le sur-contrôle comportemental (autocontrôle, inhiber son comportement dans des situations où c’est inapproprié

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9
Q

Vrai ou Faux?

La comobidité des troubles serait plus fréquente chez les filles que chez les garçons.

A

Faux. C’est chez les garçons.

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10
Q

Brève description des problèmes de conduites/problèmes extériorisés

A

= difficultés comportementales
Liées à un manque de maîtrise de soi ou d’auto-contrôle
Liées à des causes diverses et associées avec :
- Conséquences pour soi et pour les autres
- Violation des droits d’autrui

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11
Q

Description de ce qu’est la délinquance.

A

«La délinquance juvénile correspond à l’ensemble des infractions commises par les individus d’âge mineur.»

  • -> Enfreindre la loi
  • -> Phénomène relatif qui concerne chaque adolescent (ex: consommer marijuana Amsterdam vs Canada: dépend des lois): considérer tout cela. On a des comportements délinquants, on n’est pas délinquant (concerne la majorité des adolescents). Phénomène qui couvre un large spectre de gravité
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12
Q

Qu’est-ce que la prévalence de la délinquance?

A
  • Difficile à établir
  • Recours notamment aux sanctions, aux arrestations, aux cas dans les tribunaux, les jugements
  • Or, ces données sont biaisées :
  • -> Délits souvent perpétrés à l’insu de la justice (actes délinquants pas vus, pas enregistrés)
  • -> Cas traités de façon informelle (donc pas dans les statistiques)
  • -> Soumis aux services sociaux
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13
Q

Que sont les indicateurs importants de la délinquance?

A
  • Précocité de l’engagement antisocial (précoce = persistera propablement à l’adolescence)
  • Fréquence des méfaits à l’adolescence
  • Escalade de la gravité des méfaits
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14
Q

Qu’est-ce que l’indice de gravité de la criminalité?

A
  • l’IGC prend en compte la gravité des crimes.
  • On calcule l’IGC déclarée par la police en attribuant un poids à chaque infraction.
  • fondés sur le taux d’incarcération lié à l’infraction et sur la durée moyenne de la peine d’emprisonnement prononcée par les tribunaux de juridiction criminelle à l’égard de cette infraction.
  • -> comprend les délits de la route prévus au Code criminel et les infractions à d’autres lois fédérales comme les infractions relatives aux drogues.
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15
Q

La délinquance est favorisée par…?

Pourquoi?

A

….l’adolescence.

  • -> Exigences de la puberté (exigences de l’adolescence) – changements sociaux et biologiques:
  • Maturation physique et sexuelle (désirent les privilèges des adultes)
  • Plus d’autonomie que les enfants, mais moins que les adultes
  • Plus de ressources matérielles que les enfants, mais moins que les adultes
  • Plus haut statut que les enfants, mais moins que les adultes
  • Plus de responsabilités par rapport à la gestion de leurs comportements et leurs relations
  • Plus de responsabilités pour les buts et objectifs en terme d’éducation et de carrière
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16
Q

Quelles sont les 5 sphères de facteurs de risque de délinquance?

A
  1. Personnels/individuels (âge, sexe, origine ethnique)
  2. Familiaux
  3. Sociaux (pairs)
  4. Scolaires
  5. Liés au quartier
17
Q

Quels sont les facteurs de risques liés aux caractéristiques personnelles de la délinquance?

A

Âge: Adolescence = période à risque pour le développement des comportements délinquants, augmentation de leur fréquence vers 14-15ans, diminution vers fin de l’adolescence

Origine afro-américaines ou autochtones ont davantage de comps délinquants que les caucasiens/blancs

Sexe: le type de comportement diffère (agression physique, délinquance sexuelle: hommes) (trafic de drogues est égal entre hommes et femmes); dépend du type de délinquance considéré

18
Q

Quels sont les facteurs de risques liés aux vulnérabilités personnelles de la délinquance?

A
  • Ados avec comps agressifs s’engagent plus dans des comps délinquants
  • Faible QI (difficile de trouver consensus dans littérature) surtout QI verbal = davantage de comps délinquants
  • Recherche de sensations = davantage de comps délinquants
  • Impulsivité (dépend littérature): corrélation entre les deux ou non
  • Précocité des conduites délinquantes (dépend des études): + les comps ont lieux tôt, + il y a de risque de récidives
  • Attitudes antisociales serait un niveau sous-délinquant, don le fait d’enfreindre les règles, d’être négatifs/hostile à l’autorité, être peu empathique, sensible, chaleureux, le fait d’avoir eu des comps antisociaux.
19
Q

Quels sont les facteurs de risque liés aux vulnérabilités familiales de la délinquance?

A

Être exposé à des comportements antisociaux dans la famille (ex: consommation), modelage, renforcement du comportement délinquant de leur enfant

Conflits entre parents: dépendrait de l’âge auquel l’enfant est exposé aux conflits et du sexe de l’enfant

20
Q

Quels sont les facteurs de risque liés aux pratiques parentales inadéquates (familiaux) de la délinquance?

A
  • Style parental coercitif: par modelage et conditionnement opérant
  • Faible soutien parental: peu de chaleur, engagement du parent dans les activités.
  • Discipline inconstante: dépend dans quel sens va l’inconstance, dépendrait du degré d’inconstance
  • Manque de supervision: pas consensuel parce que dépendrait du type de délinquance qu’elle entraîne (manque de supervision = augmente les risques de violence sexuelle, comportements violents et trafic de drogue, mais n’aurait pas d’effet sur le vol de biens)
21
Q

Quels sont les facteurs de risque sociaux de la délinquance?

A

Le fait de se sentir exclu par les pairs, d’être exclu

Adhérer à un gang

Fréquenter des pairs déviants (partagé): dépendrait de l’âge, si la fréquentation des pairs déviants a lieu pendant l’enfance ou l’adolescence (adolescence=augmente les risque), dépendrait du sexe: effet des pairs déviants à l’adolescence chez les garçons, mitigé pour les filles.

22
Q

Quels sont les facteurs de risque scolaires de la délinquance?

A

Manque d’assiduité (comprend aussi les suspensions, absences, retards, décrochage…)

Faible réussite scolaire (mitigé): pour certains = facteurs protecteur, de risque, lié à l’âge, d’autres disent que c’est médiatisé par les pratiques parentales…

23
Q

Quels sont les facteurs de risque liés au quartier de la délinquance?

A

Quartier dévalorisé = Salaire moyen, taux de chômage, niveau moyen de scolarité…

24
Q

Quelles sont les trajectoires de la délinquance?

A
  1. Trajectoire des abstinents
  2. Trajectoire commune
  3. Trajectoire transitoire
  4. Trajectoire persistante
25
Q

Décrit la trajectoire des abstinents de la délinquance.

A
  • Moins de 5% des adolescents
  • Aucun agir délictuel
  • N’auraient jamais eu de comportements délinquants constatés
26
Q

Décrit la trajectoire commune de la délinquance.

A
  • Environ 45 % des adolescents
  • Actes délinquants occasionnels (effet situationnel) ne recherchent pas ces situations (pas d’affiliation à des pairs déviants), mais si elles arrivent ils les saisissent.
  • Profils personnel, familial, social et scolaire adaptés : donc pas de problème
  • Recherche de sensations (vont tester leurs propres limites, font leurs expériences)
27
Q

Décrit la trajectoire transitoire de la délinquance.

A
  • Environ 45 % des adolescents
  • Actes délinquants variés (plus que dans les trajectoires précédentes)
  • Limitée à l’adolescence
  • Quelques difficultés personnelles et familiales
  • Affiliation à des pairs déviants fréquente
  • Fonctionnement scolaire adéquat
28
Q

Décrit la trajectoire persistance de la délinquance.

A
  • Environ 5 % des adolescents
    Actes délinquants sérieux et variés (vol, trafic de stupéfiant, violence envers les autres…)
  • Se poursuit vers la criminalité à l’âge adulte
  • Décrite par sept caractéristiques :
    –> Précocité (durant l’enfance)
    –> Fréquence (des comportements par rapport aux autres trajectoires)
    –> Stabilité (des comportements)
    –> Diversité (différentes catégories, types de comportements)
    –> Délits contre la personne (caractéristique de la trajectoire persistante)
    Intensification
    –> Motifs utilitaires (pas juste une recherche de sensation; obtenir quelque chose pour soi)
29
Q

Qu’est-ce qu’un trouble des conduites?

A
  • Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet.
    Comportements classifiés en 4 catégories :
    1. Agressions envers des personnes ou des animaux
    2. Destruction de biens matériels
    3. Fraude ou vol
    4. Violations graves de règles établies
  • Difficile pour les recherches à cause de la différences dans les termes et les définitions utilisées (délinquance, trouble des conduites)
30
Q

Quelles sont les manifestation du trouble des conduites

A
  • manque de tolérance à la frustration/patience; susceptible
  • acceptent mal la critique, s’emportent faclisement
  • sont imprévisibles, explosifs
  • rendent leur entourage responsable des confrontations
  • donnent l’impression d’être des durs
  • s’Ils expriments des remords, leur sincérité est mise en doute
31
Q

Définition du trouble du comportement.

A

Déficit important de la capacité d’adaptation qui se manifeste par de sérieuses difficultés d’interaction avec un ou plusieurs éléments de l’environnement scolaire, social ou familial. Il peut trouver son origine dans une trajectoire développementale d’inadaptation de l’élève (p.ex.: il a vécu de manière répétée des problèmes familiaux, scolaires ou personnels) ou dans son environnement. La fréquence, la durée, l’intensité, la constance et la complexité des comportements observés nuisent au développement de l’élève et à celui des autres élèves.

32
Q

Quelles sont les manifestations du trouble du comportement?

A
  • Des comportements sur-réactifs en regard des stimuli de l’environnement (actes d’intimidation et de destruction, refus persistant d’un encadrement justifié, mensonges, etc.);
  • Des comportements sous-réactifs en regard des stimuli de l’environnement (comportements anormaux de passivité, de dépendance et de retrait, de tristesse, d’évitement, de fatigue, etc.).
  • Plus large que les comportements délinquants
33
Q

Quel est le modèle théorique de Loeber et al. 1993 lié à la délinquance?

A

Lié au type de conduites adoptées.

Comprend l’âge du premier incident, le pourcentage de garçons et le type de conduites.

34
Q

Quel est le modèle théorique de Moffit 1993 lié à la délinquance?

A

Lié à l’âge d’apparition des symptômes (début précoce et début à l’adolescence). Progression des conduites de la petite enfance à l’adolescence.

35
Q

Quel est le modèle théorique de Frick, 1998 lié à la délinquance?

A

Lié à la gestion des impulsions. Présence de vulnérabilités dans la gestion des impulsions menant à une incapacité à moduler le comportement en réponse à l’autorité et aux normes sociales (comportements délinquant=vulnérabilité dans la gestion des impulsions)
TC impulsifs vs TC insensibles sans émotions.

36
Q

Quel est le modèle théorique de Patterson et al., 1992 lié à la délinquance?

A

Lié à l’environnement familial et aux interactions familiales. Piège du renforcement, interactions coercitives.

Présence de stresseurs dans le milieu familial –> perturbation des pratiques parentales –> interactions familiales caractérisées par l’escalade agressive-négative