La famille et l'adolescent Flashcards

1
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «développer de nouvelles relations et des relations matures avec les pair»

A

But: apprendre à…

  • voir des «hommes» chez les garçons et des «femmes» chez les filles
  • être un adulte parmi un monde d’adulte
  • travailler avec d’autres pour atteindre un but commun, au delà de ses sentiments personnels
  • exercer une autorité sans «dominer»

12 – 13 ans : école et pairs : laboratoire social
14 – 16 ans : groupe de pairs plus vaste et mixte
17 – 18 ans : groupe plus restreint et intimité dans les relations

Résolution : bon ajustement social tout au long de la vie
Non-résolution : difficultés à travailler en équipe et considérer les autres comme ses égaux , être dépendant ou au contraire être dominant de façon arbitraire

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2
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «Développer un rôle social»

A

But:

  • Accepter et apprendre à jouer un rôle social adulte (féminin ou masculin)
  • Même en 1974, évoque l’idée que la femme gagne de plus en plus de liberté et que le rôle masculin est en redéfinition
  • Idée : rôle actif et réflexion par rapport à son rôle
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3
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «Accepter son apparence physique»

A

But:

  • Être fier ou tolérant face à son apparence physique
  • Utiliser son corps efficacement
  • Satisfaction personnelle –> Lié aux changements pubertaires / comparaisons avec les autres / questionnements si son corps est «correct»
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4
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «Atteindre une indépendance émotionnelle à l’égard des parents ou des autres adultes »

A

But:

  • Indépendance face aux parents
  • Développer une affection pour ses parents sans être dépendant
  • Développer un respect pour les adultes plus âgés sans être dépendant

Tâche marquée par l’ambivalence:

  • Des adolescents –> indépendance mais besoin d’être rassuré vs monde extérieur
  • Des parents –> indépendance mais craintifs vs monde extérieur
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5
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «préparation au mariage et à la vie de famille»

A

But:

  • Développer une attitude positive envers la vie de couple / famille
  • Influence du vécu familial
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6
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «préparation à la vie professionnelle»

A

But:

  • Organiser son plan de carrière et y consacrer les énergies nécessaires
  • -> Important : se sentir capable d’atteindre son but
  • -> S’exprime de différentes façons, outre la scolarité
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7
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «Acquérir des valeurs, une éthique et une idéologie personnelle»

A

But:

  • Se forger une idéologie sociale / politique / éthique
  • En lien avec la théorie de l’identité d’Erikson et le développement cognitif
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8
Q

Selon la théorie d’Havighusrt, décrit la tâche développementale «adopter des comportements socialement responsables»

A

But:

  • Participer de façon active à la société
  • Prendre en considération les valeurs de la société pour réguler ses propres comportements
  • -> Plaisirs personnels vs bien être du groupe
  • ->Une idéologie en cohérence avec les groupes au sein desquels la personne évolue
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9
Q

Qu’est-ce qui au au coeur des tâches développementales que l’adolescent doit traverser?

A

La quête de l’autonomie.

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10
Q

Autonomie et âge.

A

12 à 15 ans : comparable selon le genre et l’âge
16 – 17 ans : pic d’autonomie (amis, loisirs, argent, etc.)
moins d’influence des parents
variation selon le genre

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11
Q

Qu’est-ce que l’autonomie émotionnelle?

A
  • Très importante
  • Implique le deuil de l’enfance
  • Dé-idéalisation des parents
    Prendre une distance avec les parents
  • Redéfinir les frontières
  • Crainte de se sentir abandonné
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12
Q

Qu’est-ce que l’autonomie comportementale?

A
  • Prendre des décisions de façon indépendante
  • Assumer les conséquences de ses décisions
  • Importance de l’opinion des autres
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13
Q

Qu’est-ce que l’autonomie cognitive?

A

Acquisition de ses propres valeurs / croyances / normes

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14
Q

Qu’est-ce l’autonomie peut avoir comme influence sur la relation parent/enfant

A

source de questionnement, discussion, négociation et conflits

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15
Q

Quelles sont les tâches associés à la tâche développementale de la famille «la famille avec un adolescent»

A
  • Redéfinition des relations avec les adolescents
  • Ajustement des attentes des parents envers l’adolescent
  • Soutenir l’adolescent dans son processus de différenciation
  • Renégociation de l’autorité et du pouvoir
  • Accepter de ne pas tout contrôler
  • Parents se retrouvent de plus en plus ensemble
  • Frontières s’ouvrent sur l’extérieur.
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16
Q

Décrit le style parental démocratique et son effet sur le développement de l’enfant.

A
  • Parents ont de l’ambition pour leur enfants et les aide à l’atteindre
  • Réciprocité dans les échanges
  • Équilibre entre le contrôle et les exigences liées à l’âge
  • Expriment clairement leurs attentes / expliquent leurs décisions
  • Considèrent le point de vue de l’adolescent
  • Relation caractérisée par l’affection
    Effets : maturité, coopération, estime personnelle, réussite scolaire
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17
Q

Décrit le style parental permissif et son effet sur le développement de l’enfant.

A
  • Peu d’attentes envers leurs enfants
  • Donne de la liberté à leur adolescent et encourage la prise de décision
  • Expression émotionnelle positive ou neutre
  • Passif dans le soutien ou la structure donnée à leur enfant
    Effets : difficultés dans les relations sociales
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18
Q

Décrit le style parental autoritaire et son effet sur le développement de l’enfant.

A
  • Demande l’obéissance stricte
  • Caractérisé par la dominance et le contrôle
  • Peu d’empathie
  • Présence de menace et de punition
    Effets : difficultés dans les relations sociales, anxiété sociale, comportements antisociaux
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19
Q

Décrit le style parental désengagé et son effet sur le développement de l’enfant.

A
  • Indifférence
  • Manque d’implication (efforts) dans la mise en place de limite ou de soutien
  • Peu de connaissance sur leur adolescent
  • Centration sur les besoins personnels
    Effets : difficultés sociales, émotionnelles, académiques
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20
Q

Qu’est-ce que le contrôle coercitif?

A

impose des règles de façon autoritaire, aucun écart n’est toléré.

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21
Q

Qu’est-ce que le contrôle inductif?

A

laisser la place à l’adolescent pour participer aux règles, celles-ci visent à promouvoir le développement des capacités adaptatives de l’adolescent.

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22
Q

Qu’est-ce que le contrôle psychologique?

A

Présence parentale intrusive qui ne respecte pas la vie privée de l’adolescent, lui dicte les conduites à suivre et lui impose une ligne de pensée.

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23
Q

Qu’est-ce que le contrôle comportemental?

A

Vise à encadrer la vie la vie familiale et scolaire des adolescents en fixant des règles et limites qui ne pourront être franchies.

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24
Q

Quels sont les effets du contrôle comportemental?

A
  • Proposer des guides et balises qui agissent de protection contre la déviance
  • Liens entre faible niveau de contrôle comportemental et niveau élevé de problèmes extériorisés (abus de substance, délinquance, etc.)
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25
Q

Quels sont les effets distincts (la différence entre les deux types de contrôle) du contrôle comportemental et psychologique?

A

Les adolescents sont affectés négativement par le contrôle psychologique.
Mais positivement par un certain niveau de contrôle comportemental.

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26
Q

Que dit Steinberg sur la dualité qui est au coeur des pratiques éducatives parentales?

A
  • Il recommande la sensibilité aux besoins de l’adolescent pour le contrôle et l’autonomie
  • Il explique qu’opérationnaliser cette dualité revient à considérer ces deux types de contrôle dans les PEP
  • Pour le contrôle comportemental, il met de l’avant un continuum de contrôle
  • Les contrôles psychologique et comportemental ont des effets différents sur le fonctionnement de l’adolescent
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27
Q

Quelles sont les sphères moins sensibles au contrôle psychologiques?

A

Morale, éthique –> les adolescents vont davantage accepter l’autorité parentales sur ces domaines

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28
Q

Le contrôle psychologique sous certaines formes (manipulation, retrait de l’amour, culpabiliser, respect conditionnel) est déterminant …

A
  • Vise à contraindre l’adolescent dans ses choix / pensées / comportements
  • Affecte le développement de l’autonomie
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29
Q

Le contrôle psychologique peut être…?

A

Axé sur la dépendance : l’adolescent demeure dépendant du parent
Axé sur la réussite : demande un haut niveau de performance de l’adolescent

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30
Q

Quels sont les effets du contrôle psychologique?

A
  • Limite les capacités de développement, réduit le développement de l’autonomie et de la maturité
  • Liens entre niveau élevé de contrôle psychologique et problèmes de comportements extériorisés (ex. comportements agressifs) et intériorisés (ex. dépression)
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31
Q

Quel est le lien entre les styles parentaux et le contrôle psychologique?

A

Parents autoritaires et démocratiques : utilisent une discipline ferme, directe, énergique et cohérente
Les parents autoritaires utilisent en plus un certain contrôle psychologique : coercition, domination, axée sur les relations familiales hierarchiques
Résultat : pression de se conformer aux souhaits des parents

32
Q

Vrai ou Faux? Des analyses multiniveaux révèlent que parmi les pratiques coercitives, le contrôle psychologique est le facteur le plus déterminant.

A

Vrai.
Prédit les problèmes intériorisés
Faible sentiment d’auto-efficacité

33
Q

Quel est le lien que Baumrind fait entre le contrôle comportemental et le sentiment de compétence de l’adolescent?

A

Baumrind (2010) a mis en évidence un effet linéaire positif entre le contrôle comportemental sur le sentiment de compétence et la diminution des problèmes de comportements, lorsque le contrôle psychologique est contrôlé

34
Q

Comment se caractérise l’attachement sécure à l’adolescence?

A
  • Se réfère aux parents en période de détresse
  • Résolution de conflits caractérisée par la coopération
  • Différentiation avec les parents
  • Meilleure compétence sociale
  • Bonnes fonctions exécutives (réussite scolaire)
  • Bonne régulation personnelle
  • Habiletés à gérer les défis scolaires / émotionnels
  • Plus grand bien-être : bonne estime / régulation émotionnelle / santé physique / relation avec les pairs
35
Q

Comment se caractérise l’attachement insécure à l’adolescence?

A
  • Parents perçus peu sécurisants ou coopératifs
  • Résistance ou méfiance dans les relations
  • Difficultés dans les relations intimes et proximale ou relations fusionnelles
  • Peu de souci pour les problèmes des autres
  • Dépendent peu ou vraiment beaucoup de l’opinion des autres
  • Expriment plus d’hostilité et d’agression
  • Présentent anxiété / retrait social
  • Plus de difficultés scolaires
36
Q

À l’adolescence, la relation parent/enfant est caractérisée par…

A

Négociation, conviction, argumentation, confrontation

Mène à une diminution des punitions et des interdits

37
Q

Est-ce que le parent doit continuer à mettre des limites auprès de son ado?

A

Avoir des limites est sécurisant pour le jeune, démontre que le parent s’occupe de lui et s’assure de son bien-être, établit un cadre de sécurité.
Prépare au rôle d’adulte.

38
Q

est-ce que établir des limites auprès de son ado ça peut occasionner des conflits ?

A

Oui, mais ce n’est pas grave de se chicaner avec son ado, ça ne détruira pas le lien avec le jeune et cela est normatif dans le développement de l’adolescent. Ca permet d’apprendre la stratégie de résolution de problème, on devient «meilleur à se chicaner» et ça prépare à plus tard dans nos amitiés et le couple.
Moins grave pour l’adolescent de se chicaner avec son parent qu’avec ses amis, car il sait que le parent ne coupera pas les liens après une chicane.
C’est normal que le parent exerce encore un contrôle en tant que parent (contrôle psychologique (la plus dommageable) –> culpabilisation/manipulation pour garder le contrôle sur les décisions de l’enfant, comment l’adolescent se percevra et ce qu’il peut faire. Contrôle comportemental –> mettre des limites sur ce que l’adolescent a le droit de faire.

39
Q

À l’adolescence, quelle est la fréquence, le motif et la personne avec qui se passe les conflits?

A

Si fréquent ? Intense, durable et modéré pour 20% à 25% des cas
Motifs de conflits ? Le quotidien : à quelle heure tu te lève, qu’est-ce que tu manges, tâches ménagères, partage de privilèges, linge
Avec qui ? mère, ami.es, amoureux.se, fratrie, père, autres adultes, pairs (ordre décroissant)

40
Q

À quoi servent les conflits?

A
  • Tester les limites et les liens familiaux
  • Amorcer un mouvement de séparation
  • Nécessaire pour l’acquisition de l’autonomie –> parvenir à prendre une distance de ses parents, de prendre des décisions

Les parents sont dépassés par les conflits et l’adolescent. Il a encore le sentiment qu’Il doit exercer un contrôle sur l’enfant.

41
Q

Conflits parent/enfant : une lutte pour le pouvoir ?

A
  • Recherche de relations symétriques pour l’adolescent
  • Recherche du maintien du contrôle / autorité pour les parents. L’adolescent va établir des relations symétriques avec ses pairs
    Essentiel à la décentration / comprendre le principe d’égalité / avoir raisonnement moral autonome

Conflits parent - enfant font donc parti du développement normal
Requiert que les parents acceptent de :
- Se décentrer d’eux-mêmes
- Tenir compte des points de vue opposés des adolescents –> comprendre le point de vue de l’adolescent sur certaines situations
- Réinterpréter les paramètres de leur autorité –> comprendre que les petits éléments du quotidien important pour l’ado ne seront pas vus de la même manière par le parent (laisser passer des choses qui ne sont pas nécessairement graves), savoir sur quoi ils ont de l’autorité et d’autre dans lequel ils n’en ont pas.

42
Q

Il importe de considérer le partage de buts commun durant les conflits. Quels sont les sources de conflits%=?

A

Parents sont préoccupés par les conventions sociales / le respect de l’autorité parentale –> confrontations entre les besoins du parent et les besoins de l’adolescent
Adolescents sont centrés sur leurs libertés personnelles et cherchent à maximiser leurs choix personnels
Conflits : quand la divergence est trop importante

43
Q

En quoi les conflits entre les parents et les adolescents sont liés à l’adaptation ultérieure de l’ado?

A
  • D’abord à la régulation des sphères plus personnelles de l’adolescent (goûts, choix musicaux, propreté de la chambre)
  • Et à non à des sphères plus globales comme les valeurs, la morale, etc. (devrait concerner le moins possible les conflits)
    Quand les conflits concernent davantage le premier point, l’adolescent sera adapté à l’âge adulte, ce sont des conflits normaux et adaptatifs
    Mais encore une fois, la qualité de la relation prime –> c’est ce qui influence le plus l’adaptation de l’ado plus tard
44
Q

Quels sont les risques des conflits?

A

Être permanents (on n’apprend pas à régler les conflits)
Être éludés (dire oui à tout, évite les conflits)
L’adolescent ne sait pas jusqu’où il peut aller et il va toujours avoir tendance à aller de plus en plus loin dans ses comportements pour susciter une réaction chez le parent
Important de considérer l’impact des conflits (frustration/colère généré par le conflit) plutôt que leur fréquence
Occasionne une dépendance de l’adolescent envers les parents. Il ne faut pas éviter les conflits et il faut apprendre à les régler.

45
Q

Quel est le rôle du parent au sein des conflits?

A

Accepter les tensions et une frustration de l’ado envers le parent et l’art d’accepter les frustrations sans accepter de le faire (donc continuer à mettre des balises pour continuer à mettre le cadre envers l’enfant)
Fonction du parent : contrôle et protection

46
Q

Quel est le rôle de l’adolescent au sein des conflits?

A

Normal et souhaitable d’avoir des divergences de point de vue avec le parent
La question de la distance est primordiale
Besoin de sentir la confiance, la sécurité et l’amour de ses parents.

47
Q

Quel est le lien entre les conflits et les styles parentaux?

A

Style parental influence la présence de conflits (le style parentale peut évoluer et changer avec le développement de l’enfance)
Le type de contrôle exercé sur les adolescents et les domaines d’influence de ce contrôle influence la présence de conflits
Encore une fois, le style démocratique est largement favorable

48
Q

Durant les conflits, le style démocratique permet…

A
  • La distance avec les parents
  • L’autonomie nécessaire au développement cognitif et moral
  • Le renforcement de la relation parent – enfant (considérer et savoir ce qu’il veut, même si on ne lui donne pas raison)
  • le développement de l’autonomie en douceur
  • Ce n’est pas tant le fait de restreindre l’adolescent, mais plutôt la façon de le faire qui compte
49
Q

Que permet des PEP efficaces à l’adolescence?

A
  • Engagement sincère et attentif à l’adolescent
  • Encouragent son adhésion à des normes / valeurs (quand les ados font de bons choix)
  • Offrent des occasions d’apprentissage (permettre à l’adolescent de faire des erreurs)
  • Enseignent des compétences sociales
  • Fixent et imposent des règles claires – constance et cohérence
  • Encouragent la communication et la résolution de problème
50
Q

Que causent des PEP inefficaces?

A
  • Limites trop strictes ou arbitraires sans explications
  • Discipline sévère et inconstante
  • Parents en colère / indifférents
  • Céder aux comportements problématiques (ne plus imposer de limites, car, de toute façon, le jeune ne les respectera pas)
51
Q

Quelle est la variation au selon le genre au niveau de la communication?

A
  • Filles parlent plus aux parents que les garçons
  • Adolescents parlent d’une plus grande variété de sujets avec leur mère
  • Communication avec la mère est perçue plus positivement, et ce, même si plus de conflits sont rapportés avec la mère
  • Filles rapportent une relations plus forte avec leur mère
52
Q

La communication avec la mère est…?

A
  • Plus impliquée dans le quotidien
  • Meilleure pour négocier avec les adolescents
  • Meilleure compréhension des problèmes
  • Discussion plus ouverte
53
Q

La communication avec le père est…?

A
  • Plus jugeant
  • Moins impliqué dans les discussions concernant les émotions, les doutes et les difficultés
  • Tente davantage d’imposer l’autorité
  • Garçons aussi ont meilleure communication avec la mère
54
Q

Résolution de problèmes des adolescents…

A
  • Adolescents veulent avoir plus de contrôle sur leur vie
  • Décisions des adolescents a des conséquences sur la vie familiale
  • Et parents peuvent être anxieux quant aux effets des décisions prises
55
Q

Que se passe-t-il au niveau de la cohésion familiale à l’adolescence?

A
  • Tend à diminuer avec le temps
  • Apparaît moins important aux yeux de l’adolescent
  • Si la famille parvient à maintenir un bon niveau de cohésion, facilite la transition vers l’âge adulte
56
Q

Que se passe-t-il au niveau de la flexibilité familiale à l’adolescence?

A
  • Au plus bas
  • Période très exigeante pour la famille
  • Adolescents perçoivent leur famille moins flexible que les parents
57
Q

Comment la situation financière de la famille aura une influence sur l’adolescent?

A

A un effet significatif sur le développement des adolescents
Lié à :
- Insécurité alimentaire / malnutrition
- Faible accès aux soins
Instabilité
- Conflits familiaux et désorganisation
- Vivre dans des quartiers vulnérables (bruit, violence, surpopulation, violence)
- Augmente le stress parental, ce qui affecte les PEP

Stress financier affecte le développement :

  • Stress chronique affecte le développement du cerveau et la régulation hormonale
  • Affecte à son tour le développement des fonctions exécutives –> En résulte des difficultés académiques / problèmes relationnels ou de comportement
58
Q

Vrai ou faux?

Relations avec la fratrie apporte plus d’aspects positifs que négatifs.

A

V

59
Q

Quels sont les effets de la fratrie?

A
  • Favorise le développement d’habiletés prosociales
  • Conflits et intimidation
  • Influences positives (apprendre à se chicaner) et négatives (ex: si les frères/sœurs sont «déviants», ont des relations moins acceptables)
60
Q

Décrit les conflits au sein de la fratrie.

A
  • Cadets exposés à plus de violence au sein de la fratrie que les ainés
  • Se résolvent plus par le retrait que la négociation
  • Conflits concernent surtout les relations interpersonnelles
  • Peuvent être aussi fréquents qu’avec les parents
61
Q

Est-ce que les parents traitent leurs enfants de la même façon ?

A

La plupart du temps, non !

Si favorise un enfant, a un effet négatif sur la relation frère – sœur

62
Q

Est-ce vrai que les enfants unique sont gâtés, surprotégés et ont plus de difficultés scolaires?

A

Pas de résultats d’étude qui appuient ces préjugés (ou différence minime)
Qui s’explique peut-être par l’implication des parents et le fait de côtoyer des personnes plus matures et d’avoir plus de stimulation intellectuelle

63
Q

Est-ce que les facteurs relationnels sont plus déterminant que les facteurs structurels sur le développement des adolescents face aux effets de la séparation familiale?

A

Facteurs relationnels sont plus déterminants sur le développement de l’adolescent que les facteurs structurels. Conflits conjugaux sont plus néfastes que la séparation des parents.
C’est le conflit parental, que les parents soient séparés ou non, qui a le plus d’effet sur le développement des enfants.
Situations familiales les plus à risque: cumul de la mésentente congugale et précarité financière

Attention à ce que le fils ne soit pas le chef de la famille chez la mère ou la fille la femme de la maison (parentfication)

64
Q

Quels sont les effets à court et long terme de la séparation familiale?

A

Effets à court terme : Adolescents sont sous le choc / incrédules / colère / tristesse
Difficultés scolaires
Effets à long terme : Une faible proportion a des difficultés

65
Q

Quels sont les facteurs qui influencent l’effet de la séparation?

A
  • Tempérament et capacité d’adaptation de l’enfant
  • Ressources financières
  • Capacité d’adaptation du parent et soutien social
  • Capacité des parents à travailler ensemble
66
Q

Quels sont les effets négatifs des médias sociaux?

A
  • Cyber-intimidation
  • isolement/anxiété/suicidaire
  • Envie/jalousie –> sentiments dépressifs
  • Symptômes d’anxiété et de dépression –> associé avec l’utilisation de plusieurs plateformes de médias sociaux (pas nécessairement le nombre de temps mais le nombre de plateforme de réseaux sociaux)
  • Problèmes de sommeil
  • Interactions négatives
  • Moins bon développement cognitif et santé mentale
  • Algorithmes trop compliqués à suivre
  • règle de la vie privée
  • Comparaison/donne des impressions de la vie des autres qui sont dites «parfaites»
  • Position assise (sédentarité)
  • Myopie (vision floue de loin)
  • Source de conflit parent – enfant : Utilisation excessive des appareils (temps d’écran) : 43 % , Règles sur l’utilisation des appareils : 28 % , Ce qui est fait sur l’appareil : 19 %
  • Sommeil et obésité…
67
Q

Quels sont les effets positifs des médias sociaux?

A
  • Facilite la communication
  • Développement identitaire –> engagement dans la communauté
  • Facilite l’expression de soi
  • Soutien
  • Info santé
  • Travaux d’équipe
  • Créativité/inspiration
  • Donne un réseau social
68
Q

Quel lien peut-on faire entre les styles parentaux et l’utilisation des médias sociaux?

A
  • Le style permissif/négligent va augmenter les heures permises ou n’aura pas d’impact sur cet aspect
  • Démocratique: va être plus au courant des effets des médias et pq c’est important pour l’ado de passer du temps sur les plateformes, va faire des compromis sur le temps passé sur ça
  • Autoritaire : 2h et pas de possibilité de négociation
69
Q

LEAD –> bonnes pratiques pour l’utilisation des médias sociaux

A

L: Limiter le temps d’écran
E: Être attentif à l’utilisation des écrans
A: Atténuer les effets négatifs
D: Donner l’exemple d’habitudes positives

70
Q

L: Limiter le temps d’écran

A
  • Fixer des objectifs de temps d’écran en compagnie du jeune, mettre en place un horaire d’utilisation
  • Inciter le jeune / la famille à prendre des repas et des collations à la table, sans appareil électronique allumé ou en main
  • Laisser la chambre du jeune sans écran (télévision, ordinateur)

À éviter : bannir complètement les écrans car l’aspect d’interdit incitera le jeune à l’utiliser davantage

71
Q

E: Être attentif à l’utilisation des écrans

A
  • Fermer les écrans lorsqu’ils ne sont pas utilisés, ne pas les laisser en bruit de fond;
  • Encourager le jeune à faire une activité physique après l’école;
  • Identifier avec le jeune, les activités alternatives à l’utilisation des écrans;

À éviter : consulter les comptes (réseaux sociaux, téléphone) du jeune sans sa permission car il pourrait interpréter une intrusion dans sa vie privée et être réticent à ouvrir le dialogue

72
Q

A: Atténuer les effets négatifs

A
  • Être présent et engagé lorsque le jeune utilise des écrans.
  • Questionner sur ce qu’il voit sur les différents médias sociaux. Répondre à ces questions. Ouvrir le dialogue (réalité vs médias sociaux)
  • Connaître les système de classification pour la télévision, la musique, les films vidéos, etc.
  • Encourager à écouter certaines émissions ayant un caractère éducatif

À éviter : ne pas s’intéresser au contenu que consulte l’adolescent.

73
Q

D: Donner l’exemple d’habitudes positives

A
  • Délimiter un moment précis dans la journée pour répondre à vos courriels et autres et s’y tenir
  • Ranger les appareils électroniques et mettre les jeux accessibles
  • Nommer et montrer au jeune les stratégies que vous-même utilisez pour é́duire votre temps d’écran ;
  • Faire un plan familial d’utilisation des écrans ;

À éviter : ne pas répondre aux questions du jeune concernant votre utilisation des écrans, faire le contraire de ce que vous lui demandez d’accomplir en terme d’utilisation des écrans

74
Q

Quels sont les pistes d’intervention pour une humeur morose/effets négatifs sur l’image des médias sociaux

A

Ouvrir le dialogue : aidez le jeune à reconnaître les publicités et à les remettre en question, expliquez- lui les stratégies qu’utilisent les publicitaires pour vendre des produits (modification de l’image – surtout du corps, couleurs attrayantes, temps consacré à créer la publicité, etc.)
Limiter le temps passé sur les réseaux sociaux : même une surveillance passive sur les réseaux sociaux peut amener un sentiment de convoitise et de jalousie

75
Q

Quels sont les pistes d’intervention sur la peur de manquer une information par rapport aux médias sociaux?

A
  • Faire prendre conscience au jeune toutes les stratégies qu’utilisent les grandes compagnies pour monopoliser son attention (ex. : visuel attrayant, système de récompense des « likes »);
  • Encourager le jeune à faire des activités sportives afin de réduire son anxiété́ liée au fear of missing out et lui expliquer les bienfaits de ses activités sur son esprit et son corps.