Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Tr anxieux, TOC et tr liés à un traumatisme: Lien entre eux

A
  • Ouff !! Il s’agit encore d’un gros chapitre !!! Vous vous demandez sûrement pourquoi nous avons décidé de regrouper sous un même thème autant de troubles spécifiques.
  • Eh bien, avant le DSM-5, tous ces diagnostiques faisaient partie de la catégorie des Troubles Anxieux (sauf le Trouble de dysmorphie corporel qui faisait partie des troubles somatoformes). La logique était la suivante, tous ces troubles ont pour présentation principale une manifestation d’anxiété.
  • Pour plusieurs raisons (étiologique, épidémiologique, thérapeutique, …) le DSM-5 regroupe maintenant ensemble les troubles ressemblant au TOC ainsi que les troubles induits par un évènement stresseur. Vous avez déjà vu un de ceux-ci dans le Thème 1 : le Trouble de l’adaptation!) Gardez courage !!
  • Allons-y ensemble tranquillement, objectif par objectif …
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Q

Tr anxieux, TOC et tr liés à un traumatisme: Comment sont-ils classifiés dans le DSM 5?

A
  • Ouff !! Il s’agit encore d’un gros chapitre !!! Vous vous demandez sûrement pourquoi nous avons décidé de regrouper sous un même thème autant de troubles spécifiques.
  • Eh bien, avant le DSM-5, tous ces diagnostiques faisaient partie de la catégorie des Troubles Anxieux (sauf le Trouble de dysmorphie corporel qui faisait partie des troubles somatoformes). La logique était la suivante, tous ces troubles ont pour présentation principale une manifestation d’anxiété.
  • Pour plusieurs raisons (étiologique, épidémiologique, thérapeutique, …) le DSM-5 regroupe maintenant ensemble les troubles ressemblant au TOC ainsi que les troubles induits par un évènement stresseur. Vous avez déjà vu un de ceux-ci dans le Thème 1 : le Trouble de l’adaptation!) Gardez courage !!
  • Allons-y ensemble tranquillement, objectif par objectif …
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3
Q

Troubles anxieux: ils sont moins graves que les tr psychotiques?

A
  • Les troubles anxieux peuvent avoir un aussi gros impact sur la qualité de vie et sur le fonctionnement de l’individu que les troubles psychotiques.
  • La différence majeure consiste au fait que les patients ayant des troubles psychotiques ne savent pas qu’ils ont un problème ; leur psychose représente pour eux une réalité bien réelle.
  • Par contre, les patients avec troubles anxieux ont connaissance de leur trouble et sont généralement enclin à essayer de l’améliorer.
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4
Q

Tr anxieux vs tr psychotiques: différence importante des patients atteints

A
  • Les troubles anxieux peuvent avoir un aussi gros impact sur la qualité de vie et sur le fonctionnement de l’individu que les troubles psychotiques.
  • La différence majeure consiste au fait que les patients ayant des troubles psychotiques ne savent pas qu’ils ont un problème ; leur psychose représente pour eux une réalité bien réelle.
  • Par contre, les patients avec troubles anxieux ont connaissance de leur trouble et sont généralement enclin à essayer de l’améliorer.
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5
Q

Différenciez les termes suivants:
- angoisse
- peur
- anxiété
- phobie
- attaque de panique

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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6
Q

Définir le terme suivant: ANGOISSE

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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7
Q

Donnez un exemple pour le terme suivant: ANGOISSE

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques.
    • Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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8
Q

Définir le terme suivant: PEUR

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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9
Q

Donnez un exemple pour le terme suivant: PEUR

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel.
    • Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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10
Q

Définir le terme suivant: ANXIÉTÉ

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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11
Q

Donnez un exemple pour le terme suivant: ANXIÉTÉ

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique.
    • Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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Q

Définir le terme suivant: PHOBIE

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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Q

Différenciez PHOBIE vs PEUR vs ANXIÉTÉ

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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14
Q

Définir le terme suivant: ATTAQUE DE PANIQUE

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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15
Q

Définir le terme suivant: ATTAQUE DE PANIQUE
- types

A
  • Angoisse : L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques. Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
  • Peur : La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
  • Anxiété : L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
  • Phobie : Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
  • Attaque de panique : L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.
    • On distingue 2 types d’attaque de panique : attaque de panique inattendue / spontanné vs attaque de panique attendue / situationnelle
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16
Q

Attaque de panique: Type inattendue - synonyme

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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17
Q

Attaque de panique: Type inattendue
- définition

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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18
Q

Attaque de panique: Type inattendue
- peut se déclencher dans quel type de situation?

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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19
Q

Attaque de panique: Type inattendue
- elle est caractéristique de quoi?

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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20
Q

Attaque de panique: Type attendue - synonyme

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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21
Q

Attaque de panique: Type attendue
- définition

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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22
Q

Attaque de panique: Type attendue
- est déclenché dans quel type de situation?

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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23
Q

Attaque de panique: Type attendue
- qu’est-ce qu’une situation panicogène?

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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24
Q

Attaque de panique: Type attendue
- situation panicogène: synonymes

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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25
Q

Attaque de panique: Type attendue
- situation panicogène: normal?

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique :

  • a) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
  • b) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène. Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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26
Q

Anxiété: Quelle est sa cause?

A
  • L’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine.
  • D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face.
  • Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces.
  • Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ».
  • Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.
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27
Q

Anxiété: Pourquoi l’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’origine lointaine?

A
  • L’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine.
  • D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face.
  • Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces.
  • Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ».
  • Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.
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28
Q

Anxiété: Provenance

A
  • L’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine.
  • D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face.
  • Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces.
  • Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ».
  • Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.
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29
Q

Anxiété: Cause de la phobie selon la théorie de l’évolution

A
  • L’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine.
  • D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face.
  • Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces.
  • Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ».
  • Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.
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30
Q

Anxiété: Son importance

A
  • Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle.
  • Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe.
  • Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement.
  • Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.
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31
Q

Anxiété: Avantage

A
  • Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle.
  • Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe.
  • Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement.
  • Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.
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32
Q

Anxiété: Automatisme associé

A
  • Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle.
  • Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe.
  • Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement.
  • Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.
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33
Q

Anxiété: Comment explique-t-on la grande prévalence des tr anxieux?

A
  • Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle.
  • Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe.
  • Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement.
  • Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.
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34
Q

Caractéristiques distinctives de l’anxiété PATHOLOGIQUE: Nommez-les

A
  1. L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  2. Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  3. Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  4. L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
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35
Q

Caractéristiques distinctives de l’anxiété PATHOLOGIQUE: Intensité et durée

A
  1. L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  2. Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  3. Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  4. L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
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36
Q

Caractéristiques distinctives de l’anxiété PATHOLOGIQUE: Incapacité

A
  1. L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  2. Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  3. Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  4. L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
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37
Q

Caractéristiques distinctives de l’anxiété PATHOLOGIQUE: Fonctionnement

A
  1. L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  2. Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  3. Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  4. L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
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38
Q

Caractéristiques distinctives de l’anxiété PATHOLOGIQUE: Symptômes

A
  1. L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  2. Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  3. Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  4. L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
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39
Q

V ou F: Un tr anxieux est une réaction directe à un stresseur irréaliste qui génère une détresse objective importante.

A

Faux. Un trouble anxieux est une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.

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40
Q

Tr anxieux: intensité du stresseur? de l’anxiété?

A
  • Faux. Un trouble anxieux est une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.
  • Anxiété normale : réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu.
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41
Q

Anxiété normale: C’est quoi? Définir?

A
  • Anxiété normale : réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu.
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42
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique

A
  • Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
  • De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.
  • La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
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43
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique
- gènes de vulnérabilité

A
  • Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
  • De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.
  • La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
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44
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique
- risque de dév un tr anxieux chez une personne dont un parent du 1er premier degré est atteint du tr anxieux

A
  • Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
  • De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.
  • La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
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45
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique
- parent du 1er degré atteint: qu’est-ce qui augmente encore plus de le risque?

A
  • Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
  • De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.
  • La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
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46
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique
- Risque de dév un tr anxieux chez les jumeaux

A

Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :

  • 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
  • 50 % → trouble panique et anxiété sociale
  • 60 % → phobie du sang – injections – accident
  • 67 % → agoraphobie
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47
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique - Risque de dév un tr anxieux chez les jumeaux
- 30%

A

Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :
- 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
- 50 % → trouble panique et anxiété sociale
- 60 % → phobie du sang – injections – accident
- 67 % → agoraphobie

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48
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique - Risque de dév un tr anxieux chez les jumeaux
- 50%

A

Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :
- 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
- 50 % → trouble panique et anxiété sociale
- 60 % → phobie du sang – injections – accident
- 67 % → agoraphobie

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49
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique - Risque de dév un tr anxieux chez les jumeaux
- 60%

A

Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :
- 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
- 50 % → trouble panique et anxiété sociale
- 60 % → phobie du sang – injections – accident
- 67 % → agoraphobie

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50
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique - Risque de dév un tr anxieux chez les jumeaux
- 67%

A

Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :
- 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
- 50 % → trouble panique et anxiété sociale
- 60 % → phobie du sang – injections – accident
- 67 % → agoraphobie

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51
Q

Tr anxieux: Étiologie génétique
- contribution ÉPIGÉNÉTIQUE

A
  • La contribution environnementale reliée à la génétique (épigénétique) serait de l’ordre de 30 – 70 % et serait reliée à des facteurs biologiques ou psychologiques (ex : trauma périnatal ou abus sexuel).
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52
Q

Tr anxieux: de quoi dépend la réponse au traitement?

A
  • Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments.
  • Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.
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53
Q

Tr anxieux: qu’est-ce qui peut être un bon prédicteur du réponse au médicament?

A
  • Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments.
  • Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.
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54
Q

Tr anxieux: qu’est-ce qui peut être un bon prédicteur du réponse à la thérapie?

A
  • Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments.
  • Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.
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55
Q

Anxiété: Structures du cerveau impliquées dans la physiopatho

A
  • L’anxiété est liée au système limbique et au sous-cortex.
  • Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
  • L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
  • Celui-ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire, mais aussi les structures souscorticales, dont principalement l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus et la partie antérieure du thalamus.
  • D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
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56
Q

Anxiété: Structures du cerveau impliquées dans la physiopatho
- nommez-les

A
  • L’anxiété est liée au système limbique et au sous-cortex.
  • Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
  • L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
  • Celui-ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire, mais aussi les structures souscorticales, dont principalement l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus et la partie antérieure du thalamus.
  • D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
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57
Q

Anxiété: Structures du cerveau impliquées dans la physiopatho
- circuit de la peur et de l’anxiété

A
  • L’anxiété est liée au système limbique et au sous-cortex.
  • Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
  • L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
  • Celui-ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire, mais aussi les structures souscorticales, dont principalement l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus et la partie antérieure du thalamus.
  • D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
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58
Q

Anxiété: Structures du cerveau impliquées dans la physiopatho
- amygdale

A
  • L’anxiété est liée au système limbique et au sous-cortex.
  • Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
  • L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
  • Celui-ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire, mais aussi les structures souscorticales, dont principalement l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus et la partie antérieure du thalamus.
  • D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
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59
Q

Médicaments pour le tr anxieux: Leur influence sur la science

A

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Voici quelques exemples :

  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
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60
Q

Rx pour le tr anxieux: Compréhension de la physiopathio
- ANXIÉTÉ SOCIALE

A

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Voici quelques exemples :

  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
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61
Q

Rx pour le tr anxieux: Compréhension de la physiopathio
- PHOBIE

A

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Voici quelques exemples :

  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
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62
Q

Rx pour le tr anxieux: Compréhension de la physiopathio
- PANIQUE

A

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Voici quelques exemples :

  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
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63
Q

Rx pour le tr anxieux: Compréhension de la physiopathio
- STRESS POST TRAUMATIQUE

A

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Voici quelques exemples :

  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
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64
Q

Tr anxieux dont l’étiologie génétique semble la plus forte?

A
  • L’agoraphobie
  • RAPPEL: Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :
    • 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
    • 50 % → trouble panique et anxiété sociale
    • 60 % → phobie du sang – injections – accident
    • 67 % → agoraphobie
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65
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Nommez-les

A
  1. Substances panicogènes respiratoires
  2. Substances anxiogènes activant l’axe HHS
  3. Substances à effets mixtes ou incertains
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66
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances panicogènes respiratoires

A
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67
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances panicogènes respiratoires
- Nommez les SUBSTANCES

A
  • Lactate de sodium
  • CO2
  • Bicarbonate de sodium
  • Isoprotérénol (isuprel, agonite β-adrénergique)
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68
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances panicogènes respiratoires
- Nommez les EFFETS de ces substances

A
  • Mime une attaque de panique avec prédominance de symptômes respiratoires
  • Peut être bloqué par l’imipramine
  • ø d’activation de l’axe hypothalamo-hypophysosurrénalien (HHS)
  • Cause une attaque de panique que chez le patient atteint d’un trouble anxieux (généralement)
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69
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances anxiogènes activant l’axe HHS

A
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70
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances anxiogènes activant l’axe HHS
- Nommez les SUBSTANCES

A
  • Yohimbine
  • Ecstazy et fenfluramine
  • β-carotène et flumazénil
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71
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances anxiogènes activant l’axe HHS
- Nommez les EFFETS de ces substances

A
  • Effet anxiogène n’atteignant pas l’intensité d’une attaque de panique et ne causant pas de symptômes respiratoires
  • Activation de l’axe HHS
  • Peut susciter une réaction anxieuse chez un sujet sain
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72
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances à effets mixtes ou incertains

A
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73
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances à effets mixtes ou incertains
- Nommez les SUBSTANCES

A
  • Cholécystokinine-4 (CCK-4)
  • Caféine
  • Doxapram
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74
Q

Substances pouvant provoquer les sx anxieux: Substances à effets mixtes ou incertains
- Nommez les SUBSTANCES

A
  • Effet composé des deux classes précédentes

RAPPEL DES 2 CLASSES PRÉCÉDENTES:

  1. Substances panicogènes respiratoires
    - Mime une attaque de panique avec prédominance de symptômes respiratoires
    - Peut être bloqué par l’imipramine
    ø d’activation de l’axe hypothalamo-hypophysosurrénalien (HHS)
    - Cause une attaque de panique que chez le patient atteint d’un trouble anxieux (généralement)
  2. Substances anxiogènes activant l’axe HHS
    - Effet anxiogène n’atteignant pas l’intensité d’une attaque de panique et ne causant pas de symptômes respiratoires
    - Activation de l’axe HHS
    - Peut susciter une réaction anxieuse chez un sujet sain
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75
Q

Anxiété causée par la caféine: De quoi dépend l’intensité de l’anxiété?

A
  • La modulation de l’effet anxieux est uniquement basée sur la concentration de caféine.
  • Puisqu’un expresso contient moins de caféine qu’un Red Bull, il est moins à risque de causer des symptômes anxieux importants.
  • L’espresso italien vénitien de belle qualité est moins anxiogénique que le Red Bull et autres boissons de ce type.
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76
Q

Anxiété causée par la caféine: Red Bull vs espresso

A
  • La modulation de l’effet anxieux est uniquement basée sur la concentration de caféine.
  • Puisqu’un expresso contient moins de caféine qu’un Red Bull, il est moins à risque de causer des symptômes anxieux importants.
  • L’espresso italien vénitien de belle qualité est moins anxiogénique que le Red Bull et autres boissons de ce type.
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77
Q

Biologie: Son importance dans l’étiologie de l’anxiété

A
  • La biologie est importante dans la compréhension de l’anxiété.
  • Les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété :
    • Sérotonine
    • Noradrénaline
    • Dopamine
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78
Q

Biologie dans l’étiologie de l’anxiété: Nommez les NT les plus souvent impliqués

A
  • La biologie est importante dans la compréhension de l’anxiété.
  • Les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété :
    • Sérotonine
    • Noradrénaline
    • Dopamine
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79
Q

Biologie dans l’étiologie de l’anxiété: Les NT sont associés à quoi?

A
  • Les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété : sérotonine, noradrénaline et dopamine.
  • Ces neurotransmetteurs sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans le système limbique.
  • D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux, notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique, ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.
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80
Q

Biologie dans l’étiologie de l’anxiété: Autres NT impliqués

A
  • Les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété : sérotonine, noradrénaline et dopamine.
  • Ces neurotransmetteurs sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans le système limbique.
  • D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux, notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique, ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.
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81
Q

Biologie dans l’étiologie de l’anxiété: Rôle du GABA

A
  • Les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété : sérotonine, noradrénaline et dopamine.
  • Ces neurotransmetteurs sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans le système limbique.
  • D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux, notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique, ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.
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82
Q

Biologie dans l’étiologie de l’anxiété: Rôle du glutamate

A
  • Les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété : sérotonine, noradrénaline et dopamine.
  • Ces neurotransmetteurs sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans le système limbique.
  • D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux, notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique, ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.
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83
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: PSYCHODYAMIQUE

A
  • (Approche liée à la théorie de Freud)
  • On postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
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84
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: PSYCHODYAMIQUE
- sur quelle théorie est basée l’approche psychodynamique?

A
  • (Approche liée à la théorie de Freud)
  • On postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
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85
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: PSYCHODYAMIQUE
- expliquez la vision

A
  • (Approche liée à la théorie de Freud)
  • On postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
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86
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: PSYCHODYAMIQUE
- sur quoi s’appuie cette théorie?

A
  • (Approche liée à la théorie de Freud)
  • On postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
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87
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: COMPORTEMENTALE

A
  • (Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique)
  • Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
  • On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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88
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: COMPORTEMENTALE
- sur quels principes se basent l’approche comportementale?

A
  • (Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique)
  • Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
  • On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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89
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: COMPORTEMENTALE
- explications données

A
  • (Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique)
  • Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
  • On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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90
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: COMPORTEMENTALE
- mécanismes cognitifs

A
  • (Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique)
  • Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
  • On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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91
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: COMPORTEMENTALE
- distorsions cognitives

A
  • (Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique)
  • Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
  • On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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92
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: EXISTENTIELLE

A
  • Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine.
  • Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable.
  • Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
  • L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique.
  • L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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93
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: EXISTENTIELLE
- c’est quoi l’approche existentielle?

A
  • Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable.
    • Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
  • L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique.
  • L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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94
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: EXISTENTIELLE
- comment l’approche existentielle voit-elle la vie?

A
  • Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine.
  • Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable.
  • Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
  • L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique.
  • L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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95
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: EXISTENTIELLE
- comment cette approche explique-t-elle l’anxiété et l’angoisse?

A
  • Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
  • L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique.
  • L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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96
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: EXISTENTIELLE
- angoisse vs peur

A
  • Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
  • L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique.
  • L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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97
Q

Étiologie de l’anxiété selon l’approche suivante: EXISTENTIELLE
- angoisse est normale?

A
  • Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier.
  • L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique.
  • L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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98
Q

Structures cérébrales qui sont le substrat de la plupart des tr anxieux

A
  • Structures reliées au système limbique
      1. Hippocampe
      1. Amygdale
      1. Hypothalamus
      1. Gyrus cingulaire
      1. Fornix
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99
Q

Structures cérébrales qui sont le substrat de la plupart des tr anxieux: Nommez les structures appartenant au système limbique

A
  • Structures reliées au système limbique
      1. Hippocampe
      1. Amygdale
      1. Hypothalamus
      1. Gyrus cingulaire
      1. Fornix
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100
Q

Style parental: Lien avec dév d’un tr anxieux?

A
  • On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.
  • Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux.
  • Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.
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101
Q

Quel est le lien entre le style parental et le dév d’un tr anxieux?

A
  • On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.
  • Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux.
  • Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.
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102
Q

IMPORTANCE du style parental dans le dév d’un tr anxieux

A
  • On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.
  • Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux.
  • Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.
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103
Q

Styles parentaux: Nommez-les

A

Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété. Parmi les styles parentaux connus, on note :

  • Un style surprotecteur et contrôlant : Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel : plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice. Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant que la surprotection.
  • Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme : entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.
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104
Q

Styles parentaux: Nommez-les
- style suprotecteur et contrôlant

A

Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété. Parmi les styles parentaux connus, on note :

  • Un style surprotecteur et contrôlant : Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel : plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice. Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant que la surprotection.
  • Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme : entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.
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105
Q

Styles parentaux: Nommez-les
- style parental rejetant, critique et négatif

A

Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété. Parmi les styles parentaux connus, on note :

  • Un style surprotecteur et contrôlant : Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel : plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice. Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant que la surprotection.
  • Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme : entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.
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106
Q

Autres facteurs parentaux ayant un impact sur le tr anxieux

A
  • D’autres facteurs peuvent contribuer, mais dont les résultats sont incomplets : conflits parentaux, faible estime de soi, séparation ou perte parentale, ambiance familiale perturbée, faible scolarité, abus sexuel, etc… le rôle serait non spécifique aux troubles anxieux, mais prédisposant aux psychopathologies.
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107
Q

Pages à lire sur les troubles anxieux

A
  • Quoi???? Ça va pas non? … Tout prêt de 75 pages !!!! … De quoi exacerber un TAG ou du moins stimuler votre axe du cortisol! Vous serez heureux de voir qu’il y a plusieurs tableaux, que ceux- ci occupent beaucoup d’espace et qu’ils contiennent souvent des informations sur les critères DSM- IV qui ne sont pas dans les objectifs de ce cours. On en a bien assez du DSM V!!!
  • Tentons de structurer ces notions essentielles de façon simple et efficace afin de vous permettre de continuer à avoir une vie sociale et des loisirs, ce qui me semble nécessaire à une bonne santé mentale. Faut-il tout tout lire? Et comment reconnaître ce qui est important? Croyez-moi, il existe une solution…
  • Dans un premier temps, distinguons les troubles primaires et secondaires : Les secondaires sont … secondaires à quelque chose! Gardons pour plus tard le trouble anxieux lié à une condition médicale et le trouble anxieux induit par l’usage d’une substance.
  • Pour systématiser l’étude des autres troubles, pourquoi ne pas faire un fameux tableau de synthèse à compléter!!!
  • Je vous en propose deux, soit un pour les troubles anxieux et un autre pour les troubles associés à de l’anxiété qui ne sont plus dans la catégorie Trouble Anxieux (TOC et troubles reliés ainsi que TSPT et Stress aigu)
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108
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur: l’ÉPIDÉMIOLOGIE?

A

L’épidémiologie : facile, habituellement, il faut pouvoir nommer la prévalence en général, la répartition homme/femme et une caractéristique distinctive s’il y a lieu … (donc oubliez la prévalence à vie de la phobie sociale à Oudmourtie, Russie …)

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109
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur: l’ÉTIOLOGIE?

A
  • L’étiologie : un peu plus compliqué, mais on a déjà vu les bases générales précédemment!
  • Pourquoi ne pas ressortir tout simplement les facteurs biologiques, génétiques et psychosociaux pour chacun des troubles mentionnés?
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110
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur: les CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES?

A

Les caractéristiques cliniques : vous les avez dans votre DSM-5!!!

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111
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur: le DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL?

A

Le diagnostic différentiel : les troubles anxieux font habituellement partie du diagnostic différentiel des autres troubles anxieux. Assurez-vous de connaitre cependant les diagnostics moins évidents qui peuvent être confondant en clinique!

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112
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur: l’ÉVOLUTION ET LE PRONOSTIC?

A

L’évolution et le pronostic : c’est encore de l’épidémiologie et ça se systématise bien! (Lalonde pages 444445)

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113
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur: les TRAITEMENTS?

A
  • Les traitements : concentrons-nous sur ce qui fonctionne et ça ne peut être que biologique ou psychothérapeutique!
  • (Lalonde pages 437-445 SAUF les tableaux 20.12 et 20.13… pour le tableau 20.11, concentrez-vous sur le module en ligne)
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114
Q

Tr anxieux: Que faut-il savoir sur - AUTRES

A
  • En parallèle aux tableaux, je pourrai vous suivre en parcourant les pages pour attirer votre attention sur certaines informations qui m’apparaissent plus pertinentes que d’autres (allez voir après les tableaux!)
  • Eh bien, allons-y! Suivez le guide!
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115
Q

Trouble panique
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- Ddx
- Pronostic
- Tx

A
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116
Q

Trouble panique: ÉPIDÉMIO
- prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 2
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117
Q

Trouble panique: ÉTIOLOGIE

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré et X 17 si apparition avant 20 ans
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Conditionnement classique
  • Pulsion réprimée
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118
Q

Trouble panique: ÉTIOLOGIE
- GÉNÉTIQUE

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré et X 17 si apparition avant 20 ans
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Conditionnement classique
  • Pulsion réprimée
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119
Q

Trouble panique: ÉTIOLOGIE
- SOCIAL

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré et X 17 si apparition avant 20 ans
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Conditionnement classique
  • Pulsion réprimée
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120
Q

Trouble panique: ÉTIOLOGIE
- PSYCHOLOGIQUE

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré et X 17 si apparition avant 20 ans
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Conditionnement classique
  • Pulsion réprimée
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121
Q

Trouble panique: DDX

A
  • TAG
  • Agoraphobie
  • Panique « dépressive »

Base du Ddx : Caractère spontané et récurrent

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122
Q

Trouble panique: DDX
- base du ddx

A
  • TAG
  • Agoraphobie
  • Panique « dépressive »

Base du Ddx : Caractère spontané et récurrent

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123
Q

Trouble panique: PRONOSTIC

A
  • Évolution fluctuante
  • 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans.
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124
Q

Trouble panique: PRONOSTIC
- ÉVOLUTION

A
  • Évolution fluctuante
  • 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans.
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125
Q

Trouble panique: PRONOSTIC
- ÉVOLUTION LONG TERME

A
  • Évolution fluctuante
  • 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans.
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126
Q

Trouble panique: TRAITEMENT

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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127
Q

Trouble panique: TRAITEMENT
- 1ÈRE LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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128
Q

Trouble panique: TRAITEMENT
- 2ÈME LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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129
Q

Trouble panique: TRAITEMENT
- 3ÈME LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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130
Q

Trouble panique: TRAITEMENT
- PSYCHOTHÉRAPIE: LAQUELLE? INDICATION?

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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131
Q

Agoraphobie
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- Pronostic
- Tx

A
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132
Q

Agoraphobie: ÉPIDÉMIO
- prévalence
- H vs F
- Pics incidence

A
  • Prévalence (1.7 %)
  • H : F → 1 : 2
  • 2 pics d’incidence
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133
Q

Agoraphobie: Étiologie

A
  • Héritabilité génétique : 67 %
  • Conditionnement classique
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134
Q

Agoraphobie: Étiologie
- GÉNÉTIQUE

A
  • Héritabilité génétique : 67 %
  • Conditionnement classique
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135
Q

Agoraphobie: Étiologie
- SOCIAL

A
  • Héritabilité génétique : 67 %
  • Conditionnement classique
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136
Q

Agoraphobie: DDX

A
  • Anxiété sociale
  • Phobie spécifique : diff→ + qu’un type de situation
  • TSPT
  • TOC
  • Dépression
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137
Q

Agoraphobie: PRONOSTIC

A
  • Évolution persistante et chronique
  • Peu de chance de rémission spontanée
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138
Q

Agoraphobie: PRONOSTIC
- ÉVOLUTION

A
  • Évolution persistante et chronique
  • Peu de chance de rémission spontanée
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139
Q

Agoraphobie: PRONOSTIC
- RÉMISSION SPONTANNÉE

A
  • Évolution persistante et chronique
  • Peu de chance de rémission spontanée
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140
Q

Agoraphobie: TRAITEMENT

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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141
Q

Agoraphobie: TRAITEMENT
- 1ÈRE LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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142
Q

Agoraphobie: TRAITEMENT
- 2ÈME LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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143
Q

Agoraphobie: TRAITEMENT
- 3ÈME LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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144
Q

Agoraphobie: TRAITEMENT
- PSYCHOTHÉRAPIE: LAQUELLE? INDICATIONS?

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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145
Q

Phobie spécifique
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- DDX
- Pronostic
- Tx

A
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146
Q

Phobie spécifique: Épidémio

A
  • Prévalence (7 – 9 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Âge d’apparition très précoce (᷄moyenne : 7 ans)
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147
Q

Phobie spécifique: Épidémio
- prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (7 – 9 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Âge d’apparition très précoce (᷄moyenne : 7 ans)
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148
Q

Phobie spécifique: Épidémio
- âge d’apparition

A
  • Prévalence (7 – 9 %)
  • H : F → 1 : 21
  • Âge d’apparition très précoce (moyenne : 7 ans)
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149
Q

Phobie spécifique: Étiologie

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %, 60% pr certaines
  • Conditionnement vicariant
  • Conditionnement classique
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150
Q

Phobie spécifique: Étiologie
- génétique

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %, 60% pr certaines
  • Conditionnement vicariant
  • Conditionnement classique
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Q

Phobie spécifique: Étiologie
- social

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %, 60% pr certaines
  • Conditionnement vicariant
  • Conditionnement classique
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Q

Phobie spécifique: DDX

A
  • Agoraphobie
  • Anxiété sociale
  • TSPT
  • TOC
  • Dépression
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Q

Phobie spécifique: Pronostic

A
  • Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
  • Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
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Q

Phobie spécifique: Pronostic
- dépend de quoi?

A
  • Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
  • Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
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Q

Phobie spécifique: Pronostic
- si tôt dans l’enfance

A
  • Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
  • Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
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Q

Phobie spécifique: Pronostic
- si persistance à l’âge adulte

A
  • Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
  • Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
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Q

Phobie spécifique: Traitement

A
  • TCC (exposition un vivo au stresseur)
  • Les médicaments ne sont pratiquement jamais prescrits
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Q

Phobie spécifique: Traitement
- médicaments

A
  • TCC (exposition un vivo au stresseur)
  • Les médicaments ne sont pratiquement jamais prescrits
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Q

Phobie spécifique: Traitement
- psychothérapie: laquelle? indication?

A
  • TCC (exposition un vivo au stresseur)
  • Les médicaments ne sont pratiquement jamais prescrits
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Q

Phobie sociale
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- Pronostic
- DDX
- Tx

A
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Q

Phobie sociale: Épidémio

A
  • Prévalence (7 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Âge d’apparition (moyenne 13 ans)
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Q

Phobie sociale: Épidémio
- prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (7 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Âge d’apparition (moyenne 13 ans)
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163
Q

Phobie sociale: Épidémio
- âge d’apparition

A
  • Prévalence (7 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Âge d’apparition (moyenne 13 ans)
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164
Q

Phobie sociale: Étiologie

A
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Inhibition comportementale chez l’enfant
  • Conditionnement vicariant
  • Pulsion réprimée
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Q

Phobie sociale: Étiologie
- génétique

A
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Inhibition comportementale chez l’enfant
  • Conditionnement vicariant
  • Pulsion réprimée
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166
Q

Phobie sociale: Étiologie
- psychologique

A
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Inhibition comportementale chez l’enfant
  • Conditionnement vicariant
  • Pulsion réprimée
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167
Q

Phobie sociale: Étiologie
- social

A
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Inhibition comportementale chez l’enfant
  • Conditionnement vicariant
  • Pulsion réprimée
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168
Q

Phobie sociale: DDX

A
  • Trouble panique
  • Agoraphobie
  • Phobie spécifique
  • TAG
  • Dysmorphie corporelle
  • TP évitante
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169
Q

Phobie sociale: Pronostic

A
  • Évolution chronique
  • 50% ont une rémission satisfaisant avec le traitement
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Q

Phobie sociale: Pronostic
- évolution à long terme

A
  • Évolution chronique
  • 50% ont une rémission satisfaisant avec le traitement
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Q

Phobie sociale: Pronostic
- rémission

A
  • Évolution chronique
  • 50% ont une rémission satisfaisant avec le traitement
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172
Q

Phobie sociale: Traitement

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
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Q

Phobie sociale: Traitement
- 1ère LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
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Q

Phobie sociale: Traitement
- 2ème LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
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175
Q

Phobie sociale: Traitement
- 3ème LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
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176
Q

Phobie sociale: Traitement
- si très réfractaire

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
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177
Q

Phobie sociale: Traitement
- psychothérapie

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
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178
Q

TAG
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- DDX
- Pronostic
- Tx

A
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179
Q

TAG: Épidémio
- Prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (6 %)
  • H : F → 1 : 2
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Q

TAG: Étiologie

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
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Q

TAG: Étiologie
- génétique

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
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182
Q

TAG: DDX

A
  • Dépression
  • TOC
  • Trouble panique
  • Phobie sociale

Base du Ddx : Présence constante d’anxiété

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183
Q

TAG: DDX
- base du ddx

A
  • Dépression
  • TOC
  • Trouble panique
  • Phobie sociale

Base du Ddx : Présence constante d’anxiété

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184
Q

TAG: Pronostic

A
  • Évolution persistante avec fluctuations
  • Rémission complète rare
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185
Q

TAG: Pronostic
- évolution à long terme

A
  • Évolution persistante avec fluctuations
  • Rémission complète rare
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186
Q

TAG: Pronostic
- rémission

A
  • Évolution persistante avec fluctuations
  • Rémission complète rare
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187
Q

TAG: Traitement

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 1 ou 2 : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
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188
Q

TAG: Traitement
- 1ÈRE LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 1 ou 2 : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
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189
Q

TAG: Traitement
- 2ÈME LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 1 ou 2 : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
190
Q

TAG: Traitement
- 3ÈME LIGNE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 1 ou 2 : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
191
Q

TAG: Traitement
- PSYCHOTHÉRAPIE

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 1 ou 2 : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
192
Q

TOC
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- DDX
- Pronostic
- Tx

A
193
Q

TOC: Épidémio

A
  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 1
  • Règle générale : 2 pics d’incidence :
    • Hommes vers 10 ans
    • Femmes vers 20 ans
194
Q

TOC: Épidémio
- Prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 1
  • Règle générale : 2 pics d’incidence :
    • Hommes vers 10 ans
    • Femmes vers 20 ans
195
Q

TOC: Épidémio
- Pics d’incidence

A
  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 1
  • Règle générale : 2 pics d’incidence :
    • Hommes vers 10 ans
    • Femmes vers 20 ans
196
Q

TOC: Épidémio
- Pics d’incidence: H vs F

A
  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 1
  • Règle générale : 2 pics d’incidence :
    • Hommes vers 10 ans
    • Femmes vers 20 ans
197
Q

TOC: Étiologie

A
  • 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
  • Anomalie du circuit cortico-striato-pallidothalamo-cortical
  • Environnement familial
198
Q

TOC: Étiologie
- GÉNÉTIQUE

A
  • 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
  • Anomalie du circuit cortico-striato-pallidothalamo-cortical
  • Environnement familial
199
Q

TOC: Étiologie
- BIOLOGIQUE

A
  • 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
  • Anomalie du circuit cortico-striato-pallidothalamo-cortical
  • Environnement familial
200
Q

TOC: Étiologie
- PSYCHO-SOCIALE

A
  • 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
  • Anomalie du circuit cortico-striato-pallidothalamo-cortical
  • Environnement familial
201
Q

TOC: DDX

A
  • TP obsessive-compulsive
  • Troubles anxieux
  • Tic et troubles des impulsions
  • Dépression majeure et bipolarité
  • Schizophrénie
202
Q

TOC: Pronostic

A
  • Évolution chronique persistante généralement
  • 20% rémission spontanée sans tx
203
Q

TOC: Pronostic
- évolution à long terme

A
  • Évolution chronique persistante généralement
  • 20% rémission spontanée sans tx
204
Q

TOC: Pronostic
- rémission

A
  • Évolution chronique persistante généralement
  • 20% rémission spontanée sans tx
205
Q

TOC: Traitement

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques
  • Thérapie cognitivo-comportementale
  • Neurochirurgie
206
Q

TOC: Traitement
- médicaments

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques
  • Thérapie cognitivo-comportementale
  • Neurochirurgie
207
Q

TOC: Traitement
- psychotx

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques
  • Thérapie cognitivo-comportementale
  • Neurochirurgie
208
Q

TOC: Traitement
- autres

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques
  • Thérapie cognitivo-comportementale
  • Neurochirurgie
209
Q

Dysmorphie corporelle
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation chronique
- DDX
- Pronostic
- Tx

A
210
Q

Dysmorphie corporelle: Épidémio
- Prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (2 %)
  • H : F → 1 : 1
211
Q

Dysmorphie corporelle: Étiologie

A
  • Multifactorielle (comme les autres troubles)
  • Composantes génétiques, neurobio, socioculturelles et intrapsychiques
212
Q

Dysmorphie corporelle: Étiologie
- cb de causes?

A
  • Multifactorielle (comme les autres troubles)
  • Composantes génétiques, neurobio, socioculturelles et intrapsychiques
213
Q

Dysmorphie corporelle: Étiologie
- nommez les composantes

A
  • Multifactorielle (comme les autres troubles)
  • Composantes génétiques, neurobio, socioculturelles et intrapsychiques
214
Q

Dysmorphie corporelle: DDX

A
  • TOC
  • Troubles alimentaires
  • Anxiété sociale
  • Dépression majeure
  • Troubles délirants
215
Q

Dysmorphie corporelle: Pronostic

A
  • Chronique et persistant
  • Sans rémission
216
Q

Dysmorphie corporelle: Traitement

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques + antipsychotiques 2e génération parfois
  • Thérapie cognitivo-comportementale
217
Q

Dysmorphie corporelle: Traitement
- médicament

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques + antipsychotiques 2e génération parfois
  • Thérapie cognitivo-comportementale
218
Q

Dysmorphie corporelle: Traitement
- psychotx

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques + antipsychotiques 2e génération parfois
  • Thérapie cognitivo-comportementale
219
Q

TSPT
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- DDX
- Pronostic
- Tx

A
220
Q

TSPT: Épidémio

A
  • Prévalence (6.8 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Prévalence plus élevée chez les enfants qui ont vécu des traumatismes
221
Q

TSPT: Épidémio
- Prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence (6.8 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Prévalence plus élevée chez les enfants qui ont vécu des traumatismes
222
Q

TSPT: Épidémio
- prévalence plus élevée chez qui?

A
  • Prévalence (6.8 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Prévalence plus élevée chez les enfants qui ont vécu des traumatismes
223
Q

TSPT: Étiologie

A
  • Événement défini
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
  • Conditionnement classique
  • Sexe féminin
224
Q

TSPT: Étiologie
- PSYCHO-SOCIAL

A
  • Événement défini
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
  • Conditionnement classique
  • Sexe féminin
225
Q

TSPT: Étiologie
- GÉNÉTIQUE

A
  • Événement défini
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
  • Conditionnement classique
  • Sexe féminin
226
Q

TSPT: Étiologie
- BIOLOGIE

A
  • Événement défini
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
  • Conditionnement classique
  • Sexe féminin
227
Q

TSPT: DDX

A
  • Trouble stress aigu
  • Trouble d’adaptation
  • Dépression majeure
  • Trouble psychotique
  • TOC
  • Trouble panique
  • Trouble factice
  • TP
  • TCC
228
Q

TSPT: Pronostic

A
  • Chronique, mais diminue rapidement pendant la première année puis pendant 5 ans
  • 1/3 reste avec symptômes
  • Comorbidités +++
229
Q

TSPT: Pronostic
- évolution à long terme

A
  • Chronique, mais diminue rapidement pendant la première année puis pendant 5 ans
  • 1/3 reste avec symptômes
  • Comorbidités +++
230
Q

TSPT: Pronostic
- rémission

A
  • Chronique, mais diminue rapidement pendant la première année puis pendant 5 ans
  • 1/3 reste avec symptômes
  • Comorbidités +++
231
Q

TSPT: Pronostic
- comorbidités

A
  • Chronique, mais diminue rapidement pendant la première année puis pendant 5 ans
  • 1/3 reste avec symptômes
  • Comorbidités +++
232
Q

TSPT: Traitement

A
  • Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie
233
Q

Stress aigu
- Épidémio
- Étiologie
- Présentation clinique
- Pronostic
- DDX
- Tx

A
234
Q

Stress aigu: Épidémio
- Prévalence
- H vs F

A
  • Prévalence ?
  • H : F → 1 : 2
235
Q

Stress aigu: Étiologie

A
  • Événement défini
  • Sexe féminin
236
Q

Stress aigu: Étiologie
- PSYCHO-SOCIALE

A
  • Événement défini
  • Sexe féminin
237
Q

Stress aigu: Étiologie
- BIOLOGIE

A
  • Événement défini
  • Sexe féminin
238
Q

Stress aigu: DDX

A
  • Trouble mental dû à une pathologie ou une substance
  • Trouble psychotique bref
  • Trauma / TSPT
  • Trouble panique
  • Trouble d’adaptation / deuil
239
Q

Stress aigu: Pronostic

A
  • Aigu
  • Si persiste plus d’un mois, devient un TSPT
240
Q

Stress aigu: Pronostic
- si persiste?

A
  • Aigu
  • Si persiste plus d’un mois, devient un TSPT
241
Q

Stress aigu: Traitement

A
  • Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie
242
Q

Trouble panique: Comment s’adresser au patient?

A
  • Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.
  • Au niveau clinique :
    • Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
    • Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
    • La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
243
Q

Trouble panique: Importance de ne pas banaliser les sx

A
  • Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.
  • Au niveau clinique :
    • Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
    • Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
    • La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
244
Q

Trouble panique: Attitude à avoir avec le pt
- Au niveau clinique

A
  • Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.
  • Au niveau clinique :
    • Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
    • Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
    • La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
245
Q

Trouble panique: Comportement / discours du patient pouvant laisser présager le tr panique

A
  • Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.
  • Au niveau clinique :
    • Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
    • Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
    • La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
246
Q

Trouble panique: Ce que veut dire “récurrente”?

A
  • Que veut dire exactement « récurrente » en évoquant une attaque de panique?
    • Le terme récurrence signifie tout simplement qu’il y a eu plus d’une attaque de panique.
247
Q

Présence d’attaques paniques: Peut provoquer des préoccupations en lien avec quoi?

A
  • La présence d’attaques de panique peut occasionner des préoccupations chez le patient ou la patiente concernant sa santé physique.
  • L’émergence et la persistance des attaques de panique occasionnent chez les patients des préoccupations et des inquiétudes quant à leur santé physique (ai-je un infarctus?) ou mentale (suis-je fou?), ainsi que des soucis quant à l’image qu’ils peuvent donner lors de leurs crises ou de leurs activités hebdomadaires.
248
Q

Une attaque panique: c’est un dx d’un tr panique?

A
  • Une attaque de panique n’est pas un diagnostic en soi.

Exemples / dx où on pourrait retrouver une attaque panique SANS tr panique:

  1. Troubles anxieux → agoraphobie, phobie sociale, TSPT, …
  2. Troubles psychiatriques autres → dépression majeure, schizophrénie
  3. Abus de substances
  4. Maladies organiques → cardiaques, respiratoires, vestibulaires, gastro-intestinales
  5. Parfois chez les gens sains
249
Q

Situations où on pourrait retrouver une attaque panique SANS tr panique

A

Exemples / dx où on pourrait retrouver une attaque panique SANS tr panique

  1. Troubles anxieux → agoraphobie, phobie sociale, TSPT, …
  2. Troubles psychiatriques autres → dépression majeure, schizophrénie
  3. Abus de substances
  4. Maladies organiques → cardiaques, respiratoires, vestibulaires, gastro-intestinales
  5. Parfois chez les gens sains
250
Q

Tr panique: Critères diagnostics

A
251
Q

Tr panique: Critères diagnostics
- nommez-les

A
  • A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
    • N.B.:La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété.
    • 1.Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
    • 2.Transpiration.
    • 3.Tremblements ou secousses musculaires.
    • 4.Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
    • 5.Sensation d’étranglement.
    • 6.Douleur ou gêne thoracique.
    • 7.Nausée ou gêne abdominale.
      1. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
    • 9.Frissons ou bouffées de chaleur.
    • 10.Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
    • 11.Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
    • 12.Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
    • 13.Peur de mourir.
    • N.B.: Des symptômes en lien avec la culture (p. ex. acouphènes, douleur au cou, céphalées, cris ou pleurs incontrôlables) peuvent être observés. De tels symptômes ne peuvent pas compter pour un des quatre symptômes requis
  • B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
    • 1.Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
    • 2.Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
  • C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse :
    - à des situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale ;
    - à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique ;
    - à des obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif ;
    - à un rappel d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique ;
    - à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation.)
252
Q

Tr panique: Critères diagnostics
- nommez les sx nécessaires au dx

A
  • A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
    • N.B.:La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété.
    • 1.Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
    • 2.Transpiration.
    • 3.Tremblements ou secousses musculaires.
    • 4.Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
    • 5.Sensation d’étranglement.
    • 6.Douleur ou gêne thoracique.
    • 7.Nausée ou gêne abdominale.
    • 8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
    • 9.Frissons ou bouffées de chaleur.
    • 10.Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
    • 11.Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
    • 12.Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
    • 13.Peur de mourir.
    • N.B.: Des symptômes en lien avec la culture (p. ex. acouphènes, douleur au cou, céphalées, cris ou pleurs incontrôlables) peuvent être observés. De tels symptômes ne peuvent pas compter pour un des quatre symptômes requis
  • B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
    • 1.Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
    • 2.Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
  • C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse :
    - à des situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale ;
    - à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique ;
    - à des obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif ;
    - à un rappel d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique ;
    - à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation.)
253
Q

Tr panique: Critères diagnostics
- ce qui doit se passer APRÈS l’attaque

A
  • A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
    • N.B.:La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété.
    • 1.Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
    • 2.Transpiration.
    • 3.Tremblements ou secousses musculaires.
    • 4.Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
    • 5.Sensation d’étranglement.
    • 6.Douleur ou gêne thoracique.
    • 7.Nausée ou gêne abdominale.
      1. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
    • 9.Frissons ou bouffées de chaleur.
    • 10.Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
    • 11.Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
    • 12.Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
    • 13.Peur de mourir.
    • N.B.: Des symptômes en lien avec la culture (p. ex. acouphènes, douleur au cou, céphalées, cris ou pleurs incontrôlables) peuvent être observés. De tels symptômes ne peuvent pas compter pour un des quatre symptômes requis
  • B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
    • 1.Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
    • 2.Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
  • C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse :
    - à des situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale ;
    - à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique ;
    - à des obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif ;
    - à un rappel d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique ;
    - à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation.)
254
Q

Tr panique: Critères diagnostics
- ce qui doit être exclu au moment du dx

A
  • A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
    • N.B.:La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété.
    • 1.Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
    • 2.Transpiration.
    • 3.Tremblements ou secousses musculaires.
    • 4.Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
    • 5.Sensation d’étranglement.
    • 6.Douleur ou gêne thoracique.
    • 7.Nausée ou gêne abdominale.
      1. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
    • 9.Frissons ou bouffées de chaleur.
    • 10.Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
    • 11.Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
    • 12.Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
    • 13.Peur de mourir.
    • N.B.: Des symptômes en lien avec la culture (p. ex. acouphènes, douleur au cou, céphalées, cris ou pleurs incontrôlables) peuvent être observés. De tels symptômes ne peuvent pas compter pour un des quatre symptômes requis
  • B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
    • 1.Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
    • 2.Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
  • C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse :
    - à des situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale ;
    - à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique ;
    - à des obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif ;
    - à un rappel d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique ;
    - à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation.)
255
Q

Tr panique: Facteurs de mauvais pronostic

A

Des facteurs de mauvais pronostic existent :

  • Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité interpersonnelle, dépression majeure
  • Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
256
Q

Tr panique: Facteurs de mauvais pronostic
- en lien avec les attaques

A

Des facteurs de mauvais pronostic existent :

  • Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité interpersonnelle, dépression majeure
  • Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
257
Q

Tr panique: Facteurs de mauvais pronostic
- en lien avec les comorbidités

A

Des facteurs de mauvais pronostic existent :

  • Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité interpersonnelle, dépression majeure
  • Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
258
Q

Tr panique: Facteurs de mauvais pronostic
- en lien avec situation familiale

A

Des facteurs de mauvais pronostic existent :

  • Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité interpersonnelle, dépression majeure
  • Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
259
Q

Tr clinique du prof: Introduction d’un ISRS

A
  • Le dernier paragraphe de la page 440 correspond bien à l’usage des benzodiazépines et des ISRS en clinique. Vous verrez dans le module sur les antidépresseurs dans le thème VI (la classe dont fait partie les ISRS) que les symptômes anxieux peuvent être exacerbés en début de traitement avec un ISRS et il est donc fréquent d’ajouter une benzodiazépine en attendant l’efficacité complète de l’antidépresseur.
  • Cependant, comme vous le verrez dans le module sur les benzodiazépines, l’Alprazolam dont parle le texte, bien qu’effectivement efficace et rapide, n’est PAS un bon choix à mon avis. Il renforce l’impression que la crise de panique a été soulagée par la médication alors qu’elle s’atténue habituellement par elle-même.
  • Le patient peut développer un sentiment de sécurité avec cette médication et il peut devenir TRÈS DIFFICILE pour lui de se passer de son pot de pilules, et ce même s’il n’en prend presque jamais. Par ailleurs, la durée d’action est également courte et le risque de tolérance et de dépendance est élevé !
  • Donc, si vous voulez utiliser une benzodiazépine, privilégiez-en une avec un début d’action un peu plus lent mais qui agit plus longtemps. Il sera alors plus facile à sevrer.
260
Q

Agoraphobie: Lien avec tr panique

A
  • L’agoraphobie était considérée comme étant presque toujours associée au trouble panique dans le DSM-IV.
  • Maintenant, elle est considérée comme un trouble à part entière.
  • Vous verrez donc plusieurs similitudes avec le trouble panique.
  • Par contre, bien qu’il n’y ait pas de questions propres à cette section, n’allez pas croire qu’il en sera d’autant pour l’examen!
  • Prenez donc le temps de lire ces quelques pages et de bien remplir le tableau de la page 10.
261
Q

Tr anxieux le plus invalidant

A
  • L’agoraphobie est considéré comme le trouble anxieux le plus invalidant.
  • L’ampleur de l’évitement agoraphobique détermine l’impact négatif de ce trouble sur le fonctionnement psychosocial et professionnel.
262
Q

Agoraphobie: Ce qui détermine l’impact sur le fonctionnement

A
  • L’agoraphobie est considéré comme le trouble anxieux le plus invalidant.
  • L’ampleur de l’évitement agoraphobique détermine l’impact négatif de ce trouble sur le fonctionnement psychosocial et professionnel.
263
Q

Agoraphobie: Quel est le sens de ce mot?

A
  • Le sens « agoraphobie » ne réfère pas à son sens étymologique strict ; il signifie toute situation ayant un noyau « claustrophobique », car elles provoquent chez le patient une impression où il est impossible de s’échapper d’un lieu ou d’une situation.
264
Q

Agoraphobie: Lien avec claustrophobie?

A
  • Le sens « agoraphobie » ne réfère pas à son sens étymologique strict ; il signifie toute situation ayant un noyau « claustrophobique », car elles provoquent chez le patient une impression où il est impossible de s’échapper d’un lieu ou d’une situation.
265
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
    • 2.Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
    • 3.Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
    • 4.Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
266
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie:
- nb de situations
- situations

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
    • 2. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
    • 3. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
    • 4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
267
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- cause de l’anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
268
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- fréquence de cette anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
269
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- comportements qui en découlent

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
270
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- intensité des sx

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
271
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- durée des sx

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
272
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- impact sur vie quotidienne

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
273
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- quoi exclure?

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
274
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie
- dx de tr panique en plus?

A
  • A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
    • 1.Utiliser les transports en commun (p. ex. voiture, bus, trains, bateaux, avions).
      1. Être dans des endroits ouverts (p. ex.parking, marchés, ponts).
      1. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
      1. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
    • 5.Être seul à l’extérieur du domicile.
  • B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
  • C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
  • D. Les situations agoraphobogènes :
    - sont activement évitées ;
    - nécessitent la présence d’un accompagnant ;
    - ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
  • H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
  • I. La peur, l’anxiété, ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes :
    - ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel ;
    - ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) ;
    - ne sont pas liés exclusivement :
    - à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
    - à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle),
    - à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
    - à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
  • N.B.: L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
275
Q

Phobie spécifique: Explication comportementale d’une phobie

A
  • La base de la théorie comportementale s’explique par un conditionnement dit classique, soit l’association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus neutre, qui devient alors conditionné.
  • Par exemple, un patient peut faire une crise de panique (stimulus inconditionnel) à l’épicerie (stimulus neutre), et associer sa crise à l’épicerie, qui maintenant provoquera une forte réaction (devenu stimulus conditionné).
  • NB : Ce modèle comportemental de la phobie peut souvent s’appliquer aux autres troubles anxieux
276
Q

Selon Freud, pourquoi petit Hans a une phobie des chevaux?

A
  • Il postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
  • Donc, Hans a peur des chevaux ici puisqu’il avait peur de son père (complexe Œdipien), mais qu’il était inadéquat d’éprouver cette crainte, il l’a donc déplacé vers un objet plus adéquat, ici le cheval.
277
Q

Selon Freud, quelle est la cause de la phobie spécifique?

A
  • Il postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
  • Donc, Hans a peur des chevaux ici puisqu’il avait peur de son père (complexe Œdipien), mais qu’il était inadéquat d’éprouver cette crainte, il l’a donc déplacé vers un objet plus adéquat, ici le cheval.
278
Q

Critères diagnostiques des phobies

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    • N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
279
Q

Critères diagnostiques des phobies
- situations où se produit l’anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    • N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
280
Q

Critères diagnostiques des phobies
- symptômes d’une phobie: chez les enfants

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    • N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
281
Q

Critères diagnostiques des phobies
- fréquence de l’anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
282
Q

Critères diagnostiques des phobies
- comportements que ça cause

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
283
Q

Critères diagnostiques des phobies
- intensité de l’anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
284
Q

Critères diagnostiques des phobies
- durée des sx

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
285
Q

Critères diagnostiques des phobies
- conséquences sur fonctionnement

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
286
Q

Critères diagnostiques des phobies
- quoi exclure?

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal(p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel(p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
287
Q

Critères diagnostiques des phobies
- spécifier quoi?

A
  • A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p.ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
    - N.B. :Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
  • B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
  • C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
  • D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
  • E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie) ;
    - des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) ;
    - des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ;
    - une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans le trouble anxiété de séparation) ;
    - ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    - 300.29 (F40.218) Animal (p. ex. araignées, insectes, chiens)
    - 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    - 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    - 300.29 (F40.248) Situationnel (p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
    - 300.29 (F40.298) Autre (p. ex. situations pouvant conduire à vomir, à s’étouffer ou à contracter une maladie ; chez les enfants, p. ex. bruits forts, personnages costumés).
288
Q

Critères diagnostiques des phobies
- spécifier: nommez les différents types de phobies

A
  • Spécifier si : Le code est déterminé à partir du stimulus phobogène
    • 300.29 (F40.218) Animal (p. ex. araignées, insectes, chiens)
    • 300.29 (F40.228) Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
    • 300.29 (F40.23x) Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
    • 300.29 (F40.248) Situationnel (p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos)
    • 300.29 (F40.298) Autre (p. ex. situations pouvant conduire à vomir, à s’étouffer ou à contracter une maladie ; chez les enfants, p. ex. bruits forts, personnages costumés).
289
Q

Phobie spécifique: Nommez les différents types selon le DSM-V

A
  1. Animal (p. ex. araignées, insectes, chiens)
  2. Environnement naturel(p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
  3. Sang-injection-accident(p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs
  4. Situationnel (p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos)
  5. Autre (p. ex. situations pouvant conduire à vomir, à s’étouffer ou à contracter une maladie ; chez les enfants, p. ex. bruits forts, personnages costumés).
290
Q

Phobie spécifique: Type particulièrement héritable

A
  • Celui concernant le sang – injection – accident.
  • C’est d’ailleurs le seul qui est présent dans une proportion H : F de 1 : 1 et qui peut amener des symptômes vasovagaux.
291
Q

Phobie spécifique: Type sang / injection / sang
- ce qui est particulier avec ce type

A
  • Celui concernant le sang – injection – accident.
  • C’est d’ailleurs le seul qui est présent dans une proportion H : F de 1 : 1 et qui peut amener des symptômes vasovagaux.
292
Q

Caligynécophobie: Définition

A
  • Caligynécophobie : peur des belles femmes
293
Q

Phobie sociale: Situations sociales pouvant entraîner des sx selon DSM-V - nommez-les

A
  • A. Interactions sociales (parler avec quelqu’un ou éviter un regard),
  • B. Être observé (faire quelque chose en public),
  • C. Performance devant autrui (parler en public ou avec quelqu’un d’autorité)
294
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- nommez-les

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    • des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    • être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    • des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    • N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
295
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- nommez les situations où l’anxiété peut se produire

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    • des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    • être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    • des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    • N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
296
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- la personne craint quoi?

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
297
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- fréquence des sx

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
298
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- symptômes: chez les enfants

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    • N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
299
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- comportements causés par l’anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
300
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- intensité de l’anxiété

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
301
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- durée des sx

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
302
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- impact sur fonctionnement

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
303
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- quoi exclure?

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
304
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- spécifier quoi?

A
  • A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent :
    - des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières) ;
    - être observé (p. ex. en train de manger ou boire) ;
    - des situations de performance (p. ex. faire un discours).
    - N.B.:Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
  • B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
  • C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
    - N.B.:Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
  • D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
  • E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
  • F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
  • G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement signicative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
  • I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme
  • J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, dégurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
305
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété sociale
- spécification: si seulement de performance

A
  • Spécifier si : Seulement de performance
    - Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
306
Q

Distinguez: TP évitante vs anxiété sociale

A
  • Bien que ces deux pathologies soient très semblables, certaines distinctions existent, notamment au niveau des critères.
  • De plus, le TP évitant réfère davantage à un mode d’inhibition social relié au fait de ne pas penser être à la hauteur et de la crainte du jugement négatif d’autrui.
  • L’anxiété sociale, tant qu’à elle, réfère davantage à une anxiété qui relève d’être exposé à une observation attentive d’autrui.
307
Q

Phobie sociale: Clinique

A
  • Il n’est pas nécessaire que le patient reconnaisse le caractère exagéré de sa conduite, son auto-critique étant parfois altérée.
  • Le patient craint d’être embarrassé, humilié, mal jugé, ridiculisé ou rejeté en raison de sa performance ou de sa gêne face aux autres ou encore des symptômes qu’il présente.
  • Ce sont donc des réactions anxieuses, ou attaques de paniques, qui sont uniquement situationnelles (ou favorisée par des connotations ou anticipations sociales).
308
Q

Phobie sociale: Le patient doit reconnaître ses sx?

A
  • Il n’est pas nécessaire que le patient reconnaisse le caractère exagéré de sa conduite, son auto-critique étant parfois altérée.
  • Le patient craint d’être embarrassé, humilié, mal jugé, ridiculisé ou rejeté en raison de sa performance ou de sa gêne face aux autres ou encore des symptômes qu’il présente.
  • Ce sont donc des réactions anxieuses, ou attaques de paniques, qui sont uniquement situationnelles (ou favorisée par des connotations ou anticipations sociales).
309
Q

Phobie sociale: Pensées du patient se dirigent vers quoi?

A
  • Il n’est pas nécessaire que le patient reconnaisse le caractère exagéré de sa conduite, son auto-critique étant parfois altérée.
  • Le patient craint d’être embarrassé, humilié, mal jugé, ridiculisé ou rejeté en raison de sa performance ou de sa gêne face aux autres ou encore des symptômes qu’il présente.
  • Ce sont donc des réactions anxieuses, ou attaques de paniques, qui sont uniquement situationnelles (ou favorisée par des connotations ou anticipations sociales).
310
Q

Phobie sociale: Réactions causées

A
  • Il n’est pas nécessaire que le patient reconnaisse le caractère exagéré de sa conduite, son auto-critique étant parfois altérée.
  • Le patient craint d’être embarrassé, humilié, mal jugé, ridiculisé ou rejeté en raison de sa performance ou de sa gêne face aux autres ou encore des symptômes qu’il présente.
  • Ce sont donc des réactions anxieuses, ou attaques de paniques, qui sont uniquement situationnelles (ou favorisée par des connotations ou anticipations sociales).
311
Q

TAG: Sur quoi se concentrer dans l’étude?

A
  • Pour ce chapitre, le tableau me semble assez complet comme guide de lecture. Vous commencez sûrement à vous rendre compte que les hypothèses étiologiques et les interventions thérapeutiques se ressemblent d’un trouble à l’autre.
  • Pour faciliter votre étude, concentrez-vous sur les différences s’il y a lieu!
312
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété généralisée
- sx dans quel contexte?

A
  • A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
  • B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
  • C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    * N.B.: Un seul item est requis chez l’enfant.
    * 1.Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
    * 2.Fatigabilité.
    * 3.Difficultés de concentration ou trous de mémoire. irritabilité.
    * 4.Tension musculaire.
    * 5.Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
  • D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération, cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. :
    * anxiété ou souci d’avoir une attaque de panique dans le trouble panique ;
    * évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale] ;
    * contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif ;
    * séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation ;
    * souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique ;
    * prise de poids dans l’anorexie mentale ;
    * plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique ;
    * défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    * avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    * ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
313
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété généralisée
- contrôle des sx

A
  • A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
  • B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
  • C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    * N.B.: Un seul item est requis chez l’enfant.
    * 1.Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
    * 2.Fatigabilité.
    * 3.Difficultés de concentration ou trous de mémoire. irritabilité.
    * 4.Tension musculaire.
    * 5.Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
  • D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération, cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. :
    * anxiété ou souci d’avoir une attaque de panique dans le trouble panique ;
    * évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale] ;
    * contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif ;
    * séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation ;
    * souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique ;
    * prise de poids dans l’anorexie mentale ;
    * plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique ;
    * défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    * avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    * ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
314
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété généralisée
- sx nécessaires

A
  • A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
  • B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
  • C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    • N.B.: Un seul item est requis chez l’enfant.
    • 1.Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
    • 2.Fatigabilité.
    • 3.Difficultés de concentration ou trous de mémoire. irritabilité.
    • 4.Tension musculaire.
    • 5.Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
  • D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération, cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. :
    * anxiété ou souci d’avoir une attaque de panique dans le trouble panique ;
    * évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale] ;
    * contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif ;
    * séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation ;
    * souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique ;
    * prise de poids dans l’anorexie mentale ;
    * plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique ;
    * défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    * avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    * ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
315
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété généralisée
- sx nécessaires: chez l’enfant

A
  • A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
  • B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
  • C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    * N.B.: Un seul item est requis chez l’enfant.
    * 1.Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
    * 2.Fatigabilité.
    * 3.Difficultés de concentration ou trous de mémoire. irritabilité.
    * 4.Tension musculaire.
    * 5.Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
  • D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération, cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. :
    * anxiété ou souci d’avoir une attaque de panique dans le trouble panique ;
    * évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale] ;
    * contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif ;
    * séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation ;
    * souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique ;
    * prise de poids dans l’anorexie mentale ;
    * plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique ;
    * défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    * avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    * ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
316
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété généralisée
- impacts sur fonctionnement

A
  • A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
  • B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
  • C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    * N.B.: Un seul item est requis chez l’enfant.
    * 1.Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
    * 2.Fatigabilité.
    * 3.Difficultés de concentration ou trous de mémoire. irritabilité.
    * 4.Tension musculaire.
    * 5.Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
  • D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération, cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. :
    * anxiété ou souci d’avoir une attaque de panique dans le trouble panique ;
    * évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale] ;
    * contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif ;
    * séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation ;
    * souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique ;
    * prise de poids dans l’anorexie mentale ;
    * plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique ;
    * défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    * avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    * ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
317
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété généralisée
- exclure quoi?

A
  • A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
  • B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
  • C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    * N.B.: Un seul item est requis chez l’enfant.
    * 1.Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
    * 2.Fatigabilité.
    * 3.Difficultés de concentration ou trous de mémoire. irritabilité.
    * 4.Tension musculaire.
    * 5.Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
  • D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération, cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. :
    * anxiété ou souci d’avoir une attaque de panique dans le trouble panique ;
    * évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale] ;
    * contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif ;
    * séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation ;
    * souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique ;
    * prise de poids dans l’anorexie mentale ;
    * plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique ;
    * défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    * avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    * ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
318
Q

Tr anxieux lié à une condition médicale générale et le tr anxieux induit par l’usage d’une substance
- sur quoi se concentrer dans notre étude?

A
  • Pour ces troubles anxieux secondaires, concentrez-vous sur les critères diagnostiques, les spécificateurs et les causes fréquentes (dysfonction thyroïdienne, conditions cardio-respiratoires, alcool, caféine, cannabis … par exemple)
  • Souvenez-vous que des maladies graves peuvent causer directement des troubles anxieux.
  • Pour le tableau 20.10 de la page 432-433, parcourez-le au moins une fois en notant ceux qui vous semblent les plus fréquents ou qui vous surprennent !
319
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance: Critères diagnostics

A
    1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
    1. Mise en évidence des deux éléments suivants :
      • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
      • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
    1. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
    1. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
    1. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
320
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance: Critères diagnostics
- ce qui est en 1er plan sur le tableau clinique

A
    1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
    1. Mise en évidence des deux éléments suivants :
      • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
      • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
    1. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
    1. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
    1. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
321
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance: Critères diagnostics
- quels éléments doivent être mis en évidence?

A
    1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2. Mise en évidence des deux éléments suivants :
    • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
    • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
    1. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
    1. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
    1. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
322
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance: Critères diagnostics
- quoi exclure?

A
    1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
    1. Mise en évidence des deux éléments suivants :
      • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
      • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
  • 3. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
  • 4. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
323
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance: Critères diagnostics
- impact sur fonctionnement

A
    1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
    1. Mise en évidence des deux éléments suivants :
      • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
      • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
    1. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
    1. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
324
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance: Critères diagnostics
- spécifier quoi?

A
    1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
    1. Mise en évidence des deux éléments suivants :
      • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
      • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
    1. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
    1. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
    1. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
325
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Critères diagnostics

A
  • 1.Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2.Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • 3.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  • 4.La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
326
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Critères diagnostics
- ce qui est au 1er plan du tableau clinique

A
  • 1.Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2.Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • 3.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  • 4.La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
327
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Critères diagnostics
- qu’est-ce qui doit être mis en évidence?

A
  • 1.Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2.Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • 3.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  • 4.La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
328
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Critères diagnostics
- quoi exclure?

A
  • 1.Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2.Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • 3.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  • 4.La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
329
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Critères diagnostics
- impacts fonctionnels

A
  • 1.Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2.Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • 3.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  • 4.La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
330
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Critères diagnostics
- spécifier quoi?

A
  • 1.Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  • 2.Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • 3.La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  • 4.La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  • 5.La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
331
Q

Trouble anxieux induit par l’usage d’une substance: Nommez les susbtances

A
332
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- nommez les classes

A
  1. Intoxication
  2. Sevrage
  3. Maladies cardiovasculaires
  4. Maladies endocriniennes
  5. Maladies neurolgiques
  6. Maladies pulmonaires
  7. Autres affectations
333
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les susbtances de l’INTOXICATION

A
  • Amphétamine
  • Anticholinergiques
  • Aspirine (allergie)
  • Caféine
  • Cocaïne
  • Hallucinogènes
  • Marijuana
  • Métaux lourds
  • Nicotine
  • Nitrite d,amyle
  • Stéroïdes
  • Sympathmiméthiques et autres stimulants
  • Théophylline
334
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les susbtances du SEVRAGE

A
  • Alcool
  • Antihypertenseurs
  • Hypnotiques
  • Opiacés ou opioïdes
  • Sédatifs
335
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les pathos CARDIOVASCULAIRES

A
  • Hypertension
  • Infractus du myocarde
  • IC
  • Insuffisance coronarienne
  • Prolapsus mitral
  • Tr du rythme cardiaque
336
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les pathos ENDOCRINIENNES

A
  • Syndrome carcinoïde
  • Diabète ou hypoglycémie
  • Hyperthyroïdie ou hypothyroïdie
  • Hyperparathyroïdie
  • Maladie d’Addison ou syndrome de Cushing
  • Ménopause ou syndrome prémenstruel
  • Phéchromocytome
337
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les pathos NEUROLOGIQUES

A
  • Délirium
  • Démence
  • Dysfonction vestibulaire
  • Épilepsie
  • Infections: méningite, encéphalite, etc.
  • Ischémie cérébrale transitoire
  • Maladie d’Hungtington
  • Maladie de Ménière
  • maladie de Wilson
  • Migraine
  • Sclérose en plaques
  • Tumeurs
338
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les pathos PULMONAIRES

A
  • Asthme
  • Embolie pulmonaire
  • Hyperventilation
  • Infections
  • Infections du SNC - maladie pulmonaire obstructive chronique
339
Q

Tr anxieux induit par l’usage d’une substance ou patho Substances et pathos pouvant être en cause
- Nommez les AUTRES AFFECTATIONS

A
  • Anaphylaxie
  • Anémie ou carence en B12
  • Infection systémique
  • Lupus érythrémateux
  • Porphyrie aiguë
  • Troubles électrolytiques
  • Urémie
340
Q

Différenciez: TOC vs TP obsessionnelle-compulsive

A
  • Trouble obsessionnel compulsif (p. 119) : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.
  • Personnalité obsessionnelle-compulsive (p. 289) : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
341
Q

Différenciez: TOC vs TP obsessionnelle-compulsive
- décrire TOC

A
  • Trouble obsessionnel compulsif (p. 119) : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.
  • Personnalité obsessionnelle-compulsive (p. 289) : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
342
Q

Différenciez: TOC vs TP obsessionnelle-compulsive
- Décrire TP obs-compul

A
  • Trouble obsessionnel compulsif (p. 119) : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.
  • Personnalité obsessionnelle-compulsive (p. 289) : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
343
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- nommez-les

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
      1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
      1. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
      1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
      1. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    • N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
344
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- doit avoir présence de quoi?

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
345
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- définir OBSESSION

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
346
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- définir COMPULSION

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. : Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
347
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- particularités des COMPULSIONS chez ENFANTS

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
348
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
349
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- conséquences des obsessions et compulsions

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
350
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- quoi exclure?

A
  • A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
    - 1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
    - 2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
  • Compulsions définies par (1) et (2) :
    - 1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
    - 2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
    - N.B. :Les jeunes enfants peuvent être incapables de formuler les buts de ces comportements ou de ces actes mentaux.
  • B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine :
    - d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou
    - d’une détresse cliniquement significative
    - ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables :
    - aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament)
    - ni à une autre affection médicale.
  • D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental) p. ex. :
    - des soucis excessifs dans le trouble anxieux généralisé ;
    - une préoccupation avec l’apparence dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle ;
    - une difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique [syllogomanie] ;
    - le fait de s’arracher les cheveux dans la trichotillomanie ;
    - le fait de se provoquer des excoriations dans la dermatillomanie [triturage pathologique de la peau] ;
    - des stéréotypies dans les mouvements stéréotypés ;
    - un comportement alimentaire ritualisé dans les troubles alimentaires ;
    - une préoccupation avec des substances ou le jeu d’argent dans les troubles liés à des substances et addictifs ;
    - la préoccupation par le fait d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie ;
    - des pulsions ou des fantasmes sexuels dans les troubles paraphiliques ;
    - des impulsions dans les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ;
    - des ruminations de culpabilité dans le trouble dépressif caractérisé ;
    - des préoccupations délirantes ou des pensées imposées dans le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques ;
    - des schémas répétitifs de comportement comme dans le trouble du spectre de l’autisme).
  • Spécifier si :
    - Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    - Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    - Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
351
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- spécifier quoi?

A
  • Spécifier si :
    • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    • Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    • Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
352
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- spécifier: niveau de conscience

A
  • Spécifier si :
    • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    • Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    • Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
353
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- niveau de conscience: BONNE - définir / décrire

A
  • Spécifier si :
    • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    • Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    • Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
354
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- niveau de conscience: MAUVAIS - définir / décrire

A
  • Spécifier si :
    • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    • Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    • Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
355
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- niveau de conscience: ABSENT - définir / décrire

A
  • Spécifier si :
    • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    • Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    • Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si : En relation avec des tics:présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
356
Q

Critères diagnostiques du trouble obsessionnel-compulsif
- spécifier: comorbidités

A
  • Spécifier si :
    • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ouinsight: La personne reconnaît que les croyances concernant le trouble obsessionnelcompulsif ne correspondent certainement ou probablement pas à la réalité ou qu’elles pourraient être vraies ou fausses.
    • Avec mauvaise prise de conscience ouinsight: La personne pense que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif correspondent probablement à la réalité.
    • Avec absence de prise de conscience ouinsight/avec présence de croyances délirantes : Le sujet est complètement convaincu que les croyances concernant le trouble obsessionnel-compulsif sont vraies.
  • Spécifier si :
    • En relation avec des tics: présence de tics actuellement ou dans les antécédents de la personne.
357
Q

TOC: Définir OBSESSION

A
  • Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
  • Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.
358
Q

TOC: Définir OBSESSION
- c’est quoi?

A
  • Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
  • Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.
359
Q

TOC: Définir OBSESSION
- réaction de l’individu face à ces obsessions

A
  • Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
  • Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.
360
Q

TOC: Définir COMPULSION

A
  • Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
  • Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
361
Q

TOC: Définir COMPULSION
- c’est quoi?

A
  • Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
  • Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
362
Q

TOC: Définir COMPULSION
- objectif des compulsions

A
  • Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
  • Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
363
Q

Thèmes d’obsessions les plus souvent rencontrés dans les TOC: Nommez-les

A
  • A. Contamination (saleté / microbes / excréments / polluants
  • B. Obsession du doute (est-ce que j’ai bien barré la porte?)
  • C. Obsession de l’ordre et du rangement ou de symétrie (marcher le même nombre de pas sur les lignes du trottoir)
  • D. Obsessions répréhensibles à caractère sexuel / agressif / blasphématoire (crier durant une messe « Jésus est un bâtard »)
364
Q

Compulsions les plus fréquentes: Nommez-les

A
  • A. Compulsion de vérification (mettre sa main, son pied, sa joue, son front sur le rond de poêle pour être certain qu’il est bien fermé)
  • B. Compulsion de lavage et nettoyage (se laver 1h de temps les mains après la salle de bain)
  • C. Compulsion de rangement (aligner ses 12 crayons exactement parallèles entre eux et à 1.3 cm du bord du bureau)
  • D. Compulsion de répétition (faire 17 coups de brosse à dent sur chaque dent)
  • E. Compulsion mentale aussi appelée « rituel mental » (toujours calculer les chiffres impairs à gauche du champ de conscience et les chiffres pairs à droite)
365
Q

Échelle Y-BOCS

A

Le contenu de l’échelle Y-BOCS ne fait pas partie des objectifs de ce cours (p 455)

366
Q

TOC: 3ème type de symptôme

A
  • Syndrome de Gilles de la Tourette
  • En clinique, en plus d’avoir parfois de la difficulté à distinguer une obsession d’une compulsion, il peut être difficile de les distinguer d’un troisième type de symptôme. (Surtout chez un enfant qui est moins capable de se décrire …)
  • Ce troisième type de symptôme peut souvent s’apparenter à un syndrome fréquemment associé au TOC et partage probablement les mêmes bases étiologiques au niveau neurologique!!!
367
Q

Trouble le plus souvent comorbide avec le TOC

A

Syndrome de Gilles La Tourette

368
Q

Dans quel cas il peut être particulièrement difficile de distinguer TOC vs syndrome de Gilles La Tourette?

A
  • Surtout chez un enfant: moins capable de décire les symptômes
369
Q

TOC vs syndrome de Gilles La Tourette: les distinguer

A
  • Le syndrome de Gilles La Tourette est le trouble le plus souvent comorbide avec les TOC.
  • Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun.
  • La différence qu’il existe entre les deux est la nécessité de réaliser l’acte.
  • Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une « contrainte subjective », une obligation, tandis que pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement /plaisir d’une impulsion.
370
Q

Ressemblances entre TOC vs syndrome de Gilles La Tourette

A
  • Le syndrome de Gilles La Tourette est le trouble le plus souvent comorbide avec les TOC.
  • Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun.
  • La différence qu’il existe entre les deux est la nécessité de réaliser l’acte.
  • Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une « contrainte subjective », une obligation, tandis que pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement /plaisir d’une impulsion.
371
Q

Différences entre TOC vs syndrome de Gilles de la Tourette

A
  • Le syndrome de Gilles La Tourette est le trouble le plus souvent comorbide avec les TOC.
  • Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun.
  • La différence qu’il existe entre les deux est la nécessité de réaliser l’acte.
  • Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une « contrainte subjective », une obligation, tandis que pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement /plaisir d’une impulsion.
372
Q

TOC: Quels sont les traitements AUTRES que la pharmacotx et psychotx?

A
  • Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
373
Q

TOC: Traitement
- Neurochirugie

A
  • Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
374
Q

TOC: Traitement
- Neurochirugie: indications

A
  • Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
375
Q

TOC: Traitement
- Neurochirugie: mécanisme d’action de la procédure

A
  • Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
376
Q

TOC: Traitement
- Neurochirugie: efficacité

A
  • Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
377
Q

TOC: Étiologie - nommez-les

A
  1. Facteurs génétiques
  2. Anomalies cérébrales
  3. Étiologies psychologiques
378
Q

TOC: Étiologie
- Facteurs génétiques

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
379
Q

TOC: Étiologie
- Facteurs génétiques: décrire l’impact de la génétique

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés:

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale: il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
380
Q

TOC: Étiologie
- Facteurs génétiques: groupes de transmission - nommez-les

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
381
Q

TOC: Étiologie
- Facteurs génétiques: transmission FAMILIALE

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
382
Q

TOC: Étiologie
- Facteurs génétiques: transmission LIÉE AU SYNDROME GILLES LATOURETTE ET AUX TICS

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
383
Q

TOC: Étiologie
- Facteurs génétiques: transmission NON familiale

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
384
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    • Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    • L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    • Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
      - D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
385
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales: nommez les boucles en jeu

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    - Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    - L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    - Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
    - D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
386
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales: TYPES de boucles en jeu

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    - Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    - L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    - Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
    - D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
387
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales: boucle excitatrice ou inhibitrice?

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    - Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    - L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    - Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
    - D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
388
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales: boucle excitatrice

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    • Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    • L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    • Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
    • D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
389
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales: anomalies volumétriques

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    • Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    • L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    • Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
    • D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
390
Q

TOC: Étiologie
- Anomalies cérébrales: autres causes de TOC possibles

A
  • Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC.
  • Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice (voir page 448 pour plus de détails).
  • Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.
    • Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
    • L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
    • Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
    • D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
391
Q

TOC: Étiologie
- Étiologies psychologiques

A
  • Théorie psychanalytique : de cette perspective, traits de caractère et symptômes obsessionnels sont situés sur un continuum. Le trouble obsessionnel compulsif serait dû à une fixation lors du stade anal.
  • Perspective cognitivo-comportementale : on considère que les obsessions et les compulsions sont des réponses conditionnées destinées à réduire l’anxiété. L’apaisement de l’angoisse qu’apporte le geste compulsif le renforce et le maintien.
392
Q

TOC: Étiologie
- Étiologies psychologiques: THÉORIE PSYCHANALYTIQUES

A
  • Théorie psychanalytique : de cette perspective, traits de caractère et symptômes obsessionnels sont situés sur un continuum. Le trouble obsessionnel compulsif serait dû à une fixation lors du stade anal.
  • Perspective cognitivo-comportementale : on considère que les obsessions et les compulsions sont des réponses conditionnées destinées à réduire l’anxiété. L’apaisement de l’angoisse qu’apporte le geste compulsif le renforce et le maintien.
393
Q

TOC: Étiologie
- Étiologies psychologiques: PERSPECTIVE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE

A
  • Théorie psychanalytique : de cette perspective, traits de caractère et symptômes obsessionnels sont situés sur un continuum. Le trouble obsessionnel compulsif serait dû à une fixation lors du stade anal.
  • Perspective cognitivo-comportementale : on considère que les obsessions et les compulsions sont des réponses conditionnées destinées à réduire l’anxiété. L’apaisement de l’angoisse qu’apporte le geste compulsif le renforce et le maintien.
394
Q

TOC: Sous-formes cliniques

A
  • Avec prédominance des obsessions : le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs) des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétique ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori?)
  • Avec prédominance des compulsions : minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasiques
  • Forme mixte : représente 80% des patients atteints de TOC. Notons que les symptômes de comptage, de rangement et de d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession.
395
Q

TOC: Sous-formes cliniques
- nommez-les

A
  • Avec prédominance des obsessions : le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs) des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétique ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori?)
  • Avec prédominance des compulsions : minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasiques
  • Forme mixte : représente 80% des patients atteints de TOC. Notons que les symptômes de comptage, de rangement et de d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession.
396
Q

TOC: Sous-formes cliniques
- prédominance des OBSESSIONS

A
  • Avec prédominance des obsessions : le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs) des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétique ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori?)
  • Avec prédominance des compulsions : minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasiques
  • Forme mixte : représente 80% des patients atteints de TOC. Notons que les symptômes de comptage, de rangement et de d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession.
397
Q

TOC: Sous-formes cliniques
- prédominance des COMPULSIONS

A
  • Avec prédominance des obsessions : le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs) des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétique ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori?)
  • Avec prédominance des compulsions : minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasiques
  • Forme mixte : représente 80% des patients atteints de TOC. Notons que les symptômes de comptage, de rangement et de d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession.
398
Q

TOC: Sous-formes cliniques
- FORME MIXTE

A
  • Avec prédominance des obsessions : le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs) des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétique ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori?)
  • Avec prédominance des compulsions : minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasiques
  • Forme mixte : représente 80% des patients atteints de TOC. Notons que les symptômes de comptage, de rangement et de d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession.
399
Q

Critères diagnostiques de l’obsession d’une dysmorphie corporelle DSM-5

A
  • A. Préoccupation concernant un ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui.
  • B. À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (p. ex. vérication dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (p. ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
  • C. La préoccupation entraîne une détresse cliniquement signicative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • D. La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    - Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    - Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    - Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
400
Q

Critères diagnostiques de l’obsession d’une dysmorphie corporelle DSM-5
- symptômes

A
  • A. Préoccupation concernant un ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui.
  • B. À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (p. ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (p. ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
  • C. La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • D. La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    - Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    - Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    - Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
401
Q

Critères diagnostiques de l’obsession d’une dysmorphie corporelle DSM-5
- impact

A
  • A. Préoccupation concernant un ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui.
  • B. À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (p. ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (p. ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
  • C. La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • D. La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    - Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    - Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    - Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
402
Q

Critères diagnostiques de l’obsession d’une dysmorphie corporelle DSM-5
- exclure quoi?

A
  • A. Préoccupation concernant un ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui.
  • B. À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (p. ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (p. ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
  • C. La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  • D. La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    - Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    - Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    - Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
403
Q

Critères dx de l’obsession d’une dysmorphie corporelle: Spécifier quoi?

A
  • Spécifier si :
    • Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    • Avec uninsight bon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    • Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
      • Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
404
Q

Critères dx de l’obsession d’une dysmorphie corporelle:
- Spécifier: avec dysmorphie musculaire

A
  • Spécifier si :
    • Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    • Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    • Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
      • Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
405
Q

Critères dx de l’obsession d’une dysmorphie corporelle
- Spécifier: niveau insight

A
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    • Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    • Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    • Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
406
Q

Critères dx de l’obsession d’une dysmorphie corporelle
- Spécifier: insight BON

A
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    • Avec un insightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    • Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    • Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
407
Q

Critères dx de l’obsession d’une dysmorphie corporelle
- Spécifier: PEU d’insight

A
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    • Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    • Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    • Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
408
Q

Critères dx de l’obsession d’une dysmorphie corporelle
- Spécifier: insight ABSENT

A
  • Spécifier si : Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle (p. ex. « je suis laid » ou « je suis difforme »).
    • Avec uninsightbon ou acceptable : L’individu reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non.
    • Avec peu d’insight: L’individu pense que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont probablement vraies.
    • Sans insight ou avec croyances délirantes : L’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie corporelle sont vraies.
  • Spécifier si :
    - Avec dysmorphie musculaire :L’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
409
Q

Dysmorphie corporelle: Spécialités avec le plus de ce type de patients

A
  1. Psychiatrie
  2. Dermatologie
  3. Chirurgie esthétique
  4. Médecine dentaire
410
Q

Dysmorphie corporelle: Endroits du corps les plus souvent en cause

A
  • Tête / visage / nez / cheveux
  • Peau
  • Organes sexuels (seins pour les femmes et pénis pour les hommes)
411
Q

Dysmorphie corporelle: La place de la chirugie dans le traitement

A
  • Les interventions chirurgicales souvent réclamées par les patients s’avèrent inefficaces puisqu’elles ne corrigent pas les perceptions erronées inhérentes et persistantes d’un défaut physique.
  • Puisque le patient a souvent une mauvaise auto-critique, la chirurgie ne corrige pas réellement son erreur.
412
Q

Autres troubles reliés au TOC

A
  • Les autres troubles reliés au TOC ne sont pas dans les objectifs de ce cours mais sont tout de même digne de mention!
  • Le trouble d’amassage (Hoarding disorder), aussi appelé syllogomanie, thésaurisation pathologique ou Syndrome de Diogène, se caractérise habituellement par une absence d’autocritique, les patients consultent rarement d’eux-mêmes.
  • Vous les verrez en clinique lorsqu’ils seront amenés par la famille, suite à des plaintes de voisins ou des services de prévention des incendies!
413
Q

CINE: c’est quoi?

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
414
Q

CINE: c’est quoi?
- C

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
415
Q

CINE: c’est quoi?
- I

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
416
Q

CINE: c’est quoi?
- N

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
417
Q

CINE: c’est quoi?
- E

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
418
Q

TSPT: FDR

A
  • Un manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social est déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique.
  • La qualité du soutien social peut avoir un impact positif ou négatif sur le traitement.
419
Q

TSPT: Encourager le patient à en parler de ce qu’il a vécu même si celui-ci est réticent?

A
  • Non!
  • Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT.
  • Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.
  • Au cours de ces rencontres, on devrait :
    * a. Éviter la terminologie psychiatrique
    * b. Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
    * c. Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
    * d. Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
    * e. Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental f. Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles.
  • On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère.
420
Q

TSPT: Utilités des périodes de debriefing

A
  • Après un traumatisme, il ne faut pas encourager le patient à parler de ce qu’il a vécu même si celui- ci est réticent!
  • Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT.
  • Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.
  • Au cours de ces rencontres, on devrait :
    * a. Éviter la terminologie psychiatrique
    * b. Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
    * c. Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
    * d. Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
    * e. Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental f. Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles.
  • On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère.
421
Q

TSPT: Comment devrait-on agir lors des périodes de debriefing?

A
  • Non!
  • Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT.
  • Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.
  • Au cours de ces rencontres, on devrait :
    • a. Éviter la terminologie psychiatrique
    • b. Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
    • c. Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
    • d. Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
    • e. Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental
    • f. Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles.
  • On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère.
422
Q

TSPT: Verbailisation des émotions lors des périodes de debriefing

A
  • Non!
  • Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT.
  • Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.
  • Au cours de ces rencontres, on devrait :
    * a. Éviter la terminologie psychiatrique
    * b. Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
    * c. Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
    * d. Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
    * e. Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental f. Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles.
  • On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère.
423
Q

TSPT: Impact de l’alcool sur la survenue du TSPT

A
  • Être intoxiqué à l’alcool durant un traumatisme NE diminue PAS le stress lié à celui-ci en favorisant la dissociation et donc prévient la survenu d’un TSPT.
  • En fait, la dissociation est le symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT.
424
Q

TSPT: Sx qui prédit le mieux le TSPT

A
  • La dissociation est le symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT.
  • Être intoxiqué à l’alcool durant un traumatisme favorise la dissociation et donc augmente le risque de la survenu d’un TSPT.
425
Q

TSPT: Les traumas en enfance diminue le risque de TSPT?

A

Avoir eu des traumatismes dans l’enfance n’endurci PAS les gens et ne diminue PAS leur chance de développer un TSPT dans la vie adulte

426
Q

TSPT: Facteurs psychosociaux associés au dév d’un TSPT
- nommez-les

A
  1. Facteurs prétraumatiques
  2. Facteurs péritraumatiques
  3. Facteurs post-traumatiques
427
Q

TSPT: Facteurs psychosociaux associés au dév d’un TSPT
- Facteurs PRÉTRAUMATIQUES

A
  • Bas âge au moment de l’évènement
  • Abus physiques et sexuels au cours de l’enfance
  • Traumas antérieurs
  • Expériences familiales difficiles (instabilités, dysfonctionnement, etc…)
  • Faible niveau socio-économique
  • Intelligence limite
  • Faible scolarité
  • Histoire psychiatrique personnelle et familiale
428
Q

TSPT: Facteurs psychosociaux associés au dév d’un TSPT
- Facteurs PÉRITRAUMATIQUES

A
  • Gravité de l’évènement, surtout si comporte des blessures
  • Réaction de peur intense, d’horreur et d’impuissance
  • Le type de trauma (viol chez les femmes et les hommes est le plus important prédicteur de TSPT)
  • Participation active de l’événement plutôt que d’en être le témoin
  • Dissociation lors du trauma (symptôme qui prédit le mieux le TSPT)
429
Q

TSPT: Facteurs psychosociaux associés au dév d’un TSPT
- Facteurs POST-TRAUMATIQUES

A
  • Manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social
  • Comorbidités
  • Symptomatologie de reviviscence et d’évitement
  • Atteinte de l’image de soi
  • Contexte de vie précaire
430
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- évènements en cause

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus) des façons suivantes :

  1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
  2. En étant témoin direct d’un ou plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
  3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
    N.B. :Dans le cas de mort effective ou de menace de mort de membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants)
    N.B.: Cela ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.
431
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes

A

B. Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause

432
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes: classe de sx et nb de sx nécessaires

A

B. Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause

433
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes ENVAHISSANTS

A

Symptômes envahissants

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
    N.B.:Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects traumatiques.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
    N.B.:Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
  3. Réactions dissociatives (p. ex.flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement.)
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
434
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes: HUMEUR NÉGATIVE

A

Humeur négative
5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).

435
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes DISSOCIATIFS

A

Symptômes dissociatifs
6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même (p. ex. se voir soi-même d’une manière différente, être dans un état d’hébétude ou percevoir un ralentissement de l’écoulement du temps).
7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas en raison d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).

436
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes D’ÉVITEMENT

A

Symptômes d’évitement
8. Effort pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
9. Effort pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

437
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- symptômes D’ÉVEIL

A

Symptômes d’éveil
10. Perturbation du sommeil (p. ex. difculté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).
11. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
12. Hypervigilance.
13. Difficultés de concentration.
14. Réaction de sursaut exagéré.

438
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- durée des sx

A
  • La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au trauma.
  • N.B.: Les symptômes débutent typiquement immédiatement après le traumatisme, mais ils doivent persister pendant au moins 3 jours et jusqu’à 1 mois pour répondre aux critères diagnostiques du trouble.
439
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- impact

A
  • La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
440
Q

Critères diagnostiques du trouble stress aigu
- quoi exclure?

A
  • La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex: médication ou alcool) ou à une affection médicale (p. ex. lésion cérébrale traumatique légère), et n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique bref.
441
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- à qui s’appliquent les critères?

A

N.B. Les critères suivants s’appliquent aux adultes, aux adolescents et aux enfants âgés de plus de 6 ans. Pour les enfants de 6 ans et moins,cf.les critères correspondant ci-dessous [voir l’encadré 23.1].

442
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- événements en cause

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles, d’une (ou plus) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
N.B. :Dans les cas de mort effective ou de menace de mort de membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. Être exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
N.B.: Le critère A4 ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.

443
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- sx nécessaires

A

B. Présence d’un (ou plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires, et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
    N.B.:Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
    N.B.:Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
  3. Réactions dissociatives (p. ex.flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement.)
    N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme au cours du jeu.
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques.
  5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.
444
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- évitement

A

Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou des manifestations suivantes :

  1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
  2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
445
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- altérations cognition et humeur

A

Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :

  1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues
  2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (p. ex. : « je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne », « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux est complètement détruit pour toujours »).
  3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
  4. État émotionnel négatif persistant (p. ex., crainte, horreur, colère, culpabilité ou honte).
  5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
  6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien devenir étranger par rapport aux autres.
  7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex., incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).
446
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- altérations éveil / réactivité

A

Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :

  1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
  2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
  3. Hypervigilance.
  4. Réaction de sursaut exagérée
  5. Problèmes de concentration
  6. Perturbation du sommeil (p. ex. difcultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité)
447
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- durée des sx

A

La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.

448
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- impact

A

La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

449
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- quoi éliminer?

A

La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex., médication, alcool) ou à une autre affection médicale.

450
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- spécifier quoi?

A

Spécifier le type :

  • Avec symptômes dissociatifs:Les symptômes présentés par le sujet répondent aux critères d’un trouble stress post-traumatique ; de plus et en réponse au facteur de stress, le sujet éprouve l’un ou l’autre des symptômes persistants ou récurrents suivants :
      1. Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps (p. ex. sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment d’un ralentissement temporel).
      1. Déréalisation : Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex. le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique, éloigné, ou déformé).
  • N.B. : Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. période d’amnésie [blackouts], manifestations comportementales d’une intoxication alcoolique aiguë) ou à une autre affection médicale (p. ex. épilepsie partielle complexe).
  • Spécifier si :
    • À expression retardée:Si l’ensemble des critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).
451
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- spécifier: avec sx dissociatifs?

A

Spécifier le type :

  • Avec symptômes dissociatifs:Les symptômes présentés par le sujet répondent aux critères d’un trouble stress post-traumatique ; de plus et en réponse au facteur de stress, le sujet éprouve l’un ou l’autre des symptômes persistants ou récurrents suivants :
    • 1. Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps (p. ex. sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment d’un ralentissement temporel).
    • 2. Déréalisation : Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex. le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique, éloigné, ou déformé).
  • N.B. : Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. période d’amnésie [blackouts], manifestations comportementales d’une intoxication alcoolique aiguë) ou à une autre affection médicale (p. ex. épilepsie partielle complexe).
  • Spécifier si :
    - À expression retardée:Si l’ensemble des critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).
452
Q

Critères diagnostiques du TSPT
- spécifier: à expression retardée

A
  • Spécifier si :
    • À expression retardée:Si l’ensemble des critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).

Spécifier le type :
- Avec symptômes dissociatifs:Les symptômes présentés par le sujet répondent aux critères d’un trouble stress post-traumatique ; de plus et en réponse au facteur de stress, le sujet éprouve l’un ou l’autre des symptômes persistants ou récurrents suivants :
- 1. Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps (p. ex. sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment d’un ralentissement temporel).
- 2. Déréalisation : Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex. le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique, éloigné, ou déformé).
- N.B. : Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. période d’amnésie [blackouts], manifestations comportementales d’une intoxication alcoolique aiguë) ou à une autre affection médicale (p. ex. épilepsie partielle complexe).

453
Q

Trouble stress post-traumatique de l’enfant de 6 ans ou moins

A
454
Q

TSPT: Comorbidités - leur fréquence

A

Les comorbidités sont plus souvent présentes qu’absentes dans le TSPT, on note parmi eux :

  • Trouble de l’humeur
  • Abus de substance
  • Troubles anxieux
  • Troubles somatoformes
  • Troubles de la personnalité
455
Q

TSPT: Comorbidités - les plus fréquentes

A

Les comorbidités sont plus souvent présentes qu’absentes dans le TSPT, on note parmi eux :

  • Trouble de l’humeur
  • Abus de substance
  • Troubles anxieux
  • Troubles somatoformes
  • Troubles de la personnalité
456
Q

TSPT: Évolution des sx

A
  • Les symptômes tendent à s’atténuer avec le temps et se complexifier de problématiques non spécifiques.
  • Il est parfois très difficile de relier les symptômes à l’épisode traumatique.
  • Une exposition au stimulus peut aider.
457
Q

Benzo: 3 fréquents

A
  1. Lorazépam
  2. Clonazepam
  3. Oxazepam
458
Q

Benzo: Nom commercial de
- LORAZÉPAM

A

Ativan

459
Q

Benzo: Nom commercial de
- CLONAZEPAM

A

Rivotril

460
Q

Benzo: Nom commercial de
- OXAZEPAM

A

Serax

461
Q

Benzo: Posologie de
- LORAZÉPAM

A

0,5 – 2,00 TID

462
Q

Benzo: Posologie de
- CLONAZEPAM

A

0,25 – 2,00 BID ou TID

463
Q

Benzo: Posologie de
- OXAZEPAM

A

10,00 – 30,00 TID ou QID

464
Q

Benzo: Doses équivalenes (mg)
- LORAZÉPAM

A

1,00 (référence)

465
Q

Benzo: Doses équivalenes (mg)
- CLONAZEPAM

A

0,25

466
Q

Benzo: Doses équivalenes (mg)
- OXAZEPAM

A

15,00

467
Q

Troubles les plus répandus

A

Les troubles anxieux sont les troubles les plus répandus, avec une prévalence à vie de 28.8% et une prévalence annuelle de 18.1%

468
Q

Troubles anxieux: Leur prévalence

A

Les troubles anxieux sont les troubles les plus répandus, avec une prévalence à vie de 28.8% et une prévalence annuelle de 18.1%

469
Q

Troubles anxieux: Âge d’apparition

A
  • Dans l’ensemble, ils sont marqués par un début précoce (âge médian d’apparition de 11 ans).
  • Apparition d’une symptomatologie de novo après 45 ans suggère une cause organique sous-jacente
470
Q

Troubles anxieux: Ce qui laisse suspecter une cause organique sous-jacente

A
  • Dans l’ensemble, ils sont marqués par un début précoce (âge médian d’apparition de 11 ans).
  • Apparition d’une symptomatologie de novo après 45 ans suggère une cause organique sous-jacente
471
Q

Troubles anxieux: FDR généraux

A

Facteurs de risques généraux :

  • ATCD FAM d’anxiété ou autres troubles mentaux
  • ATCD PERS d’anxiété durant l’enfance ou l’adolescence
  • Événements stressants ou traumatisants
  • Femme
  • Présence d’autres troubles psychiatriques