Trouble de la personnalité Flashcards
Personnalité: Définition
- Personnalité : « La personnalité est un ensemble de caractéristiques personnelles et stables influençant les pensées, les comportements et les émotions ».
- Ces caractéristiques diffèrent d’un individu à l’autre.
- Conséquemment, les délimitations du normal et du pathologique ont été et sont encore un enjeu comme le témoigne les discussions présentent sur l’élaboration d’une nouvelle classification sur la meilleure façon de décrire un trouble de la personnalité.
- Cette définition tient compte des caractéristiques psychophysiques inhérentes à l’individu, mais aussi des réactions des autres envers l’individu en tant que stimulus social, y compris les effets sociaux susceptibles de contribuer à sa réputation.
- Bref : Concept moins restrictif (que tempérament et caractère) des aspects psychologiques et social d’une personne
Personnalité: Pathologique vs normalité
- Personnalité : « La personnalité est un ensemble de caractéristiques personnelles et stables influençant les pensées, les comportements et les émotions ».
- Ces caractéristiques diffèrent d’un individu à l’autre.
- Conséquemment, les délimitations du normal et du pathologique ont été et sont encore un enjeu comme le témoigne les discussions présentent sur l’élaboration d’une nouvelle classification sur la meilleure façon de décrire un trouble de la personnalité.
- Cette définition tient compte des caractéristiques psychophysiques inhérentes à l’individu, mais aussi des réactions des autres envers l’individu en tant que stimulus social, y compris les effets sociaux susceptibles de contribuer à sa réputation.
- Bref : Concept moins restrictif (que tempérament et caractère) des aspects psychologiques et social d’une personne
Personnalité: de quels éléments tient compte la définition?
- Personnalité : « La personnalité est un ensemble de caractéristiques personnelles et stables influençant les pensées, les comportements et les émotions ».
- Ces caractéristiques diffèrent d’un individu à l’autre.
- Conséquemment, les délimitations du normal et du pathologique ont été et sont encore un enjeu comme le témoigne les discussions présentent sur l’élaboration d’une nouvelle classification sur la meilleure façon de décrire un trouble de la personnalité.
- Cette définition tient compte des caractéristiques psychophysiques inhérentes à l’individu, mais aussi des réactions des autres envers l’individu en tant que stimulus social, y compris les effets sociaux susceptibles de contribuer à sa réputation.
- Bref : Concept moins restrictif (que tempérament et caractère) des aspects psychologiques et social d’une personne
Personnalité: restriction de la définition
- Personnalité : « La personnalité est un ensemble de caractéristiques personnelles et stables influençant les pensées, les comportements et les émotions ».
- Ces caractéristiques diffèrent d’un individu à l’autre.
- Conséquemment, les délimitations du normal et du pathologique ont été et sont encore un enjeu comme le témoigne les discussions présentent sur l’élaboration d’une nouvelle classification sur la meilleure façon de décrire un trouble de la personnalité.
- Cette définition tient compte des caractéristiques psychophysiques inhérentes à l’individu, mais aussi des réactions des autres envers l’individu en tant que stimulus social, y compris les effets sociaux susceptibles de contribuer à sa réputation.
- Bref : Concept moins restrictif (que tempérament et caractère) des aspects psychologiques et social d’une personne
Caractère: Définition
- Caractère : ensemble de dimensions de la personnalité qui est peu héritable (contrairement aux dimensions du tempérament), de développement plus tardif et influencées par les processus de maturation et les relations interpersonnelles.
- Bref : Est acquis lors du vécu de l’individu.
Caractère: Définition - c’est quoi?
- Caractère : ensemble de dimensions de la personnalité qui est peu héritable (contrairement aux dimensions du tempérament), de développement plus tardif et influencées par les processus de maturation et les relations interpersonnelles.
- Bref : Est acquis lors du vécu de l’individu.
Caractère: Définition
- restriction de la définition
- Caractère : ensemble de dimensions de la personnalité qui est peu héritable (contrairement aux dimensions du tempérament), de développement plus tardif et influencées par les processus de maturation et les relations interpersonnelles.
- Bref : Est acquis lors du vécu de l’individu.
Tempérament: Définition
- Tempérament : ensemble de traits ou types de comportements habituels que l’on retrouve chez l’individu. Il est stable dans le temps et dans différentes circonstances.
- Bref : Est acquis de façon « génétique » / hérité des parents.
Tempérament: Définition
- c’est quoi?
- Tempérament : ensemble de traits ou types de comportements habituels que l’on retrouve chez l’individu. Il est stable dans le temps et dans différentes circonstances.
- Bref : Est acquis de façon « génétique » / hérité des parents.
Tempérament: Définition
- dans le temps
- Tempérament : ensemble de traits ou types de comportements habituels que l’on retrouve chez l’individu.
- Il est stable dans le temps et dans différentes circonstances.
- Bref : Est acquis de façon « génétique » / hérité des parents.
Tempérament: Définition
- restriction de la définition
- Tempérament : ensemble de traits ou types de comportements habituels que l’on retrouve chez l’individu. Il est stable dans le temps et dans différentes circonstances.
- Bref : Est acquis de façon « génétique » / hérité des parents.
Trait: Définition
- Trait : disposition de base innée donnant lieu à des patterns d’affects, de cognitions et de comportements stables.
- Chaque trait est une dimension qui s’exprime sur un continuum que l’on qualifie de facteur.
- Bref : Les constituants du tempérament.
Trait: Définition
- c’est quoi?
- Trait : disposition de base innée donnant lieu à des patterns d’affects, de cognitions et de comportements stables.
- Chaque trait est une dimension qui s’exprime sur un continuum que l’on qualifie de facteur.
- Bref : Les constituants du tempérament.
Trait: Définition
- comment s’exprime chaque trait?
- Trait : disposition de base innée donnant lieu à des patterns d’affects, de cognitions et de comportements stables.
- Chaque trait est une dimension qui s’exprime sur un continuum que l’on qualifie de facteur.
- Bref : Les constituants du tempérament.
Trait: Définition
- restriction de la définition
- Trait : disposition de base innée donnant lieu à des patterns d’affects, de cognitions et de comportements stables.
- Chaque trait est une dimension qui s’exprime sur un continuum que l’on qualifie de facteur.
- Bref : Les constituants du tempérament.
Différenciez ces termes:
- personnalité
- caractère
- tempérament
- trait
- Personnalité : « La personnalité est un ensemble de caractéristiques personnelles et stables influençant les pensées, les comportements et les émotions ». –> Bref: Concept moins restrictif (que tempérament et caractère) des aspects psychologiques et social d’une personne
- Caractère : ensemble de dimensions de la personnalité qui est peu héritable (contrairement aux dimensions du tempérament), de développement plus tardif et influencées par les processus de maturation et les relations interpersonnelles. Bref : Est acquis lors du vécu de l’individu.
- Tempérament : ensemble de traits ou types de comportements habituels que l’on retrouve chez l’individu. Il est stable dans le temps et dans différentes circonstances. –> Bref : Est acquis de façon « génétique » / hérité des parents.
- Trait : disposition de base innée donnant lieu à des patterns d’affects, de cognitions et de comportements stables. Chaque trait est une dimension qui s’exprime sur un continuum que l’on qualifie de facteur. –> Bref : Les constituants du tempérament.
L’un des énoncés suivants n’est pas cohérent avec la définition de personnalité, trouvez l’intrus :
- a. La notion de personnalité réfère à la fois à un aspect d’observation externe (objectif) et la référence à une description de l’état émanant du patient (subjectif)
- b. La personnalité décrit un fonctionnement relationnel public et privé
- c. Le concept de personnalité implique la notion d’imprévisibilité du comportement
- d. Le trouble de personnalité est généralement ego syntone
L’un des énoncés suivants n’est pas cohérent avec la définition de personnalité, trouvez l’intrus :
- a. La notion de personnalité réfère à la fois à un aspect d’observation externe (objectif) et la référence à une description de l’état émanant du patient (subjectif)
- b. La personnalité décrit un fonctionnement relationnel public et privé
- c. Le concept de personnalité implique la notion d’imprévisibilité du comportement
- d. Le trouble de personnalité est généralement ego syntone
DSM-4 vs DSM-5: Troubles de personnalité
- Les travaux du DSM-5 promettaient une refonte complète des troubles de personnalité. À notre grande surprise, les critères et classifications sont restés identiques !!!
- Les critères généraux restent donc les mêmes pour l’instant !
DSM-5: Troubles de personnalité
- comment se nomme la classification?
- Les critères généraux restent donc les mêmes (que le DSM-4) pour l’instant !
- Cette approche est qualifiée de Catégorielle (on classe les types de personnalités en Catégories et on tente de faire cadrer les patients dans ces catégories… ce qui n’est pas toujours évident et ne représente pas toujours l’ensemble des caractéristiques de la personnalité d’un individu, en plus de les étiqueter…!)
DSM-5: Troubles de personnalité
- qu’est-ce qu’approche catégorielle?
- Cette approche est qualifiée de Catégorielle (on classe les types de personnalités en Catégories et on tente de faire cadrer les patients dans ces catégories… ce qui n’est pas toujours évident et ne représente pas toujours l’ensemble des caractéristiques de la personnalité d’un individu, en plus de les étiqueter…!)
DSM-5: Troubles de personnalité
- méthode de classification alternative
- Le DSM-5 ajoute une méthode de classification alternative, que l’on nomme Dimensionnelle… qui sera probablement de plus en plus utilisée dans l’avenir … mais qui demeure encore imprécise pour la majorité des cliniciens à ce jour.
DSM-5: Troubles de personnalité
- quelle approche connaître?
- Pour ce cours, vous devrez connaitre les troubles de personnalité selon l’approche catégorielle car c’est celle utilisée en clinique actuellement.
- Vous pouvez naturellement vous informer davantage sur l’approche dimensionnelle, mais ceci demeure optionnel pour l’instant.
DSM-5: Troubles de personnalité
- particularité ajoutée dans le DSM-5
- Par ailleurs, vous noterez que le trouble de personnalité schizotypique, étant considéré comme faisant partie du spectre de la schizophrénie, est maintenant listé dans 2 catégories du DSM-5, soit le chapitre sur le spectre de la schizophrénie et les autres troubles psychotiques et celui sur les troubles de la personnalité.
DSM-5: Troubles de personnalité
- particularité schizotypique
- Par ailleurs, vous noterez que le trouble de personnalité schizotypique, étant considéré comme faisant partie du spectre de la schizophrénie, est maintenant listé dans 2 catégories du DSM-5, soit le chapitre sur le spectre de la schizophrénie et les autres troubles psychotiques et celui sur les troubles de la personnalité.
Meilleure évidence de la base biologique des troubles de personnalité
- Lorsque l’on réfère au déterminant biologique des troubles de personnalité (TP), on réfère au tempérament d’une personne.
- Plusieurs études ont été réalisées sur des jumeaux afin de montrer la part d’héritabilité des TP.
- Il demeure raisonnable de dire que les facteurs héréditaires sont responsables d’environ 50% de l’apparition d’un TP.
- Autrement dit, chez un certain individu au bagage génétique particulier, le risque de développer un TP est plus élevé en présence d’un environnement prédisposant.
- Il faut également comprendre que ces mêmes gènes peuvent augmenter le risque d’être exposé à un environnement prédisposant.
- Les résultats de ces études sont corroborés par des études sur les systèmes neurobiologiques qui sous-tendent le tempérament.
Meilleure évidence de la base biologique des troubles de personnalité: Comment appelle-t-on le déterminant biologique des TP?
- Lorsque l’on réfère au déterminant biologique des troubles de personnalité (TP), on réfère au tempérament d’une personne.
- Plusieurs études ont été réalisées sur des jumeaux afin de montrer la part d’héritabilité des TP.
- Il demeure raisonnable de dire que les facteurs héréditaires sont responsables d’environ 50% de l’apparition d’un TP.
- Autrement dit, chez un certain individu au bagage génétique particulier, le risque de développer un TP est plus élevé en présence d’un environnement prédisposant.
- Il faut également comprendre que ces mêmes gènes peuvent augmenter le risque d’être exposé à un environnement prédisposant.
- Les résultats de ces études sont corroborés par des études sur les systèmes neurobiologiques qui sous-tendent le tempérament.
Meilleure évidence de la base biologique des troubles de personnalité: Part d’hérédité des TP
- Lorsque l’on réfère au déterminant biologique des troubles de personnalité (TP), on réfère au tempérament d’une personne.
- Plusieurs études ont été réalisées sur des jumeaux afin de montrer la part d’héritabilité des TP.
- Il demeure raisonnable de dire que les facteurs héréditaires sont responsables d’environ 50% de l’apparition d’un TP.
- Autrement dit, chez un certain individu au bagage génétique particulier, le risque de développer un TP est plus élevé en présence d’un environnement prédisposant.
- Il faut également comprendre que ces mêmes gènes peuvent augmenter le risque d’être exposé à un environnement prédisposant.
- Les résultats de ces études sont corroborés par des études sur les systèmes neurobiologiques qui sous-tendent le tempérament.
Meilleure évidence de la base biologique des troubles de personnalité: Rôle des gènes dans le dév de la personnalité
- Lorsque l’on réfère au déterminant biologique des troubles de personnalité (TP), on réfère au tempérament d’une personne.
- Plusieurs études ont été réalisées sur des jumeaux afin de montrer la part d’héritabilité des TP.
- Il demeure raisonnable de dire que les facteurs héréditaires sont responsables d’environ 50% de l’apparition d’un TP.
- Autrement dit, chez un certain individu au bagage génétique particulier, le risque de développer un TP est plus élevé en présence d’un environnement prédisposant.
- Il faut également comprendre que ces mêmes gènes peuvent augmenter le risque d’être exposé à un environnement prédisposant.
- Les résultats de ces études sont corroborés par des études sur les systèmes neurobiologiques qui sous-tendent le tempérament.
Lien entre schizophrénie et TP schizotypique
- La schizophrénie est associée au trouble de la personnalité schizotypique avant tout.
- Effectivement, le profil clinique des TP schizotypiques a été décrit à partir de proches de patients schizophrènes.
- De plus, les études en neuro-imagerie ainsi que des études du système dopaminergique suggère que plusieurs altérations biologiques similaires existent entre ces deux classes de patients.
- Certains suggère que le TP schizotypique serait en fait une forme atténuée de schizophrénie.
Lien entre schizophrénie et TP schizotypique: ce qu’on observe au niveau du cerveau
- La schizophrénie est associée au trouble de la personnalité schizotypique avant tout.
- Effectivement, le profil clinique des TP schizotypiques a été décrit à partir de proches de patients schizophrènes.
- De plus, les études en neuro-imagerie ainsi que des études du système dopaminergique suggère que plusieurs altérations biologiques similaires existent entre ces deux classes de patients.
- Certains suggère que le TP schizotypique serait en fait une forme atténuée de schizophrénie.
Lien entre schizophrénie et TP schizotypique: ce que suggère certains auteurs
- La schizophrénie est associée au trouble de la personnalité schizotypique avant tout.
- Effectivement, le profil clinique des TP schizotypiques a été décrit à partir de proches de patients schizophrènes.
- De plus, les études en neuro-imagerie ainsi que des études du système dopaminergique suggère que plusieurs altérations biologiques similaires existent entre ces deux classes de patients.
- Certains suggère que le TP schizotypique serait en fait une forme atténuée de schizophrénie.
Effets de l’environnement sur le tempérament
- Il est probable que les facteurs environnementaux aient un rôle à jouer sur le tempérament.
- Effectivement, l’exposition in utero à la cigarette, l’alcool ou la cocaïne par exemple, a été reliée à une augmentation du risque de présenter un ou des troubles des comportements perturbateurs, eux-mêmes associés à l’apparition ultérieure d’un TP.
- Certains facteurs environnementaux non reliés aux parents ont une influence.
- Rappel: Tempérament => ensemble de traits ou types de comportements habituels que l’on retrouve chez l’individu. Il est stable dans le temps et dans différentes circonstances. Bref : Est acquis de façon « génétique » / hérité des parents.
TR obsessionnel compulsif = personnalité obsessionnelle compulsive?
On parle ici de deux pathologies bien distinctes du DSM-5 :
- Trouble obsessionnel compulsif (p. 119) : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.
- Personnalité obsessionnelle-compulsive (p. 289) : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
Ces « définitions » ne sont que partielles et ont pour but la différenciation des deux pathologies. Afin d’avoir une meilleure idée des critères officiels, voir le Mini DSM-5.
TR obsessionnel compulsif = personnalité obsessionnelle compulsive?
- définir le TROUBLE
On parle ici de deux pathologies bien distinctes du DSM-5 :
- Trouble obsessionnel compulsif (p. 119) : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.
- Personnalité obsessionnelle-compulsive (p. 289) : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
Ces « définitions » ne sont que partielles et ont pour but la différenciation des deux pathologies. Afin d’avoir une meilleure idée des critères officiels, voir le Mini DSM-5.
TR obsessionnel compulsif = personnalité obsessionnelle compulsive?
- définir la PERSONNALITÉ
On parle ici de deux pathologies bien distinctes du DSM-5 :
- Trouble obsessionnel compulsif (p. 119) : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.
- Personnalité obsessionnelle-compulsive (p. 289) : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
Ces « définitions » ne sont que partielles et ont pour but la différenciation des deux pathologies. Afin d’avoir une meilleure idée des critères officiels, voir le Mini DSM-5.
DOPAMAINE: Pathos associées
Schizophrénie et TP schizotypique
DOPAMAINE: Trouvailles (schizophrénie et TP schizotypique)
- L’élévation des métabolites de la dopamine corrobore l’intensité des symptômes.
- Trouvailles comparables mais en plus faible intensité chez les TP schizotypique que chez les schizophrènes : attention soutenue et mémoire de travail.
- Présentent tous deux une poursuite visuelle anarchique ou saccadée
- Augmentation de la taille des ventricules cérébraux, diminution du volume du lobe temporal.
- L’anatomie du lobe frontal est préservée chez les TP schizotypique, mais altérée chez les schizophrènes.
- L’injection d’amphétamine produit une plus grande activité du striatum (sécrétant de la dopamine) chez ces deux groupes.
SÉROTONINE: Pathos associées
- Personnalité limite
- Personnalité antisociale
(tempérament impulsif et agressif)
SÉROTONINE: Trouvailles (peronnalité limite et antisociale)
- Présentent une hypoactivité sérotoninergique.
- On recueille moins de métabolite de la 5HT chez les personnes avec des ATCD de comportements agressifs ou suicidaires.
- La stimulation de ces systèmes pharmacologiquement n’est pas démontré efficace.
Trouvailles au niveau du cerveau: PERSONNALITÉ ANTISOCIALE
- Difficile d’interpréter les altérations structurales du cerveau de ces personnes compte tenu de la grande quantité d’alcool consommé chez ces derniers.
- On note une diminution du métabolisme de plusieurs régions frontales, surtout dans la zone orbitofrontale qui intervient dans la régulation des comportement sociaux
- On note un métabolisme diminué des zones traitant des informations émotionnelles, ce qui est compatible avec déficit d’empathie observé chez ces patients.
Trouvailles au niveau du cerveau de: PERSONNALITÉ LIMITE
- Réduction de plusieurs structures cérébrales, dont : amygdale, hippocampe et cingulum. Difficile de dire si ces changements sont à l’origine ou la conséquence d’une épigénétique.
- Il y a une plus grande activation de l’amygdale en réponse à des images émotionnellement chargées chez ces personnes. Sans la stimulation, on observe aucune différence.
Selon Freud, comment se forment les traits de personnalité?
Selon Freud, un individu peut présenter des conflits intrapsychiques non-résolus, qui amènent une fixation à l’un ou l’autre des phases du développement psychosexuel.
Ces fixations se traduisent par la suite par des troubles de la personnalité.
Ex :
- TP dépendant → phase orale
- TP obsessionnel-compulsif → phase anale
- TP histrionique → phase génitale
Manière dont se forme les traits de personnalité selon Freud
Selon Freud, un individu peut présenter des conflits intrapsychiques non-résolus, qui amènent une fixation à l’un ou l’autre des phases du développement psychosexuel.
Ces fixations se traduisent par la suite par des troubles de la personnalité.
Ex :
- TP dépendant → phase orale
- TP obsessionnel-compulsif → phase anale
- TP histrionique → phase génitale
Manière dont se forment les traits de personnalité selon Freud: EXEMPLE
Ces fixations se traduisent par la suite par des troubles de la personnalité.
Ex :
- TP dépendant → phase orale
- TP obsessionnel-compulsif → phase anale
- TP histrionique → phase génitale
Point important dans l’étude de la personnalité
- Un point important dans l’étude de la personnalité est celui du trait (par opposition au trouble).
- Son évaluation est aujourd’hui une partie intégrante du diagnostic.
- On en comprend donc que les TP ne sont pas des entités diagnostiques discrètes, mais plutôt l’extrême de traits de personnalité qu’on retrouve dans la population normale.
Troubles de personnalité vs traits de personnalité
- Un point important dans l’étude de la personnalité est celui du trait (par opposition au trouble).
- Son évaluation est aujourd’hui une partie intégrante du diagnostic.
- On en comprend donc que les TP ne sont pas des entités diagnostiques discrètes, mais plutôt l’extrême de traits de personnalité qu’on retrouve dans la population normale.
Quel est l’apport de McCrae et Costa à l’étude de la personnalité?
- Ces auteurs ont proposé un système pour diagnostiquer les personnalités saines et pathologiques encore très connu et d’actualité composé de cinq facteurs.
- Chaque facteur est par la suite subdivisé en plusieurs sous-traits ou facettes.
- Les 5 facteurs sont connus sous l’acronyme OCEAN
McCrae et Costa: Structure de leur système
- Ces auteurs ont proposé un système pour diagnostiquer les personnalités saines et pathologiques encore très connu et d’actualité composé de cinq facteurs.
- Chaque facteur est par la suite subdivisé en plusieurs sous-traits ou facettes.
- Les 5 facteurs sont connus sous l’acronyme OCEAN
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs - acronyme
- Les 5 facteurs sont connus sous l’acronyme OCEAN
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs - Nommez les 5 facteurs
- Ouverture à l’expérience
- Caractère consciencieux
- Extraversion
- Amabilité (caractère agréable)
- Névrotisme (ou affectivité négative)
Les 5 facteurs sont connus sous l’acronyme OCEAN.
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs
- Sous-traits d’OUVERTURE À L’EXPÉRIENCE
- Appréciation des idées originales, de la nouveauté, de l’esthétique, des émotions, de l’aventure
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs
- Sous-traits de CARACTÈRE CONSCIENCIEUX
- Respect des normes et de la morale, fiabilité, ordre, sens de l’organisation, rigueur, discipline, orientation vers des buts
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs
- Sous-traits d’EXTRAVERSION
- Jovialité, recherche de contacts sociaux et de stimulation, énergie, fonceur, facilité à s’exprimer et à s’affirmer
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs
- Sous-traits d’AMABILITÉ (CARACTÈRE AGRÉABLE)
- Collaboration, recherche d’harmonie, empathie, confiance, vision optimiste face aux autres, générosité
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs
- Sous-traits de NÉVROTISME (AFFECTIVITÉ NÉGATIVE)
- Tendance à la détresse, l’anxiété, la tristesse et/ou la colère
- N.B. : Presque tous les troubles de la personnalité du DSM-5 sont associés à un score élevé de névrotisme.
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs - Facteur dans tous les TP
- Névrotisme
- Tendance à la détresse, l’anxiété, la tristesse et/ou la colère
- N.B. : Presque tous les troubles de la personnalité du DSM-5 sont associés à un score élevé de névrotisme.
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs - Évolution des traits dans le temps
- Selon les auteurs, bien que les traits demeurent très stables dans le temps, les caractéristiques d’adaptation que développe un individu lors de ses interactions avec l’environnement peuvent changer sous l’effet du processus de maturation biologique, des changements survenant dans l’environnement ou d’interventions thérapeutiques spécifiques.
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs - Élément clé dans la stratégie de classification
L’élément clé dans leur stratégie de classification est la distinction entre les tendances fondamentales (les 5 facteurs) et les adaptations caractéristiques découlant de l’interaction avec l’environnement.
McCrae et Costa: Modèle à 5 facteurs - Effets de la culture
- Selon la théorie, la culture a une influence réduite voire nulle sur les traits eux-mêmes, mais a une influence spectaculaire sur les composantes des adaptations caractéristiques (croyances, valeurs, habitudes, rôles et relations)
Facteurs prédicateurs de trouble des personnalités liés aux figures d’attachement
- Une faible proximité physique ou psychologique avec la mère ou le père
- Les punitions trop sévères et le contrôle parental par la culpabilité
- Être né d’une grossesse non désirée
Influence des facteurs culturels et ethniques sur la personnalité
Il est fort probable que la personnalité soit influencée par des facteurs culturels et ethniques. Il est difficile toutefois d’évaluer si l’influence de ces derniers agit en rehaussant des traits de personnalité ou en permettant le développement de trouble de la personnalité.
On note toutefois quelques tendances, selon la société étudiée :
- Les sociétés modernes, en mettant l’accent sur l’individuation, l’autonomie et la compétitivité, favorisent le développement de la personnalité narcissique.
- Les sociétés plus traditionnelles, en mettant l’accent sur la conformité au groupe et aux normes sociales, pourraient induire plus de traits dépendants.
- La proportion du trouble de la personnalité antisociale varie selon la région du monde : les prévalences les plus faibles sont notées là où les structures sociales sont les plus cohésives.
Influence des facteurs culturels et ethniques sur la personnalité
- selon les types de société
Il est fort probable que la personnalité soit influencée par des facteurs culturels et ethniques. Il est difficile toutefois d’évaluer si l’influence de ces derniers agit en rehaussant des traits de personnalité ou en permettant le développement de trouble de la personnalité.
On note toutefois quelques tendances, selon la société étudiée :
- Les sociétés modernes, en mettant l’accent sur l’individuation, l’autonomie et la compétitivité, favorisent le développement de la personnalité narcissique.
- Les sociétés plus traditionnelles, en mettant l’accent sur la conformité au groupe et aux normes sociales, pourraient induire plus de traits dépendants.
- La proportion du trouble de la personnalité antisociale varie selon la région du monde : les prévalences les plus faibles sont notées là où les structures sociales sont les plus cohésives.
Influence des facteurs culturels et ethniques sur la personnalité
- sociétés MODERNES
On note toutefois quelques tendances, selon la société étudiée :
- Les sociétés modernes, en mettant l’accent sur l’individuation, l’autonomie et la compétitivité, favorisent le développement de la personnalité narcissique.
- Les sociétés plus traditionnelles, en mettant l’accent sur la conformité au groupe et aux normes sociales, pourraient induire plus de traits dépendants.
- La proportion du trouble de la personnalité antisociale varie selon la région du monde : les prévalences les plus faibles sont notées là où les structures sociales sont les plus cohésives.
Influence des facteurs culturels et ethniques sur la personnalité
- sociétés plus TRADITIONNELLES
On note toutefois quelques tendances, selon la société étudiée :
- Les sociétés modernes, en mettant l’accent sur l’individuation, l’autonomie et la compétitivité, favorisent le développement de la personnalité narcissique.
- Les sociétés plus traditionnelles, en mettant l’accent sur la conformité au groupe et aux normes sociales, pourraient induire plus de traits dépendants.
- La proportion du trouble de la personnalité antisociale varie selon la région du monde : les prévalences les plus faibles sont notées là où les structures sociales sont les plus cohésives.
Influence des facteurs culturels et ethniques sur la personnalité
- proportion PERSONNALITÉ ANTISOCIALE dans le monde
On note toutefois quelques tendances, selon la société étudiée :
- Les sociétés modernes, en mettant l’accent sur l’individuation, l’autonomie et la compétitivité, favorisent le développement de la personnalité narcissique.
- Les sociétés plus traditionnelles, en mettant l’accent sur la conformité au groupe et aux normes sociales, pourraient induire plus de traits dépendants.
- La proportion du trouble de la personnalité antisociale varie selon la région du monde : les prévalences les plus faibles sont notées là où les structures sociales sont les plus cohésives.
Facteurs prédicteurs augmentant le risque de souffrir d’un TP
De plus, certains facteurs prédicteurs augmentent le risque de souffrir d’un TP quel qu’il soit :
- Faible niveau socio-économique
- Fait d’être issu d’une famille monoparentale
- Discorde parentale
- Présence de conduites antisociales chez les parents
- Maladie ou décès d’un ou des deux parents en bas âge
- Expériences d’abus et de négligence (facteur important)
- Abus sexuel → relié aux TP du groupe B (particulièrement TP limite)
- Abus émotionnel → relié plus spécifiquement au TP limite
Facteurs prédicteurs augmentant le risque de souffrir d’un TP: Facteurs importants
De plus, certains facteurs prédicteurs augmentent le risque de souffrir d’un TP quel qu’il soit :
- Faible niveau socio-économique
- Fait d’être issu d’une famille monoparentale
- Discorde parentale
- Présence de conduites antisociales chez les parents
- Maladie ou décès d’un ou des deux parents en bas âge
-
Expériences d’abus et de négligence (facteur important)
- Abus sexuel → relié aux TP du groupe B (particulièrement TP limite)
- Abus émotionnel → relié plus spécifiquement au TP limite
Facteurs prédicteurs augmentant le risque de souffrir d’un TP: Facteurs importants
De plus, certains facteurs prédicteurs augmentent le risque de souffrir d’un TP quel qu’il soit :
- Faible niveau socio-économique
- Fait d’être issu d’une famille monoparentale
- Discorde parentale
- Présence de conduites antisociales chez les parents
- Maladie ou décès d’un ou des deux parents en bas âge
-
Expériences d’abus et de négligence (facteur important)
- Abus sexuel → relié aux TP du groupe B (particulièrement TP limite)
- Abus émotionnel → relié plus spécifiquement au TP limite
TP: Théories d’auteurs et chercheurs
- Vous venez de lire les théories de plusieurs auteurs et chercheurs (Kernberg, Kohut, Ainsworth, Linehan, Beck, Young, Fonagy, Bateman…) Sans vous demander d’associer chacun à leur théorie respective, la compréhension même sommaire de celles-ci vous aidera énormément à faire vos hypothèses bio-psycho-social ou formulations dans la résolution des vignettes cliniques et dans la vraie vie.
- Ces théories et descriptions sont toutes encore d’actualité et sont à la base de plusieurs courants en psychothérapie. Vous entendrez parler encore souvent de ces auteurs au cours de votre formation et carrière.
- NB : Êtes-vous à l’aise avec la notion de mécanisme de défense? Soyez sûr d’être capable de décrire (en complément à la liste des mécanismes décrits au chapitre sur la normalité) notamment la projection, le clivage, la passivité-agressivité, le passage à l’acte et l’identification projective.
Troubles de personnalité: Nommez les catégories
- Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale
- Narcissique
- Histrionique
- Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Troubles de personnalité: Qu’est-ce que le Groupe A?
-
Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale
- Narcissique
- Histrionique
- Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Troubles de personnalité: Nommez les personnalités du Groupe A
-
Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale
- Narcissique
- Histrionique
- Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Troubles de personnalité: Qu’est-ce que le Groupe B?
- Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
-
Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale
- Narcissique
- Histrionique
- Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Troubles de personnalité: Nommez les personnalités du Groupe B
- Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
-
Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale
- Narcissique
- Histrionique
- Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Troubles de personnalité: Qu’est-ce que le Groupe C?
- Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale - Narcissique
- Histrionique
-
Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Troubles de personnalité: Nommez les personnalités du Groupe C
- Groupe A (bizarre / excentrique) :
- Schizotypique
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Groupe B (intense / dramatique) :
- Limite (borderline)
- Antisociale - Narcissique
- Histrionique
-
Groupe C (anxieux / craintif) :
- Évitant
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendant
Critères diagnostiques des troubles généraux de la personnalité (DSM-5)
- A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui était attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
- La cognition (c-à-d. la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements).
- L’affectivité (c-à-d. la diversité, l’intensité émotionnelle, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle).
- Le fonctionnement interpersonnel.
- Le contrôle des impulsions.
- B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses.
- C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
- D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
- E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental.
- F. Ce mode durable n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. drogue donnant lieu à un abus ou médicament) ou d’une autre affection médicale générale (p. ex. un traumatisme crânien).
Ce tableau réfère aux troubles généraux de la personnalité. Lorsqu’un patient répond à ces critères sans répondre totalement aux critères d’un des troubles présentés dans les pages suivantes, il convient de porter un diagnostic de trouble de la personnalité non spécifié.
Critères diagnostiques des troubles généraux de la personnalité (DSM-5)
- domaines où ça doit être présent
- nombre de domaines
-
A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui était attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
- 1. La cognition (c-à-d. la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements).
- 2. L’affectivité (c-à-d. la diversité, l’intensité émotionnelle, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle).
- 3. Le fonctionnement interpersonnel.
- 4. Le contrôle des impulsions.
- B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses.
- C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
- D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
- E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental.
- F. Ce mode durable n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. drogue donnant lieu à un abus ou médicament) ou d’une autre affection médicale générale (p. ex. un traumatisme crânien).
Ce tableau réfère aux troubles généraux de la personnalité. Lorsqu’un patient répond à ces critères sans répondre totalement aux critères d’un des troubles présentés dans les pages suivantes, il convient de porter un diagnostic de trouble de la personnalité non spécifié.
Trouble de la personnalité non spécifié: Définir
- Ce tableau réfère aux troubles généraux de la personnalité.
- Lorsqu’un patient répond à ces critères sans répondre totalement aux critères d’un des troubles présentés dans les pages suivantes, il convient de porter un diagnostic de trouble de la personnalité non spécifié.
Décrire l’épidémiologie, l’étiologie, les manifestations cliniques, le diagnostic différentiel, l’évolution, le pronostic et les bases de l’intervention thérapeutique dans les divers troubles de la personnalité (p. 941 à 963)
- Paranoïde (Lalonde, page 941)
- Schizoïde (Lalonde, page 942)
- Schizotypique (Lalonde, page 944)
- Antisociale (Lalonde, page 946)
- Limite (Lalonde, page 945)
- Histrionique (Lalonde, page 943)
- Narcissique (Lalonde, page 947)
- Évitant (Lalonde, page 949)
- Dépendante (Lalonde, page 950)
- Obsessive-compulsive (Lalonde, page 948)
- C’est beaucoup de pages à lire, comment finir par s’y retrouver?
- Hé oui, avec une arme secrète, le très efficace tableau de synthèse…Vous commencez par trouver l’épidémiologie de chacun des troubles…
- Facilement vous pourrez alors voir les plus fréquents de façon absolue, mais aussi les répartitions selon les sexes.
- Par la suite, penchez sur les étiologies, tout en complétant avec les infos que vous trouverez.
- La description clinique suit bien naturellement.
Définir: Critère confondant
- Qu’est-ce qu’un critère confondant? C’est un critère qui n’est pas exclusif…
- Par exemple, schizoïde et évitant ont en commun « peu de relations interpersonnelles » …
- Vous serez donc soucieux de les distinguer…
- Voyez ensuite le diagnostic différentiel, un mot sur le pronostic avant de spécifier le traitement.
- Lequel ne peut être que pharmaco et/ou psychothérapeutique… tentez donc d’être spécifique.
- La description en détail de certaines psychothérapies cités ne fait cependant PAS partie des objectifs de ce thème.
Devoir apprendre critères dx du DSM?
- Souvenez-vous que les critères diagnostics du modèle alternatif DSM-V ne font PAS partie des objectifs de ce cours.
- Cependant, vous devrez être capable de reconnaitre et d’associer les critères de chacun des troubles de personnalité du DSM-V actuel.
- Le tableau 40.8 p 951 est également optionnel pour ce cours.
Dans quel contexte une personnalité peut-elle se modifier?
- Et une petite remarque avant de terminer… une personnalité peut se modifier si une condition médicale change le substrat cérébral de façon marquée…
- Ainsi un TCC pourra devenir impulsif et intolérant, de calme et posé qu’il était avant l’accident.
Personnalité du groupe A: Nommez-les
- Paranoïde
- Schizoïde
- Schizotypique
Personnalité du groupe A: PARANOÏDE
- Épidémiologie
- Étiologie
- Dx et présentation clinique
- Pronostic
- Traitement
- Épidémiologie: 1.7 % de la population (haute)
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique:
- Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Présence sur une longue période de temps de cognitions paranoïdes envahissantes sans être psychotique
- Pronostic: Rarement présent sans comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: PARANOÏDE
- ÉPIDÉMIOLOGIE: PRÉVALENCE
- Épidémiologie: 1.7 % de la population (haute)
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique:
- Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Présence sur une longue période de temps de cognitions paranoïdes envahissantes sans être psychotique
- Pronostic: Rarement présent sans comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: PARANOÏDE
- DX ET PRÉSENTATION CLINIQUE
- Épidémiologie: 1.7 % de la population (haute)
- Étiologie: —
-
Dx et présentation clinique:
- Les patients ne consultent pas d’eux-mêmes ; ils se font référer
- Présence sur une longue période de temps de cognitions paranoïdes envahissantes sans être psychotique
- Pronostic: Rarement présent sans comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: PARANOÏDE
- PRONOSTIC
- Épidémiologie: 1.7 % de la population (haute)
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique:
- Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Présence sur une longue période de temps de cognitions paranoïdes envahissantes sans être psychotique
- Pronostic: Rarement présent sans comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: PARANOÏDE
- TRAITEMENT
- Épidémiologie: 1.7 % de la population (haute)
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique:
- Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Présence sur une longue période de temps de cognitions paranoïdes envahissantes sans être psychotique
- Pronostic: Rarement présent sans comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: SCHIZOÏDE
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique: Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Pronostic: Presqu’uniquement diagnostiqué en contexte de comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: SCHIZOÏDE
- ÉPIDÉMIOLOGIE: PRÉVALENCE
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique: Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Pronostic: Presqu’uniquement diagnostiqué en contexte de comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: SCHIZOÏDE
- DX ET PRÉSENTATION CLINIQUE
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique: Les patients ne consultent pas d’eux-mêmes ; ils se font référer
- Pronostic: Presqu’uniquement diagnostiqué en contexte de comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: SCHIZOÏDE
- PRONOSTIC
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique: Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Pronostic: Presqu’uniquement diagnostiqué en contexte de comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: SCHIZOÏDE
- TRAITEMENT
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie: —
- Dx et présentation clinique: Les patients ne consultent pas d’euxmêmes ; ils se font référer
- Pronostic: Presqu’uniquement diagnostiqué en contexte de comorbidité
- Traitement: Malgré que l’efficacité de la thérapie centrée sur le transfert ait été étudiée sur les TP limite, elle peut en principe être utilisée sur une majorité des TP.
Personnalité du groupe A: SCHIZOTYPIQUE
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie:
- Forte héritabilité (tempérament)
- Lien avec l’élévation des métabolites dopaminergiques
- Abus physiques en bas âge
- Dx et présentation clinique: Atteinte très significative du fonctionnement
- Pronostic: Pronostic pauvre et faible niveau de fonctionnement à long terme
- Traitement: Aucune psychothérapie ciblant ce TP n’a été élaboré à ce jour. Il est souvent traité comme le trouble psychotique atténué
Personnalité du groupe A: SCHIZOTYPIQUE
- ÉPIDÉMIOLOGIE: PRÉVALENCE
- Épidémiologie: 0.9 % de la population
- Étiologie:
- Forte héritabilité (tempérament)
- Lien avec l’élévation des métabolites dopaminergiques
- Abus physiques en bas âge
- Dx et présentation clinique: Atteinte très significative du fonctionnement
- Pronostic: Pronostic pauvre et faible niveau de fonctionnement à long terme
- Traitement: Aucune psychothérapie ciblant ce TP n’a été élaboré à ce jour. Il est souvent traité comme le trouble psychotique atténué