Troubles anxieux Flashcards
Sensations
Les troubles anxieux sont organisés autour de deux sensations: la peur et l’inquiétude. Ces deux sensations se produisent normalement dans des situations dangereuses ou menaçantes.
Amygdale et hypothalamus
L’amygdale joue un rôle central dans le phénomène psychique lié à la peur. En effet, elle permet de décoder les stimuli menaçants pour l’organisme. Elle est aussi responsable des manifestations physiologiques associées à la peur grâce à des conductions nerveuses vers différents centres associés au système nerveux autonome et contrôlant par exemple le rythme respiratoire, le rythme cardiaque, et aussi vers l’hypothalamus qui stimule l’axe hypothalamo- hypophyso-surrénalien (HHS) et augmente la libération de cortisol.
Amygdale–> peur et SNA
Hypothalamus–> Axe HHS –> excès de cortisol
Hippocampe
L’hippocampe joue un rôle dans la genèse (développement) des symptômes anxieux. En effet, il intervient dans la consolidation de la mémoire traumatique et le conditionnement de la peur contextuelle. Enfin, les boucles cortico-corticales sont responsables de l’inquiétude.
Hippocampe–> mémoire traumatique
Théorie de noradrénaline
Le locus coeruleus situé dans le tronc cérébral est le premier site contenant de la noradrénaline. En réponse à des situations de danger, le locus coeruleus sert de centre d’alarme libérant de la noradrénaline qui stimulera les systèmes nerveux autonomes sympathique et parasympathique. Il semble que les patients présentant certains troubles anxieux ont des récepteurs adrénergiques hypersensibles ou des niveaux de libération de noradrénaline anormalement très élevés.
La théorie du GABA
Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur. Le niveau d’expression de ces récepteurs peut varier dans certaines situations. Quand le GABA se lie à son récepteur GABAA, l’excitabilité neuronale est diminuée. Les médicaments (comme les benzodiazépines) qui réduisent l’anxiété agissent sur les récepteurs GABAA.
La théorie de la sérotonine
La sérotonine peut être un neurotransmetteur inhibiteur dans certaines régions du cerveau. Par exemple, elle réduit l’activité du locus coeruleus (noradrénaline). Une diminution de la libération de la sérotonine pourrait augmenter la libération de noradrénaline. Toutefois, aucune preuve ne démontre une réduction de l’activité sérotoninergique dans les troubles anxieux. La sérotonine pourrait jouer un rôle dans le développement de l’anxiété par anticipation et dans le comportement d’évitement via la stimulation de récepteurs post-synaptiques 5-HT2A dans le système limbique. Malgré ces informations divergentes, il est cependant clair que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (augmentation des niveaux de sérotonine dans la synapse) sont efficaces pour bloquer les manifestations de panique et d’anxiété.