Trouble de l'excitation génitale persistante féminine (TEGP) Flashcards
1
Q
Quels sont les symptômes du TEGP ?
A
- Symptômes génitaux d’excitation ou sensibilité qui persiste.
- Pas de soulagement après orgasme.
- Pas d’excitation sexuelle subjective (plaisir sexuel).
- Peut être déclenché par stimuli non-sexuel.
- Perçu comme intrusif, non-désiré, non-sollicité.
- Détresse intense.
2
Q
Quelle est la prévalence du TEGP ?
A
- Seulement documenté chez AFAB.
- Difficile à établir car très rare.
- Environ 1% de la population.
- Environ 20-25% rapportent difficultés apparentes.
- Mais impacts psychologiques significatifs !!!
3
Q
Une personne souffrant de TEGP a une dépendance sexuelle, et ressent un désir sexuel excessif.
A
FAUX, il y a peu de plaisir sexuel. Le trouble peut devenir très importante dans la vie de la personne mais de façon très négative. Mais possibilité de masturbation excessive comme tentative de soulager l’inconfort.
4
Q
Quelle est l’étiologie physiologique du TEGP ?
A
- Neuropathie du nerf pudendal atypique.
- Induction pharmacologique (ISRS).
- Symptômes de vessie hyperactive et syndrome des jambes sans repos (comorbidité).
- Accouchement.
5
Q
Quelle est l’étiologie psychologique du TEGP ?
A
- Hypervigilance face à excitation sexuelle (stimuli = danger, donc appréhension = plus sensible) (Modèle de Leiblum et Chivers, 2007)) (comorbidité avec trouble panique).
- Catastrophisation (exacerbe anxiété et stimuli).
- Comorbidité avec violence sexuelle (impact sur excitation génitale + symptômes intrusifs).
6
Q
Comment faut-il évaluer le TEGP ?
A
- Déclencheurs ?
- Même partenaire ?
- Stimulations sexuelles qui ne sont pas déclencheurs ?
- Si tous sont déclencheurs, est-ce que stimulation par partenaire contribue à symptômes ?
- Comment la personne fait pour soulager ses symptômes ?
- Antécédents pharmacologiques ?
- Réaction et attitude de la partenaire.
- Anxiété face aux sensations, pensées catastrophiques, hypervigilance.
- Présence de jugement envers soi ?
7
Q
Quelles interventions sont recommandées pour le TEGP ?
A
- Suivi médical très important (gynécologique, pharmacologie, imagerie médicale, intervention médicale + psychosociale).
- Interventions similaire au trouble de la douleur (faite par professionnel.le familier.ère avec trouble).
- Prise en charge de l’anxiété, l’hypervigilance, et catastrophisation.
- Présence attentive (non-réaction et non-jugement).
- Favoriser soutien des partenaires.