Considérations biopsychosocial pour diversité LGBTQIA+ Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’intersectionnalité ?

A

Compréhension multi-niveaux de discriminations et leurs impacts sur l’expérience d’une personne (privilèges vs oppressions).

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Q

Pourquoi utiliser l’intersectionnalité dans sa pratique ?

A

Mieux comprendre personne + soi + réalisation des interventions (impact du contexte).

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3
Q

Quels sont des facteurs socioculturels et démographiques à prendre en considération ?

A
  • Âge : augmente risque de dysfonctions, mais aussi satisfaction sexuelle.
  • Génération : moins d’ouverture si génération plus vieille.
  • Niveau d’éducation : moins d’éducation lié à moins de connaissances et moins d’ouverture.
  • Statut socioéconomique : moins d’accès aux ressources = moins bonne santé.
  • Statut relationnel : être célibataire est lié à plus de dysfonctions.
  • Vieillesse (aspect psychosocial + biologique).
  • Contextes développementaux pertinents (religion ou culture stricte = plus de dysfonctions).
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4
Q

Pourquoi la vieillesse est un facteur complexe à considérer ?

A
  1. Facteurs psychosociaux :
    - Transitions de vie
    - Éducation sexuelle
    - Habitudes sexuelles
    - Santé mentale
    - Milieu de vie
  2. Facteurs biologiques :
    - Médicaments
    - État cognitif
    - Maladies
    - Effet de l’âge sur fonction sexuelle
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5
Q

Qu’est-ce que le modèle queer ?

A
  • Séparation sexe et genre
  • Construction sociale du genre
  • Déconstruire binarité
  • Fluidité
  • Configurations relationnelles variées
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6
Q

Il est important d’assigner une identité à son.sa client.e.

A

Faux, il est mieux de demander comment iel s’identifie (subjectivité dans l’identité).

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7
Q

Qu’est-ce que l’approche affirmative ?

A
  1. Une dépathologisation et une force d’empowerment.
  2. Confort de soi se transmet au.à la client.e.
  3. Langage inclusif convenant au.à la client.e.
  4. Acquisition autonome des connaissances pour enlever poids pour client.e.
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8
Q

Quels sont les 6 principes de l’approche affirmative ?

A
  1. Dépression + anxiété sont normaux si stresse minoritaire présent.
  2. Internaliser messages négatifs de soi est normal.
  3. Offrir stratégies pour cope avec injustice.
  4. Aider à construire relations solidaires et authentiques (communauté).
  5. Promouvoir forces uniques du.de la client.e (résilience, demander de l’aide).
  6. Aider à comprendre l’intersectionnalité (facteurs de stress vs résilience).
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9
Q

Qu’est-ce que la dysphorie de genre ?

A

Une détresse liée à incongruence entre genre et sexe assigné à la naissance. Diagnostic communement utilisé (et nécessaire) pour pouvoir obtenir des soins d’affirmation de genre.

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10
Q

Une personne trans vit nécessairement de la dysphorie de genre.

A

Faux!

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11
Q

Quel choix peut être difficile à prendre pour une personne trans ?

A

Certaines chirurgies réduisent la dysphorie de genre mais augmentent les dysfonctions sexuelles.

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12
Q

Comment le trouble de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle se traduit chez les personnes trans ?

A

Femmes trans : plus de désir après chirurgies mais moins de lubrification.
Hommes trans : plus de désir, d’excitation et de fréquence d’activités.

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13
Q

Comment le trouble de l’orgasme se traduit chez les personnes trans ?

A

Femmes trans : les orgasmes sont plus intenses.
Hommes trans : trouble le plus commun mais réduit suite aux chirurgies.

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14
Q

Comment le trouble de la douleur se traduit chez les personnes trans ?

A

Femmes trans : plus de douleurs après chirurgies.
Hommes trans : plus de troubles vulvaires pendant hormonothérapie.

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15
Q

Que faut-il retenir de la population intersexe ?

A

Toustes ont des difficultés sexuelles, surtout l’anorgasmie suite à l’ablation du clitoris, et toutes leurs expériences de vie sont différentes.

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16
Q

Comment le trouble de l’intérêt ou de l’excitation de traduit chez la diversité sexuelle ?

A

Lesbiennes : Moins de risque et moins de détresse car activités plus longues, variées et fréquentes.
- Mythe lesbian bed death : vrai mais satisfaction stable car autre façon de se montrer de l’affection.
- Toujours moins de détresse même si moins de désir après ménopause.
HARSAH : Similaire à hétéro, mais plus de fréquence et avec plus de partenaires (souvent moins monogame), souvent plus de troubles érectiles car plus d’anxiété de performance, et moins de chance d’éjaculation rétardée car moins de tabou lié à la prostate.

17
Q

Comment le trouble de la douleur se traduit chez la diversité sexuelle ?

A

Lesbiennes : bcp ont pénétration vaginale et 20% anale. Mêmes zônes douloureuses mais moins dramatisée.
HARSAH : 14% ont anodyspareunie mais stratégies de préparation et de relaxation.

18
Q

Que faut-il retenir des personnes asexuelles ?

A
  • Statut de double minorité (dans communauté queer, mais pas sexuel).
  • Légitimer émotions.
  • Risque d’avoir vécu coercition.
  • NE PAS MÉDICALISER L’ABSENCE DE DÉSIR!
19
Q

Qu’est-ce que le stress minoritaire ?

A
  1. Externe (environnement de discrimination comme hétérocissexisme).
  2. Transphobie et homophobie internalisée (honte, ne pas être conforme au genre, peur d’être ambigue).
  3. Attentes internes de victimisation (ne pas faire confiance à l’environnement).
20
Q

Quelle type de violence vive les personnes queer ?

A
  • Agressions psychologiques.
  • Agressions sexuelles (surtout femmes lesbiennes, bisexuelles, femmes trans, et minorité raciale).
  • Agressions physiques (même que cishét. mais plus de détresse car moins de ressources).
21
Q

Quelles sont les répercussions psychologiques des agressions ?

A
  • Honte
  • Méfiance
  • Difficultés identitaires (moins d’exploration)
  • Difficultés d’affirmation
  • Soutien social limité
  • Peur d’être perçu.e comme LGBTQIA+.
  • Plus de prise de risques (car manque d’éducation sexuelle queer + comportements réducteurs de tension).
22
Q

Quelles sont des pistes d’intervention pour les personnes queers ?

A
  • Laisser l’espace à la personne pour se déployer.
  • Créer un lien de confiance et un filet de sécurité.
  • Favoriser l’empowerment.
  • Faire usage de discrétion et de jugement clinique.
23
Q

Qu’est-ce que le chemsex ?

A

Des activités sexuelles sous l’influence de substances, souvent par des HARSAH.

24
Q

Qu’est-ce que des poppers, leurs risques et leurs effets ?

A

Des poppers, aussi appelé nitrites d’alkyle, ayant des effets de relaxation et d’euphorie, permettant de réduire la douleur anale et l’anticipation. Cependant, cela peut mener à plus de douleurs après, à moins utiliser de protection, et peut cacher symptômes du trouble du désir.

25
Q

Comment les anabolisants impactent la sexualité ?

A

Souvent utilisé pour avoir un corps musclé chez les hommes, mais ils réduisent la fonction érectile (20%) et réduit la libido (transforme testostérone en œstrogène).

26
Q

Quels sont les trajectoires communes à la consommation de substances, menant à des difficultés sexuelles ?

A
  1. Consommation = changement des neurotransmetteurs = changement d’humeur = trouble du désir.
  2. Consommation = muqueuse plus sèche + plus de pression artérielle = difficultés érectiles = prendre d’autres drogues = trouble du désir.
27
Q

Quels sont des traitements pour des personnes ayant des problèmes de consommation et des difficultés sexuelles ?

A
  • RÉDUCTION DES MÉFAITS SANS PROMOUVOIR L’ABSTINENCE !!!
  • Explorer les valeurs de la personne sans pousser les notre sur elleux.
  • Savoir pourquoi la personne consomme.
  • Faire un tableau avec avantages et désavantages.
  • Pas sous-estimer centralisé du plaisir (c’est correct de consommer pour le plaisir).
  • Manque de services adaptés (arrêt = perte de sexualité, manque de motivation à changer), donc, offrir moyens d’avoir sexualité la plus sécuritaire.
  • Si consommation maintenue, accepter impacts négatifs.