Tri des protéines Flashcards
Qu’est-ce qu’un code de contrôle?
Il s’agit d’un ensemble de modifications covalentes qui apparaissent à de multiples endroits sur une protéine et qui produisent un code régulateur. Ce dernier permet de contrôler le comportement de la protéine en quelque sorte ou son activité. La lecture du code peut indiquer une liaison de cette protéine avec une autre; de la déplacer vers le noyau, vers un protéasome pour être dégradée, vers la mb plasmique pour l’intégrer ou être sécrétée à la surface cellulaire, etc. Des signaux cellulaires permettent de diriger l’apport de modifications covalentes permettant la création du code de contrôle.
Quels sont les trois modes de transports des protéines selon leur destination?
1) Transport par les pores nucléaires pour les protéines destinées au noyau.
2) Transport au travers les mb des organites par dépliement des protéines destinées aux mito, chloroplastes et RE.
3) Transport via des vésicules de transport pour les protéines qui sortent du RE, destinées à l’appareil de Golgi et à la mb plasmique.
Comment se déroule le transport des protéines destinées aux mito et chloroplastes?
Les protéines ont normalement une séquence signal sur leur extrémité N-temrinale leur permettant d’entrer ds l’organite spécifique. Ces dernières sont dépliées pendant leur transport du cytosol dans l’organite. Elles sont transloquées à travers les deux mb (interne + externe) simultanément à des sites spécialisés où les mb sont en contact l’une avec l’autre. La séquence signal de la mito sur la protéine est reconnue par un récepteur protéique ds la mb externe et s’y lie. Le récepteur protéique diffuse latéralement avec la protéine sur la mb externe jusqu’à un site spécialisé et la protéine est transportée à travers les mb par une protéine de translocation. Les protéines chaperons, se situant ds la lumière de l’organite, permettent d’aider à les tirer au travers les deux mb et les replient une fois ds la lumière de l’organite. La séquence signal est clivée par une peptidase une fois la translocation des protéines terminée, ce qui permet aux chaperons de rendre la protéine mature. Les protéines destinées ultérieurement à un site particulier dans un organite, comme transmbaire, possède une 2e séquence signal exposée lorsque la première est clivée. L’insertion transmbaire est guidée par des séquences signal ds la protéine qui arrête le processus de translocation lors du transfert à travers la mb, ce qui la coince ds cette dernière.
Comment sont transportés les lipides destinés aux mb des organites?
Transportation des phospholipides du RE vers les organites par des protéines de transport hydrosolubles, qui extraient les phospholipides d’une mb et les dirigent vers la mb d’un autre organite. Permet la croissance de la mb et la conservation de la composition lipidique caractéristique de chacune des mb cellulaires.
Comment sont transportées les protéines à travers l’enveloppe nucléaire du noyau?
Elles sont activement transportées par des protéines de transport cytosoliques. Les protéines nucléaires sont importées du cytosol, alors que les ARNm sont exportés vers le cytosol. Pour passer à travers l’enveloppe nucléaire, les protéines utilisent les pores nucléaires. Il s’agit d’un canal ayant des fibres cytosoliques qui bordent le pore central et, en formant un réseau embrouillé de tentacules, empêchent la diffusion passive de grosses macromolécules. Le récepteur de transport nucléaire s’accroche à la séquence répétitive d’a.a. de la protéine, soit son signal de tri qui l’envoie vers le noyau, et utilise les fibrilles cytosoliques pour propulser la protéines à travers le pore à l’intérieur du noyau. Une fois la protéine libérée ds le noyau, le récepteur de transport retourne ds le cytosol via le pore nucléaire et pourra être réutilisé. Cette importation protéique consomme de l’énergie par l’hydrolyse de la GTP, qui entrâine le transport nucléaire ds la bonne direction. Le transport des protéines se fait sous leur configuration repliée.
Quelles sont les étapes de l’importation des protéines nucléaires dans le noyau?
1) Récepteur de transport nucléaire lie une charge protéique contenant un signal de localisation nucléaire.
2) Le récepteur transporte sa charge dans le noyau.
3) La protéine Ran-GTP se lie au récepteur de transport nucléaire et celui-ci libère la protéine nucléaire ds le noyau.
4) Le récepteur-Ran-GTP retourne dans le cytosol via un pore nucléaire.
5) Une protéine accessoire déclenche l’hydrolyse de la GTP et Ran-GDP se dissocie du récepteur pouvant être utilisé à nouveau.
Quelles sont les caractéristiques du transport vésiculaire?
Les protéines solubles et les protéines mbaires transportées d’un organite à un autre des sont transportées dans le cytosol via des vésicules de transport, qui forment un manteau protéique par un pincement de la mb, qui permettent le bourgeonnement des protéines vers la mb cellulaire appropriée, où les vésicules fusionnerent avec cette mb. Ces protéines passent toutes par le RE avant d’être vésicularisées et possèdent une séquence signal du RE qui les dirigent vers cet organite.
Les vésicules de transport sont recouvertes de quelles molécules? À quoi cela sert-il?
La clathrine. Les molécules de clathrine forment des cages qui aident la mb à créer des vésicules de transport par pincement de cette dernière (invagination).
Quelles sont les deux voies empruntées par les vésicules de transport?
1) La voie endocytaire en partant de la mb.
2) La voie de sécrétion en partant de l’AG.
Comment s’effectue l’arrimage d’une vésicule de transport?
L’arrimage d’une vésicule dépend de ses attaches et des protéines mbaires SNARE, qui facilitent l’orientation des vésicules de transport vers leurs mb cibles. La protéine v-SNARE se trouve ds la mb de la vésicule de transport et la protéine t-SNARE se trouve ds la mb cible. Afin que l mb cible et la vésicule puisse se rapprocher ds le but de fusionner ensemble et de mélanger leurs lipides, l’eau doit être éliminée de la surface hydrophile de la mb. Ceci correspond a un processus hautement défavorable sur le plan énergétique qui empêche les fusions mbaires hasardieuses. Le complexe de fusion permettant de dépasser cette barrière énergétique est assuré par les protéines SNARE, qui s’enroulent l’une autour de l’autre et permettent de rapprocher la vésicule à la mb en tirant l’une sur l’autre, suite à leur appariement, éliminant ainsi toute molécule d’eau qui serait restée piégée entre les deux surfaces. Ceci permet la fusion mbaire des deux bicouches en une bicouche continue et l’écoulement des lipides en provenance de la vésicule. Des protéines aident les SNARE à se séparer, par la suite, pr être réutilisées.
Quelles sont les trois étapes de la fusion mbaire?
1) L’arrimage de la vésicule de transport, assurée par l’appariement des protéines SNARE.
2) La coalescence des mb grâce à l’enroulement des protéines SNARE autour l’une de l’autre et le rapprochement des mb grâce à la traction qu’elles effectuent, éliminant toutes les molécules d’eau de l’interface vésicule-mb cible.
3) La fusion mbaire des deux bicouches lipdiques en une bicouche lipidique continue contenant tous les lipides déversés de la vésicule de transport. Il y a détachement des protéines SNARE qui seront utilisées à nouveau.
Comment se forme les vésicules de la voie d’endocytose à partir de la mb plasmique?
1) Des récepteurs protéiques transmbaires sur la face extracellulaire de la mb plasmique, appelés les récepteurs de chargement, lient des molécules de chargement, soit ce qui veut être transporté à l’intérieur de la cellule. Ces récepteurs reconnaissent le signal de transport destiné à l’endocytose que portent les molécules de chargement.
2) Lorsqu’un récepteur de chargement lie une molécule destinée à l’endocytose, il envoie un signal qui permet la liaison de protéines nommées adaptines aux récepteurs du côté cytosolique de la mb plasmique. Les adaptines sont liées aux protéines clathrine, qui forme une cage autour de la vésicule naissante, facilitant ainsi sa formation.
3) La mb plasmique s’invagine et forme une vésicule remplie de récepteurs et de molécules de chargements liées, entourée d’un manteau protéique de clathrine.
4) La dynamine, une protéine qui lie la GTP, enroule le cou de la vésicule et hydrolyse la GTP en GDP pour pincer la mb plasmique et libérer la vésicule de transport dans le cytosol de la cellule.
5) Le manteau protéique se défait et les protéines adaptines et clathrine se dissocient de la vésicule. Elles pourront servir à nouveau.
6) La vésicule se dirige vers sa mb cible grâce aux protéines motrices du cytosquelette et du signal de localisation situé sur la vésicule de transport.
Qu’est-ce qui permet aux protéines destinées au RE de rester ds cet organite et de ne pas être véscularisé vers l’AG?
Les protéines du RE possède un signal de rétention du ds le RE, soit une séquence C-terminale de 4 a.a. qui et reconnue par un récepteru mbaire du RE et ds l’AG si elles ont réussi à fuir l’organite.
En quoi consiste le contrôle de qualité des protéines?
La majorité des protéines qui entrent ds le RE sont destinées à aller vers l’AG dans une vésicule de transport. Avant de pouvoir quitter le RE, un contrôle de qualité des protéines est effectué. Ds la lumière du RE se trouve des protéines nommées chaperons, qui retiennent les protéines mal pliées ou qui ne sont pas complètement assemblées ds la lumière de l’organite. Si les protéines sont finalement bien repliées ou assemblées, les chaperons les laissent quitter pour bourgeonner ds une vésicule de transport vers l’AG. Si les protéines ne sont pas capables d’être bien pliées, celles-ci seront retenues, puis envoyées ds le cytosol pr être dégradées.
Qu’est-ce que la voie d’exocytose constitutive?
Des vésicules qui bourgeonnent à partir du réseau trans-Golgi sont dites des vésicules de transport et fusionnent avec la mb plasmique du côté cytosolique pr déverser leur contenu ds la mb, soit des protéines solubles et des lipides mbaires servant à la croissance de la mb en vu de la division cellulaire.