Traumato - Epaule (Sido) A FAIRE Flashcards

1
Q

Donner des diagnostics d’omalgie non spé

A

-Tendino coiffe des rot
-Bursite sous-acromiale
-Conflit sous-acromio-deltoïdien
-Dérangement articulaire périphérique ou DAP

(-dyskinésie scapulo-humérale thoracique)

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Q

Tx les plus MC

A

Luxation
Lésions labrales

Articulation acromio-clav
coiffe des srot
blessure biceps

Fx

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3
Q

Dans quel sport luxation/lésion de l’articulation acromio-clav sont les plus courantes ?

A

sport de contact = rugby, lutte

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4
Q

Lésions MC dans les sports impliquant levée de poids mobilisant la force explosive

A

lésion coiffe des rotateur et du biceps

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5
Q

Sports impliquant fx touchant la zone des épaules :

A

sports avec chocs et chutes de hauteur

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6
Q

VRAI ou FAUX
Des anomalies de l’épaule ont été
retrouvées chez 96% d’hommes
asymptomatique

A

VRAI

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7
Q

Compléter la phrase :

Patient symptomatique
présentant une déchirure de
la coiffe :
▪ […] % de chance de
rupture [HL ou CL ?]
▪ […] % une rupture partielle
▪ […] % Normal [HL ou CL ?]

A

Patient symptomatique
présentant une déchirure de
la coiffe :
▪ 35 % de chance de
rupture CL
▪ 20% une rupture partielle
▪ 43 % Normal CL

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8
Q

Quel élément clef est à prendre en compte ?

A

Le mécanisme de blessure

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9
Q

Mécanisme de lésion pour :
-entorse acromio-clav
-instab de l’épaule
-arthropathie acromio-clav

A

Mécanisme de lésion pour :
-entorse acromio-clav = chute sur moignon de l’épaule

-instab de l’épaule = position en ABD associée à une rotation EXTERNE

-arthropathie acromio-clav = patho se déclenchant de manière insidieuse et qui est aggravée par les activités de pressing

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10
Q

Comment est la douleur de l’articulation acromio-clav ?

A

généralement très localisée

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11
Q

Localisation de la douleur de coiffe des rot

A

souvent ressenties en profondeur de la zone du deltoïde

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12
Q

A quoi penser quand le patient dit qu’il a une sensation de “bras mort” ????

A

Souvent décrit après un épisode d’instabilité d’épaule

demander s’il a déjà éprouvé cette sensation

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13
Q

Qu’est-ce qui peut causer des symptômes neuro ? (patho)

A

Instab de l’épaule, provoquant lésion du nerf AXILLAIRE
–>Possible altération des sensations dans le deltoïde moyen et une faiblesse de celui-ci

Plexopathie brachiale ou radiculo cervicale : mais dlr très aiguë dans le bras

Mais symptômes neuro restent rare hein pour des problèmes d’épaule

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14
Q

Qu’est-ce qui est caractéristique des patho de la coiffe des rot ?
(facteur aggravant)

A

La douleur provoquée par le mouvement impliquant de lever les bras au-dessus de la tête est caractéristique des
pathologies de la coiffe des rotateurs (mais reste courante pour tous les types de douleurs à l’épaule)

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15
Q

Caractéristique des patho de l’acromio-clav (facteur aggravant)

A

Les exercices de développé, tels que les développés couchés et les pompes, peuvent provoquer une pathologie
de l’articulation acromio-claviculaire

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16
Q

Imagerie recommandée ?

A

Rx

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17
Q

5 incidences recommandées de rx pour l’épaule

A

● Une incidence AP avec rotation externe
● Une incidence AP avec rotation interne
● Une incidence AP de l’articulation gléno-humérale
● Une incidence axiale
● Une incidence de profil

Pour patho de l’articulation acromio-clav : incidence en position FORCEE

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18
Q

Quel exam complémentaire est
particulièrement utile après une instabilité de l’épaule ?

A

L’arthrographie est
particulièrement utile après une instabilité de l’épaule, pour évaluer le labrum

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19
Q

QE
Si chaque pathologie de l’épaule doit être traitée via un programme individualisé spécifique, quelques principes
généraux s’appliquent à la plupart d’entre elles :

A

L’épaule est une articulation qui réagit mal à l’immobilisation prolongée. Ainsi, les mouvements passifs
précoces sont préconisés dans la majorité des cas.

20
Q

Rééducation pour tx aigus =

A

Traumatismes aigus
Suite à une blessure, il est important de proposer un traitement adéquat destiné à soulager la douleur. Une écharpe
d’immobilisation peut s’avérer très efficace et être associée à la prise d’AINS et à la cryothérapie.
⇒ Des exercices passifs d’amplitude de mouvements, dont des exercices activo-passifs et du pendule, doivent être
envisagés.
⇒ Le sportif doit rester en dessous de 90° d’abduction. Il doit être encouragé à entretenir sa forme physique (tant qu’il
ne ressent pas de douleurs) grâce à l’utilisation d’un vélo stationnaire et la force de sa chaîne cinétique proximale.

21
Q

Rééducation précoce =

A

Rééducation précoce
Lorsque la douleur du patient s’est atténuée et que son amplitude de mouvement a atteint 60 à 70 % de celle du côté non
affecté, il peut entamer la rééducation.
Les exercices utiles lors de cette phase comprennent :
● Mobilisation de la capsule postérieure en rotation interne (sleeper stretch)
● Étirement des structures antérieures (étirement du dos en rotation genoux fléchis et étirement des épaules à
l’aide d’une serviette dans le dos)
● Exercices progressifs d’amplitude de mouvement dans le but de récupérer une amplitude complète
○ Activo-passif
○ Utilisation d’une baguette (un bâton tenu à la main avec utilisation de la main controlatérale pour
mobiliser l’épaule affectée)
● Renforcement de la coiffe des rotateurs et des stabilisateurs scapulaires
○ Exercices dans un seul plan
○ Exercices de stabilité scapulaire en chaîne fermée
○ Rapprochement des omoplates, et mobilisation de l’épaule grâce à un petit mouvement de rotation de la
main placée contre le mur avec le bras tendu

22
Q

Rééducation tardive

A

Rééducation tardive
Les joueurs peuvent entamer cette phase après avoir récupéré une amplitude de mouvement complète et indolore ainsi
que 75 % de la force du côté non affecté.
Les types d’exercices utiles lors de cette phase comprennent :
● Exercices progressifs dans plusieurs plans
● Addition d’exercices de résistance plus intenses, incluant des poids, des ballons de rééducation et des
activités fonctionnelles
● Exercices de pliométrie

23
Q

Retour au sport

A

Retour au sport
Lorsque le joueur a retrouvé une amplitude de mouvement normale et plus de 90 % de la force (par rapport
au côté non affecté), il peut recommencer à pratiquer son sport. Cette étape doit s’effectuer de manière
progressive.
Un programme de retour au football doit comprendre :
● Un entraînement initial sans adversaire
● Un entraînement avec adversaires dans un environnement contrôlé
● Pratique en contexte de match
● Le retour au sport est possible une fois toutes ces étapes achevées

24
Q

Pourquoi l’épaule est sujette aux luxations ?

A

Possède la plus grde ADM du corps

25
Q

Sur quoi repose la stab fonctionnelle de la GH ?

A

Stabilisateurs statiques et dynamiques

Les stabilisateurs statiques incluent :
- La pression intra-articulaire négative, la taille, la forme et l’orientation de la cavité glénoïde, ainsi que la fonction
stabilisatrice du complexe capsulolabral.
Les stabilisateurs dynamiques comprennent :
- Les muscles de la coiffe des rotateurs et la longue portion du biceps.

***Le test d’appréhension est le test d’instabilité le plus connu. Il est important de prendre en compte
l’instabilité dans tous les plans

26
Q

Quel est le test d’instabilité le plus connu ?

A

Le test d’appréhension est le test d’instabilité le plus connu. Il est important de prendre en compte
l’instabilité dans TOUS les plans

27
Q

Luxation –> Diagnostic
-Incidence de l’instabilité GH
-Quand est-ce qu’une instab récurrente s’installe ?
-Qu’est-ce qui peut mener à une instabilité chronique ? Particulière si quelle structure a été touchée ? Pourquoi cette structure en particulier ?

A

DIAGNOSTIC
- L’instabilité gléno-humérale représente un quart de toutes les lésions de l’épaule dans un contexte sportif.
- Une instabilité récurrente s’installe souvent après un épisode unique d’instabilité de l’épaule.
- Après une première lésion, l’association de plusieurs d’entre elles peut mener à une instabilité chronique,
particulièrement si le ligament gléno-huméral inférieur est touché. Cette structure est en effet le principal
stabilisateur passif de l’épaule.

28
Q

Luxation –> Antécédents :
-mécanisme de survenu
-pourquoi
-symptômes

-notion importante à faire à l’exam clinique
-truc bizarre en plus à savoir peut-être

A

Les luxations de l’épaule se produisent le plus fréquemment lors d’une abduction et rotation externe forcée du
bras.

Cette position fait effet de levier et va déloger la tête humérale de l’articulation.

Les patients se plaignent souvent d’une sensation de « bras mort », associée à une lourdeur, un engourdissement ou une incapacité à bouger le bras. Cette sensation dure quelques minutes. Il s’agit d’un
symptôme clé.

⇒ Il est important de quantifier le degré de force nécessaire pour provoquer la luxation.

⇒ Les patients pratiquant la luxation volontaire ne sont pas fréquents. Cette pathologie est associée à un trouble
psychologique et à un contexte de bénéfice secondaire. Un traitement chirurgical n’est pas recommandé dans cette
situation.

29
Q

Luxation –> Examen clinique :

A

Une évaluation de la coiffe des rotateurs est importante chez les patients de plus de 40 ans, car le RISQUE DE LESIONS MAJEURES de cette partie de l’épaule est très important chez ce groupe.

Il est également crucial de tester la fonction motrice du nerf AXILLAIRE, car il peut être endommagé suite à la
luxation.

Le test d’appréhension et de recentrage est le plus fréquemment utilisé pour évaluer l’instabilité ANTERIEURE.
Le patient doit être couché sur le dos, le bras en abduction à 90°. Dans cette position, la sensation d’appréhension, plus que de douleur, se fera sentir autour de 65 % et sera évidente à 100 %.

***Il est également nécessaire d’effectuer une évaluation de la laxité générale. Pour ce faire, certains tests peuvent être utiles, notamment le test du sillon ou le calcul du score de Beighton.

30
Q

Luxation –> Exam complémentaires

A

***Une incidence antéro-postérieure (AP) avec rotation interne peut révéler une fracture de HILL-SACHS et une
incidence axiale permet de visualiser clairement la cavité glénoïdale.

***L’incidence LAT est LA SEULE qui permet de vérifier que la réduction de l’épaule a été correctement effectuée (deux incidences sont nécessaires à ce contrôle). Une incidence spécialisée, dite « de Westpoint » permet de rechercher une lésion de Bankart et une perte de substance osseuse au niveau de la cavité glénoïdale, tandis
qu’une incidence de « Stryker » permet d’évaluer la morphologie de la tête humérale.

⇒ Une IRM (ou une arthrographie) est l’examen le plus approprié à réaliser par la suite.

31
Q

Luxation –> Ttt

A

Pour le ttt d’un épisode ppal, ces patients ont le choix entre deux méthodes : chirurgical et non chirurgical.

Comme le taux de RECURRENCE est très élevé chez les patients plus JEUNES et que les données disponibles sont très
limitées concernant l’efficacité des exercices de rééducation dans la prévention de la récurrence, de nombreux joueurs
choisissent une prise en charge chirurgicale.

32
Q

Luxation –> Tx aigus :
-à quoi penser ? incidence
-méthode recommandée
-ttt recommandé

A
  • Les praticiens doivent envisager la possibilité d’une lésion neurovasculaire et évaluer les fonctions du nerf
    axillaire (ainsi que du nerf thoracique long et du nerf supracapsulaire) avant et après la réduction.
  • L’incidence de lésion touchant le nerf axillaire serait d’environ 42 % (selon des électromyographies).
  • La TRACTION longitudinale et la technique de STIMSON sont des méthodes de réduction recommandées.
  • Une INJECTION intra-articulaire de lignocaïne est un moyen sûr pour favoriser la réduction. Dans de rares
    cas, la réduction est impossible en raison de fragments de fractures ou d’un labrum avulsé.
33
Q

Luxation –> ttt non opératoire

A
  • En général, chez la plupart des patients, il est bon de tout d’abord essayer un ttt consistant en une période de repos combinée à un programme de stabilité de l’épaule.
  • Traditionnellement, les patients étaient traités par immobilisation dans une écharpe en rotation interne (RI).
  • Une autre approche fait aujourd’hui l’objet d’études : le bras est en rotation externe (RE) ce qui, en théorie, pourrait améliorer la coaptation du labrum pour favoriser une guérison plus efficace.
    MAIS les données portant sur l’efficacité de ce type d’immobilisation sont contradictoires.

***Voici des facteurs pouvant favoriser une réparation précoce à la suite d’un seul épisode d’instabilité :
● Pratique d’un sport de contact ou de collision
● Occupation ou activités avec lever de bras au-dessus de la tête
● Facteurs de risque évidents de luxation récurrente
● Main dominante

34
Q

Luxation –> Ttt non opératoire :
-facteurs pouvant favoriser une réparation précoce à la suite d’un seul épisode d’instabilité =

A

***Voici des facteurs pouvant favoriser une réparation précoce à la suite d’un seul épisode d’instabilité :
● Pratique d’un sport de contact ou de collision
● Occupation ou activités avec lever de bras au-dessus de la tête
● Facteurs de risque évidents de luxation récurrente
● Main dominante

35
Q

Luxation –> Ttt chir :
-pour quelle type de lésion ?
-différente intervention : pour qui ? C.-I. dans quel cas ?

A

Il a été démontré que la chirurgie réduisait le taux de récurrence. Habituellement, ce type d’intervention comprend la
réparation de la lésion de BANKART, ainsi qu’une intervention pour retendre le LIGT GLENO-HUMERAL INFERIEUR (GHI) et la capsule.
Les mérites relatifs de l’arthroscopie par rapport à la chirurgie de stabilisation ouverte font l’objet de débats.

  • Les interventions de stabilisation ouverte peuvent être plus appropriées chez les athlètes pratiquant un sport de contact. Elles peuvent diminuer le taux de récurrence.
  • En cas d’importante perte de substance osseuse (supérieure à 20 % de la cavité glénoïdale, de la tête humérale ou d’une lésion de Hill-Sachs engageante), la stabilisation par arthroscopie est alors
    contre-indiquée.
36
Q

Luxation –> ttt chir :
-dans quel cas est-ce contre-indiqué de faire une stabilisation par arthroscopie ?

A

En cas d’importante perte de substance osseuse (supérieure à 20 % de la cavité glénoïdale, de la tête humérale ou d’une lésion de Hill-Sachs engageante), la stabilisation par arthroscopie est alors
contre-indiquée.

37
Q

Définition lésion de Bankart

A

Désinsertion antérieure et inférieure du complexe formé par le bourrelet et le ligt GH inf

38
Q

SLAP lesion :
-définition
-classification

A

« Superior Labral Antero-Posterior Lesion », la lésion SLAP correspond à une atteinte de la partie supérieure du labrum et du tendon associé.

Lésion type I : Le bourrelet supérieur est effiloché, a un aspect dégénératif, sans détachement de long biceps.

Lésion Type II : C’est une avulsion du bourrelet sup et de l’insertion du long biceps. Cette avulsion peut être localisée : soit sur le versant antérieur, soit sur le versant post, ou encore sur les deux versants.

Lésion type III : C’est une lésion en anse de seau du bourrelet supérieur avec un biceps intact.

Lésion type IV : est une lésion d’arrachement du long biceps associée à une désinsertion large du bourrelet. C’est comme la lésion type III,
bourrelet en anse de seau avec une extension vers le biceps qui reste en partie attaché à la glène

39
Q

Définition lésion de hill-sachs

A

la lésion de la tête humérale qui s’impacte sur le rebord de la glène en formant une encoche postérieure

40
Q

-Les 4 m. de la coiffe
-incidence ?
-mécanisme de survenue (contexte, facteurs de risques)
-étiologie ?

A

le supra-épineux, l’infra-épineux, le petit-rond et le
subscapulaire.

Les lésions de la coiffe des rotateurs de l’épaule figurent parmi les traumatismes les plus courants des tissus
mous du système musculosquelettique.

Elles se produisent fréquemment dans un contexte sportif et seraient dues à un surmenage, particulièrement
en natation, lors des activités de lancer ou impliquant un mouvement de bras au-dessus de la tête en général.

En dépit de la fréquence et de l’impact économique des lésions de la coiffe des rotateurs, leurs causes sont
encore mal connues.

41
Q

Coiffe des rot –> diagnostic :
-facteurs intrinsèques/extrinsèques
-épaisseur normale d’un tendon de la coiffe

A

***La cause de la douleur ressentie par le joueur peut être attribuée à un éventail de facteurs intrinsèques et extrinsèques.
- Les causes intrinsèques : comprennent le vieillissement, une hypovascularité et la pratique du sport.
- Les facteurs extrinsèques sont liés à un conflit sous acromial, tel que des enthésophytes acromiaux au niveau de la partie antéro-inférieur du bec acromial, ou d’un accrochage récurrent des tendons entre la tête humérale et la cavité glénoïde.

***L’épaisseur normale d’un tendon de la coiffe des rotateurs est de 10 à 12 mm.

***Une rupture partielle peut se produire au niveau de la face bursale ou articulaire ou même être intratendineuse.

***Les ruptures de la face articulaire sont deux à trois fois plus fréquentes que les ruptures de la face bursale. Elles se
produisent principalement dans un contexte sportif, de travaux de force ou suite à des mouvements répétitifs.

42
Q

Coiffe des rot –> classification

A

Les lésions de la coiffe des rotateurs peuvent être classées en trois catégories :
- Traumatiques
- Inflammatoires
- Dégénératives

⇒ Un traumatisme mène généralement à une avulsion osseuse et parfois à une faiblesse tendineuse.
⇒ Les lésions inflammatoires ont tendance à se résorber spontanément. La tendinopathie calcifiante en est le
meilleur exemple.
⇒ Les lésions dégénératives sont caractérisées par des changements régressifs, évidents au niveau des enthèses

43
Q

Coiffe des rot –> exam clinique

A

Examen clinique :
- Le patient a l’air d’être à l’aise au repos, mais éprouve souvent des difficultés à enlever son tee-shirt.
- La douleur est présente lors des mouvements d’abduction, et à son paroxysme entre 60° et 120° (arc
douloureux).
- L’injection d’anesthésique local dans l’espace sous-acromial peut permettre de faire la distinction entre une
perte de mobilité due à la douleur et une véritable raideur

44
Q

Coiffe des rot –> exam compl

A

Examens complémentaires :
- Les patients doivent subir une rx, dont un profil de Neer. Cet examen permet d’exclure les autres pathologies et de rechercher des facteurs osseux qui auraient pu contribuer au développement de la douleur au niveau de l’épaule (enthésophyte sous-acromial ou tendinopathie calcifiante par exemple).

  • Les IRM et les échographies ont démontré une bonne Se et Spe pour diagnostiquer les pathologies de la coiffe des rotateurs.

***Il est très important de réaliser que l’incidence des ruptures asymptomatiques de la coiffe des rotateurs est très importante au sein de nombreuses populations. Les résultats des examens d’imagerie doivent donc toujours être associés aux résultats de l’examen clinique et à l’anamnèse du patient. Il est fréquent de découvrir une bursite sous-acromiale, qui n’a pas forcément d’importance clinique, au cours des examens de
radiologie

45
Q

Coiffe des rot –> Ttt :

A
  1. Malheureusement, il n’existe que peu de données pour corroborer (ou réfuter) l’efficacité des interventions courantes pour traiter les lésions de la coiffe des rotateurs chez les adultes.
  2. Résultats satisfaisants en traitant les ruptures partielles de manière non chirurgicale. Le temps, les exercices de kinésithérapie et les injections de corticostéroïdes constituent des traitements efficaces. Le patient doit être informé que même si la douleur s’atténue avec le temps, il est peu probable que la « rupture guérisse ».
  3. Le traitement des ruptures totales est plus controversé. La plupart du temps, les patients physiologiquement jeunes présentant une importante perte de fonction et souffrant de déchirures aiguës, en particulier lorsque le tendon s’est rétracté, doivent être pris en charge de manière chirurgicale.

En général, une IRM est alors indiquée. Les patients plus âgés, ou ceux ayant décrit une apparition insidieuse de
la douleur, doivent généralement se voir proposer un traitement non chirurgical pendant 6 à 12 semaines.

***Voici trois indicateurs possibles de l’échec d’un traitement :
● Déchirure > 1 cm2
● Symptômes présents depuis plus d’un an
● Affaiblissement important lors de la première consultation
Le pronostic des patients ayant bénéficié de plusieurs injections de corticostéroïdes peut être moins bon à la
suite d’une intervention chirurgicale.

46
Q

reprendre p. 36 du diapo/71

A