Transfert-contretransfert Flashcards

1
Q

• L’erreur de Freud quant aux

A

patients psychotiques. (dit qu’ils ne peuvent vivre de transfert. Faux.)

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2
Q

Désigne, en psychanalyse, le processus par lequel les

A

désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique. Il s’agit là d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué»

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3
Q

Le transfert se caractérise principalement par le fait que le sujet éprouve envers une personne

A

des sentiments qui en réalité s’adressent à quelqu’un d’autre

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4
Q

Autrement dit, le transfert est un

A

anachronisme, une erreur dans le temps (et sur la personne)
• Un déplacement a eu lieu; des pulsions, des sentiments et des défenses s’attachant à une figure passée ont été déplacés sur une figure présente

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5
Q

Plus la relation s’intensifie et que les conflits se rapprochent des enjeux infantiles, ces derniers deviennent de plus en plus centrés autour

A

de l’analyste (du transfert)

• C’est le développement de la névrose de transfert. (passage à l’acte, retards, absences)

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6
Q

deux types de transferts seront plus probablement activés par la situation thérapeutique :

A

les relations avec des figures d’autorité et les relations amoureuses intimes (propice à la confidence, qui est question de la relation)

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7
Q

Transfert érotique vs érotisé

A

• Transfert «érotique» (pas problématique, lien d’attachement, de confiance, à l’intimité. Peut-être accompagné de sentiment tendres, mais bien contenu, fantasme et non actions concrètes) vs. transfert «érotisé» (plus typique de l’organisation limite, histrionique surtout. Il va souhaiter une gratification réelle. Faire des avances plus crues. Plus rare, mais plus problématique)

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8
Q

différents indices peuvent suggérer la présence d’une réaction transférentielle chez un patient, par exemple…

A
  • Réactions inappropriées
  • Intensité
  • Ambivalence (thérapeute passe de bon à mauvais)
  • Ténacité (pendant des années avaient l’impression que le thérapeute veut l’humilier)
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9
Q

désir-crainte de fusion, frontières du Moi poreuses. (2 corps mais un même esprit, pas besoin de se parler.)

A

• Troubles psychotiques :

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10
Q

méfiance, contrôle

A

• Paranoïa

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11
Q

conflit proximité-distance

A

• Schizoïde

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12
Q

contrôle et exploitation du thérapeute. Les amener à poser des gestes non thérapeutiques. Les compromettre.

A

• Psychopathie

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13
Q

grandiosité, sensibilité à l’humiliation, pseudo-idéalisation (avec le thérapeute on forme une équipe spéciale)

A

• Narcissisme

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14
Q

oscillations très chaotiques du transfert, entre idéalisation et dévaluation, avec angoisses abandonniques +++ (surtout période de séparations, vacances…)

A

• Borderline

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15
Q

sexualisation (habillement provoquant, raconte des rêves érotiques), pseudo-intimité

A

• Histrionisme

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16
Q

rigidité, contrôle, soumission-rébellion

A

• Obsession-compulsion

17
Q

généralement positif, érotisation et compétition possibles (avec le thérapeute et les autres patients)

A

• Hystérie

18
Q

Contre-transfert

Désigne l’ensemble des réactions

A

inconscientes, et parfois conscientes, du thérapeute envers le patient.

19
Q

Les réactions contre-transférentielles sont

A

inévitables et universelles

20
Q

Si le contre-transfert n’est pas analysé et contrôlé, la thérapie peut prendre

A

une signification inconsciente et conflictuelle pour le thérapeute

21
Q

Réactions «névrotiques»

A
  • Réactions au transfert (si le patient a un transfert érotisé et que le thérapeute se met à flirter)
  • Réactions au patient (si je me retrouve face à un patient qui évoque un évènement qui me fait penser à ma vie)
  • Réactions au processus thérapeutique (se retrouver dans une position d’autorité, puissance… s’il réalise qu’il devient trop intrusif avec le patient)
22
Q

) Réactions «réalistes»

A

(attitudes, fantaisies, sentiments et comportements «attendus» du thérapeute face aux émotions et aux comportements d’un patient) Ça peut nous donner des infos sur le patient.
• Réponses au patient en séance (une patiente qui s’arrache les cuticules, saigne et s’essuit sur mon fauteuil, c’est normal que je sois irritée.)
• Réponse à des comportements hors séance (laisse pleins de messages…)
• Réponse à des événements dans la vie du patient (touchant, bouleversant)
• Réponse à des événements dans la vie du thérapeute (ex : le thérapeute annonce qu’il déménage)

23
Q

): le thérapeute doit être à l’aise avec

A

toute la gamme des émotions –aussi primitives et crues soient-elles -qui peuvent se développer face à un patient.
• Le thérapeute doit permettre au patient de l’investir comme un «mauvais objet». Ne pas chercher à corriger.
• Importance de la notion d’identification projective

24
Q

Identification projective : première étape

A

Le patient désavoue et projette un mauvais objet interne sur le thérapeute. (projection)

25
Q

Identification projective : deuxième étape

A

Le thérapeute commence à sentir et/ou se comporter comme le mauvais objet projeté en réponse à la pression interpersonnelle exercée par le patient (contre identification projective)

26
Q

Identification projective : troisième étape

A

Le thérapeute contient et modifie le mauvais objet projeté, qui sera ensuite réintériorisé par le patient etassimilé

27
Q

• Dans le contre-transfert concordant, le thérapeute s’identifie

A

à l’état émotionnel du patient (projection de la représentation de soi) (tel que le patient se perçoit dans sa propre histoire. Le patient amène le thérapeute à se sentir comme lui se sent. Ex : impuissant, incompétent)

28
Q

• Dans le contre-transfert complémentaire,

A

le thérapeute s’identifie à la représentation de l’autre, telle qu’elle est vécue par le patient (projection de la représentation de l’objet)

29
Q

Des recherches (p. ex., Betan, Heim, Conklin, & Westen, 2005) ont permis d’identifier 8 catégories de contre-transfert

A
  • Débordé-désorganisé
  • Impuissant-inadéquat
  • Positif
  • Spécial-surinvesti (à l’impression d’être différente)
  • Sexualisé
  • Désengagé
  • Parental-protecteur
  • Critiqué-maltraité
30
Q

• Pour analyser le transfert, une bonne

A

alliance de travail entre le client et le thérapeute de même que la présence d’un Moi raisonnable sont nécessaires (si le patient est en crise, il vaut mieux gérer la crise)

31
Q

• Le transfert devrait être analysé quand…

A

1) Il constitue une résistance
2) Il a atteint un niveau optimal d’intensité
3) Notre intervention va promouvoir l’insight

32
Q

Étapes dans l’interprétation du transfert

1) Définir la relation d’objet prédominante

A
  • Faire l’expérience et tolérer la confusion du monde interne du patient. D’être vu comme un mauvais objet.
  • Identifier la relation d’objet prédominante
  • Nommer les acteurs (y aller assez explicitement avec des images)
  • Observer et discuter de la réaction du patient