Actes manqués Flashcards
Actes manqués
Actes psychiques ayant un
sens et marqués d’une intention, résultant de l’interférence entre deux intentions différentes (dire vs cacher). Échec du refoulement en quelques sortes.
Résultent d’un
compromis : le refoulement est à moitié manqué et à moitié réussi. Souvent, ils vont nier.
L’excitation, la distraction, la fatigue, l’inattention, …, peuvent favoriser les actes manqués… mais
n’en sont pas la cause.
On en recense différents types : (5)
- Lapsus
- Fausse lecture/écriture
- Oublis
- Pertes et bris d’objets
- Actes symptomatiques (gestes)
Souvenirs-écrans
Souvenir infantile se caractérisant à la fois par
la netteté particulière et l’apparente insignifiance de son contenu. Infantile : désigne tout ce qui est irrationnel, avant les processus d’acquisition secondaires. Archaïque.
Son analyse conduit à
des expériences infantiles marquantes et à des fantasmes inconscients.
Formation de
compromis entre les éléments refoulés et la défense
• Rôle du déplacement
Le rêve est le gardien du sommeil, et non
son perturbateur
Le rêve est la tentative de
réalisation (déguisée) d’un désir (refoulé)
«Le cauchemar est souvent une
réalisation non voilée d’un désir, mais d’un désir qui, loin d’être le bienvenu, est un désir refoulé, repoussé»
Le désir conscient ne suscite le rêve que lorsqu’il
parvient à éveiller un autre désir, inconscient et de même teneur, par lequel il se trouve fortifié.
• Pour Freud, le désir représenté dans le rêve est nécessairement
infantile. (irrationnel, archaïque, régressif) désirs, fantaisies, motivations.
: tout ce dont nous rêvons a ou bien une
signification psychologique manifeste, ou bien est déformé et ne peut être jugé qu’après interprétation (Freud, 1900) Il n’y a pas de rêves absurdes.
Le rôle de la censure
L’oubli des rêves ne s’explique que par l’action de la censure» (Freud, 1900)
o Hypothèse toutefois incompatible avec les connaissances actuelles en neurosciences (voir Solms& Turnbull, 2002). Nos fonctions cérébrales supérieures éteintes. Le langage du rêve n’est pas nécessairement accessible
Rêves : mécanismes d’élaboration
• Condensation
o Combinaison de plusieurs souhaits, sentiments ou pulsions en une seule image
• Déplacement
o Les pulsions associées à une personne sont déplacées vers une autre personne moins «menaçante» pour le moi du dormeur
• Représentation symbolique
o Une seule image symbolise une représentation chargée d’affect. Ex : feu dans le berceau.
o Pour Freud, le symbolisme sexuel est prédominant dans le rêve. Serpent, fusée, objets creux…
• Renversement dans le contraire
agressif-libidinal
• Figurabilité
o Les pensées du rêve subissent une transformation qui les rendent à même d’être présentées en images. Dans le rêve : régression vers les aires visuelles. Aspect symbolique du langage pas présent comme dans la vie de tous les jours. Mise en image de certaines expressions figurées qui cherchent à s’exprimer. Ex : mener sa moitié en bateau. Corps caverneux.
• Projection
o Des souhaits ou motivations inacceptables sont attribués à d’autres personnages du rêve
• Révision secondaire
o Organisation des éléments du rêve en un ensemble cohérent en obéissant aux processus secondaires de la pensée. On ajoute des liens logiques. On déforme considérablement le contenu brute.
Contenu manifeste :
ce que le rêveur raconte du rêve; correspond au rêve tel qu’il apparaît au rêveur (avant analyse)
Contenu latent
ensemble de significations auxquelles aboutit l’analyse du rêve (correspond au rêve une fois déchiffré) on lui donne un sens.
Restes diurnes
: «matériaux» qui participent à la construction du rêve; éléments de l’état de veille que l’on retrouve dans le récit du rêve et dans les associations du rêveur. Contribue. Sans intérêt à moins qu’il y ai des enjeux inconscient/infantiles.
• Des éléments inconscients s’y accrochent pour contribuer à la formation du rêve
• Souvent un bon point de départ pour l’analyse du rêve. Moins menaçant pour les patients.
La psychodynamique conçoit aujourd’hui le rêve comme étant davantage que l’expression de désirs infantiles non résolus
• Importance de processus internes comme
les peurs, angoisses, conflits, efforts pour maîtriser/métaboliser des expériences traumatiques, … Revivre les expériences à travers les rêves.
La clé dans l’interprétation des rêves
les associations du patient (lié aux hypothèses connexionnistes); le thérapeute n’est pas omniscient et n’est pas un «déchiffreur de symboles» Questionner le rêveur.
Allan Hobson :
• Principal critique du modèle freudien du rêve
o Théorie de l’activation-synthèse qui diffère en 7 points du modèle freudien
o Selon son modèle, l’activité du rêve est liée à
une activité cholinergique aléatoire. Il n’y a pas de sens caché. Pas de mécanismes. Pcq les lobes frontaux de fonctionnent pas.
À la défense du modèle freudien…
• Solms& Turnbull(2002) : un stimulus (ex. pensée) ne va générer
un rêve que s’il se lie à un intérêt «appétitif» (i.e., le système SEEKING, lié à la recherche de plaisir, entre en jeu dans la formation du rêve).
• Le travail sur le rêve en psychanalyse n’est plus le même aujourd’hui qu’il y a 100 ans
Les fantasmes peuvent être (ou sembler ?) infiniment variables en termes… (6)
- D’objet (personne(s)…âge, combinaisons, parties, objets, animaux…)
- De but (coit, regarder, toucher…)
- D’intrication des pulsions sexuelles et agressives (peu mettre à risque le patient) ex : étranglements
- Du degré de transgression impliqué (légale? Symbolique? Pédophilie…)
- Du degré d’élaboration
- De flexibilité, créative vs rigidité/fixité (un ou peu de scénario très fétichisé. En dehors de ça, rien ne peut l’exciter)
- (…)
Il est possible de faire des liens entre fantasmes et le modèle psychanalytique du développement psychosexuel
• Objet partiel vs. objet total (organes qui s’emboitent ou rencontre entre 2 personnes qui se fait dans la subjectivité de l’autre) SZP : instrumental, pas de souci de l’autre.
• Autoérotique ou tourné vers un(e) ou des partenaire(s)
• Degré d’intrication des pulsions libidinales et agressives
• Fantasmes liés à l’oralité
• Fantasmes liés à l’analité
o Ex. érotisation de la douleur (sadomasochisme). Le plaisir rétentif. Souvent des patients narcissique.
Fantasmes liés au stade phallique
- Reconnaissance ou non du sexe féminin avec «solution» fétichiste
- Puissance sexuelle (faire jouir plusieurs fois, pls femmes)
Fantasmes liés au complexe d’OEdipe
- Refus ou acceptation de la triangulation (rivalité, compétition?)
- Érotisation (par déplacement) de la relation de pouvoir-autorité
- Culpabilité et masochisme moral. (le plaisir sexuelle est culpabilisant, va aller vers des partenaires dégradants, humiliants pour pouvoir y avoir accès)
- Intégration ou non des représentations sexuées-parentales («clivage des imagos») Sa mère est aussi une femme qui vit de la sexualité avec le père. Clivage entre représentations de femmes maternelles et femmes sexuelles.