TP&TA Flashcards
3 raisons d’évaluer la personnalité du patient
- elle représente une part déterminante et importante de son fonctionnement
- les difficultés ou trbles psychiques sont étroitement liés à la personnalité
(elle influence, pt favoriser l’apparition, le dvpt, l’évolution et donc le maintien d’un trble psychopatho). - parfois, elle constitue elle-même le trouble de sujet ou la raison de ses difficultés (=> TP)
2 définitions de la personnalité
Reuchlin, 1992 : caractéristique relativement stable et générale de la manière d’être d’une personne dans sa façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve.
Huber, 1992 : la psychologie de la personnalité doit nous aider à comprendre qqun, nous permettre de le décrire, expliquer et prédire le cpt d’un individu.
= dimension COMPLEXE
La personnalité renvoie à l’ensemble des …. …. du sujet qui rendent compte de : (3).
Elle est impliquée dans….
La personnalité renvoie à l’ensemble des caractéristiques psychiques du sujet qui rendent compte de sa manière :
- d’être
- de penser
- de ressentir
Elle est impliquée dans les interactions du sujet avec son environnement.
=> l’évaluer permet de comprendre plus finement les réactions, besoins, particularités de la relation patient-clinicien et adapter son attitude et ses stratégies d’intervention.
Trouble de la Personnalité : caractéristiques
- durables ds le tps
- perturbent fortement l’adaptation du sujet (sociale, pro, affective)
- souvent méconnus du sujet, ils font partie intégrante de son fonctionnement
- le patient n’a pas forcément “conscience” de ses troubles et ne pourra pas ou peu en parler au clinicien
- TP = troubles égosyntones
Troubles égosyntones VS égodystones
Troubles égodystones = la personne fait la différence entre elle et son trouble.
Troubles égosyntones = la personne ne fait PAS la différence entre elle et son trouble.
En bref, évaluer personnalité du patient permet 3 choses :
- compréhension du sujet (son vécu intrapsychique), de ses conduites, prédiction de celles-ci
- compréhension de ses difficultés et troubles psychiques et leur rôle ds le fonctionnement global du sujet
- adapter les interventions psychologiques (psychothérapie) en fonction de tous ces éléments
Evaluation de la personnalité : quand et comment ?
Quand = ds le cadre d’une évaluation psychologique. Celle-ci vise à évaluer le fctnmt psychique global de l’individu et ne mesure donc pas uniquement la personnalité (intelligence, symptômes,…).
Comment = avec méthodes et outils (tests, questionnaires) conçus spécifiquement pour ça.
-> 2 types de tests : pour aspects normaux et pour aspects patho de la perso
Indispensable d’utiliser outils et méthodes spéciaux et validés psychométriquement pour évaluer la personnalité, pourquoi ?
- l’évaluation de la perso est complexe du fait de la nature de ce qu’on évalue
- garantir fiabilité et objectivité des outils et méthodes
Méthodes et outils de la personnalité peuvent être regroupés en 4 catégories :
- Questionnaires d’auto-évaluation
- Questionnaires d’hétéro-évaluation
- Questionnaires mixtes
- épreuves projectives
2 types de modèles de la personnalité
Modèles de la perso normale : inclut le normal et le pathologique, mais ne se focalise pas dessus = approche GLOBALE de la personnalité.
Modèles de la perso pathologique : focus sur TP
Approche globale de la personnalité :
Prend en compte le normal et le pathologique.
Approche DIMENSIONNELLE : on raisonne sur la base de TRAITS pour définir et décrire perso.
La perso sera constituée d’un ensemble de traits dont on décrira (mesurera) pour chacun l’INTENSITE sur un CONTINUUM.
Traits fondamentaux = présents chez tous mais avec intensité différente.
Traits de personnalité
= dim de base de la perso
- permettent de différencier gens et de rendre compte de leur fonctionnement
- aspect éventuellement patho => continuum
postulats :
- stables ds le tps
- cohérence trans-situationnelle
=> fondements biologiques (mais environnement joue un rôle)
Modèles dimensionnels de la personnalité : caractéristiques
Méthode utilisée : analyse factorielle
Reposent sur une approche lexicale (langage = support pr conceptualiser perso)
S’opposent sur 2 questions :
- quelle est la nature des traits ?
- combien de traits sont nécessaires pour rendre compte des différences individuelles ?
Modèles célèbres et outils correspondants
- Eysenck : 2 puis 3 traits => EPQ-R (Eysenck Personality Questionnaire-Revised)
- Cattell (16 traits) => 16PF (Sexteen Personality Questionnaire)
- Modèle en 5 traits (Big Five)
=> BFI (Big Five Inventory),
=> NEO PI-R (Inventaire de personnalité révisé)
(Costa & McRae)
=> D5D (Description en 5 Dimensions)
=> BFQ-C (Big Five Questionnaire for Children) - Modèle bio-psycho-social de Cloninger => TCI (Temperament and Character Inventory)
Big Five
Modèle de référence depuis 90’s.
= le plus consensuel car :
> modèle robuste, validité bien établie
> intérêt clinique, permet analyse à 2 niveaux (niv des dimensions et niv des facettes)
> universalité des 5 traits et stabilité longitudinale
Serait suffisamment exhaustif pour rendre compte des différences individuelles.
Limite : variations de l’expression des traits selon contexte social
5 dimensions du Big Five
OCEAN
Ouverture : curiosité et ouverture aux expériences internes et externes.
Fonction = réaction à la nouveauté
Conscience : propension au contrôle de soi, à la planification, à l’organisation, à agir dans un but déterminé.
Fonction : régulation des conduites de persévérance visant but lointain et contraintes inhérentes
Extraversion : Tendance à la sociabilité, au dynamisme et à l’enthousiasme.
Fonction = procurer ressources essentielles à la survie individuelle / de l’espèce.
Agréabilité : Propension à établir des relations harmonieuses et non conflictuelles.
Fonction : régulation des interactions interpersonnelles et leurs modalités
Névrosisme : tendance à éprouver fréquemment et facilement de la détresse émotionnelle, des affects négatifs.
Fonction = préserver des expé désagréables / douleur.
A quoi servent les facettes ds le NEO PI-R ?
La présence des facettes ds le NEO PI-R permet une évaluation précise et très approfondie de la personnalité et donc une bonne compréhension de celle-ci (ds le BFI-Fr pas de facettes, uniquement des dimensions).
Facettes du NEO PI-R (6 par dimension, 8 items par facette)
Ouverture : ouverture à l’imagination - ouverture à l’esthétisme - ouverture aux sentiments - ouverture aux actions - ouverture aux idées - ouverture aux valeurs (nouvelles)
Conscience : compétence - ordre - sens du devoir - recherche de réussite - autodiscipline - délibération
Extraversion : chaleur - grégarisme - assertivité - activité - recherche de sensations - émotions positives
Agréabilité : confiance - franchise (droiture) - altruisme - conciliation (complaisance) - modestie - sensibilité (pitié / compassion / solidarité)
Névrosisme : anxiété - hostilité - dépression - anxiété sociale - impulsivité - vulnérabilité au stress
Les outils dimensionnels
Les outils dimensionnels type NEO PI-R et BFI-Fr, même s’ils évaluent les dimensions normales de la perso permettent de repérer les dysfonctionnements et TP.
Ceci est possible grâce à des recherches qui ont montré des profils (constellations) spécifiques avec des traits particulièrement développés et/ou sous-développés ds les différents TP.
Idem pour les questionnaires évaluant les schémas : des schémas activés +++ aux questionnaires signent la présence de TP.
But des approches en psychopathologie de la personnalité
Déterminer et classer les dysfonctionnements (anomalies) de la personnalité (qu’on nomme TP).
Approche catégorielle des TP
TP = entités nosographiques (catégories diagnostiques distinctes) dont on va chercher la présence / l’absence chez l’individu.
> on raisonne en mode binaire.
Approche dimensionnelle des TP
Sur un continuum
Définitions des TP ds le DSM-5 et la CIM-10
Mode durable, dévie des normes, envahissant et rigide, perturbation personnalité et cpt, apparaît à l’ado/début âge adulte, source de souffrance significative / altération fonctionnement, pas imputable à autre chose.
TP ds DSM (10), répartis selon les clusters (3)
Cluster A (chelous) :
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Schizotypique
Cluster B (émotionnellement labile) :
- Antisociale
- Borderline
- Histrionique
- Narcissique
Cluster C (anxieux) :
- Evitante
- Dépendante
- Obsessionnelle-compulsive
TP ds CIM (8) :
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Dyssociale (= antisociale)
- Emotionnellement labile (= borderline)
- Histrionique
- Anxieuse (= évitante)
- Dépendante
- Anankastique (= obsessionnelle-compulsive)
Trouble de la personnalité : critères DSM-5
A. Durable, conduites déviant des normes culturelles manifestement ds min 2 des domaines suivants :
1. cognition (= perception et vision de soi, des autres et des événements) 2. affectivité (= diversité, intensité, labilité et adéquation de la réponse émotionnelle) 3. fonctionnement interpersonnel 4. contrôle des impulsions
B. Durable, rigide, envahissant des sit° perso et sociales diverses.
C. Stable, prolongé, 1ères manifestations = décelables au + tard à l’ado / début âge adulte.
D. Pas imputable à autre trouble mental.
E. Pas imputable à substance ou autre affection médicale.
F. Souffrance significative ou altération du fonctionnement social, pro ou autres domaines imp.
+ TP = égosyntone
Plusieurs facettes sont à considérer pour le diagnostic des TP (5)
- durabilité des traits ds le tps
- différences interculturelles
- réponses à des stress spécifiques
- liens avec d’autres troubles mentaux
- consommation de substance
+ tenir compte du fait que les traits ne sont pas considérés comme un pbm par le sujet (égosyntonie) qui a tendance à ne pas les mentionner
Outils d’évaluation des TP ds l’approche catégorielle (3)
- SIDP-4 (structured interview for DSM-4 personality disorders) : entretien structuré (= questionnaire d’hétéro-évaluation)
- SCID-2 (structured clinical interview for disorders) : questionnaire + entretien
- PDQ-4 (personality diagnostic questionnaire) : questionnaire d’auto-évaluation (-> à ne surtout pas mettre en partiel !!)
SIDP-4
Entretien structuré
86 séries de questions (ouvertes et fermées) en 10 sections thématiques
Permet d’explorer les 10 TP du DSM-4
Environ 60 à 90 min (+30 min si exploration auprès d’un proche)
Possible de compléter la passation avec l’aide d’un proche du sujet
SCID-2
Questionnaire d’auto-évaluation en V/F, 119 items, sert de base à l’entretien
Puis entretien semi structuré (hétéro-questionnaire) en fonction des réponses
Les items explorent les critères des 10 TP et trbles additionnels
L’évaluateur revient sur items cotés “vrai” par le patient pr valider si trble est présent, cad durable, envahissant et pathologique.
Accord entre cotateurs présente limites et diffère selon les TP
Limite = modèle catégoriel de la personnalité
PDQ-4
Questionnaire d’auto-évaluation pr diagnostiquer TP
Evalue TP de façon catégorielle, selon critères du DSM
99 items (V/F)
3 clusters (A, B et C) et diagnostics additionnels
vérifie si gêne imp ds min 2 domaines
patient souffre par ce fonctionnement
score >/= 28 : proba de présence d’un/plsrs TP
trbles depuis 18 ans
tenir compte des trbles de l’axe 1 (donc autres trbles que TP)
=> ne jamais le mettre au partiel !!!
Schémas précoces inadaptés
Young & Klosko, 90’s :
Le modèle de Young
Présence d’événements et d’expériences de vie précoces marquants, qui se répètent à travers le mode de vie et mettent en échec l’adaptation. Les schémas inadaptés guident la vie, en fonction des expériences, et engendrent des cpts qui génèrent de la souffrance.
Modèle de Young -> 18 (ici 10) schémas (en 5 catégories)
- Besoin de sécurité
> Schéma “imperfection / honte” - Besoin d’autonomie, compétence et sens de l’identité
> Schéma “vulnérabilité au danger”
> Schéma “échec” - Besoin lié à liberté d’exprimer ses besoins et émotions
> Schéma “tout m’est dû”
> Schéma “contrôle de soi insuffisant” - Spontanéité et “je”
> Schéma “assujettissement”
> Schéma “besoin d’approbation et de reconnaissance”
> Schéma abnégation (= considérer les autres avant soi) - Besoin de limites réalistes et d’autocontrôle
> Schéma “sur-contrôle émotionnel”
> Schéma “idéaux exigeants”
Schéma (en général)
croyance fondamentale profonde
souvent inconsciente
résulte des interactions entre soi, personnes proches ds l’enfance et expériences de vie
+ ou - activé, ou latent (endormi), selon événements de vie
Schémas précoces inadaptés (SPI) -> 7 caractéristiques
- se dév pdt enfance / adolescence
- envahissants
- persistent à l’âge adulte
- proches des TP
- dysfonctionnels
- pvent ê présents à diff degrés
- leur nb, degré d’intensité et rigidité dét niv de souffrance
Tests projectifs (caractéristiques, intérêts, limites, exemples)
Caractéristiques :
- évaluation de perso normale et TP
- ne se rapportent pas à 1 approche spécifique
- caractérisés par méthode et richesse des résultats apportés
Intérêts :
- donnent infos très cliniques, uniques et singulières
- renvoi à l’individu
- sujet pt pas contrôler ses réponses
- représentations, pbmatiq profondes, stratégies de coping / régulation émotionnelle, schémas relationnels, etc
Limites :
- Dimension parfois interprétative (subjective) des résultats
- Ts résultats ne se prêtent pas à validation psychométrique (infos qualitatives)
Exemples :
- Rorschach
- TAT (Thematic Aperception Test)
- CAT (Children Aperception Test)
TCI
Cloninger (1987)
226 items V/F
4 dimensions de tempérament et 3 dimensions de caractère (modifiables par l’environnement)
4 dimensions de tempérament :
- recherche de la nouveauté
- évitement du danger
- dépendance à la récompense
- persévérance
3 dimensions de caractère :
- maturité individuelle (détermination)
- maturité sociale (coopération)
- maturité spirituelle (transcendance)
Questionnaire d’impulsivité (UPPS)
Modèle multidimensionnel d’impulsivité
échelle traduite et adaptée en fr
Mesure impulsivité à travers 3 domaines et 5 sous-domaines
urgence = facette de l’impulsivité la moins bien représentée dc c ce qu’évalue ce questionnaire
Urgence = réaction aux émotions (positives et négatives)
Mesure :
- persévérance
- préméditation
- recherche de sensations
On cote en échelle de likert (faire gaffe aux items inversés)
EMP : Echelle multidimensionnelle de perfectionnisme
Perfectionnisme n’est pas un trouble mais un facteur de vulnérabilité.
Perfectionnistes : ont objectifs de réussite difficilement atteignables et étant aussi de juges impitoyables quant à leurs réalisations.
> préoccupés à l’idée de faire erreurs, manque de confiance
> E perfectionnisme orienté vers soi et prescrit par autrui
> associé à troubles : anorexie, perso obsessionnelle, phobie sociale, dépression…
EMP = Frost, 1990
35 items (1 à 5 en fonction de son (dés)accord)
6 dimensions :
- préoccupations face aux erreurs
- standards personnels
- attentes parentales
- critiques parentales
- doute concernant les actions
- organisation
MMPI 2 RF / MMPI 2
Inventaire multiphasique de personnalité de Minesta 2 révisée
V/F
RF = traduction française.
Souvent utilisé en recherche.
E une version pour ados.
4 échelles de validité évaluant attitude de la personne
Permet de critiquer la validité du test pour le patient.
MMPI 2 = 10 sous-échelles cliniques profils utilisés pour pec à adapter - hypocondrie - dépression - hystérie - psychopathe déviant - masculinité / féminité - paranoïa - psychasthénie - schizophrénie - hypomanie - introversion sociale
On ne va surtout pas … un délire !
On ne va surtout pas contre un délire ! même si on ne le valide pas non plus.
Face à un patient agressif (2)
Désescalade, empathie
“Le traitement des TP c’est du … et de …”
du cadre et de l’amour !
Approche catégorielle du trouble de la personnalité borderline (DSM-5)
(4 éléments du grd critère, puis 9 sous éléments)
- Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles.
- Instabilité de l’image de soi (tantôt comme incroyable, tantôt comme une merde).
- Instabilité des affects avec impulsivité très marquée.
- avec au moins 5 des manifestations suivantes :
- Efforts effrénés pr éviter abandons réels/imaginaires
- Instabilité intense des relations interpersonnelles ac alternance de positions extrêmes d’idéalisation excessive et dévalorisation (bon vs mauvais objet)
- perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou notion de soi
- impulsivité ds au moins 2 domaines potentiellement dommageables pr le sujet (ex : dépenses, sexualité, usage substances…) (ne pas inclure TS ou automutilations)
- Répétition de cpts, gestes ou menaces suicidaires ou d’automutilations
- Instabilité affective due à réactivité marquée de l’humeur
- Sentiments chroniques de vide
- Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère
- En sit de stress, idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères*
*Dissociation = clivage ds le soi = on/off, perte de repères ac la réalité, plus de son ni d’image
Approche dimensionnelle du trouble de la personnalité borderline (Big-Five)
Profil ds l’ensemble pathologique : N, E, A, C +/- 1,5 écart type de la moyenne attendue et plus précisément :
- Névrosisme très haut (++ en anxiété, COLERE, dépression, IMPULSIVITE, et potentiellement vulnérabilité)
- Extraversion très basse (– en chaleur, GREGARISME, assertivité, EMOTION POSITIVE)
- Agréabilité très basse (– CONFIANCE, droiture/franchise, altruisme, SENSIBILITE et COMPLIANCE)
- Conscience très basse (– ordre, sens du devoir, AUTODISCIPLINE et DELIBERATION)
Forte composante environnementale du Trouble de la Personnalité Borderline (5)
- traumas infantiles
- violences sexuelles
- violences psychologiques, pbm d’attachement
- carences émotionnelles
- invalidation environnementale parentale (rejoint carences affectives et non prise en compte de l’état de l’enfant)
Forte composante génétique du Trouble de la Personnalité Borderline (3)
- 11,5% des personnes diagnostiquées ac un trble borderline (BPD) avaient un parent au 1er degré diagnostiqué du BPD
- 35% des jumeaux monozygotes partagent un diagnostic de BPD
- seulement 7% des jumeaux dizygotes partagent un diagnostic de BPD
Echelles pour Trouble de la Personnalité Borderline (4)
Echelle dimensionnelle (ne permettent pas de poser diagnostic) : NEO-PI-R Echelles catégorielles : > BSL = Borderline Symptom List > SCID-II Schémas précoces inadaptés : YSQ-L3
Epidémiologie du Trouble de la Personnalité Borderline
Le BPD toucherait environ 2 à 9% de la population générale :
- représente 40 à 44% des patients hospitalisés en psychiatrie
- 10% des diagnostiquées BPD meurent de suicide
- = un des TP les + complexe à traiter, coûteux et affectant gravement et durablement la vie de l’individu
Comorbidités du Trouble de la Personnalité Borderline
- Trouble bipolaire (18,5 à 21,6%)
- PTSD (33 à 79%)
- Trouble de l’usage d’une substance (20%)
Prises en charge pour trouble de la personnalité borderline :
Spécifique à BPD :
- thérapie comportementale dialectique et invalidation environnementale
Spécifique aux TP :
- Thérapie des schémas de Young (évaluation des schémas, explication du mode de fonctionnement et reparentalisation)
Centrées sur trauma :
- Intégration du cycle de la vie (ICV) => marche bien pr borderline, très progressif et très contenant ! - Eye Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) - Méthode d'Edna Foa : exposition prolongée (TCC) => /!\ y aller doucement !
Déf globale d’une addiction
→ Trouble DE l’usage d’1 substance (TUS) = désordre du cpt qui repose sur perte de contrôle de la consommation
→ Le cpt = alors :
> Centré sur le produit/l’activité
> N’est plus lié à recherche de plaisir mais au besoin d’atténuer / anesthésier une sensation désagréable (effet de manque, anxiété, irritabilité, émotions / sensations nég…)
=> il s’agit d’un renforcement négatif : si j’en prends pour me sentir moins anxieux c’est que ça retire qqch de désagréable.
Critères DSM 5 du Trouble de l’usage d’une substance (TUS)
1 général, 11 sous critères spécifications
Mode d’usage pbmatiq de la substance conduisant à une altération du fonctionnement / souffrance cliniqment significative, caractérisé par min 2 des manif° suivantes, pdt min 1 an :
- pris en quantité imp / période + longue que prévu (perte de contrôle)
- désir persistant / efforts infructueux pr contrôler usage
- bcp de tps passé à se procurer, utiliser ou récupérer des effets de la substance
- envie impérieuse (craving) de consommer
- usage répété conduisant à incapacité de remplir obligations majeures pro, scolaires ou domestiques
- usage continue malgré pbms interpersonnels, sociaux récurrents/persistants causés/exacerbés par substance
- activités sociales, pro ou loisirs imp abandonnées/réduites à cause de usage de substance
- usage répété ds sit° où ça pt mettre en danger physique
- usage continue malgré que la personne sache que ça lui cause des dommages physiques et/ou psychologiques
- tolérance définie par l’un des symptômes suivants :
→ Besoin de quantité + forte pr obtenir intoxication / effet désiré
→ Effet diminué en cas d’usage continu d’une même quantité - Sevrage caractérisé par l’1 ou l’autre des manif° suivantes :
→ syndrome de sevrage caractéristique de la substance
→ substance (ou substance très proche) est prise pour soulager / éviter symptômes de sevrage
Spécifier la sévérité du trouble :
→ Léger : présence de 2-3 symptômes
→ Modéré : 4-5 symptômes
→ Sévère : plus de 6 symptômes
Effets du TUS d’un pdv cognitif / neuropsychologique
→ perte de contrôle de soi et de la consommation
→ altération des capacités de prise de décision
→ perte du contrôle du cpt au profit d’un cpt automatisé
=> bcp d’impulsion chez TUS
Effets du TUS d’un pdv neurophysiologique / neurobiologique
effets plus spécifiques de l’alcool
Le circuit de la récompense ne fait pas tout, l’addiction n’est pas qu’une histoire de dopamine.
Dopamine = neurotransmetteur qui participe à masse de choses ds le corps. Dopamine = lié au plaisir donc fortement liée à l’addiction.
Certaines substances IMITENT les neurotransmetteurs naturels et se fixent à leur place sur les récepteurs synaptiques, d’autres AUGMENTENT leur sécrétion, et d’autres encore les BLOQUENT (alcool).
L’excitation suite à la prise de substances est déclenchée via des mécanismes en cascade.
ALCOOL :
Stimule neurones GABA qui diminuent excitabilité neuronale => inhibe d’abord les cpts (zone préfrontale), puis tape sur le corps et on s’endort.
5 C de l’addiction
Consommation de substance Craving Conséquences (manque de) Contrôle Activité Compulsive
Intoxication au cannabis (4 critères, 6 sous critères pr le B, 4 sous critères pr le C)
Intoxication au cannabis :
A. Usage récent de cannabis
B. Chgments cptaux / Ψ pbmatiq cliniqment significatifs (dvpés pdt ou peu après usage de cannabis)
→ Altération de la coordination motrice
→ Euphorie
→ Anxiété
→ Sensation de ralentissement du tps
→ Altération du jugement
→ Retrait social
C. Min 2 signes/symptômes suivants, se dvpant ds les 2 heures suivant l’usage de cannabis :
- Conjonctives injectées (yeux rouges)
- Augmentation de l’appétit
- Sécheresse de la bouche
- Tachycardie (↗ rythme cardiaque)
D. Pas imputables à autre affection médicale, autre trouble mental ou intoxication par autre substance
Spécifier si : avec perturbation des perceptions
Sevrage au cannabis (4 critères, 7 sous critères pr B)
A. Arrêt d’un usage massif et prolongé de cannabis (quotidien ou presque pdt min qq mois)
B. Min 3 des suivants se dvpant ds la semaine qui suit critère A :
- Irritabilité, colère, agressivité
- Nervosité, anxiété
- Troubles du sommeil (notamment cauchemars)
- ↘ de l’appétit / perte de poids
- Fébrilité (agitation / excitation intense)
- Thymie dépressive
- Min 1 des symptômes physiques suivant cause inconfort significatif : douleur abdominale, instabilité/tremblement, sueurs, fièvre, frissons, céphalées
C. Signes / symptômes du critère B causent souffrance cliniqment significative / altération du fonctionnement social, pro ou autres domaines imp
D. Pas imputables à autre affection médicale, autre trouble mental ou intoxication ou sevrage d’une autre substance
Changement de paradigme entre DSM IV et 5 concernant TUS
DSM IV : décrit continuum entre usage et trouble de l’usage.
DSM 5 : Ce n’est pas le produit qui est nocif mais bien l’usage qu’on en fait. Donc si j’en abuse pas, c’est pas considéré comme un pbm.
Binge drinking
Consommation d’alcool excessive et ponctuelle sur un tps très court, qui vise l’ivresse.
- davantage un cpt qu’un trouble
- principalement chez les ados et jeunes adultes
Pbm récurrent des personnes qui ont un TUS
En général, qd il y a un TUS c’est qu’on a un pbm de régulation émotionnelle, généralement accompagné de bcp d’impulsivité.
Aspect psychothérapeutique pour les TUS
→ on travaille ac processus de chgment de la personne (car ne pt pas s’arrêter de consommer du jour au lendemain)
→ centré sur la relation d’aide
Entretien motivationnel = génération de discours de changement
TCC = restructuration cognitive, exposition au craving, régulation émotionnelle, relaxation, traiter la dépression qui pt survenir avec syndrome de sevrage, travailler les pbms sociaux
Modèle transthéorique du changement, Prochaska
1e étape à laquelle on ne revient jamais :
PRE-CONTEMPLATION = j’ai pas de pbm, tout va bien, j’arrête qd je veux.
Etapes du changement, à imaginer comme un cercle :
- CONTEMPLATION (prise de cs) = ok j’ai un pbm, mais je suis pas encore prêt à changer, on changera plus tard
- DECISION = je fais mon plan de bataille en anticipant ce qui pourrait se passer = définir ligne de base, intensité du craving, fréquence…
- ACTION
- MAINTIEN
- RECHUTE
Le but en addicto c’est que le maintien soit la phase la plus longue et la plus confortable possible.
Seule addiction comportementale dans le DSM-5
Jeu de hasard et d’argent
Types d’usages (5)
- Usage passif (inhaler fumée, regarder son frère jouer)
- Usage simple : usage occasionnel ou régulier, pas de conséquences négatives
- Usage nocif : préjudiciable à la santé. Complications pvent ê physiques ou psychiques
- Usage abusif : Altération du fonctionnement et souffrance
- Dépendance (addiction) : répétition, perte de contrôle, persistance, centration, effet de tolérance.
Les troubles addictifs ont une …, sinon on n’en aurait pas.
Ils ont une fonction !
La CIM 10 a élargi les addictions aux … mais on n’a pas suffisamment de … pour les faire entrer dans…
La cim 10 a élargi les addictions aux écrans mais on n’a pas suffisamment de preuves pour les faire entrer dans la classification d’autres addictions comportementales.
Moyenne d’âge de la tranche de la population qui a pour loisir les jeux vidéo
% de la population française qui joue aux jeux vidéo
Plus les hommes que les femmes ?
40 ans
29%
Non, 48% des joueurs sont des femmes
Définition cyberaddictions
cyberdépendance
= dépendance au virtuel par le biais d’internet
= besoin de connexion qui ne correspond pas aux besoins réels d’une personne
= vient satisfaire un besoin, procure un soulagement et possède une fonction
Formes d’addictions : aux produits (4), comportementales (7)
Aux produits :
- Alcool
- Tabac
- Cannabis
- Produits divers : hallucinogènes, inhalant, opioïdes, sédatif, stimulants, hypnotiques, anxiolytiques,…
Comportementales : 1. Jeu pathologique (jeux de hasard et d'argent)* 2. Cyberaddictions ** 3. Achats compulsifs 4. Sexualité compulsive 5. Addiction au travail 6. Activités physiques et sportives intensives 7. Bronzage Etc...
- jeu pathologique est reconnu ds DSM et CIM
** parmi cyberaddictions, le “trouble du jeu vidéo” est ds la cim 11
Critères diagnostiques du trouble du jeu vidéo sur internet DSM 5 (même si ce trouble n’est pas reconnu ds DSM !!!)
Un grand critère, 9 sous critères + spécification
Utilisation persistante et récurrente d’internet pr jeux, entrainant perturbation/détresse cliniquement significative, ac min 5 des suivants pdt min 1 an :
- Préoccupation concernant jeux
- Symptômes de sevrage qd s’arrête (irritabilité, anxiété, tristesse)
- Tolérance (nécessité de consacrer de + en + de tps au jeu)
- Tentatives infructueuses pour contrôler
- Perte d’intérêt pr loisirs/divertissements antérieurs à cause du jeu
- Utilisation excessive et continue des jeux
- A menti concernant quantité de jeu
- Jeux utilisés pr fuir / soulager humeur négative
- A mis en péril / perdu relation imp / job / ou autre à cause du jeu
Spécification : le trouble pt ê léger, modéré ou sévère, selon le degré de perturbation des activités normales.
Critères diagnostiques du trouble du jeu vidéo ds CIM 11
Critère ppal, 3 sous critères et informations complémentaires
Trouble = caractérisé par un mode de cpt de jeu, en ligne ou hors ligne, persistant et récurrent, qui se manifeste par :
- contrôle réduit sur ce cpt
- priorité accrue accordée au jeu
- poursuite malgré conséquences négatives
Infos complémentaires :
Altération imp du fonctionnement perso, familial, social, pro ou autres.
Ca pt ê continu ou épisodique et récurrent.
Cpt et autres caraQ évidents pdt min 1 an.
Facteurs de vulnérabilité :
• au “produit” (6)
• individuels (4)
• environnementaux (4)
• Au “produit” :
> Internet :
- accessibilité, immédiateté
- anonymat
- interactivité et évolutions rapides
> Jeux vidéo :
- gratifications, progression, reconnaissance
- communautés virtuelles
- sans fin (mondes persistants, nouvelles parties, etc)
• Individuels : > Facteurs psychologiques : - Traits de personnalité - Attitudes tempéramentales - Perturbations du cpt > Facteurs psychiatriques : - Troubles psychopathologiques
• Environnementaux :
- Facteurs d'environnement social et événements de vie - Le rôle des pairs - Habitudes de consommation familiales - Dynamiques familiales
Combien d’ados en France ont un usage pbmatiq d’internet ? En europe ?
France : entre 3 et 5%
Europe : entre 1 et 8%
Echelles pour les addictions aux écrans (4)
- The Internet Gaming Disorder (IGD-20) Test (Pontes et al., 2014) : 20 items, échelle en 5 points, mesure importance du jeu, modification de l’humeur, tolérance, symptômes de sevrage, conflits et rechute.
- Game Addiction Scale (GAS) (Lemmens et al., 2009) : 7 / 21 items, échelle en 5 points, mesure préoccupation, tolérance, modification de l’humeur, rechute, manque, conflits et pbms.
- Questionnaire de Mesure de l’Intensité aux Conduites Addictives (QMICA) : questionnaire en 2 parties, une sur l’évaluation de l’intensité des conduites addictives et l’autre sur l’évaluation de l’intensité des phénomènes compensatoires, échelle de 1 à 7
- Problem Video game Playing (PVP) Scale (Tejeiro Salguero et Moran, 2002) : 9 items, en oui/non, mesure préoccupation, tolérance, perte de contrôle, manque, évasion, mentir, négligence des conséquences négatives sur le plan physique ou psychologique.
=> existent tous en français !
Repérage des cyberaddictions -> évaluations diverses (6)
- niveau d’utilisation
- évolution de la pratique
- motivations et facteurs de maintien
- comorbidités
- pbms associés (isolement, conflits, pbms scolaires…)
- stade de motivation
Techniques TCC pour les cyberaddictions (7)
- gestion du stimuli (auto-observation pour dvper l’auto-contrôle et les cpts alternatifs)
- Planification des tâches (gérer le tps autrement pour dvper progressivement de nouvelles routines)
- Prescription d’activités plaisantes (pr dvper de nouveaux centres d’intérêt)
- Renforcement positif (favoriser le maintien ds le tps des changements)
- Travail cognitif (restructuration cognitive)
- Travail sur affirmation de soi et habiletés sociales (dvper un cpt affirmé, améliorer la qualité des relations, apprendre à dire non)
- Gestion du stress (techniques de relaxation,….)
Nosographie des troubles liés à l’usage de l’alcool ds DSM-5 (5)
- Trouble de l’usage d’alcool
- intoxication par l’alcool
- sevrage de l’alcool
- autres troubles induits par l’alcool
- trouble lié à l’alcool non spécifié
Trouble de l’usage de l’alcool -> critères DSM-5 (critère A, puis 12 sous critères, puis sévérité)
A. Présence de min 2 des manif° suivantes pdt 1 an + souffrance cliniqment significative / altération du fctmt
- quantité imp / durée + longue que prévue (perte de contrôle)
- désir persistant / effort infructueux pour diminuer/contrôler conso
- Tps consacré ++ : se procurer, consommer, se remettre des effets
- Envie impérieuse (craving)
- Conséquences (sur obligations majeures : travail, école, maison)
- Poursuite des conso malgré conséquences
- abandon/réduction activités autres (sociales, loisirs, pro)
- conso ds sit° physiquement dangereuses
- poursuite d’usage malgré cce des dommages causés
- tolérance
- Sevrage
Sévérité :
- Léger : 2-3 symptômes
- Moyen : 4-5 symptômes
- Grave : 6+ symptômes
Critères de sevrage de l’alcool (critère A, 8 sous critères, danger, fréquence)
A. Arrêt / ↘ d’usage d’alcool massif et/ou prolongé ac apparition de min 2 des manif°, de qq heures à qq jours après l’arrêt / ↘ :
- hyperactivité neurovégétative (rythme cardiaque, transpiration,…)
- tremblements des mains
- insomnie
- nausées et/ou vomissements
- hallu transitoires
- agitation psychomotrice
- anxiété
- crises convulsives généralisées toniocloniques
Sevrage d’alcool = DANGER car manifestations physiologiques intenses, neurotoxicité du sevrage et risque de décès si pas fait correctement.
=> nécessite une SURVEILLANCE MEDICALE
-> Très fréquent :
Env 50% des personnes de classe moyenne ac un bon niv de fonctionnement et ayant un tb de l’usage d’alcool ont déjà fait un syndrome de sevrage à l’alcool
80% des individus hospitalisés ou sans abris
Critères d’intoxication par l’alcool (critère A et 6 sous critères)
A. Ingestion récente d’alcool + chgmts comportementaux ou psy significatifs (cpt sexuels ou agressifs inappropriés, labilité de l’humeur, jugement altéré) + au moins 1 des symptômes suivants :
- discours bredouillant
- incoordination motrice
- démarche ébrieuse
- nystagmus (muscles de l’oeil)
- altération de l’attention ou de la mémoire
- stupeur ou coma
Tolérance selon DSM-5
Besoin d’une quantité + forte d’alcool pour aboutir à une intoxication ou pour obtenir l’effet recherché
OU
Effet significativement diminué en cas d’usage continu sans modif° de la quantité
> résulte d’un mécanisme physiologique de régulation au niv des neurones (au niv du nb de récepteurs notamment)
> la tolérance évolue ds le tps en fct° des habitudes de conso. Attention dc au cours du suivi en cas de rechute :
> risque d’intoxication + élevé en cas de reconso après période d’abstinence (si reprise des quantités habituelles par ex)
> valable pour l’alcool mais surtout dangereux pour opiacés (risque létal)
classification des substances psychoactives (et place de l’alcool dedans)
Les substances psychoactives peuvent être classées en 3 groupes en fonction de si elles stimulent, perturbent ou diminuent l’excitabilité neuronale.
L’alcool ↘ l’excitabilité neuronale des récepteurs des neurones GABA et Glutamate notamment.
-> c’est un DEPRESSEUR (comme opiacés, benzo et GHB)
Généralement, la prise de 2 substances du même groupe est dangereuse ! il faut en informer les patients.
L’alcool coche toutes les cases, c’est une des substances les plus dangereuses (5)
Très forte ou forte…
- dépendance physique
- dépendance psychique
- neurotoxicité
- toxicité générale
- dangerosité sociale (isolement)
Rôle fonctionnel de l’alcool
Ds le trouble de l’usage, le produit a très souvent un rôle fonctionnel (qu’il faut identifier). Aussi inconfortables que soient les conséquences des conso, le produit permet au patient de fonctionner avec ses difficultés.
Comprendre le rôle fonctionnel des substances permet aussi d’augmenter son niv d’empathie pour le patient.
Ex : l’alcool peut diminuer sur le court terme l’anxiété d’un patient agoraphobique et lui permettre de sortir
Outils pour le trouble de l’usage d’alcool (5)
- AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test) : 10 items pour repérer le Tb d’usage d’alcool. Réponses cotées de 0 à 4. Auto-évaluation. Validée en Français. Bien pour faire suivi pré et post intervention (ligne de base).
- Obsessive Compulsive Drinking Scale (échelle des pensées obsédantes et des envies compulsives de boire) : 14 items pour repérer le trouble d’usage d’alcool. Réponses cotées de 0 à 4. Auto-évaluation. Validée en Français.
- TLFB (TimeLine FollowBack calendar) : calendrier pour noter nb d’unités d’alcool standard sur 30 jours. Permet de sensibiliser les personnes à compter. Sert de ligne de base.
- ASSIST (Alcohol, Smoking and Substance Involvement Screening Test) : entretien de 5 à 10 min, permet d’apprécier la nécessité d’une intervention spécifique et n’est pas uniquement pour l’alcool.
- ASI (Addiction Severity Intex) : permet d’obtenir de super données, entretien semi-directif. Permet d’aller très en profondeur. Spécifique à l’addiction en général et mesure la sévérité de l’addiction à travers différents domaines. Version adultes et version ados. Très long à faire passer.
Comorbidités du trouble d’usage d’alcool (7)
- troubles anxieux
- TSPT
- troubles de la personnalité
- trouble bipolaire
- TDAH
- schizophrénie
- dépression
Prise en charge du trouble d’usage d’alcool (4)
- Alliance thérapeutique ++ (on suit l’objectif que veut se fixer le patient, on ne lui impose pas)
- remettre le patient et ses difficultés au centre
- remettre le trouble au centre
- naturel d’avoir sentiments négatifs à leur égard, peuvent être agressifs / transgresser le cadre.
Objectifs (3) et psychoéducation (8) pour trouble d’usage d’alcool
Fixer objectifs :
- abstinence ?
- conso contrôlée ?
- objectifs hors addicto ?
Psychoéducation sur :
- verres standards
- stades de chgmt
- différence faux pas / rechute
- renforcements
- pensées, émotions, cpts
- pensées permissives
- pensées minimisantes / maximalisantes de la rechute
- craving
=> Déculpabiliser la rechute sans la minimiser
Outils thérapeutiques pour trouble d’usage d’alcool (10)
- psychoéducation
- entretien motivationnel
- affirmation de soi
- restructuration cognitive
- scénario catastrophe
- exposition
- techniques de relaxation
- pleine conscience
- résolution de pbm
- mise en place d’activités plaisantes
Groupes thérapeutiques pour trouble d’usage d’alcool (3)
- groupe TCC
- groupe de parole
- groupe en association
+ prise en charge des proches
=> importance des consultations entourage et des groupes de parole spécifiquement réservés à l’entourage des patients présentant un trouble addictif
Epidémiologie Trouble de l’usage de tabac / nicotine
• grosse prévalence en France, bcp de gens fument ts les jours, on fait partie des plus gros fumeurs d’Europe
• prévalence un peu différente selon les régions de Fr (IDF on fume moins)
• diminution de la consommation de tabac chez les hommes et chez les femmes d’année en année
• facteurs de vulnérabilité :
→ ne pas avoir de diplôme
→ faible revenu
→ chômage
Def Tolérance et Déf sevrage
Tolérance = de + en + de doses pour avoir l’effet désiré / ou la même dose fait de - en - d’effet
Sevrage = ensemble de symptômes désagréables déclenché par diminution ou arrêt de la substance => augmente risque de rechute
Def abus et Def toxicomanie
Abus = usage répété de la substance malgré les conséquences négatives
Toxicomanie = incapacité à contrôler la consommation
Addiction et sphères de vie
Addiction et sources de plaisir
Addiction → notion d’envahissement progressif des sphères, est incluse ds les sphères de vie de l’individu
=> répercussions durables et importantes sur différentes sphères de vie
Addiction = rétrécissement progressif des autres sources de plaisir de la vie quotidienne, désinvestissement des sources de plaisir potentielles + rétrécissement progressif des stratégies de régulation émotionnelle
DSM-5 : 3 troubles sont liés au tabac
→ Trouble de l’usage du tabac
→ Sevrage de tabac
→ Autres troubles induits par le tabac
DSM-5 : critères du trouble de l’usage de tabac (critère A, 11 sous critères, 1 spécification)
A. Mode d’usage pbmatiq du tabac conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
- Consommation tabac ++ ou + lgtps que prévu
- Désir persistant ou efforts infructueux pour ↘ ou contrôler l’usage
- Bcp de tps pour obtenir / utiliser tabac
- Craving / fort désir / besoin pressant
- Incapacité de remplir des obligations majeures (travail, école, domicile)
- Pbms interpersonnels / sociaux liés aux effets du tabac
- Abandon / ↘ d’activités
- Usage ds sit° physiquement dangereuses
- Maintien de l’usage mm si pb Ψ / φ
- Tolérance
- Sevrage
Symptômes de sevrage tabagique / de nicotine (14)
- Humeur dépressive / anxiété
- Agressivité (irritabilité) / colère
- Culpabilité
- Désespoir, dévalorisation
- Difficulté de concentration ou d’attention
- Fatigue
- Perturbation de l’appétit / poids
- Perturbation du sommeil
- Perturbation du transit intestinal
- Nausées
- Transpiration
- Vertiges
- Agitation / fébrilité (= se sentir faible)
- Tremblements
DSM-5 : critères du sevrage tabagique / de nicotine (critères A, B ac 7 ss critères, C et D)
A. Usage quotidien de tabac pdt au moins plusieurs semaines
B. Min 4 des symptômes suivants suite à arrêt brutal ou réduction tabac (24h) : 1. irritabilité, frustration ou colère 2. anxiété 3. difficultés de concentration 4. augmentation de l'appétit 5. fébrilité 6. humeur dépressive 7. insomnie C. souffrance cliniquement significative ou altération fctmt social, pro ou ADI D. pas imputable à autre chose
Comorbidités médicales (4) / psychiatriques (5)
Médicales : • maladies cardiovasculaires • bronchopneumopathies chroniques obstructives • cancers • pbms périnataux
Psychiatriques : • conso d'alcool / substances • tb dépressifs et tb bipolaire • tb anxieux • tb de la personnalité • hyperactivité ac déficit de l'attention
3 types de dépendance (qui fonctionnent ensemble) pour trouble de l’usage du tabac
• La dépendance physiologique
→ nicotine
→ dopamine
→ symptômes de sevrage
• La dépendance psychologique
→ Personnalité
→ Cognitions (renforcement négatif, conditionnement pavlovien)
→ évitement des émotions, stratégie de régulation émotionnelle
• Environnement / comportement
→ culture
→ relations
→ stresseurs
Un addict est une rencontre entre …
entre une personne, un contexte et un produit.
La nicotine est cancérigène
non ! c’est un stimulant non cancérigène, ce n’est pas dangereux en soi, ce qui est dangereux c’est la combustion.
=> pas d’overdose mortelle de nicotine !
Substituts nicotiniques
Les substituts nicotiniques n’ont pas le même effet shoot méga rapide que la cigarette.
Quand on aide un addict à se sevrer, comme la nicotine ne peut pas provoquer d’overdose, on peut tous les utiliser en même tps, tous les conseiller à la personne (vape, patche, inhalateur, spray, gomme, médicaments)
Outils et échelles pour trouble de l’usage de tabac
- Test de Horn = évaluation des sit° liées au tabagisme, comprendre la fonction de la cigarette pour bien trouver la stratégie de substitution
- Colonne de Beck = restructuration cognitive
- Craving Beliefs Questionnaire (CBQ) = questionnaire de craving, regarde les biais cognitifs à l’œuvre dans les processus
- Méditation = ne marche pas sur tout le monde mais peut parfois être très efficace
- Psychoéducation = la rechute fait partie du changement
Opiacés et opioïdes
= dérivés de l’opium
légal pour industrie pharmaceutique
OPIOIDES = pas même déf mais se fixe sur les mêmes récepteurs qu’opiacés
Certains :
> ont action comparable aux opiacés (agoniste entier : méthadone)
> ont action partiellement comparable aux opiacés (agoniste-antagoniste : buprénorphine)
> ont action bloquant action des opiacés (antagoniste : naloxone)
Antagonistes = occupe bcp de place donc peut rendre inefficace certains médicaments. Antagonistes = bloquent actions opiacés (utilisés contre les overdose aux opiacés).
2 traitements de substitution aux opiacés
Méthadone
Buprénorphine
(bcp de psychoéducation qd on prescrit méthadone)
Noms opioïdes
LEGAL : Analgésiques opioïdes faibles : - codéine - poudre d'opium - tramadol
Analgésiques opioïdes forts :
- morphine et sulfate de morphine
- oxycodone
- fentanyl
Médicaments de substitution aux opioïdes :
- méthadone
- buprénorphine haut dosage
ILLICITES :
- opium et rachacha
- héroïne (= opiacé)
Voix administration opiacés
- bouche (per os)
- intraveineuse
- sniffer
- fumée (respirer fumée du produit sur feuille d’allu chaude = chasser le dragon)
Euphorie calme
Euphorie en étant hyper détendu
Overdose d’opiacés : …
Antidote ?
Coma calme avec dépression respiratoire, hypotension, hypothermie, myosis, parfois convulsions
Antidote : naloxone
CAARUD
Structure spécialisée qui peut fournir le matériel nécessaire pour consommer ds les meilleures conditions possibles.
Effets des opiacés (9)
- antalgique
- sensation de plaisir
- apaisement, euphorie calme, somnolence
- antitussif (contre la toux)
- constipation, rétention urinaire
- diminution du seuil convulsif
- contraction de la pupille (myosis)
- diminution de la fréquence cardiaque et respiratoire
- diminution de la température corporelle
Syndrome de sevrage des opiacés (6)
- sevrage physique très rude
- détresse psychologique
- craving
- baillements, anxiété, rhinorrhée, larmoiement, sudation, myalgie des membres, anorexie, insomnie
- frissons, agitation, hypertonie, tachycardie, nausées, tachypnée
- vomissements, diarrhées, douleurs abdos, hyperthermie, polyurie
Complications psychiatriques suite à conso opiacés (5)
- épisodes psychotiques, dépressifs
- suicide
- troubles des conduites
- troubles addictifs
- tolérance +++ (explique en partie la puissance du syndrome de sevrage)
Complications sociales suite à conso opiacés (2)
- désinsertion, précarité
- prostitution, vols, agressions, trafic,…
Implications thérapeutiques pr conso opiacés (6)
- “addiction is a brain disease”
- troubles chroniques : conception des soins ds la durée
- association de la pharmacothérapie et de la psychothérapie
- prise en compte des comorbidités addictives et psychiatriques
- prise en compte de l’aspect social et judiciaire
- PEC GLOBALE ET DURABLE : MEDICO PSYCHO SOCIO EDUCATIVE
Définition des objectifs pr conso addictive
- préventif
- curatif
- réduction des risques
Traitements pour conso opiacés (3)
- avantage +++ des traitements pharmacologiques
- Traitements de Substitution aux Opiacés (TSO) ou Traitements Agonistes aux Opiacés (TAO) : peuvent ê pris sur la durée et permettent de ne pas ressentir les effets du sevrage (réduction des risques physiologiques, psychologiques et sociaux liés à la conso d’opiacés)
> Agoniste-antagoniste : buprénorphine haut dosage
> Agoniste : méthadone - Traitement anti-overdose : naloxone (antagoniste)
Psychoéducation pour opiacés (2)
- très imp pr la compréhension des mécanismes addictifs par le patient, mais aussi pr l’observance thérapeutique pr les TSO/TAO, la réduction des risques et la pec sociale
- Réduction des risques : psychoéducation de l’injection (réduction des risques liés aux injections), info des structures distribuant du matériel stérile (CAARUD), psychoéducation des traitements antagonistes (prenoxad), psychoéducation des signes d’overdose
Benzodiazépines
- catégorie de médocs ayant action sur récepteurs GABA
- substances anxiolytiques les + utilisées (effet rapide et faible toxicité)
- propriétés anxiolytiques, sédatives, amnésiantes, myorelaxantes, anti convulsantes
- potentiel élevé de pharmacodépendance
- diminue excitabilité neuronale
- gros symptômes de sevrage
- ne jamais associer 2 substances de la même famille, risque d’overdose
- ne jamais arrêter la conso d’un coup
- psychoéducation
- Analyse fonctionnelle = comprendre quel rôle jouent les benzo ds tout ça pour savoir quoi traiter, sur quoi orienter la “rééducation”
- prise en charge des comorbidités psychiatriques
- risques élevés de dépendance physique et psychologique
Prise en charge thérapeutique pour benzo (5)
- nécessité d’une pec médicale concomitante
- entretien motivationnel
- analyse fonctionnelle : repérer le rôle fonctionnel du produit pour orienter la pec
> souvent : neutraliser les conduites d’évitement (la conso) et dvper des compétences émotionnelles, résolution de pbm, affirmation de soi, restructuration cognitive - pec des comorbidités psychiatriques
- overdose : flumazénil (anexat) = antidote
Cocaïne
Sous forme de poudre > différentes voies de consommation : sniff, IV, parachute (= per os), plug, bump (anus)
Surnoms : coke, C, CC, poudre, blanche, Caroline
Cocaïne basée :
= coke à laquelle on ajoute une base chimique
-> CRACK (généralement basé avec bicarbonate)
-> FREE-BASE (signifie basée avec ammoniac OU fait soi même)
Spécificité du trouble de l’usage pour les psychostimulants (coke…)
Difficulté pour les patients à concevoir le TUS en l’absence de syndrome de sevrage physique ou d’une conso quotidienne
POURTANT : Il existe un syndrome de sevrage aux psycho-stimulants
Descente :
- 1e phase (qq heures après) : agitation, dépression, anorexie, craving
- 2e phase (jour 2-5) : diminution du craving, fatigue, hypersomnie, hyperphagie
- 3e phase (jour 5) : symptômes d’allure dépressive, réapparition du craving
SYNDROME DE SEVRAGE PHYSIQUE OU FREQUENCE DES CONSO NE REPRESENTENT PAS UN CRITERE INDISP POUR PARLER DE TUS
Prise en charge thérapeutique pour TUS psycho stimulants (7)
- REDUCTION DES RISQUES : apprendre à s’injecter, à sniffer, bilans ORL et cardiaques, pec risques infectieux, utilisation du matériel
- LIGNE DE BASE : évaluer les conso (fréquence, quantité, contexte) et leurs conséquences
- OBJECTIFS : déf des objectifs (abstinence, conso contrôlée,…), calendrier prévisionnel si besoin
- ENTRETIEN MOTIVATIONNEL : favoriser discours chgmt, balance décisionnelle, pr maintenir la motivation
- AFFIRMATION DE SOI : apprendre à refuser (notamment en soirée…)
- TRAVAIL COGNITIF : restructuration cognitive, flèche descendante, entretien socratique
- REGULATION EMOTIONNELLE : relaxation, ACT, lieu sûr…
NE PAS OUBLIER LA PEC DES COMORBIDITES
Proto (protoxyde d’azote)
Gaz incolore, dans cartouche de gaz pour chantilly, c’est le gaz hilarant
Fait énormément rire, euphorie, distorsion des perceptions, utilisé légalement en médecine
Bcp de commerce sur le proto
Vendu facilement, qu’on peut trouver sur internet
Pas trop de dépendance
Mais qd il y a dépendance, c’est méga fort
Assez peu de complications mais qd il y en a elles sont hyper graves : dommages neurologiques très très graves
Délai d’action très court
Cathinone de synthèse
Moins cher et mêmes effets que la coke.
Très fort potentiel de dépendance.
> Crystal Meth
> MDMA et autres amphétamines
GHB - GBL
Incolore, pas de goût, mêmes effets que l’alcool mais besoin d’une moins grande dose donc coma facile.
C’est maintenant plutôt dispo sous forme de GBL qui est ensuite synthétisé ds le corps en GHB et a donc les mêmes effets.
Grands grands risques de surdoser le truc. C’est liquide.
Marge thérapeutique étroite car les surdosages et le sevrage arrivent très vite.
Mêmes syndromes de surdosage que l’alcool.
Basse prévalence en Europe.
Chemsex
= avoir des rapports sexuels sous produits
Chemsex = sniffer Slam = chemsex par injection
Bcp de VIH ds le chemsex (suivi infection à fond)
Se prête pas mal à plein de pratiques hard
Gros pbm de consentement
Au sens primaire du terme, chemsex = HSH (gays)
Les réseaux de rencontres HSH sont hyper pollués par la drogue donc gays ont bcp plus de risques de consommer
Sens décuplés sous produits.
Plein de trucs à travailler sur pbms affectifs, timidité, confiance en soi, croyances erronées (notamment concernant les pratiques sexuelles, les choses à assumer, etc)
Trouble de jeux de hasard et d’argent
= seule addiction cptale du DSM
Pensées magiques souvent retrouvées chez joueur pour justifier perte ou qu’ils vont gagner la prochaine fois. Entreprises et lobbies jouent bcp sur pensée magique (ex : vendredi 13 super méga gain).
Aucune substance n’intervient niv neuro à part endogènes.
Comorbidités :
TDAH = près de 30% des JP (joueurs patho)
Parents JP => apprentissage vicariant ? génétique ?
Fonction = régulation des émotions.
Recherche de sensation = hyper fréquent.
Facilitation par les pairs = plus de propension à jouer si ds mon entourage j’ai gens qui jouent, pas rare d’avoir anxiété sociale chez joueurs car permet d’avoir un rapport social sans vraiment parler quand on joue.
Outils d’évaluation Jeu pathologiques (jeux de hasard et d’argent)
Indice canadien du jeu pbmatique : traite de perte de contrôle, pensée magique, penser avoir un pbm, les critiques de l’entourage,…
LIE-BET : pour dépistage.
Critères jeu pathologique (jeux de hasard et d’argent)
A. pratiq inadaptée, persistante et répétée au jeu d’argent conduisant à altération fctmt / souffrance significative, ac min 4 des suivants pdt min 1 an :
- sommes jouées de + en + imp pr atteindre excitation désirée (= tolérance)
- agitation / irritabilité qd tente d’arrêter (= sevrage)
- efforts infructueux pour réduire / arrêter
- préoccupation par le jeu
- joue souvent qd sentiment de souffrance / mal-ê
- va “se refaire” après avoir perdu argent
- ment pr dissimuler ampleur réelle des habitudes de jeu
- met en danger / perd relation imp / emploi / études / autres
- se retrouve endetté auprès de ses proches
B. pas mieux expliqué par ép maniaque
Prise en charge jeu de hasard et d’argent
- entretien motivationnel
> travailler impulsivité
> travailler régulation des émotions
> travailler stratégies de coping - relaxation
- Registres (= cahier de consommation avec pensées, émotions, etc)
- Liste dettes et rétroplanning remboursements (rassurant)
- Liste répercussions négatives du jeu
- Groupes thérapeutiques
- Groupes d’entraides
- Suivi et prévention de la rechute
- Traitement comorbidités
- Psychoéducation
Achats compulsifs
Pas reconnu comme trouble ds classifications car on est ds société de consommation.
A des mécanismes addictifs.
= Achat non planifié découlant d’exposition à un stimulus avec acquisition sur le champ.
= fortement teinté d’affect = je vais pas bien et ça va largement influencer mon impulsivité ds les achats.
Continuum entre achant impulsif accidentel (spontané, ac prix peu élevé) et achat compulsif (très émotionnel, impulsion ressentie est plus forte donc c + difficile de lutter).
Compulsion = on a du mal à se retenir d’acheter.
Critères achat compulsif
- besoin d’acheter inattendu et urgent (craving)
- impulsion puissante et contraignante
- impression d’ê au bon endroit au bon moment avant et honte après
- importance de la sensation de manque (manque matériel) ou de besoin
- relations avec les vendeurs
- tolérance (besoin d’acheter de ++ pour avoir la même sensation)
=> pourrait être un TOC (très anxieux et ça le calme d’acheter)
Outils d’évaluation achat compulsif (5)
- questionnaire de Christenson et al
- questionnaire de Faber et O’Guinn
- Minnesota Impulsive Disorder Interview (MIDI)
- Compulsive Buying Scale
- Y-BOCS pour savoir si c’est du TOC
Prises en charge achats compulsifs
- pas de médocs
- PEC motivationnelle
- psychothérapie de soutien
- débiteurs anonymes
- TCC : > Registres > Exposition > Gestion situation à risque > Restructuration cognitive > Travail sur émotions négatives > Gestion des envies > Planification des achats > Prévention de la rechute
Approche processuelle transdiagnostique
= on se fout du diagnostic, on se demande juste sur quels processus il faut agir pour que la personne aille mieux (4e vague des TCC)
Facteurs associés chez les joueurs pathologiques (10)
- TDAH
- parents JP
- dimensions de personnalité
- parents TUA / TP
- déficit régulation émotionnelle
- hypothèse traumatique
- distorsions cognitives
- recherche de sensations
- modèles de facilitation (famille, pairs)
- approche sociale (souffrance sociale)
Prévention de la rechute chez JP
- relaxation
- registres
- activités alternatives
- éviter la solitude “non souhaitée”
- pensées erronées
- listes répercussions négatives du jeu
- pbm alcool et autres comorbidités
- se préparer à pression sociale
- conflits interperso et pbm couple
- état émotionnel
- diff entre accident/faux pas et rechute
- stratégies de coping
- analyse des situations qui amènent à jouer
- APPRENDRE A DEMANDER DE L’AIDE