TP&TA Flashcards
3 raisons d’évaluer la personnalité du patient
- elle représente une part déterminante et importante de son fonctionnement
- les difficultés ou trbles psychiques sont étroitement liés à la personnalité
(elle influence, pt favoriser l’apparition, le dvpt, l’évolution et donc le maintien d’un trble psychopatho). - parfois, elle constitue elle-même le trouble de sujet ou la raison de ses difficultés (=> TP)
2 définitions de la personnalité
Reuchlin, 1992 : caractéristique relativement stable et générale de la manière d’être d’une personne dans sa façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve.
Huber, 1992 : la psychologie de la personnalité doit nous aider à comprendre qqun, nous permettre de le décrire, expliquer et prédire le cpt d’un individu.
= dimension COMPLEXE
La personnalité renvoie à l’ensemble des …. …. du sujet qui rendent compte de : (3).
Elle est impliquée dans….
La personnalité renvoie à l’ensemble des caractéristiques psychiques du sujet qui rendent compte de sa manière :
- d’être
- de penser
- de ressentir
Elle est impliquée dans les interactions du sujet avec son environnement.
=> l’évaluer permet de comprendre plus finement les réactions, besoins, particularités de la relation patient-clinicien et adapter son attitude et ses stratégies d’intervention.
Trouble de la Personnalité : caractéristiques
- durables ds le tps
- perturbent fortement l’adaptation du sujet (sociale, pro, affective)
- souvent méconnus du sujet, ils font partie intégrante de son fonctionnement
- le patient n’a pas forcément “conscience” de ses troubles et ne pourra pas ou peu en parler au clinicien
- TP = troubles égosyntones
Troubles égosyntones VS égodystones
Troubles égodystones = la personne fait la différence entre elle et son trouble.
Troubles égosyntones = la personne ne fait PAS la différence entre elle et son trouble.
En bref, évaluer personnalité du patient permet 3 choses :
- compréhension du sujet (son vécu intrapsychique), de ses conduites, prédiction de celles-ci
- compréhension de ses difficultés et troubles psychiques et leur rôle ds le fonctionnement global du sujet
- adapter les interventions psychologiques (psychothérapie) en fonction de tous ces éléments
Evaluation de la personnalité : quand et comment ?
Quand = ds le cadre d’une évaluation psychologique. Celle-ci vise à évaluer le fctnmt psychique global de l’individu et ne mesure donc pas uniquement la personnalité (intelligence, symptômes,…).
Comment = avec méthodes et outils (tests, questionnaires) conçus spécifiquement pour ça.
-> 2 types de tests : pour aspects normaux et pour aspects patho de la perso
Indispensable d’utiliser outils et méthodes spéciaux et validés psychométriquement pour évaluer la personnalité, pourquoi ?
- l’évaluation de la perso est complexe du fait de la nature de ce qu’on évalue
- garantir fiabilité et objectivité des outils et méthodes
Méthodes et outils de la personnalité peuvent être regroupés en 4 catégories :
- Questionnaires d’auto-évaluation
- Questionnaires d’hétéro-évaluation
- Questionnaires mixtes
- épreuves projectives
2 types de modèles de la personnalité
Modèles de la perso normale : inclut le normal et le pathologique, mais ne se focalise pas dessus = approche GLOBALE de la personnalité.
Modèles de la perso pathologique : focus sur TP
Approche globale de la personnalité :
Prend en compte le normal et le pathologique.
Approche DIMENSIONNELLE : on raisonne sur la base de TRAITS pour définir et décrire perso.
La perso sera constituée d’un ensemble de traits dont on décrira (mesurera) pour chacun l’INTENSITE sur un CONTINUUM.
Traits fondamentaux = présents chez tous mais avec intensité différente.
Traits de personnalité
= dim de base de la perso
- permettent de différencier gens et de rendre compte de leur fonctionnement
- aspect éventuellement patho => continuum
postulats :
- stables ds le tps
- cohérence trans-situationnelle
=> fondements biologiques (mais environnement joue un rôle)
Modèles dimensionnels de la personnalité : caractéristiques
Méthode utilisée : analyse factorielle
Reposent sur une approche lexicale (langage = support pr conceptualiser perso)
S’opposent sur 2 questions :
- quelle est la nature des traits ?
- combien de traits sont nécessaires pour rendre compte des différences individuelles ?
Modèles célèbres et outils correspondants
- Eysenck : 2 puis 3 traits => EPQ-R (Eysenck Personality Questionnaire-Revised)
- Cattell (16 traits) => 16PF (Sexteen Personality Questionnaire)
- Modèle en 5 traits (Big Five)
=> BFI (Big Five Inventory),
=> NEO PI-R (Inventaire de personnalité révisé)
(Costa & McRae)
=> D5D (Description en 5 Dimensions)
=> BFQ-C (Big Five Questionnaire for Children) - Modèle bio-psycho-social de Cloninger => TCI (Temperament and Character Inventory)
Big Five
Modèle de référence depuis 90’s.
= le plus consensuel car :
> modèle robuste, validité bien établie
> intérêt clinique, permet analyse à 2 niveaux (niv des dimensions et niv des facettes)
> universalité des 5 traits et stabilité longitudinale
Serait suffisamment exhaustif pour rendre compte des différences individuelles.
Limite : variations de l’expression des traits selon contexte social
5 dimensions du Big Five
OCEAN
Ouverture : curiosité et ouverture aux expériences internes et externes.
Fonction = réaction à la nouveauté
Conscience : propension au contrôle de soi, à la planification, à l’organisation, à agir dans un but déterminé.
Fonction : régulation des conduites de persévérance visant but lointain et contraintes inhérentes
Extraversion : Tendance à la sociabilité, au dynamisme et à l’enthousiasme.
Fonction = procurer ressources essentielles à la survie individuelle / de l’espèce.
Agréabilité : Propension à établir des relations harmonieuses et non conflictuelles.
Fonction : régulation des interactions interpersonnelles et leurs modalités
Névrosisme : tendance à éprouver fréquemment et facilement de la détresse émotionnelle, des affects négatifs.
Fonction = préserver des expé désagréables / douleur.
A quoi servent les facettes ds le NEO PI-R ?
La présence des facettes ds le NEO PI-R permet une évaluation précise et très approfondie de la personnalité et donc une bonne compréhension de celle-ci (ds le BFI-Fr pas de facettes, uniquement des dimensions).
Facettes du NEO PI-R (6 par dimension, 8 items par facette)
Ouverture : ouverture à l’imagination - ouverture à l’esthétisme - ouverture aux sentiments - ouverture aux actions - ouverture aux idées - ouverture aux valeurs (nouvelles)
Conscience : compétence - ordre - sens du devoir - recherche de réussite - autodiscipline - délibération
Extraversion : chaleur - grégarisme - assertivité - activité - recherche de sensations - émotions positives
Agréabilité : confiance - franchise (droiture) - altruisme - conciliation (complaisance) - modestie - sensibilité (pitié / compassion / solidarité)
Névrosisme : anxiété - hostilité - dépression - anxiété sociale - impulsivité - vulnérabilité au stress
Les outils dimensionnels
Les outils dimensionnels type NEO PI-R et BFI-Fr, même s’ils évaluent les dimensions normales de la perso permettent de repérer les dysfonctionnements et TP.
Ceci est possible grâce à des recherches qui ont montré des profils (constellations) spécifiques avec des traits particulièrement développés et/ou sous-développés ds les différents TP.
Idem pour les questionnaires évaluant les schémas : des schémas activés +++ aux questionnaires signent la présence de TP.
But des approches en psychopathologie de la personnalité
Déterminer et classer les dysfonctionnements (anomalies) de la personnalité (qu’on nomme TP).
Approche catégorielle des TP
TP = entités nosographiques (catégories diagnostiques distinctes) dont on va chercher la présence / l’absence chez l’individu.
> on raisonne en mode binaire.
Approche dimensionnelle des TP
Sur un continuum
Définitions des TP ds le DSM-5 et la CIM-10
Mode durable, dévie des normes, envahissant et rigide, perturbation personnalité et cpt, apparaît à l’ado/début âge adulte, source de souffrance significative / altération fonctionnement, pas imputable à autre chose.
TP ds DSM (10), répartis selon les clusters (3)
Cluster A (chelous) :
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Schizotypique
Cluster B (émotionnellement labile) :
- Antisociale
- Borderline
- Histrionique
- Narcissique
Cluster C (anxieux) :
- Evitante
- Dépendante
- Obsessionnelle-compulsive
TP ds CIM (8) :
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Dyssociale (= antisociale)
- Emotionnellement labile (= borderline)
- Histrionique
- Anxieuse (= évitante)
- Dépendante
- Anankastique (= obsessionnelle-compulsive)
Trouble de la personnalité : critères DSM-5
A. Durable, conduites déviant des normes culturelles manifestement ds min 2 des domaines suivants :
1. cognition (= perception et vision de soi, des autres et des événements) 2. affectivité (= diversité, intensité, labilité et adéquation de la réponse émotionnelle) 3. fonctionnement interpersonnel 4. contrôle des impulsions
B. Durable, rigide, envahissant des sit° perso et sociales diverses.
C. Stable, prolongé, 1ères manifestations = décelables au + tard à l’ado / début âge adulte.
D. Pas imputable à autre trouble mental.
E. Pas imputable à substance ou autre affection médicale.
F. Souffrance significative ou altération du fonctionnement social, pro ou autres domaines imp.
+ TP = égosyntone
Plusieurs facettes sont à considérer pour le diagnostic des TP (5)
- durabilité des traits ds le tps
- différences interculturelles
- réponses à des stress spécifiques
- liens avec d’autres troubles mentaux
- consommation de substance
+ tenir compte du fait que les traits ne sont pas considérés comme un pbm par le sujet (égosyntonie) qui a tendance à ne pas les mentionner
Outils d’évaluation des TP ds l’approche catégorielle (3)
- SIDP-4 (structured interview for DSM-4 personality disorders) : entretien structuré (= questionnaire d’hétéro-évaluation)
- SCID-2 (structured clinical interview for disorders) : questionnaire + entretien
- PDQ-4 (personality diagnostic questionnaire) : questionnaire d’auto-évaluation (-> à ne surtout pas mettre en partiel !!)
SIDP-4
Entretien structuré
86 séries de questions (ouvertes et fermées) en 10 sections thématiques
Permet d’explorer les 10 TP du DSM-4
Environ 60 à 90 min (+30 min si exploration auprès d’un proche)
Possible de compléter la passation avec l’aide d’un proche du sujet
SCID-2
Questionnaire d’auto-évaluation en V/F, 119 items, sert de base à l’entretien
Puis entretien semi structuré (hétéro-questionnaire) en fonction des réponses
Les items explorent les critères des 10 TP et trbles additionnels
L’évaluateur revient sur items cotés “vrai” par le patient pr valider si trble est présent, cad durable, envahissant et pathologique.
Accord entre cotateurs présente limites et diffère selon les TP
Limite = modèle catégoriel de la personnalité
PDQ-4
Questionnaire d’auto-évaluation pr diagnostiquer TP
Evalue TP de façon catégorielle, selon critères du DSM
99 items (V/F)
3 clusters (A, B et C) et diagnostics additionnels
vérifie si gêne imp ds min 2 domaines
patient souffre par ce fonctionnement
score >/= 28 : proba de présence d’un/plsrs TP
trbles depuis 18 ans
tenir compte des trbles de l’axe 1 (donc autres trbles que TP)
=> ne jamais le mettre au partiel !!!
Schémas précoces inadaptés
Young & Klosko, 90’s :
Le modèle de Young
Présence d’événements et d’expériences de vie précoces marquants, qui se répètent à travers le mode de vie et mettent en échec l’adaptation. Les schémas inadaptés guident la vie, en fonction des expériences, et engendrent des cpts qui génèrent de la souffrance.
Modèle de Young -> 18 (ici 10) schémas (en 5 catégories)
- Besoin de sécurité
> Schéma “imperfection / honte” - Besoin d’autonomie, compétence et sens de l’identité
> Schéma “vulnérabilité au danger”
> Schéma “échec” - Besoin lié à liberté d’exprimer ses besoins et émotions
> Schéma “tout m’est dû”
> Schéma “contrôle de soi insuffisant” - Spontanéité et “je”
> Schéma “assujettissement”
> Schéma “besoin d’approbation et de reconnaissance”
> Schéma abnégation (= considérer les autres avant soi) - Besoin de limites réalistes et d’autocontrôle
> Schéma “sur-contrôle émotionnel”
> Schéma “idéaux exigeants”
Schéma (en général)
croyance fondamentale profonde
souvent inconsciente
résulte des interactions entre soi, personnes proches ds l’enfance et expériences de vie
+ ou - activé, ou latent (endormi), selon événements de vie
Schémas précoces inadaptés (SPI) -> 7 caractéristiques
- se dév pdt enfance / adolescence
- envahissants
- persistent à l’âge adulte
- proches des TP
- dysfonctionnels
- pvent ê présents à diff degrés
- leur nb, degré d’intensité et rigidité dét niv de souffrance
Tests projectifs (caractéristiques, intérêts, limites, exemples)
Caractéristiques :
- évaluation de perso normale et TP
- ne se rapportent pas à 1 approche spécifique
- caractérisés par méthode et richesse des résultats apportés
Intérêts :
- donnent infos très cliniques, uniques et singulières
- renvoi à l’individu
- sujet pt pas contrôler ses réponses
- représentations, pbmatiq profondes, stratégies de coping / régulation émotionnelle, schémas relationnels, etc
Limites :
- Dimension parfois interprétative (subjective) des résultats
- Ts résultats ne se prêtent pas à validation psychométrique (infos qualitatives)
Exemples :
- Rorschach
- TAT (Thematic Aperception Test)
- CAT (Children Aperception Test)
TCI
Cloninger (1987)
226 items V/F
4 dimensions de tempérament et 3 dimensions de caractère (modifiables par l’environnement)
4 dimensions de tempérament :
- recherche de la nouveauté
- évitement du danger
- dépendance à la récompense
- persévérance
3 dimensions de caractère :
- maturité individuelle (détermination)
- maturité sociale (coopération)
- maturité spirituelle (transcendance)
Questionnaire d’impulsivité (UPPS)
Modèle multidimensionnel d’impulsivité
échelle traduite et adaptée en fr
Mesure impulsivité à travers 3 domaines et 5 sous-domaines
urgence = facette de l’impulsivité la moins bien représentée dc c ce qu’évalue ce questionnaire
Urgence = réaction aux émotions (positives et négatives)
Mesure :
- persévérance
- préméditation
- recherche de sensations
On cote en échelle de likert (faire gaffe aux items inversés)
EMP : Echelle multidimensionnelle de perfectionnisme
Perfectionnisme n’est pas un trouble mais un facteur de vulnérabilité.
Perfectionnistes : ont objectifs de réussite difficilement atteignables et étant aussi de juges impitoyables quant à leurs réalisations.
> préoccupés à l’idée de faire erreurs, manque de confiance
> E perfectionnisme orienté vers soi et prescrit par autrui
> associé à troubles : anorexie, perso obsessionnelle, phobie sociale, dépression…
EMP = Frost, 1990
35 items (1 à 5 en fonction de son (dés)accord)
6 dimensions :
- préoccupations face aux erreurs
- standards personnels
- attentes parentales
- critiques parentales
- doute concernant les actions
- organisation
MMPI 2 RF / MMPI 2
Inventaire multiphasique de personnalité de Minesta 2 révisée
V/F
RF = traduction française.
Souvent utilisé en recherche.
E une version pour ados.
4 échelles de validité évaluant attitude de la personne
Permet de critiquer la validité du test pour le patient.
MMPI 2 = 10 sous-échelles cliniques profils utilisés pour pec à adapter - hypocondrie - dépression - hystérie - psychopathe déviant - masculinité / féminité - paranoïa - psychasthénie - schizophrénie - hypomanie - introversion sociale
On ne va surtout pas … un délire !
On ne va surtout pas contre un délire ! même si on ne le valide pas non plus.
Face à un patient agressif (2)
Désescalade, empathie
“Le traitement des TP c’est du … et de …”
du cadre et de l’amour !
Approche catégorielle du trouble de la personnalité borderline (DSM-5)
(4 éléments du grd critère, puis 9 sous éléments)
- Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles.
- Instabilité de l’image de soi (tantôt comme incroyable, tantôt comme une merde).
- Instabilité des affects avec impulsivité très marquée.
- avec au moins 5 des manifestations suivantes :
- Efforts effrénés pr éviter abandons réels/imaginaires
- Instabilité intense des relations interpersonnelles ac alternance de positions extrêmes d’idéalisation excessive et dévalorisation (bon vs mauvais objet)
- perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou notion de soi
- impulsivité ds au moins 2 domaines potentiellement dommageables pr le sujet (ex : dépenses, sexualité, usage substances…) (ne pas inclure TS ou automutilations)
- Répétition de cpts, gestes ou menaces suicidaires ou d’automutilations
- Instabilité affective due à réactivité marquée de l’humeur
- Sentiments chroniques de vide
- Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère
- En sit de stress, idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères*
*Dissociation = clivage ds le soi = on/off, perte de repères ac la réalité, plus de son ni d’image
Approche dimensionnelle du trouble de la personnalité borderline (Big-Five)
Profil ds l’ensemble pathologique : N, E, A, C +/- 1,5 écart type de la moyenne attendue et plus précisément :
- Névrosisme très haut (++ en anxiété, COLERE, dépression, IMPULSIVITE, et potentiellement vulnérabilité)
- Extraversion très basse (– en chaleur, GREGARISME, assertivité, EMOTION POSITIVE)
- Agréabilité très basse (– CONFIANCE, droiture/franchise, altruisme, SENSIBILITE et COMPLIANCE)
- Conscience très basse (– ordre, sens du devoir, AUTODISCIPLINE et DELIBERATION)
Forte composante environnementale du Trouble de la Personnalité Borderline (5)
- traumas infantiles
- violences sexuelles
- violences psychologiques, pbm d’attachement
- carences émotionnelles
- invalidation environnementale parentale (rejoint carences affectives et non prise en compte de l’état de l’enfant)
Forte composante génétique du Trouble de la Personnalité Borderline (3)
- 11,5% des personnes diagnostiquées ac un trble borderline (BPD) avaient un parent au 1er degré diagnostiqué du BPD
- 35% des jumeaux monozygotes partagent un diagnostic de BPD
- seulement 7% des jumeaux dizygotes partagent un diagnostic de BPD
Echelles pour Trouble de la Personnalité Borderline (4)
Echelle dimensionnelle (ne permettent pas de poser diagnostic) : NEO-PI-R Echelles catégorielles : > BSL = Borderline Symptom List > SCID-II Schémas précoces inadaptés : YSQ-L3
Epidémiologie du Trouble de la Personnalité Borderline
Le BPD toucherait environ 2 à 9% de la population générale :
- représente 40 à 44% des patients hospitalisés en psychiatrie
- 10% des diagnostiquées BPD meurent de suicide
- = un des TP les + complexe à traiter, coûteux et affectant gravement et durablement la vie de l’individu
Comorbidités du Trouble de la Personnalité Borderline
- Trouble bipolaire (18,5 à 21,6%)
- PTSD (33 à 79%)
- Trouble de l’usage d’une substance (20%)
Prises en charge pour trouble de la personnalité borderline :
Spécifique à BPD :
- thérapie comportementale dialectique et invalidation environnementale
Spécifique aux TP :
- Thérapie des schémas de Young (évaluation des schémas, explication du mode de fonctionnement et reparentalisation)
Centrées sur trauma :
- Intégration du cycle de la vie (ICV) => marche bien pr borderline, très progressif et très contenant ! - Eye Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) - Méthode d'Edna Foa : exposition prolongée (TCC) => /!\ y aller doucement !
Déf globale d’une addiction
→ Trouble DE l’usage d’1 substance (TUS) = désordre du cpt qui repose sur perte de contrôle de la consommation
→ Le cpt = alors :
> Centré sur le produit/l’activité
> N’est plus lié à recherche de plaisir mais au besoin d’atténuer / anesthésier une sensation désagréable (effet de manque, anxiété, irritabilité, émotions / sensations nég…)
=> il s’agit d’un renforcement négatif : si j’en prends pour me sentir moins anxieux c’est que ça retire qqch de désagréable.
Critères DSM 5 du Trouble de l’usage d’une substance (TUS)
1 général, 11 sous critères spécifications
Mode d’usage pbmatiq de la substance conduisant à une altération du fonctionnement / souffrance cliniqment significative, caractérisé par min 2 des manif° suivantes, pdt min 1 an :
- pris en quantité imp / période + longue que prévu (perte de contrôle)
- désir persistant / efforts infructueux pr contrôler usage
- bcp de tps passé à se procurer, utiliser ou récupérer des effets de la substance
- envie impérieuse (craving) de consommer
- usage répété conduisant à incapacité de remplir obligations majeures pro, scolaires ou domestiques
- usage continue malgré pbms interpersonnels, sociaux récurrents/persistants causés/exacerbés par substance
- activités sociales, pro ou loisirs imp abandonnées/réduites à cause de usage de substance
- usage répété ds sit° où ça pt mettre en danger physique
- usage continue malgré que la personne sache que ça lui cause des dommages physiques et/ou psychologiques
- tolérance définie par l’un des symptômes suivants :
→ Besoin de quantité + forte pr obtenir intoxication / effet désiré
→ Effet diminué en cas d’usage continu d’une même quantité - Sevrage caractérisé par l’1 ou l’autre des manif° suivantes :
→ syndrome de sevrage caractéristique de la substance
→ substance (ou substance très proche) est prise pour soulager / éviter symptômes de sevrage
Spécifier la sévérité du trouble :
→ Léger : présence de 2-3 symptômes
→ Modéré : 4-5 symptômes
→ Sévère : plus de 6 symptômes
Effets du TUS d’un pdv cognitif / neuropsychologique
→ perte de contrôle de soi et de la consommation
→ altération des capacités de prise de décision
→ perte du contrôle du cpt au profit d’un cpt automatisé
=> bcp d’impulsion chez TUS
Effets du TUS d’un pdv neurophysiologique / neurobiologique
effets plus spécifiques de l’alcool
Le circuit de la récompense ne fait pas tout, l’addiction n’est pas qu’une histoire de dopamine.
Dopamine = neurotransmetteur qui participe à masse de choses ds le corps. Dopamine = lié au plaisir donc fortement liée à l’addiction.
Certaines substances IMITENT les neurotransmetteurs naturels et se fixent à leur place sur les récepteurs synaptiques, d’autres AUGMENTENT leur sécrétion, et d’autres encore les BLOQUENT (alcool).
L’excitation suite à la prise de substances est déclenchée via des mécanismes en cascade.
ALCOOL :
Stimule neurones GABA qui diminuent excitabilité neuronale => inhibe d’abord les cpts (zone préfrontale), puis tape sur le corps et on s’endort.